• La place Franz-Liszt est une place de Paris formée en 1822. Elle reçut en 1825 le nom de Charles X, remplacé en 1830 par celui de La Fayette, puis Bossuet en 1842, et à nouveau en La Fayette, en raison de la rue du même nom qui la traverse. Elle sera au final baptisée en 1962 place Franz Liszt en l'honneur du célèbre compositeur. Elle est dominée par l'église Saint-Vincent-de-Paul, bâtiment ayant souffert de la Commune. La place est un ensemble réalisé par l'architecte Leclère sous la Restauration. Face à l'église Saint-Vincent-de-Paul, on peut observer de légers immeubles classiques qui se suivent du no 1 au no 7.

    Cariatides de la Place Franz Litz

     

     

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  • Erigé en 1899 sur le terrain ouvert par le prolongement de la rue d'Abbeville vers la rue du faubourg Poissonnière en 1894, cet immeuble de rapport frappe le regard par les deux groupes de figures monumentales qui ornent le support des encorbellements de la façade d'angle et de la façade sur la rue d'Abbeville.

    C'est un exemple remarquable d'architecture Art nouveau , marqué par le goût du relief et du décor, aussi délirant dans la pierre que son voisin, au n° 14, l'est dans la céramique. Les statues, figures féminines à demi - nues auxquelles on a parfois reproché leur manque de sveltesse, se cambrent, contorsionnées autour d'un cartouche, aujourd'hui vide, mais qui contenait jadis un angelot.

     Elles flanquent deux travées verticales de bow windows dont la base est un énorme oeil de boeuf , et qui se terminent par un fronton richement décoré. Tout le long des fenêtres s'étagent des ornements sculptés : mascarons, consoles, frontons triangulaires, grappes de fleurs et de fruits. A l'avant dernier étage, les fenêtres sont séparées par des têtes de lion sommant de gros pendentifs à motifs végétaux tandis qu'au dernier étage, ce sont des demi - colonnes engagées dont le haut s'incruste dans le comble habité qui marquent les intervalles entre les fenêtres. La profusion de décors architecturaux variés donne à la fois une impression d'accumulation et d'équilibre soigneux.

     L'intérieur de l'immeuble a été également très travaillé. Dans le vestibule, des groupes de deux colonnes délimitent six panneaux ornés de guirlandes végétales, de frises illustrant des jeux d'enfant et de têtes d'enfant et de jeune femme. Dans l'escalier, les vitres sont peintes de motifs floraux. Ce bel immeuble est dû aux plans de Georges Massa et au ciseau de Dupuy, sculpteur statuaire qui résidait 21 - 23 rue Saint Vincent de Paul. C'est par erreur qu'il a été parfois attribué à Jules Lavirotte.

    (Article de Maryse Goldemberg, conservateur à la Bibliothèque historique de la ville de Paris, Dictionnaire des monuments historiques, Hervas  1997, p.26)

    Source : http://bauduin01.canalblog.com/archives/2010/07/23/18652058.html

     

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  • Des tulipes de toutes les couleurs ...

    De l'autre côté du lac, le héron cendré part à la pêche ...

    Mais à quoi peut bien penser ce canard de Barbarie ?

    L'oie à tête barrée semble trouver l'herbe bien bonne ...

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  •  La fontaine est aux dimensions du Conservatoire municipal Jacques Ibert : Imposant. Elle prend sa place dans une énorme niche disposée sur la façade latérale.

    Elle est composée d'un empilement des 3 colonnes " doriques " cannélées et de diamètres décroissants. L'eau descend cette stucture pour ressortir par une bouche ornée de congélations.

    C'est la nuit que la beauté de cette fontaine se révèle par de subtils jeux d'éclairage sur les chutes d'eau. On en oublie alors la sobriété des formes et l'uniformité des matériaux. Le Conservatoire a été achevé en 1987.

    Adresse : 81 rue Armand Carrel, Paris 19ème

    * Source :   http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=75119_3

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  • Voici le héron cendré des Buttes Chaumont. Je ne sais toujours rien sur lui. Ce jour là, il était seul, mais je sais qu'ils sont deux et parfois plus. Au mois de Février de cette année, j'en ai vu quatre.

    Ce jour là il s'était posé pas loin de moi, la chance !

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  • Lac des Minimes - Vincennes : Nids de Foulques

    Plus grande que la poule d'eau, la foulque macroule est un oiseau de forme arrondie, au plumage entièrement noir, rehaussé par un bec et un écusson frontal blanc pur. Elle a un corps de canard avec un bec pointu, des yeux ronds et rouges, des rémiges secondaires bordées de blanc et des pattes verdâtres.

    Foulque Macroule
    Plonge très souvent à la recherche de nourriture. Nage lentement en
    hochant la tête. Elle défend son territoire énergiquement en se précipitant contre les
    intrus. Plonge avec un petit saut et ressort rapidement (flotte comme un bouchon).
     Court en frappant des pieds sur l'eau avant un envol laborieux.
     
    Foulque Macroule

    Son nid est une construction volumineuse faîte de matières végétales amoncelées sur la végétation émergée, dans parfois 30 cm d'eau, renforcée si le niveau d'eau s'élève. La cuvette intérieure est tapissée d'herbes. Il est placé assez haut et il est souvent bien visible.
     
    Foulque Macroule
    La femelle pond de 5 à 9 oeufs plus gros et moins tachetés que ceux de la poule d'eau. Ils sont blanc cassé brillant avec quelques mouchetures. L'incubation commence avant que la portée ne soit au complet et dure un peu plus de trois semaines. Les oeufs éclosent sur plusieurs jours. La plupart du temps, les premières portées sont pondues fin avril. Les portées de remplacement sont pendues jusqu'à fin juillet. Les jeunes restent au nid quelques jours puis ils sont répartis entre les deux parents. La femelle garde le nid avec sa moitié de portée et le mâle construit une plateforme spéciale pour la sienne. Les jeunes s'aliment seuls vers l'âge de 4 semaines et commencent à voler un mois plus tard.

    Photos prises dimanche 10 avril 2011 au lac des Minimes à Vincennes ( 94 )
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  • Le square créé en 1963 sur une partie de l'ancien enclos Saint-Lazare, porte le nom d'un conseiller municipal du quartier  ( 1887 - 1954 ).

    On reconnait au fond du square, l'ancien hôpital Saint-Lazare et ensuite ancienne prison 

    Une léproserie fut fondée ici au début du XIIè siècle. La protection royale en fit peu à peu le plus étendu des établissements religieux de Paris, vaste de cinquante hectares. En 1632, la lèpre avait depuis longtemps disparue : les bâtiments Saint-Lazare furent donnés à Vincent de Paul pour en faire le siège de sa mission, destinée à la formation du clergé et au soulagement des pauvres.

    Saccagée dès le 13 juillet 1789, la maison de Saint-Lazare devint une prison où furent incarcérés André Chénier et Aimée de Coigny la " jeune captive " ; elle le resta jusqu'à sa disparition définitive en 1935. Le square Alban Satragne a été rénové en 2007.

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  • Saint-Lazare est une ancienne léproserie située à Paris, 10e arrondissement, convertie en prison Saint-Lazare de 1793 à 1935, dont les bâtiments furent ensuite utilisés par les services administratifs des hôpitaux de Paris. Il n'en reste aujourd'hui que quelques vestiges, dont la chapelle construite par Louis-Pierre Baltard en 1834.

     Une léproserie, attestée dès 1110 et placée sous l'invocation de saint Ladre ou saint Lazare, avait été fondée le long de la route de Paris à Saint-Denis à la limite de la zone marécageuse de l'ancien lit de la Seine au xiie siècle. Pour soutenir cette institution charitable, le roi Louis le Gros établit en sa faveur une foire dont elle touchait les revenus : cette foire, qui durait huit jours, se tenait le long de la route. Louis VII visita l'établissement avant de partir pour la deuxième croisade et lui fit des donations.

     En 1183, Philippe-Auguste racheta la maladrerie en 1183 et la transféra dans Paris au lieu-dit les Champeaux. Elle fut cédée le 7 janvier 1632 à Saint Vincent-de-Paul et à la congrégation de la Mission. La maison Saint-Lazare était située dans l'enclos Saint-Lazare, le plus vaste enclos de Paris à la fin du xviiie siècle : il s'étendait la rue de Paradis au Sud, la rue du Faubourg-Saint-Denis à l'Est, le boulevard de la Chapelle au Nord et la rue du Faubourg-Poissonnière à l'Ouest.

    Elle fut reconvertie en prison lors de la Terreur en 1793. Elle devint ensuite une prison pour femmes (1896) alors que ses terrains avaient été progressivement cédés et lotis à partir de la Révolution. Elle fut détruite en grande partie en 1935, l'Assistance publique - hôpitaux de Paris s'installant dans les bâtiments restants, jusqu'à une période récente.
    C'est dans cet Hôpital, jusqu'à la loi Marthe Richard du 13 avril 1946 que les prostituées devaient subir une visite médicale obligatoire. Puis en 1975, fermeture à Paris du service « Saint Lazare » où les femmes prostituées étaient conduites après les rafles par la police.

    Il ne reste actuellement de la prison Saint-Lazare que l'infirmerie et la chapelle construits par Louis-Pierre Baltard en 1834. On peut voir la chapelle au fond du square Alban-Satragne (107, rue du Faubourg-Saint-Denis) dans le 10e arrondissement. Les restes de la prison Saint-Lazare encore existants ont été inscrits au titre des monuments historiques en novembre 2005.

     La prison Saint-Lazare est le cadre de la chanson d'Aristide Bruant À Saint-Lazare. Sources : Wikipédia et "éditions Parigramme Paris secret et insolite"
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  • Un portrait fort original, conçu comme une sorte de panneau publicitaire dont les lames resteraient immobiles. Cette technique donne un effet particulièrement intéressant, car le passant discerne plus ou moins bien le visage de Saint Vincent de Paul, en fonction de sa position et de sa progression dans la rue.

    Datant de 1987, ce portrait situé rue du Faubourg Saint Denis, est l'oeuvre de l'artiste plasticien français Jean-Pierre Vasarely, dit Yvaral.

    * Source : http://parisecret.20minutes-blogs.fr/art_de_rue

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  • On peut voir sur la façade de l'immeuble en second plan, en filigrane, Saint Vincent de Paul

    Rue du Faubourg Saint-Denis ( Paris Xème ), près du square Alban Satragne, deux statues du sculpteur turc Cem Sagbil.

    L'homme qui porte la lune, bronze, 2009 et Hemera, bronze, 2006 

    Hemera est une divinité grecque, elle incarne la lumière terrestre et personnifie ainsi le jour. 

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