• Les fleurs du weekend : la digitale

     Appelé aussi « gant de Notre Dame », les hautes tiges à fleurs en entonnoir des digitales sont spectaculaires dans les massifs. Lorsqu’en juin les digitales pourpres s’épanouissent soudain, les sous-bois de châtaigniers deviennent roses. 

    Les fleurs du weekend : La digitale

     Cette plante que l’on dit pionnière car elle est la première à ressurgir après la coupe des taillis a sa place dans tous les jardins au sol frais. Elle fera bonne figure en compagnie des fougères, des ancolies, des thaliétrums. 

    Les fleurs du weekend : La digitale

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une vingtaine d’espèces de ce genre issue de la famille des scrophulariacées sont répandues dans une région qui s’étend d’Europe occidentale jusqu’en Asie occidentale et centrale. Plante rustique mais de faible longévité produisant des grands épis de fleurs apparaissant au début et au cœur de l’été, telle est le portrait de la digitale.

    Les fleurs du weekend : La digitale

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Grâce à sa faculté de pousser en situation mi-ombragée, la digitale peut-être plantée pour fleurir les sous-bois. Elle peut aussi constituer des groupes très décoratifs sur une pelouse ou en appui de massifs d’arbres.

    Les digitales n’aiment pas les sols argileux et calcaires mais prospèrent dans les terres légères et bien drainées à tendance aride. Elles fleurissent mieux au soleil mais apprécient un peu d’ombre dans les régions chaudes. Les fleurs hautes de 40 cm à 1m 80 sont également appréciées pour faire des bouquets. Pour les multiplier, le semis est la méthode la plus sûre (beaucoup d’espèces se ressèment spontanément, en particulier la digitale pourpre). Plantez les plutôt en septembre pour les voir fleurir dès le printemps suivant.

    Les fleurs du weekend : La digitale

    Attention : la digitale est vénéneuse dans toutes ses parties et toutes les espèces sont toxiques. Paradoxalement, la digitale est un bon remède pour certaines affections cardiaques, mais elle doit être savamment dosée, car nocive. Les feuilles en particulier contiennent des substances dangereuses.

    Source Bloc.com : http://www.bloc.com/article/nature-et-animaux/plantes-et-fleurs/la-digitale-20080611.html#ixzz33Ht1jdLj

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  • Jardin du Luxembourg : Joies de la famille de Horace DAILLION

    L'homme et la femme, tendrement enlacés, soutiennent leur enfant. Les personnages, jeunes et beaux, semblent sortis d'un âge d'or et évoquent l'image d'une famille idéale.

    Jardin du Luxembourg : Joies de la famille de Horace DAILLION

     Le modèle en plâtre de ce groupe a été présenté au Salon de 1885, sous le titre "Bonheur" et le marbre a figuré à l'Exposition Universelle de 1889 avec le titre définitif "Joies de la famille".

    Jardin du Luxembourg : Joies de la famille de Horace DAILLION

     L'achat du modèle en plâtre et la commande du marbre de ce groupe ont été faits à l'artiste par l'Etat, en vertu d'une décision ministérielle en date de 30 mars 1888. Par un arrêté du 3 février 1890, le marbre a été attribué au Jardin.

    Jardin du Luxembourg : Joies de la famille de Horace DAILLION

    Horace Daillion, né en 1854 à Paris, il est mort en 1937. 

    Jardin du Luxembourg : Joies de la famille de Horace DAILLION

    * Sources : http://habadisdonc.1cd2.com/files/visites/Jardin_%20du_%20Luxembourg.pdf

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  • Jardin du Luxembourg : Fryderyk Franciszek Chopin (Statue de Georges DUBOIS)

    Le modèle en plâtre du buste de Chopin fut présenté au Salon de 1899 (n° 3418). Ce monument a été inauguré le 17 octobre 1900, date anniversaire de la mort du compositeur.

    Jardin du Luxembourg : Fryderyk Franciszek Chopin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le buste de Chopin qui surmontait la stèle a disparu. Il a été retiré du jardin le 20 mars 1942 en vue de sa fonte par la Commission départementale de la Seine (application de la loi du 11 octobre 1941 et du décret du 16 octobre 1941). Pour le remplacer, le gouvernement polonais a fait don au Sénat d'une réplique en bronze d'un buste représentant Chopin réalisé en 1872 par le sculpteur Boleslaw Syrewicz (1835-1899).

    Jardin du Luxembourg : Fryderyk Franciszek Chopin (Statue de Georges DUBOIS)

    L'original, en marbre, est conservé depuis 1929 dans les collections du Musée National de Varsovie. La réplique a été exécutée en Pologne en décembre 1998.

    Jardin du Luxembourg : Fryderyk Franciszek Chopin (Statue de Georges DUBOIS)

    Le buste a été inauguré dans le Jardin du Luxembourg le 22 février 1999, à l'occasion du 150ème anniversaire de la mort de Frédéric Chopin.

     Jardin du Luxembourg : Fryderyk Franciszek Chopin (Statue de Georges DUBOIS)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Frédéric François Chopin (en polonais : Fryderyk Franciszek Chopin ou Szopen en version phonétique) est un compositeur et pianiste virtuose, né le 1er mars 1810 à Zelazowa Wola  (Pologne), et mort à Paris  le 17 octobre 1849. 

    Jardin du Luxembourg : Fryderyk Franciszek Chopin (Statue de Georges DUBOIS)

    Reconnu comme l'un des plus grands compositeurs de musique de la période romantique, Frédéric Chopin est aussi l'un des plus célèbres pianistes du XIX e siècle. Sa musique est encore aujourd'hui l'une des plus jouées et demeure un passage indispensable à la compréhension du répertoire pianistique universel. Avec Franz Liszt, il est le père de la technique moderne de son instrument et son influence est à l'origine de toute une lignée de compositeurs tels Gabriel Fauré, Maurice Ravel, Claude Debussy, Sergueï Rachmaninov, Alexandre Scriabine.  

    Chopin a passé les vingt premières années de sa vie en Pologne. À son époque, cet élément est suffisant pour lui assurer une identité polonaise : le fait d'avoir quitté la Pologne à l'âge de 20 ans et ne plus jamais y être retourné ne modifie pas cette donnée primordiale. Alfred Cortot accorde une grande importance au rôle éducatif de sa mère : « l'influence exercée par l'atmosphère spécifiquement féminine du foyer familial, où jusque vers la treizième année, il vivra, selon la formule consacrée, dans les jupes de sa mère et de ses sœurs ».

     

     À l'automne 1826, le musicien amateur quitte le lycée pour le Conservatoire de musique de Varsovie, dirigé par Elsner. 

    Au conservatoire, le jeune musicien apprend la rigueur dans la composition. En 1828  Chopin écrit sa première sonate, en ut mineur. Cette obsession de maîtriser parfaitement les techniques de son art dans une œuvre monumentale conduit à des faiblesses et « tout ici l'emporte sur la spontanéité de l'inspiration qui saisit l'auditeur dans les autres œuvres du jeune compositeur. ». À la même époque, le musicien compose deux polonaises, en ré mineur et en si bémol majeur qui « expriment une envie spontanée de composer », mais « elles ont toutefois recours à des fonctions tonales très simples ». C'est néanmoins vers cette époque, que Chopin atteint sa maturité avec des œuvres comme les Variations en si bémol majeur sur le thème de Là ci darem la mano du Don Giovanni de Mozart, à l'origine d'un célèbre article de Shumann qui utilise l'expression « chapeau-bas messieurs, un génie ! ». C’est aussi dans cette période que le musicien parvient à intégrer dans des œuvres déjà matures, une sensibilité polonaise, avec par exemple un Rondeau de concert à la Krakowiak, terminé en 1828. 

    Jardin du Luxembourg : Fryderyk Franciszek Chopin (Statue de Georges DUBOIS)

     Varsovie propose au jeune Chopin de nombreux concerts et opéras, qu'il suit attentivement.

    À la fin de cette période, Chopin désire donner de véritables concerts publics rémunérés. Le premier, où il improvise, a lieu le 19 décembre 1829. Le 17 mars 1830, il en donne un second avec, au programme, son Concerto en fa mineur. Chopin est déjà reconnu : le concert est donné à guichet fermé. Cinq jours plus tard, le compositeur se produit de nouveau en public, avec le même concerto et le Rondeau de concert à la Krakowiak. Le Décaméron polonais du 31 mars indique : « M. Chopin est un véritable phénomène. Tous admirent avec enthousiasme le talent exceptionnel de ce jeune virtuose, certains même voient en lui un nouveau Mozart ». Le 11 octobre de la même année, le compositeur donne un grand concert d′adieu à sa ville.

     

    Pour Chopin, l'essentiel en effet ne se joue plus à Varsovie. En 1829, il déclare : « que m'importent les louanges locales ! Il faudrait savoir quel serait le jugement du public de Vienne et de Paris »

     C'est le 2 novembre 1830 que Chopin quitte la Pologne. Le musicologue Boucourechliev s'interroge : « Malgré le zèle nationaliste de ses thuriféraires polonais, poussé à l'excès (et toujours cultivé), malgré les déclarations et les pleurs sur la patrie occupée, malgré sa famille, restée la-bas, qui dut venir un jour à Karlsbad pour revoir son glorieux rejeton, Chopin ne mit jamais plus le pied en Pologne... Pourquoi cet abandon - pour ne pas dire ce refus obstiné ? »

    Chopin arrive à Vienne avec son ami Tytus le 23 novembre 1830.

    La reconnaissance du public n'est pas au rendez-vous avec Chopin, « Mais il s'était attelé à une tâche immense qui lui tint lieu de succès public : c’étaient les Études op. 10, conçues pour la plupart à Vienne, et le début de celles de l′op. 25, chefs-d’œuvre d'un artiste de vingt et un ans ». Pour créer son propre univers sonore dans cette œuvre didactique, le musicien s'inspire de Bach pour les deux premières études et de Mozart pour l'Étude no 6.

    Dégoûté et à court d'argent, Chopin quitte Vienne le 20 juillet 1831 pour tenter sa chance à Paris. L'ambassade russe à Vienne a d'abord refusé un passeport pour la France, puis en accorde un « pour Londres, via Paris.

     Arrivé à Paris en septembre 1831, Chopin s'installe dans le quartier bohème et artiste, au 27 du boulevard Poissonnière.

    Le contexte politique parisien est favorable à la cause polonaise. De nombreux émigrés ont rejoint cette capitale et les plus importants forment une communauté que fréquente le musicien dans les salons de l'Hôtel Lambert, dans l'Île de la Cité ; il devient aussi membre de la Société littéraire polonaise et donnera même en 1835 un concert de bienfaisance au profit des réfugiés.

    En 1836, il déménage au 38, rue de la Chaussée d'Antin, « la vitrine du nouveau régime où l'aristocratie de l'argent remplaçait celle des titres ».

    La relation avec George Sand

    De 1836 à 1847,  il est le compagnon de l'écrivain George Sand  (pseudonyme d'Aurore Dupin, baronne Dudevant). Ils mènent ensemble une vie mondaine, nourris d'une admiration réciproque.

    En novembre 1838, ils partent séjourner à Majorque avec les deux enfants de George Sand, Solange et Maurice. Après un début de séjour très agréable dans une villa, Frédéric est atteint d'une bronchite à l'arrivée de l'hiver et les médecins s'aperçoivent qu'il est tuberculeux ; ils doivent quitter la villa et se réfugient dans de mauvaises conditions au monastère de Valldemossa ; il y compose, entre autres, son cycle des 24 Préludes, op. 28 et sa 2e Ballade, mais sa santé se dégrade considérablement malgré les soins et le dévouement de Sand. Ils rentrent en France avant la date prévue à l'origine et séjournent un moment à Marseille, au moment où le corps d'Adolphe Nourrit y arrive de Naples (cf. supra, concert d'avril 1839). Il retrouve une meilleure santé ; en mai, ils vont passer quelques jours à Gênes, puis rentrent à Nohant (Indre), où se trouve la résidence de campagne de George Sand, non loin de La Châtre.

    De 1839 à 1846, ils séjournent souvent à Nohant. C'est une période heureuse pour Chopin qui y compose quelques-unes de ses plus belles œuvres : la Polonaise héroïque, op. 53, la4e Ballade, la Barcarolle, op. 60, les dernières Valses…

    Mais, au mois de juillet 1847,  le couple qui, depuis un certain temps, ne connaissait plus la passion des débuts, se sépare définitivement, Chopin ayant pris le parti de Solange dans un conflit familial au sujet de son mariage avec le sculpteur Auguste Clésinger. Il ne reverra George Sand qu'une seule fois, par hasard, en avril 1848, mais restera jusqu'à la fin de sa vie très proche de Solange et de son mari.

     

    À partir de 1842, Chopin, dont l'état de santé va en s'aggravant, subit coup sur coup trois chocs importants. Au printemps 1842, Jan Matuszynski, son ami d'enfance, décède des suites de la tuberculose. Puis c'est l'annonce de la mort de Wojciech Zywny, son premier professeur de musique, resté un ami de ses parents ; c'est enfin, au mois de mai 1844, son père qui s'éteint à Varsovie. Avant de mourir, il a demandé avec insistance à ses proches de faire ouvrir son corps avant de l'inhumer, de peur de subir le sort de ceux qui se réveillent dans leur tombe. Cette préoccupation hantera également Chopin à la fin de sa vie.

    La dépression de Chopin à cette époque est inquiétante ; il écrit pourtant aux siens pour essayer de les rassurer : « J'ai déjà survécu à tant de gens plus jeunes et plus forts que moi qu'il me semble être éternel… Ne vous inquiétez jamais de moi : Dieu étend sur moi sa grâce ».

    Après la rupture douloureuse avec George Sand en 1847, son état de santé se dégrade rapidement.

    Il fait tout de même une dernière tournée de sept mois en Angleterre  et en Ecosse, organisée par son élève Jane Stirling. Ce voyage est pour lui épuisant physiquement et moralement.

    Chopin arrive à Londres le 20 avril 1848 ; la forte pollution par le charbon de cette ville n'est pas favorable à son état de santé. Il a malgré tout la joie de rencontrer Charles Dickens  et peut jouer pour des aristocrates anglais, notamment chez lord Falmouth le 7 juillet, et même devant la reine Victoria,  ce qui lui apporte une grande renommée outre-Manche.

    Malheureusement, ce voyage et ces représentations à répétition le fatiguent énormément. Il se sent oppressé par la foule et les applaudissements : « Elles finiront par m'étouffer par leur gentillesse et moi, par gentillesse, je les laisserai faire ».

    Il rentre à Paris gravement malade et dans une situation financière exécrable, sa maladie entraînant de nombreux frais. Malgré son état de santé, il continue à donner des leçons, le plus souvent allongé sur le sofa près du piano, et à passer du temps avec ses amis, notamment Delacroix.  Lorsqu'il entre dans la dernière phase de la tuberculose, à la suite d'une grave hémoptysie  qui l'a terrassé fin juin 1849, sa sœur aînée Ludwika accourt auprès de lui pour le soutenir dans ces moments difficiles.

    Chopin meurt quelques semaines plus tard, le 17 octobre 1849, au 12 place Vendôme, à l'âge de 39 ans. Il est enterré au cimetière du Père Lachaise, après une cérémonie à la Madeleine, aux sons de sa célèbre marche funèbre. Sa tombe est ornée d'une statue d' Auguste Clésinger, mari de Solange Dudevant, fille de George Sand. Conformément à ses dernières volontés, Ludwika ramène à Varsovie son cœur qui se trouve actuellement dans un cénotaphe encastré dans un pilier de l'église Sainte-Croix. Il reproduit ainsi la tradition capétienne de la bipartition du corps (dilaceratio corporis, « division du corps » entre cœur et ossements) et de la double sépulture.

    * Sources :http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Chopin

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  • Jardin du Luxembourg : Amantine Aurore Lucile Dupin,  baronne Dudevant, dite George SAND

    Cette statue a été inaugurée en juillet 1904. Le modèle en plâtre avait été provisoirement placé dans le jardin en attendant la réalisation du marbre.

      Amantine Aurore Lucile DUPIN, baronne Dudevant, dite George SAND

     Ce monument fut élevé pour commémorer le centenaire de la naissance de George SAND. Elle est représentée vêtue d'une robe longue, les cheveux sagement arrangés, assise sur un rocher, un livre à la main, les yeux au loin, songeuse, mélancolique.

      Amantine Aurore Lucile DUPIN, baronne Dudevant, dite George SAND

     C'est la "Dame de Nohant", savourant la nature et le calme de ce Berry qu'elle aimait tant que le sculpteur a voulu évoquer ici.

    Cette magnifique sculpture est de l'artiste François SICARD (1862-1934). 

    François SICARD fut pensionnaire de la Villa Médicis à Rome de 1892 à 1895. Il est élu membre de l'Académie des Beaux-Arts en 1930.

      Amantine Aurore Lucile DUPIN, baronne Dudevant, dite George SAND

     Mais qui était vraiment George SAND ?

    Amantine Aurore Lucile Dupin, future George Sand, naît le 1er juillet 1804 à Paris (anciennement au no 15 de la rue Meslay,  no 46 actuellement, dans le 3ème arrondissement). Fille de Maurice François Dupin de Francueil et de Sophie Victoire Delaborde, elle est, par son père, l'arrière-petite-fille du maréchal de France, Maurice de Saxe (1696-1750). Du côté de sa mère, elle a pour grand-père Antoine Delaborde, maître paulmier et maître oiselier, qui vendait des serins et des chardonnerets à Paris, sur le quai aux Oiseaux. Aurore a donc une double ascendance, populaire et aristocratique, qui la marque profondément. Deux origines sociales diamétralement opposées qui expliquent la personnalité d'Aurore Dupin et son engagement politique à venir :

    « On n'est pas seulement l'enfant de son père, on est aussi un peu, je crois, celui de sa mère. Il me semble même qu'on l'est davantage, et que nous tenons aux entrailles qui nous ont portés, de la façon la plus immédiate, la plus puissante, la plus sacrée. Or, si mon père était l'arrière-petit-fils d'Auguste II, roi de Pologne, et si, de ce côté, je me trouve d'une manière illégitime, mais fort réelle, proche parente de Charles X et de Louis XVIII, il n'en est pas moins vrai que je tiens au peuple par le sang, d'une manière tout aussi intime et directe; de plus, il n'y a point de bâtardise de ce côté-là. »

      Amantine Aurore Lucile DUPIN, baronne Dudevant, dite George SAND

     George Sand épouse François Casimir Dudevant, avocat à la Cour Royale, le 17 septembre 1822. De cette union naîtra un fils, Maurice (1823-1889) à Paris. Mais le couple ne s'entend plus. George Sand trouve son mari, violent, vulgaire, peu cultivé,  à l'éducation si dissemblable, dont les goûts diffèrent tellement des siens. Le 13 septembre 1828, Aurore (George Sand) met au monde une fille, Solange (1828-1899) à Nohant, dont la paternité est empreinte d'incertitude du fait de la fréquentation d'Aurore avec Stéphane Ajasson de Grandsagne. De son côté, Casimir se met à boire, devient odieux et entretient des relations avec les servantes. 

     George Sand veut son indépendance et veut travailler. Le 4 janvier 1831, elle quitte Nohant pour rejoindre à Paris une petite société de jeunes Berrichons férus de littérature romantique et qu'elle fréquentait déjà dans l' Indre : Charles Duvernet, Alphonse Fleury et Jules Sandeau. Dans ce Paris de 1831, en pleine effervescence romantique après la révolution de Juillet où les jeunes artistes et poètes du quartier latin portaient des costumes extravagants, Aurore mène une vie de bohème avec ses compagnons, allant dans les théâtres, les musées et les bibliothèques. Ayant obtenu de la préfecture de police de l'Indre une permission de travestissement, elle adopte un costume masculin, plus pratique et moins coûteux : elle endosse une « redingote-guérite », se noue une grosse cravate en laine, se fait couper les cheveux jusqu'aux épaules et met un chapeau de feutre mou. Aurore affiche sa liaison avec Jules Sandeau. Ensemble, ils commencent une carrière de journalistes au Figaro, sous l'œil sévère mais bienveillant d' Henri de Latouche, le directeur du journal. Ils écrivent en commun un roman, Rose et Blanche, publié sous le pseudonyme de J. Sand.

    Amantine Aurore Lucile Dupin, devint George Sand. La transformation est surprenante.

    George Sand rencontre Frédéric Chopin dans les tous derniers mois de 1836, par l'intermédiaire de Franz Liszt et de Marie d'Agoult. Leur liaison commence au mois de juin 1838. À cette époque, Eugène Delacroix  peint le double portrait de Sand écoutant Chopin au piano.

      Amantine Aurore Lucile DUPIN, baronne Dudevant, dite George SAND

     Peinture réalisée d'après l'esquisse préliminaire du portrait de George Sand et Frédéric Chopin par Delacroix, dans une tentative de reproduire l'œuvre divisée à la fin du xixe siècle.

    À la fin de l'année 1838, George Sand et ses deux enfants partent pour Majorque et Frédéric Chopin les rejoint au cours de leur trajet à Perpignan. À Barcelone, George Sand visite le palais de l'Inquisition en ruines. Impressionnée par les lieux, elle y fait allusion dans son roman La Comtesse de Rudolstadt. Arrivés à Palma de Majorque, les voyageurs sont ravis par le cadre enchanteur de l'île, mais ils éprouvent de grandes difficultés pour se loger, en raison de l'absence d'hôtels et de chambres meublées. Atteint de phtisie, Chopin voit sa santé se détériorer. Les visiteurs sont chassés de leur logement par les majorquins qui pensaient que la maladie était contagieuse. Le 15 décembre, George Sand et Frédéric Chopin se rendent à l'ancienne Chartreuse de Valldemossa où ils sont hébergés dans des cellules monacales. Le site est magnifique, mais l'approvisionnement en nourriture est difficile, d'autant plus que les voyageurs sont en butte à l'hostilité des insulaires (selon George Sand, parce qu'ils n'assistent pas aux offices religieux). Le 13 février, ils quittent l'île, rejoignent Barcelone après un périple éprouvant au cours duquel la santé de Chopin se dégrade encore. Leur séjour à Marseille permet au musicien de se rétablir et à la fin du mois de mai, ils arrivent à Nohant où ils passent tout l'été. George Sand publie un récit de ce voyage : Un hiver à Majorque  (sur ce que révèle cette expédition, se reporter au chapitre : Le voyage à Majorque).

     

    George Sand et Chopin résident l'été à Nohant et l'hiver à Paris, d'abord rue Pigalle,  puis à partir de l'automne de 1842, au Square d'Orléans, rue Taitbout. En raison de la maladie de Chopin, leur liaison se transforme en une relation mère-fils. 

    Mais Frédéric Chopin se comporte comme un compagnon absorbant et tyrannique. Les malentendus deviennent fréquents, d'autant plus que les enfants de George Sand grandissent et s'imposent comme des individualités. Maurice prend à cœur tous les désaccords entre sa mère et Chopin et les rapports entre le musicien et Maurice deviennent hostiles. 

    George Sand est contrainte d'écrire pour le théâtre à cause d'embarras financiers. À Nohant, il lui arrive même d'exercer les fonctions de médecin de village, ayant étudié avec son premier précepteur, le docteur Deschartres, l'anatomie et les remèdes à base de plantes. Mais elle ne se cantonne pas à Nohant, voyageant aussi bien en France, et notamment chez son grand ami Charles Robin Duvernet au château du Petit Coudray, qu'à l'étranger.

    Elle n'arrête pas d'écrire jusqu'à sa mort qui survient à Nohant, d'une occlusion intestinale, le 8 juin 1876, alors qu'elle a 71 ans.

    Tombeau de George Sand Domaine du château de Nohant.  

     * Sources : http://habadisdonc.1cd2.com/files/visites/Jardin_%20du_%20Luxembourg.pdf

                      http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Sand

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  • Jardin du Luxembourg : L'acteur grec (bronze, 1868) Charles BOURGEOIS

    Cette statue fut d'abord placée au théâtre de l'Odéon, avant d'être exposée dans le Jardin du Luxembourg. L'oeuvre fut exposée au Salon de 1868 puis à l'Exposition Universelle de 1878 où elle obtint une médaille de troisième classe.

    Jardin du Luxembourg : L'acteur grec (bronze, 1868) Charles Bourgeois

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Elle représente un jeune homme, léger et gai, prenant la pose, comme tout bon comédien.

    Un masque sur le front, un manuscrit dans sa main gauche, il répète son rôle avec toute la fougue et la passion de la jeunesse. 

    Jardin du Luxembourg : L'acteur grec (bronze, 1868) Charles Bourgeois

    Le bronze a été acquis par l'Etat en vertu d'une décision ministérielle du 18 janvier 1873, moyennant la somme de 7.000 F.

    Jardin du Luxembourg : L'acteur grec (bronze, 1868) Charles Bourgeois

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En savoir plus sur Charles Bourgeois :

    Reçu à l'Ecole des Beaux-Arts en 1857, il a été l'élève de Francisque Duret et d'Eugène Guillaume. Il remporta le Prix de Rome en 1863.

    Jardin du Luxembourg : L'acteur grec (bronze, 1868) Charles Bourgeois

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans les années 1870, il a partagé l'engouement de nombreux artistes pour l'Orient et a sculpté une série d'oeuvres orientales telles que :

    - Le charmeur de serpents (1864)

    - Le chasseur de crocodiles (1883) qui se trouvent au Jardin des Plantes.

    * Sources : http://habadisdonc.1cd2.com/files/visites/Jardin_%20du_%20Luxembourg.pdf

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  • Jardin du Luxembourg : Faune dansant (bronze, 1852) de Eugène Louis Lequesne

    Le faune, descendant de Faunus, dieu protecteur des bergers et des troupeaux, est une divinité champêtre latine.

    Jardin du Luxembourg : Faune dansant (bronze, 1852) de Eugène Louis LEQUESNE

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Contrairement aux satyres grecs, laids et repoussants, ces mi-hommes, mi-chèvres étaient des demi-dieux aux traits fins et réguliers, avec une queue, de petites cornes et des sabots de bouc.

    Aimant la musique et la danse, ils sont réputés avoir inventé la trompette, fabriquée avec une conque marine.

    Jardin du Luxembourg : Faune dansant (bronze, 1852) de Eugène Louis LEQUESNE

    Cette oeuvre pleine de vie inspira à Théophile Gautier ces propos :

    - " C'est une oeuvre de premier ordre. Son Faune musclé vigoureusement, mais sans exagération, est d'une anatomie irréprochable".

    Jardin du Luxembourg : Faune dansant (bronze, 1852) de Eugène Louis LEQUESNE

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Juriste de formation, Eugène Louis Lequesne, abandonna le barreau pour entrer à l'Ecole des Beaux-Arts en 1841, dans l'atelier d'Eugène Pradier. Prix de Rome en 1844, il fut pensionnaire à la Villa Médicis pendant cinq ans.

    Jardin du Luxembourg : Faune dansant (bronze, 1852) de Eugène Louis LEQUESNE

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C'est là qu'il réalisa son Faune dansant. Il s'inspira d'un modèle antique (une sculpture des II-II av. JC trouvé à Pompéi en 1830) pour réaliser son Faune dansant sur une outre de vin.

    * Sources : http://habadisdonc.1cd2.com/files/visites/Jardin_%20du_%20Luxembourg.pdf

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  • Bonne fête à toutes les mamans de la blogosphère ... 

    Bonne fête maman

    Pour ma mère

    Il y a plus de fleurs
    Pour ma mère, en mon coeur,
    Que dans tous les vergers ;
    Plus de merles rieurs
    Pour ma mère, en mon coeur,
    Que dans le monde entier ;
    Et bien plus de baisers
    Pour ma mère, en mon coeur,
    Qu'on en pourrait donner.

     Maurice Carême

    Bonne fête maman

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  • "Pour vivre heureux, vivons caché" Jean-Pierre Florian 

    La photo du weekend : Pour vivre heureux, vivons caché !

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  • Parc Floral de Paris : Naissances de petites Bernaches du Canada  ... Suite

    Voici une autre famille d'Oies Bernache du Canada. Les petits oisons sont plus âgés, d'une ou deux semaines.

    Parc Floral de Paris : Naissances de petites Bernache du Canada ou "Outarde" ... Suite

     Leurs plumes deviennent grises, ils ressemblent déjà moins à de petits "canards".

    Parc Floral de Paris : Naissances de petites Bernache du Canada ou "Outarde" ... Suite

     Les liens familiaux sont forts chez la Bernache du Canada, les oisons demeurent avec leurs parents une année entière.

    Parc Floral de Paris : Naissances de petites Bernache du Canada ou "Outarde" ... Suite

     A mesure que les oiseaux grandissent, des plumes couvrent petit à petit le duvet, et lorsque les jeunes Bernaches sont prêtes à voler à la fin de l'été, il est difficile de les différencier de leurs parents. 

    Parc Floral de Paris : Naissances de petites Bernache du Canada ou "Outarde" ... Suite

     Les Bernaches du Canada se nourrissent surtout sur la terre. Au printemps et en été, elles s'alimentent surtout de feuilles de graminées, mais elle mangent également une grande variétés de feuilles, de fleurs, de tiges, de racines, de graines et de baies.

    Parc Floral de Paris : Naissances de petites Bernache du Canada ou "Outarde" ... Suite

     Le saviez vous :

    En France, l'oie bernache est une espèce protégée. Ors, les chasseurs ont demandé la permission de pouvoir les tuer afin, disent-ils, de réguler les "envahissantes" oies bernaches...

    Jusque-là, seul le département de l'Oise a obtenu cette autorisation.
    Mais n'est-ce pas la porte ouverte  à d'autres autorisations possibles dans d'autres départements ? Le lobby des chasseurs ne risquerait-il pas de faire pression ?

    Et si les déjections des oies bernaches dérangent certains, que dire de celles des mouettes sur notre littoral ? Si on suit ce raisonnement, pourvu qu'un jour on n'autorise pas aussi la chasse aux mouettes !!

    * Sources France2 : Les chasseurs ont obtenu l'autorisation de tuer les bernaches ! Lamentable !

    A lire : http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-bernache-du-Canada-devient.html

    Parc Floral de Paris : Naissances de petites Bernache du Canada ou "Outarde" ... Suite

     http://collectiflimousinanimaux.hautetfort.com/archive/2011/11/index.html

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  • Parc Floral de Paris : Naissances de petites Bernaches du Canada ou "Outarde"

    Nombreuses sont les personnes qui reconnaissent la Bernache du Canada (Branta canadensis), grâce à sa tête noire, aux taches blanches de ses joues et à son long cou noir.

    Parc Floral de Paris : Naissances de petites Bernache du Canada ou "Outarde"

     On peut trouver la Bernache du Canada dans presque tous les types de terres humides, aussi bien de petits étangs que de grands lacs et rivières. Cependant, cet oiseau passe autant de temps, sinon plus, sur la terre que dans l’eau.

    La bernache du Canada niche sur le sol, près de l'eau. 
    La femelle dépose de 4 à 8 oeufs blancs. L'incubation dure environ de 23 à 30 jours, assurée par la femelle, tandis que le mâle défend le territoire. 

    Parc Floral de Paris : Naissances de petites Bernache du Canada ou "Outarde"

    Le couple de bernache est fidèle pour la vie. Les petits demeurent avec leurs parents jusqu'à la couvée suivante. Si un petit s'écarte de sa famille, une autre famille d'outardes l'adoptera.

    Elle cache son nid dans les buissons près d'un point d'eau et le garnit de végétaux et de duvet de la femelle. Elle pond de 5 à 6 oeufs et les couve pendant 25 jours. Le mâle reste tout près en sentinelle pour chasser les prédateurs.

    Parc Floral de Paris : Naissances de petites Bernache du Canada ou "Outarde"

    Les liens de famille sont très importants chez la bernache et on peut voir de nombreux nids les uns près des autres. Lorsque les petits sont nés, la famille se rend au point d'eau pour se nourrir de plantes aquatiques et de fruits sauvages.

    Parc Floral de Paris : Naissances de petites Bernache du Canada ou "Outarde"

    La bernache est friande de grains de maïs, de blé et autres céréales. L'outarde s'accouple souvent avec l'oie cendrée, et les petits ont l'apparence des deux parents.

    Parc Floral de Paris : Naissances de petites Bernache du Canada ou "Outarde"

     Il y avait deux familles de Bernache du Canada dimanche dernier, au Parc Floral de Paris. Les petits de l'autre famille sont déjà plus grands, ils ressemblent moins à des "petits canards" mais déjà plus à des oies. J'en parlerais demain dans mon prochain article.

    * Sources : http://www.bestioles.ca/oiseaux/bernache.html

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  • Parc Floral de Paris : Le Tadorne Casarca

    Le Tadorne casarca est très particulier avec son magnifique plumage orange-roux.

    L’adulte a le plumage roux-orangé sur tout le corps, excepté le croupion, les couvertures sous-caudales et la queue qui sont noirs. 
    Sur les ailes, les couvertures sont blanchâtres. En plumage frais, elles présentent une teinte jaune-orangé. Les rémiges primaires et secondaires sont noires avec un miroir vert irisé sur les secondaires. 
    Le dessous des ailes présente des rémiges noires contrastant avec les couvertures blanches.

    Parc Floral de Paris : Le Tadorne Casarca

    Le mâle a la tête et le cou jaunâtres, avec la nuque plus foncée. En plumage nuptial, on peut voir un collier noir à la base du cou, mais il peut parfois être caché.

    Parc Floral de Paris : Le Tadorne Casarca

     La femelle a le même plumage mais elle n’a pas le collier. Elle a la face blanchâtre, et la tête et le cou sont plus clairs que chez le mâle. 

    Le bec est noir. Les yeux sont brun foncé. Les pattes et les doigts palmés sont noirs.

    Parc Floral de Paris : Le Tadorne Casarca

     Le Tadorne casarca se trouve souvent dans les espaces découverts, sur les eaux saumâtres, salées ou fraîches des fleuves et des lacs. Il évite en général les zones boisées et à végétation épaisse. 
    On le trouve aussi près des cours d’eau de montagne jusqu’à 900 mètres d’altitude, mais il redescend en hiver.

    Parc Floral de Paris : Le Tadorne Casarca

     Le Tadorne casarca, comme de nombreux Anatidés, se nourrit de matières végétales mais consomme aussi des invertébrés aquatiques, des petits poissons et des amphibiens. 
    Il se nourrit sur le sol en broutant et en picorant ici et là tout en marchant. Mais il se nourrit aussi sur l’eau en barbotant, en nageant et en basculant son corps d’arrière en avant dans l’eau. 
    Ils se rassemblent souvent près des cours d’eau lents et des lacs de plaines en hiver.

    Parc Floral de Paris : Le Tadorne Casarca

    La saison de reproduction commence en général en mars-avril.
    Le Tadorne casarca se reproduit en couples isolés ou en colonies lâches. Le nid est dans une cavité, un terrier, un trou d’arbre, une crevasse rocheuse, ou dans une rive sableuse ou argileuse. Il est tapissé de plumes et de duvet.

    Parc Floral de Paris : Le Tadorne Casarca

    La femelle dépose entre 6 et 12 œufs qu’elle incube pendant 28-29 jours, tandis que le mâle défend le site du nid. Les poussins sont élevés par les deux adultes. Ils ont les parties supérieures brun foncé avec le dos tacheté, et le dessous est blanc. Ils quittent le nid au bout de 55 jours après la naissance et obtiennent leur maturité sexuelle vers l’âge de deux ans.

    Parc Floral de Paris : Le Tadorne Casarca

     Ce couple de Tadorne Casarca vit depuis des années au Parc Floral de Paris. Pas de petits hélas ... 

    * Sources : http://www.oiseaux-birds.com/fiche-tadorne-casarca.html

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  • Parc Floral de Paris : Naissances de petits Foulques !

    La Foulque macroule (Fulica atra) est un oiseau commun des lacs et des étangs d'Europe. Elle est entièrement noire, avec un bec et une plaque frontale blancs. Mais elle n'est pas que ce sympathique et amusant oiseau herbivore facile à observer.

    Parc Floral de Paris : Naissances de petits Foulques !

     La foulque est prévoyante : quelques jours avant la construction du nid principal où seront pondus les oeufs, le couple construit généralement un autre nid plus basique, plat, sans dépression à son sommet, constitué de brindilles et de roseaux, souvent attaché à un buisson. En cas de catastrophe (inondation), il peut être complété rapidement et servir de nid de remplacement. Ce comportement intéressant semble assez répandu : sur un petit lac d'Irlande, J. H. MacLaughlan (1941) a ainsi observé cinq nids "d'appoint" pour six couples nicheurs.

    Parc Floral de Paris : Naissances de petits Foulques !

    Les petits naissent souvent de façon échelonnée, et les aînés sont souvent favorisés par les parents. Et ils savent asseoir leur autorité : les jeunes qui essaient de manger plus que prévu sont attrapés par le cou et secoués de façon très violente durant quelques secondes. Après plusieurs punitions, ils ne recommencent généralement pas...

    Parc Floral de Paris : Naissances de petits Foulques !

    Le poussin est noir avec des duvets jaunes clairsemés autour de la tête. La calotte est rougeâtre et nue. Le bec et la minuscule plaque frontale sont rouges. Les yeux sont noisette ou gris-brun.

    Parc Floral de Paris : Naissances de petits Foulques !

     La Foulque macroule est omnivore, mais se nourrit d’abord de végétation, graines, parties vertes des plantes aquatiques et de quelques espèces terrestres, algues, herbes et céréales. 
    Elle consomme aussi de la nourriture animale telle que vers, sangsues, mollusques, crevettes, également des insectes (adultes et larves), et des araignées. Elle pêche des poissons et consomme leurs œufs, capture des petites grenouilles, des petits oiseaux et leurs œufs, et même des petits mammifères.

    Parc Floral de Paris : Naissances de petits Foulques !

     Cette espèce se nourrit aussi bien dans l’eau que sur terre, en utilisant plusieurs méthodes différentes telles que racler les algues du fond, picorer, barboter, basculer en avant dans l’eau, plonger et brouter. On peut voir de grands groupes se nourrir et brouter sur le sol mais toujours près de l’eau, surtout si le vent soulève des vagues trop hautes.

    Parc Floral de Paris : Naissances de petits Foulques !

    La Foulque macroule est capable de plonger pendant environ 20 secondes, mais elle remonte la nourriture à la surface plutôt que de la consommer sous l’eau. Les morceaux trop grands sont secoués afin de les briser.

    Parc Floral de Paris : Naissances de petits Foulques !

     Photos prises dimanche 18 mai au Parc Floral de Paris. Je crois bien que c'est la première fois que je voyais de petits Foulques dans ce magnifique Parc. Les naissances ont lieu généralement, plus loin, au Lac des Minimes. 

    Parc Floral de Paris : Naissances de petits Foulques !

     * Sources : http://www.oiseaux-birds.com/fiche-foulque-macroule.html

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  • Parc Floral de Paris : La roue du Paon Bleu

    Les oiseaux très voyants paradent volontiers pour séduire leur partenaire ou écarter les rivaux.

    Le paon mâle « fait la roue » pour séduire les femelles lors de sa parade nuptiale. Il étale en éventail les longues plumes de sa queue, puis tourne sur lui-même en les agitant pour faire admirer sa parure.

    Parc Floral de Paris : La roue du Paon bleu

    En s'appuyant sur sa théorie de l'évolution, Charles Darwin ne comprenait pas l'existence des paons. En effet, d'après les théories de Darwin, un tel animal, très voyant, aux couleurs extravagantes, aux cris si aisément reconnaissables et perceptibles, et courant aussi lentement, aurait dû disparaître depuis longtemps parce qu'il était mal adapté à son environnement. Charles Darwin disait lui-même que les paons étaient son cauchemar. Darwin soutenait la théorie de la sélection sexuelle : évolution d'un attribut sexuel apparu au départ de façon arbitraire.

    Parc Floral de Paris : La roue du Paon bleu

    Amotz Zahavi l'explique dans le cadre de la théorie de l'évolution par une théorie appelée théorie du handicap. De son côté, Ronald Aylmer Fisher, fait de la traîne du mâle un exemple classique d'emballement fisherien, parce que son développement ne donne aucun avantage à part celui d'attirer les paonnes.

    Parc Floral de Paris : La roue du Paon bleu

    Dans la mythologie, le paon était l'animal préféré de la déesse grecque  Héra (Junon chez les Romains).

    Parc Floral de Paris : La roue du Paon bleu

    D'après la mythologie grecque, les « yeux » visibles sur la queue du paon y furent placés par Héra pour commémorer son fidèle gardien, Argos, qui avait cent yeux (Ovide I, 625). Selon la légende, Argos fut engagé par Héra, jalouse de Io, une des nymphes courtisées par son époux Zeus (Jupiter), qu'elle soupçonnait d'adultère. Elle transforma la jeune femme en génisse et confia sa garde au géant pour espionner son époux. Argos possédait cent yeux et en gardait cinquante ouverts qui veillaient en permanence tandis que les cinquante autres dormaient, de sorte qu'il était impossible de tromper sa vigilance. Lorsque Zeus s'en rendit compte, il envoya alors Hermès le tuer, et délivrer Io. Héra décida de rendre hommage à la fidélité du géant Argos en mettant ses cent yeux dans la queue de son oiseau préféré, le paon.

    Parc Floral de Paris : La roue du Paon bleu

     * Sources : Wikipédia

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  • En allant au Lac des Minimes, pas loin du Parc Floral de Paris, j'ai fait une rencontre. Il était assis, là, il avait l'air d'attendre. Qui ? Quoi ? Les vacances d'été approchent. Les abandons vont reprendre. Une honte !

    Les photos du weekend : rencontre à Vincennes

     "L'idéal du calme est dans un chat assis." Jules Renard

    Les photos du weekend : rencontre à Vincennes

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  •  Parc Floral de Paris : Le bourdon terrestre ou "cul blanc"

    Le bourdon terrestre est un insecte Hyménoptère du genre Bombus et de la famille des Apidés, la même famille que les abeilles domestiques.

    Parc Floral de Paris : Le bourdon terrestre ou "cul blanc"

     C'est un gros insecte de 11 à 23 mm bien caractérisé par une large bande jaune à l'avant du thorax, une autre de couleur identique sur le 2ème segment abdominal, et les deux derniers segments couverts de poils blancs, ce qui parfois lui vaut le surnom "cul blanc".

    Parc Floral de Paris : Le bourdon terrestre ou "cul blanc"

     Seuls les bourdons femelles sont équipées d'un aiguillon qui ne servira qu'en cas de défense, c'est aussi l'organe de ponte pour la reine. Mais contrairement aux abeilles, le dard des bourdons n'est pas garni de barbillons et le bourdon, ne meure pas après avoir piqué, pour se défendre, rappelons-le.

     Comme les autres bourdons, le bourdon terrestre recrée de nouvelles colonies chaque année, chaque colonie pouvant aller jusqu'à 600 bourdons. Seules les jeunes bourdons femelles fécondées passeront l'hiver, les autres membres du groupe meurent à la fin de l'automne. Dès le printemps, ces nouvelles reines cherchent un emplacement, généralement au sol dans un trou (par exemple un ancien terrier de rongeur d'où le nom vernaculaire de bourdon terrestre) pour y faire leur nid. La reine récolte herbes, mousses, feuilles et poils pour en tapisser l'intérieur.

    D'avril à octobre, partout en Europe sauf à l'extrême Nord, on pourra suivre le vol de notre bourdon terrestre sur prairies, champs ou sous couvert de taillis, parcs ou forêts.

    Parc Floral de Paris : Le bourdon terrestre ou "cul blanc"

     * Sources : http://champignon.champyves.free.fr/FicsHtml/I_BourdonTerrestre.htm

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  • Parc Floral de Paris : Les tulipes - Saison 2014

    Le Parc Floral de Paris organise chaque automne un concours international de dahlias et présente au printemps plus de 200 variétés de tulipes.

    Plus de 200 variétés de tulipes au Parc Floral de Paris - Mai 2014

      

    Plus de 200 variétés de tulipes au Parc Floral de Paris - Mai 2014

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il est officiellement reconnu Jardin botanique depuis 1998.

    Plus de 200 variétés de tulipes au Parc Floral de Paris - Mai 2014

      

    Plus de 200 variétés de tulipes au Parc Floral de Paris - Mai 2014

     

    Plus de 200 variétés de tulipes au Parc Floral de Paris - Mai 2014

     

    Plus de 200 variétés de tulipes au Parc Floral de Paris - Mai 2014

    Quand le printemps arrive, en mars et avril, se tient au Parc Floral de Paris, le concours International de tulipes.

    Plus de 200 variétés de tulipes au Parc Floral de Paris - Mai 2014

     

    Plus de 200 variétés de tulipes au Parc Floral de Paris - Mai 2014

     Ces variétés sont plantées dans un ordre de floraison, qui débute en mars et se termine en mai, pour profiter pleinement des belles couleurs de ces fleurs.

    Plus de 200 variétés de tulipes au Parc Floral de Paris - Mai 2014

    La plantation de tulipes date de la création du Parc Floral. Une équipe de trois jardiniers s'occupe de ces bulbes et de leur entretien.

     Les collections du Parc Floral sont botaniques ou horticoles, et présentent aussi bien des bonsaïs que des plantes indigènes du Bassin Parisien dans le "chemin de l'évolution". Plus de 200 variétés de tulipes sont exposées au printemps, suivies par les dahlias pendant l'été. Le "concours international du dahlia" se déroule chaque année en septembre.

    Plus de 200 variétés de tulipes au Parc Floral de Paris - Mai 2014

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    * Source : Paris.fr

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