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Par Une fleur de Paris dans La Tour Eiffel, le Trocadéro et le Champs de Mars le 30 Juin 2014 à 07:01
Champ de Mars : Le Mur de la Paix
Le Mur pour la Paix
2000 | Parisde l'artiste Clara HALTER et de l'architecte
Jean-Michel WILMOTTELe Mur pour la Paix est librement inspiré du Mur des Lamentations de Jérusalem. Les visiteurs peuvent déposer sur place leurs messages de paix dans les interstices du Mur prévus à cet effet.
Le Mur pour la Paix est une œuvre conçue par l'artiste Clara Halter et mise en espace par l'architecte Jean-Michel Wilmotte.
Le Mur pour la Paix est érigé à Paris, sur le Champ de Mars, au pied de la Tour Eiffel. Il a été inauguré le 30 mars 2000 par le Président de la République française.
Des reproductions de dessins de Clara Halter composées de lettres issues de différents alphabets serviront de support aux messages des visiteurs qui les introduiront dans les interstices du mur avant de reprendre un message qui s'y trouve déjà et qui restera leur propriété. Le geste accompli par le visiteur sera filmé et multiplié sur un immense écran témoignant ainsi de son appartenance à cette foule de "passeurs" de messages entre les générations.
Le monument a été vandalisé à de multiples reprises, cassé ou souillé par des graffitis racistes et antisémites, notamment en juin 2005, juillet 2005, avril 2008, janvier 2009, août 2010 et février 2011 et dernièrement en 2013.
Installé à l'origine pour quatre mois dans le cadre des célébrations de l'an 2000, ce monument fait depuis l'objet de vives controverses, tant sur sa valeur artistique que sur son emplacement et la légalité de son installation. L'enchevêtrement de responsabilités entre la Mairie de Paris, le ministère de la Culture et la préfecture de police favorise ces controverses. Selon certains élus parisiens, ce monument aurait été installé dans l'illégalité, érigé sans permis de construire. La maire du 7e arrondissement, Rachida Dati, réclame avec force son démontage et sa réinstallation à un autre endroit11, et a lancé une pétition pour le respect de la perspective classée du Champ-de-Mars. L'écrivain Marek Halter, époux de l'auteur du monument, défend vigoureusement l'œuvre et sa localisation et a cité Rachida Dati en diffamation, sa lettre ouverte suggérant que les époux Halter profiteraient financièrement des frais d'entretien du mur. Le 22 novembre 2011, le Tribunal condamne Rachida Dati pour diffamation à une amende de 2 000 € avec sursis, auxquels s'ajoutent 4 000 € de dommages et intérêts et 3 000 € pour couvrir les frais de procédure.
* Sources : Wikipédia et sources personnelles - Photos prises sur une période de deux ans.
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Par Une fleur de Paris dans La Tour Eiffel, le Trocadéro et le Champs de Mars le 28 Juin 2014 à 07:20
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Par Une fleur de Paris dans La Tour Eiffel, le Trocadéro et le Champs de Mars le 27 Juin 2014 à 05:12
Une Tour Eiffel miniature sur le Champ-de-Mars
Construite avec des chaises
Fermob, la plus parisienne des marques de mobilier, installe jusqu’au 7 juillet une miniature de 13 mètres de haut de la tour Eiffel sur le champ-de-Mars.
324 chaises, comme les 324 mètres de sa grande sœur !
La copie coquelicot s’installe sur le champ-de-Mars, donc, jusqu’au 7 juillet, puis filera poser dans le square de l’Hôtel de Ville, aux abords de la Seine, pendant toute la durée de Paris Plage (du 19 juillet au 17 août).
Le modèle de chaise utilisé, Bistro, est l’un des design phare de la marque Fermob qui fête ses 125 ans. Exportée aux quatre coin du monde, c’est à Paris qu’elle est né en 1889.
La marque est aussi à l’origine du modèle Luxembourg qui peuple le parc du même nom.
Cette opération a été réalisée avec l’agence Esprit des Sens et est complétée par 2 jeux concours pour tenter de gagner des chaises Bistro (ici et là), ainsi que des animations sur le Champ-de-Mars. Chaises musicales et courses de garçons de café seront à l’honneur !
324 chaises !!
* Sources : ICI
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Le vignoble du "Clos Montmartre"
Propriétaire : Ville de Paris,
Gestionnaire : Comité des Fêtes du 18e,
Production 2009 : 1 003 bouteilles numérotéesLa cueillette du raisin ne donne pas lieu à une manifestation publique particulière. Il est pressé dans les caves de la mairie du 18e arrondissement.
A l’origine de la Fête des Vendanges , un terrain au coeur du Village de Montmartre, propriété de la Ville de Paris à l’angle des rues des Saules et Saint-Vincent planté sur une surface de 1 556 m2 de 1 762 pieds de Gamay, Pinot Noir, cépages métis de différentes régions …
Symbole d’une ancestrale tradition viticole qui trouve sa source à l’époque gallo-romaine et connaît son apogée à la fin du 18è siècle, le vignoble de Montmartre est né en 1933 du remarquable projet d’une poignée d’hommes de bonne volonté, actifs au sein des associations locales, qui tenaient à l’origine à sauver le terrain de l’urbanisation et auxquels la Mairie apporta son soutien.
Un dicton populaire de l'époque se moque de sa qualité qui semble être ici exclusivement diurétique :
« C'est du vin de Montmartre
Qui en boit pinte en pisse quarte. »L'accès du public n'est pas autorisé, sauf pour des occasions exceptionnelles, comme la « Fête des Jardins », organisée chaque automne depuis 1980 par la mairie de Paris.
Le vin est alors vendu aux enchères. Le bénéfice revient aux œuvres sociales de la Butte.
Le Clos Montmartre ne serait ce qu’il est aujourd’hui sans Pierre Labric, Maire de la Commune Libre, Forain, Poulbot et Willette, fondateurs de la République de Montmartre, ou encore Victor Perrot, Président de la Sté d’Histoire et d’Archéologie « Le Vieux Montmartre», ni le concours de nombreuses communes qui ont offert à ce Clos ses 3250 pieds de vigne d’origine.
Il en va de même pour la 1ère Fête des Vendanges de Montmartre qui s’est tenue dès 1934 … alors que la vigne ne donne du raisin que dans sa 3ème année… C’est encore une fois grâce à la générosité des vignerons, du Beaujolais notamment, qui ont offert à Montmartre ses premières grappes pour que la Fête soit !
* Sources : http://www.comitedesfetesdemontmartre.com/?p=5
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Montmartre : L'homme à sa fenêtre de Philippe Rebuffet
Saviez-vous qu'à Montmartre, un homme torse-nu, à sa fenêtre épie les passants jour et nuit ?
Le rideau au vent, la fenêtre entrouverte, cet homme torse nu se penche vers la rue Eugène Carrère.
On a envie de lui parler, de discuter quelques instants.
Magnifique illusion d'optique. On a vraiment l'impression de voir cette fenêtre entrouverte et de voir cet homme vous regarder passer.
Cette magnifique oeuvre est de l'artiste peintre, illustrateur, mosaïste, sculpteur...Philippe Rebuffet.
Philippe Rebuffet a réalisé cette oeuvre pendant l'été 1983. Elle a été restaurée en 2008.
Cette sculpture est située au 21 rue Eugène Carrère, à Paris 18ème arrondissement. C'est une commande de la Régie Immobilière de la Ville de Paris.
Voici le lien du blog de Philippe Rebuffet : http://rebuffetphilippe.blogspot.fr/
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Spécial les 220 ans de la Ménagerie du Jardin des Plantes : Le Panda Roux
SYNONYMES : panda roux, petit panda, panda rouge, panda doré, renard de feu, panda éclatant, panda fuligineux.
Les pandas roux n'ont jamais suscité autant d'intérêt vis à vis du public que leurs homonymes noirs et blancs bien qu'ils ont été découverts presque un demi-siècle avant. Déjà en 1869 (date où le Père David aperçut pour la première fois une peau de grand panda), le zoo de Londres accueillait le premier panda roux.
La classification des pandas roux pose elle-aussi un certain nombre de problèmes aux spécialistes. En effet, même si ces derniers ressemblent à des ratons laveurs, ils ont pourtant des points communs avec les ours. C'est ainsi qu'ils ont été alternativement classés avec les grands pandas ou avec les ratons laveurs ou dans une famille à part : les Ailuridae (Ailuridés). Actuellement, le panda roux est l'espèce unique de cette famille des Ailuridés :
RÈGNE : Animal
EMBRANCHEMENT : Chordés
SOUS-EMBRANCHEMENT : Vertébrés
CLASSE : Mammifères
SOUS-CLASSE : Thériens
INFRACLASSE : Euthériens
ORDRE : Carnivores
FAMILLE : Ailuridés
Le panda roux se nourrit de bambous mais également de lichens, feuilles, fruits et racines. Au printemps, il se nourrit aussi d'œufs et d'oisillons. Il pèse de 3 à 4,5 kg.
En Chine, petit et grand pandas cohabitent sans problème même là où leurs territoires se superposent. Plus agiles, ils sont cependant capables de survivre sur des pentes plus abruptes, à de plus grandes altitudes (jusqu'à 4000 mètres).
Ils sont plutôt solitaires et consacrent une grande majorité de la journée à dormir dans des arbres ou dans des cachettes naturelles, sous des rochers ou des arbres tombés. Il n'est pas rare qu'on les voit prendre des bains de soleil au sud qui les aident à faire des économies d'énergie. Ils sont actifs à la tombée du jour, la nuit et à l'aube.
Le panda roux mérite tout à fait son surnom de "renard de feu" que les chinois lui ont donné. Son dos roux, sa grosse tête avec des oreilles pointues bordées de poils blancs, son museau allongé et sa face marquée de taches blanches caractéristiques correspondent parfaitement à ce surnom. Sa queue d'un brun-roux est épaisse et cerclée de neuf bandes plus foncées, son ventre sombre et ses pattes sont nettement visibles lorsqu'il se déplace sur la neige ou grimpe à un arbre. Sa queue, presque aussi longue que son corps, lui sert d'oreiller et, par temps froid, de couverture. Il s'en enveloppe pour dormir et elle lui évite toute déperdition de chaleur. Il mesure environ 60 centimètres (la queue de 30 à 50 cm).
Ces animaux sont aujourd'hui protégés. Avant, ils étaient la proie des chasseurs. Leur peau servait à faire des bonnets et leur queue était appréciée comme plumeau. L'espèce même si elle n'est pas directement en danger est et reste menacée. Elle subit comme le grand panda un problème de consanguinité génétique, de réduction de son habitat et de braconnage. Son territoire doit absolument être protégé pour éviter que le panda roux voit ses effectifs diminuer. Dans les zoos, les petits pandas comme les grands ont des difficultés à se reproduire et les naissances en captivité restent des évènements rares.
* Sources : http://www.pandas.fr/panda-roux.html
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Spécial les 220 ans de la Ménagerie du Jardin des Plantes : Le Cormoran Pie
Six cormorans pies sont arrivés à la Ménagerie du Jardin des Plantes, quatre mâles et deux femelles.
Le Cormoran pie (Microcarbo melanoleucos) est une espèce d’oiseau de mer d’Australie.
Il vit sur les côtes, les îles, les estuaires et les eaux intérieures de l’Australie, la Nouvelle-Guinée, la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie, la Malaisie et l’Indonésie et dans les îles du sud-ouest de l’océan Pacifique et dans les zones sub-antarctiques.
Il s’agit d’un petit cormoran à bec court généralement noir sur le dessus et blanc sur le dessous avec un petit bec jaune et une petite crête, bien que la forme noire avec la gorge blanche prédomine en Nouvelle-Zélande.
Ce petit cormoran possède un bec plus bref et une queue plus allongée que le cormoran noir (Phalacrocorax sulcirostris). Le dessus de la tête porte une petite touffe de plumes ébouriffées formant une sorte de petite crête. Cette espèce est originaire de l’Australie. Son aire de distribution couvre l’ensemble des îles qui vont de l’est de l’Indonésie jusqu’à l’archipel des Salomons, y compris la Nouvelle-Guinée.
Vers le sud, elle se poursuit dans toute l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie et les îles subantarctiques.
Les ailes des cormorans n’étant pas étanches, ils passent des heures à se les faire sécher au soleil après la pêche.
* Sources : http://www.wings-dream.com/products/cormoran-pie/
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La Ménagerie du Jardin des Plantes, fête ses 220 ans cette année !
Ouverte en 1794, la ménagerie du Jardin des Plantes à Paris est l'un des plus anciens parcs zoologiques du monde encore ouvert au public. Elle s'étend sur plus de 5,5 hectares en plein cœur du 5e arrondissement de Paris, et occupe environ un quart du Jardin des Plantes entre la rue Cuvier au Nord-Ouest et le quai Saint-Bernard au Nord-Est.
La ménagerie présente au public plus de 1 800 animaux de 180 espèces différentes, pandas roux, panthères des neiges, oryx d’Arabie, orang-outans, pythons, flamants roses … se partagent la vedette. Un tiers d’entre elles sont menacées d’extinction et font partie de programmes coopératifs d’élevages de l’EAZA (association européenne des parcs zoologiques). Par ses missions de conservation, de recherche et d’éducation, la Ménagerie participe à la préservation de la biodiversité.
Depuis l'ouverture du parc zoologique de Paris le 14 avril 2014, la ménagerie du jardin des Plantes s'est spécialisée dans les animaux d'Asie.
Ici sont privilégiées les espèces de petite et moyenne taille, pour beaucoup d’entre elles menacées d’extinction : pandas roux, panthères des neiges, oryx d’Arabie, orangs-outans, outardes, grues à cou blanc ou encore tortues des Seychelles. Le zoo du Jardin des Plantes assume ainsi son rôle de pionnier en privilégiant la rareté aux espèces de grande taille peu adaptées au site. La majorité est née en captivité et provient d’échanges et de prêts entre zoos.
La ménagerie participe à de nombreux programmes d’élevage d’espèces menacées. Le principe consiste à maintenir en captivité des populations viables d’animaux sauvages, qui peuvent être réintroduits dans la nature, si leur milieu est stabilisé ou restauré. Les candidats sont assez rares, car les conditions requises sont complexes. Parmi les beaux succès de réintroduction, citons l’outarde canepetière (France), l’Oryx d’Arabie, éteint à l’état sauvage (péninsule arabique), ou encore le Tamarin lion doré (Brésil), trois espèces présentes à la Ménagerie.
La ménagerie du Jardin des Plantes fut officiellement ouverte le 11 décembre 1794 à l'initiative de Bernardin de Saint-Pierre, professeur de zoologie au Muséum national d'histoire naturelle, par le transfert des animaux des ménageries royales de Versailles et du Raincy (appartenant au duc d'Orléans), respectivement le 26 avril 1794 et le 27 mai 1794, et par l'apport des animaux de foire des ménageries privées et foraines à titre provisoire dès le 4 novembre 1793.
Peintres animaliers à la ménagerie - L'illustration août 1902 - Wikipédia
Au cours de son histoire, elle a présenté une grande variété d'espèces animales, dont Zarafa la première girafe présentée en France (1826), un couagga venu de la ménagerie royale de Versailles, des éléphants, des hippopotames, des ours bruns et blancs, des lions, des tigres, des phoques. Les deux premiers éléphants ont mis environ deux ans pour arriver sur les lieux après un long et périlleux voyage. A leur arrivée, et dans le but d'expérimenter leur réactions à la musique, leurs grandes oreilles ont été soumises à des répertoires très éclectiques allant de la symphonie de Mozart au plus populo "Ah ça ira, ça ira".
C'est à partir des années 1980 qu'une politique de réhabilitation de la ménagerie a été mise en place, avec plusieurs rénovations successives (volières à rapaces, rotonde, maison des reptiles, etc.), et une nette préférence accordée à la présentation d'espèces de petite et moyenne taille, généralement peu connues et/ou menacées d'extinction.* Sources : Paris.fr
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Infos Expositions
À l'occasion des 220 ans de la Ménagerie, le Muséum national d’histoire naturelle invite la dessinatrice Marion Montaigne à exposer le travail qu’elle a réalisé lors de son immersion au sein du zoo du Jardin des Plantes pour la Revue Dessinée.
La vie de la ménagerie en BD
De ces rencontres avec le personnel du parc est né un récit insolite et facétieux sur les coulisses de la ménagerie. Une exposition qui permet aussi de découvrir le quotidien des métiers des parcs zoologiques : intenses, passionnants, parfois rudes, nécessitant calme et humilité. Des hommes et des femmes dévoués à leurs missions d’exception. On retrouve sur la série de planches exposées le long des grilles du jardin botanique: l'arrivée de la première girafe, les soins vétérinaires, la vie des soigneurs. On y retrouve aussi la très charismatique Marie Claude Bonsel reconnaissable à sa chevelure rousse et qui a été longtemps la vétérinaire de la ménagerie. L'humour est toujours présent. Trois dessins de crocodiles rigoureusement identiques sont empilés. Devant chaque dessin figure une inscription "crocodile heureux", "crocodile dubitatif", "crocodile déprimé". Une façon amusante de nous faire comprendre la difficulté pour les soigneurs d'interprêter les états d'âme des animaux.
La dessinatrice Marion Montaigne est née en 1980, elle a fait des études d’illustration à l’école Estienne puis d’animation à l’école des Gobelins. Elle est illustratrice pour la jeunesse chez Lito, Bayard, Nathan, Milan avant de publier ses propres bandes dessinées. Elle reçoit le prix du public au festival d’Angoulême. "Je souhaite qu'à travers mes dessins les visiteurs apprennent des choses qu'ils ignoraient " avoue modestement Marion. Pour Michel Saint Jalme, directeur de la ménagerie, "Cette expo est une autre manière de faire passer des messages pour préserver la biodiversité".
Toujours dans le cadre de ses 220 ans la ménagerie proposera à la rentrée une exposition dédiée à ses animaux célèbres.
Exposition du 19 mai au 28 septembre 2014, en accès libre tous les jours de 8h à 19h30, sur les grilles de l’École de Botanique du Jardin des Plantes, 57 rue Cuvier, 75005 Paris
Métro : Jussieu, Gare d’Austerlitz, Place Monge, Censier-Daubenton
Ménagerie, accès par le Jardin des Plantes
Ouvert tous les jours de 9h à 18h (Fermeture des caisses 30 mn avant la fermeture du site)
Tarifs : 13 € - réduit 9 €
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Les oiseaux parisiens : Le Merle noir, familier des hommes
Voici une nouvelle rubrique dans mon blog : Les oiseaux parisiens. Une fois par mois environ, je vous parlerais d'un oiseau qu'on trouve à Paris, et croyez moi, ils sont nombreux et certains vont vous surprendre ! Aujourd'hui je vous présente : le merle.
Tout le monde connaît le merle noir tant il est abondant dans nos jardins et parcs. Son chant puissant, flûté et mélodieux précède et domine le concert printanier des oiseaux. Il n'y a guère de lieux où il ne soit audible de l'aube au coucher du soleil. Avant la fin de l'hiver, il nous annonce déjà en musique, le printemps.
Il n'a pas été toujours aussi proche des hommes. Au début du XIX e siècle, le merle noir était une espèce typiquement forestière, farouche et solitaire. Il n'a été noté dans les villages, puis les villes qu'à partir de 1830, à Paris à partir de 1870 seulement. Ce changement de comportement a entraîné une augmentation considérable des effectifs au point que le merle noir est devenu l'une des cinq espèces les plus nombreuses de France.
Les merles noirs sont présents dans tout l'hexagone avec une densité plus faible dans le midi. Ils aiment la fraîcheur et l'humidité. En effet, les lombrics constituent leur nourriture préférée. Ils s'alimentent d'ailleurs principalement à terre où ils détectent les larves souterraines et les vers à la vue et à l'ouï. Leurs sautillements nerveux attirent ces derniers à la surface. Egalement frugivores, ils consomment de nombreuses espèces de baies sauvages, mais aussi des fruits dans nos jardins et vergers. En compensation de ces chapardages, ils débarrassent les arbres de bien d'insectes, chenilles et larves indésirables. En hiver, ils apprécient les déchets de cuisine, les graines et les fruits pourris.
Nos merles de jardins sont sédentaires, hormis quelques femelles. Un tiers environ des autres sont migrateurs et se rendent en septembre et octobre dans le Sud et l'Ouest de la France, voire en Espagne.
Ils reviennent en février- mars et dès lors tiennent à nouveau les rôles de premiers flûtistes dans les concerts de plein-air offerts par la Nature.
* Sources : http://www.oiseaux.net/dossiers/gilbert.blaising/le.merle.noir.html
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Les Arènes de Montmartre
Situées à la droite de l'entrée du funiculaire, au sommet de la Butte Montmartre, Les arènes de Montmartre n'ont rien à voir avec le Colysée de Rome. Au contraire, elles sont bien plus petites et font plus office de square. Souvent désertées par les nombreux touristes du coin, elles sont un endroit tranquille pour profiter de la vue sur le Sacré Coeur.
Le Festival Tréteaux Nomades 2014 se déroulera du lundi 25 août 2014 au dimanche 7 septembre 2014 à Paris 18ème - Arènes De Montmartre. Au programme du Festival Tréteaux Nomades 2014, retrouvez de nombreux artistes à Paris 18ème.
Pour sa 15ème édition Les Tréteaux Nomades repartiront du 25 août au 7 septembre, en itinérance à la rencontre des parisiens mais aussi des touristes de passage, avec une programmation de théâtre à la fois populaire et familiale
L'incontournable rendez vous de la fin de l'été convie sur ses tréteaux quelques uns des grands personnages du théâtre : D'Artagnan, Quasimodo et Esméralda, Scapin, Cendrillon mais aussi Petit Pierre et les 2 gentilshommes de Vérone.
Pour retrouver leurs histoires épiques, il vous suffit de suivre les troupes installées à la Bellevilloise, aux Arènes de Montmartre, dans les magnifiques Cours de l'Hôtel de Beauvais et du Conservatoire Hector Berlioz ou devant les terrasses de la place Sainte Marthe.
C'est aussi l'occasion pour les passionnés de théâtre, de s'initier à la Commedia dell'arte lors des stages proposés au public par les comédiens du Mystère Bouffe.lundi 25 août 2014 au dimanche 7 septembre 2014 Arènes de Montmartre
Rue Chappe - 75018 Paris 18ème
De 7.00 € à 14.00 €
En savoir plus sur http://75.agendaculturel.fr/festival/festival-treteaux-nomades-2014.html#G4ijLSpfr2K05BW2.99
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Art urbain : Miss.Tic
Miss.Tic est une artiste plasticienne et poète d'art urbain née le 20 février 1956 à Paris. Ses œuvres apparaissent dans le paysage pictural et urbain à partir de 1985.
Née à Montmartre d’un immigré tunisien, tantôt ouvrier, tantôt fort des Halles, et d’une mère « paysanne éclairée ». Miss.Tic Tac est son surnom. elle grandit sur la Butte, le quartier des poètes, des peintres et des prostituées ; plus tard, devenue une figure de l'art de la rue, elle utiliserait souvent la référence à ce quartier dans ses œuvres et ses performances.
En 1964, changement de décor, sa famille s’installe à la Cité des aviateurs à Orly. En 1966, sa mère, son frère et sa grand-mère meurent dans un accident de voiture ; les séquelles de ce drame feront d’elle une « gauchère obligée ». En 1972, son père décède d’une crise cardiaque ; elle a seize ans. À la fin de ses études secondaires, elle se forme pendant plusieurs années au gré de travaux d’arts appliqués – décor de théâtre, maquette, photogravure –, puis part s'installer en Californie au début des années 1980.
De retour en France , à la suite d’un dépit amoureux, Miss.Tic décide d’utiliser ce dissentiment comme une pratique artistique, avec le pochoir à la bombe comme technique, et les murs comme support. Bien que n’ayant suivi aucune formation en école d’art, cette aventurière en poésie ne manque pas de prétentions plastiques. Ses autoportraits, encore sommaires, sont rehaussés d’épigrammes à base de jeu de mots, de calembours, qui composent une chronique de son existence.
Le pseudonyme qu'elle se choisit, emprunté au personnage de sorcière railleuse Miss Tick2 du Journal de Mickey, est dans l’esprit de ces années-là. Beaucoup de jeunes peintres s’affublent en effet de surnoms puisés dans les bandes dessinées, tels Placid et Muzo, les frères Ripoulin, les Musulmans fumants, Blek le rat, Speedy Graphito ou encore Paëlla Chimicos. Cette tendance « gros bêta » et irrévérencieuse est en rupture avec l’intellectualisme abstrait ou métaphysique des décennies précédentes.
En 1985, Miss.Tic a donc trouvé son style mais aussi ses lieux d’intervention : les quartiers de Ménilmontant, Montmartre, le Marais, Montorgueil, la Butte-aux-Cailles. Elle est surtout la première à utiliser les murs pour raconter sa vie, ses désirs, ses ruptures sentimentales, ses travers, ses fantasmes, comme lieu d’expression directe et synthétique.
Bien que vite repérée pour sa singularité, Miss.Tic reste pourtant en marge du milieu de l’art. Le pochoir est alors perçu comme un mode mineur ; au mieux une œuvre éphémère, au pire une dégradation de bâtiments. Mais Miss.Tic n’est pas la seule à subir cet ostracisme. Les jeunes graffitistes sortis des années 1980, comme leurs prédécesseurs que sont Ernest Pignon-Ernest, Ben, ou encore des artistes classés dans le Nouveau Réalisme tels Jacques Villeglé ou Raymond Hains, sont mal considérés. Il faudra longtemps avant que ce préjugé du milieu de l’art ne s’inversent.
- Depuis des années Miss Tic bombe les murs de Paris de ses pochoirs subtils et ambigus. Et depuis tout ce temps, les propriétaires de ces mêmes murs les effacent. Police, procès, condamnation...
Alors quand on en retrouve un, (hein?), intact, c'est un plaisir, un très grand plaisir...
Elle fait rêver nos déambulations, cette miss-là, avec ses quartiers de prédilection qui, cela tombe bien, sont aussi les nôtres, comme le treizième, le vingtième ou le onzième arrondissement. -
Persévère, Miss, s'il-te-plaît...* Sources principales : Wikipédia
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Quai Malaquais, Paris 6e : Allégorie de la République de Jean-François SOITOUX
La République est une sculpture de Jean-François Soitoux, installée sur le quai Malaquais à Paris. Réalisée en 1848, il s'agit de la première représentation de la République commandée par le gouvernement français.
L'œuvre est érigée à l'extrémité orientale du quai Malaquais, dans le 6e arrondissement de Paris, sur un terre-plein au débouché de la rue de Seine, à côté de l'Institut de France. Il s'agit d'une sculpture en pierre. Il représente une allégorie de la République, sous les traits d'une femme en toge, la tête ceinte d'une couronne triomphale en rameaux de chêne fermée par une étoile. Elle porte une épée dans sa main droite, tandis que sa main gauche repose sur un faisceau de licteurs. À ses pied, une ruche symbolise le travail.
La statue repose sur un piédestal en pierre, lequel comporte une inscription mentionnant son titre, son auteur et un résumé des circonstances de sa création et de son installation.
La République est l'œuvre du sculpteur français Jean-François Soitoux (de). Il remporte un concours lancé le 18 mars 1848 par le nouveau gouvernement de la Deuxième République, soit moins d'un mois après sa proclamation. Il s'agit alors de la première représentation de la République officiellement commandé par un gouvernement français. Son modèle en plâtre accepté, Soitoux présente la statue finale au Salon de peinture et de sculpture de 1850, où elle reçoit une médaille. La chute de la République, à la fin 1851, compromet son installation et la statue est remisée.
La ville de Paris acquiert l'œuvre en 1879 et l'implante devant l'Institut le 24 février 1880. Elle est à nouveau mise en dépôt en 1962, puis restaurée et placée à son emplacement actuel le 23 septembre 1992, à l'occasion du bicentenaire de la proclamation de la Première République.
* Sources : Wikipédia
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Square Honoré Champion, Paris 6ème : Buste de Charles de Montesquieu
Toujours dans ce petit square du 6ème arrondissement de Paris. Aujourd'hui je vous présente le buste de Charles de Montesquieu. Un buste bien caché parmi les fleurs et les arbres.
Ce buste est du sculpteur Félix LECOMTE.
Félix LECOMTE est né à Paris en 1737, il est mort, à Paris également, en 1817.
L'initiative de ce buste de Montesquieu, a été fait d'après une demande de l'académicien Maurice Druon.
Il fut installé dans ce magnifique petit square en 1990.
Petite précision : Le square Honoré Champion est un petit square fermé au public. Les photos de la statue de Voltaire et le buste de Montesquieu, ont été prises à travers les barreaux.
* Sources : Wikipédia
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Square Honoré Champion, Paris 6ème : statue de Voltaire
Le square Honoré-Champion est avec le Square Gabriel-Pierné, l'un des deux petits squares situés derrière l'Institut de France, au début de la rue de Seine dans le 6e arrondissement de Paris.
Il s'étend sur moins de 400m². Ouvert en 1947, a été nommé en hommage à l'éditeur Honoré Champion.
On y trouve une statue de pierre de Voltaire, commandée après la seconde guerre mondiale par l'État français, au sculpteur Léon-Ernest Drivier.
À l'origine, elle devait être placée sur le quai Malaquais en remplacement de celle de Joseph-Michel Caillé détruite en 1941-1942. Mais différents avis retardèrent son installation, si bien que la statue fut installée dans le square Honoré-Champion en 1962, ainsi qu'un buste en pierre représentant Montesquieu (1689-1755), par Félix Lecomte (1737-1817). C'est la statue de la république qui remplacera celle de Caillé en 1992.
Voici la statue qui se trouvait quai Malaquais, donc à proximité, avant d'être détruite sous Vichy. Elle avait été inaugurée le 14 juillet 1885.
Léon-Ernest Drivier, né à Grenoble le 22 octobre 1878 et mort à Paris en 1951, est un sculpteur et illustrateur français.
Né d'un père artisan gantier à Grenoble, il entra à l'École des beaux-arts, puis travailla à partir de 1907 dans l'atelier d'Auguste Rodin. Il fut l'ami des sculpteurs Auguste de Niederhausern, Gaston Schnegg, Jane Poupelet, Antoine Bourdelle. En 1918, il réalisa le buste officiel de la France victorieuse. Sa première époque s'apparentait au néo-romantisme, puis il se rapprocha du néo-classicisme de Charles Despiau. Il fut élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1943.
* Sources : Wikipédia
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L'Île de la Cité : Marché aux fleurs Reine Elisabeth II
Le marché aux fleurs Reine-Elizabeth-II, anciennement marché aux fleurs et aux oiseaux Cité, est un marché spécialisé parisien.
Le marché aux fleurs et aux oiseaux de Paris dans le 4e arrondissement de Paris, est situé depuis 1808 sur l’île de la Cité, place Louis-Lépine et quai de la Corse en bordure de la Seine. Il est entouré par le bâtiment abritant le tribunal de commerce longé par la rue Aubé à l'ouest, celui de la Préfecture de Police bordé par la rue de Lutèce au sud et l’Hôtel-Dieu séparé par la rue de la Cité à l'est.
Il ne doit pas être confondu avec d'autres marchés aux fleurs de Paris, implantés dans d'autres secteurs touristiques de la capitale, celui de la place de la Madeleine dans le 8e arrondissement et celui de la place des Ternes dans le 17e arrondissement, (des marchés qui de plus, l'un comme l'autre, ont des superficies plus réduites que celui de l'île de la Cité et n'ont pas comme lui d'activité de vente d'oiseaux).
La plus grande partie du marché aux fleurs s’abrite sous six pavillons métalliques disposés de part et d'autre d'allées bordées d'arbres.
La boucle formée par l'allée Célestin-Hennion en est la principale voie de desserte interne. Certaines des boutiques de fleurs sont quand à elles situées à l'extrémité septentrionale du marché, sur le trottoir nord du quai de la Corse, dans des locaux démontables accolés au parapet de pierre surplombant la Seine.
Proposant une importante offre de fleurs, de plantes et d’arbustes, mais aussi de certains articles de décoration, le marché aux fleurs est ouvert tous les jours de 8h à 19h.Le marché aux oiseaux ouvre seulement le dimanche et propose une grande variété d’oiseaux dont certains rares, des cages, des graines et autres accessoires.
La reine Elizabeth II donne son nom au marché aux fleurs de l'Île de la Cité.
Ce samedi 7 juin la reine d'Angleterre a conclu son séjour en France par une visite parmi les plus belles fleurs de Paris. Après s'être recueillie sur les plages de Normandie pour le 70e anniversaire du Débarquement en compagnie de François Hollande, Barack Obama, Vladimir Poutine et Angela Merkel, Elizabeth II est rentré à Paris pour rencontrer Anne Hidalgo.
la reine s'est ainsi rendue dans un lieu bien connu du 4e arrondissement, le marché aux fleurs et aux oiseaux de l'Île de la Cité, rebaptisé pour l'occasion "Marché Elizabeth II". Entre marché couvert et découvert, ce lieu mythique de la capitale ouvert tous les jours est composé de petits pavillons d'époque 1900. Dans ses allées, des plantes, fleurs du monde entier, accessoires pour le jardinage mais aussi oiseaux le dimanche et petits animaux d'agrément.
François Hollande, qui a offert vendredi soir un grand dîner en l'honneur de la souveraine au palais de l'Elysée, était à son côté pour le dévoilement de la plaque portant l'inscription "marché aux fleurs reine Elizabeth II".
C'est au cours de l'un de ses voyages, en 1948 que la future reine aurait découvert le marché aux fleurs et aux oiseaux de l'Île de la Cité.
La reine Elisabeth aime la tranquillité et la beauté des jardins" explique Isabelle Rivere. Toutefois, c'est une chose d'admirer les fleurs, une autre de s'en occuper. La reine ne pratique pas vraiment le jardinage elle-même, "La reine aurait même dit que pour elle le jardinage se limite au seul arrachage de mauvaises herbes!" s'amuse Isabelle Rivere. Chez elle, Elizabeth II aime particulièrement se promener dans les jardins du Palais de Buckimgham.
La nouvelle plaque inaugurée le 7 juin 2014. (Les photos de la Reine d'Angleterre sont prises sur internet. Samedi matin j'avais d'autres obligations.)
* Sources : http://www.huffingtonpost.fr/2014/06/07/reine-elizabeth-marche-fleurs-ile-cite_n_5452806.html
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L'Île de la Cité : Les réverbères de l'amour - Complément d'article du 9 juin 2014
Le pont des Arts croule sous les cadenas de l'amour, c'est effrayant. Alors les amoureux, pour sceller leur amour, ont trouvé la solution.
Voici les réverbères de l'amour ! c'est joli hein ?
Il paraît qu'il faut être dans le coup et à part quelques "grincheux" dont je fais partie, c'est joli, ce n'est pas dangereux et que le pont des Arts ne risque pas de s'écrouler. Alors allons-y gaiement ! A quand des cadenas de l'amour sur les grilles de Notre-Dame, sur les grilles des églises et monuments parisiens ? ben oui quoi, faut pas s'arrêter à quelques ponts !
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Complément d'article du lundi 9 juin 2014
Le grillage du pont des Arts s’écroule à cause des «cadenas d’amour»
Une partie du grillage de la passerelle des Arts à Paris, où prolifèrent les «cadenas d’amour» que les touristes accrochent par milliers, s’est effondrée dimanche après-midi. L’incident a entraîné l’évacuation et la fermeture du pont, a-t-on appris auprès de la préfecture de police.
«Cela s’est produit vers 17h50. 2,40 mètres de grillage se sont effondrés sur la passerelle, sans faire de victime», a précisé un responsable à la préfecture de police.
Photo internet - Dimanche 8 juin vers 17 h 50, une partie du grillage s'écroule sous le poids des cadenas de l'amour
Le pont des Arts ou passerelle des Arts, qui enjambe la Seine au niveau du Louvre et offre une des plus jolies vues de Paris, est connu du monde entier pour ses milliers de «cadenas d’amour» que les couples viennent fixer le long du parapet pour sceller leur union, avant de jeter la clé dans la Seine.
Ce phénomène suscitant la polémique fait aujourd’hui partie des attractions touristiques de la «ville lumière». Il inquiète la mairie qui cherche «des alternatives à la fois artistiques, solidaires et écologiques» à cet engouement qui pose des «problèmes de sécurité et d’esthétique».
Présente sur tous les continents, en Allemagne, en Russie et jusqu’en Chine, bien visible par exemple à Singapour, la tendance – ou l’épidémie – des «cadenas d’amour», apportés par les couples voulant sceller leur union est arrivée sur le pont des Arts en 2008. Limitée jusqu’en 2010, elle a fini par recouvrir la totalité des 150 mètres de parapet et s’est ensuite propagée aux autres ponts parisiens. (AFP/LT)
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