• Domaine de Sceaux : 1670 - Jean-Baptiste Colbert, Seigneur de Sceaux

    Introduction :

    Lorsque, en 1670, Jean-Baptiste Colbert acquiert le domaine de Sceaux des héritiers de René Potier de Gesvres, il est au sommet de sa puissance. Sa position de surintendant des bâtiments du roi, et de protecteur des académies lui permet de faire appel aux meilleurs artistes du moment pour aménager sa nouvelle demeure.

    Domaine de Sceaux : 1670 - Jean-Baptiste Colbert, Seigneur de Sceaux

    Colbert ne resta que treize ans à Sceaux de 1670 à 1683, mais l’œuvre d’aménagement entreprise fut immense.

    Domaine de Sceaux : 1670 - Jean-Baptiste Colbert, Seigneur de Sceaux

    Le parc, agrandi, est totalement redessiné par André Le Nôtre qui établit sa composition sur deux grands axes qui se croisent à angle droit au niveau du château.

    Domaine de Sceaux : 1670 - Jean-Baptiste Colbert, Seigneur de Sceaux

    Grâce à la collaboration du fontainier Nicolas Le Jongleur, un vaste réseau hydraulique est créé pour alimenter bassins, fontaines et cascades tandis que l’étang de la Mer morte est transformé en un vaste bassin octogonal.

    Domaine de Sceaux : 1670 - Jean-Baptiste Colbert, Seigneur de Sceaux

    C’est au sud-est du château (à l’emplacement de l’actuelle plaine de l’Orangerie) que Le Nôtre dessine les plus beaux bosquets, succession de salles de verdure décorées de nombreuses statues en pierre, en marbre ou en bronze, comme l’Hercule gaulois de Pierre Puget ou Mercure et Psyché d’Adriaen de Vries, exposés aujourd’hui au musée du Louvre.

    Charles Le Brun (1619-1690), premier peintre du roi, est chargé de coordonner la décoration tant du château que des jardins.

    Domaine de Sceaux : 1670 - Jean-Baptiste Colbert, Seigneur de Sceaux

    Le château des Potier de Gesvres qui était en très mauvais état n’est pas détruit, mais il est englobé dans de nouvelles constructions. Du côté de l’entrée la façade est doublée par des galeries et deux longues ailes viennent encadrer la cour d’honneur, au sud la chapelle et une orangerie, au nord les cuisines et la conciergerie.

    Domaine de Sceaux : 1670 - Jean-Baptiste Colbert, Seigneur de Sceaux

    De cette époque subsistent, l’entrée d’Honneur, le pavillon de l’Aurore, les écuries et l’abreuvoir aux chevaux ainsi que les bâtiments de l’hôtellerie du marché aux bestiaux sur la route d’Orléans.

    Un potager est planté au nord est du domaine par Jean de La Quintinie (1626-1688).

    Le parc de Sceaux n’était pas uniquement, en effet, un parc d’agrément mais avait aussi une fonction économique.

    Domaine de Sceaux : 1670 - Jean-Baptiste Colbert, Seigneur de Sceaux 

    En 1682, un an avant sa mort, Colbert fait l’acquisition de « la Maison rouge », une propriété attenante au domaine, au sud de l’église. La bâtisse devient la résidence des hôtes du grand château et par opposition prend le nom de « Petit Château ».

    Domaine de Sceaux : 1670 - Jean-Baptiste Colbert, Seigneur de Sceaux 

    Aujourd'hui le Château renferme le "Musée d'Île de France"

    *Sources : ICI - Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.

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  • Journées Européennes du Patrimoine : La salle des "Marianne"

    Notre civilisation a toujours donné une figure humaine aux idées abstraites.

    Journées Européennes du Patrimoine : La salle des "Marianne"

    La femme au bonnet phrygien a d'abord été la figure de la Liberté. 

    Journées Européennes du Patrimoine : La salle des "Marianne"

    La Révolution a emprunté, puis quasiment accaparé cette image pour en faire l'emblème de notre République.

    Journées Européennes du Patrimoine : La salle des "Marianne"

    D'où lui vient ce nom de Marianne, qui apparaît dès 1792 ? L'explication la plus plausible est la suivante : c'était un prénom très répandu dans le "petit peuple" à la fin du 18ème siècle. On en très vite affublé, familièrement, cette "fille du peuple" qu'était la jeune République.

    Journées Européennes du Patrimoine : La salle des "Marianne"

    Marianne fait l'objet d'une véritable dévotion qui s'est exprimée dans un grand nombre de statuettes et de bibelots à son effigie. 

    Journées Européennes du Patrimoine : La salle des "Marianne"

    La coutume d'installer son buste dans les mairies s'est généralisée à partir de 1875.

    Journées Européennes du Patrimoine : La salle des "Marianne"

    Il n'y a jamais eu de modèle officiel. Récemment, la mode a voulu qu'on donne à Marianne les traits d'artistes célèbres. Mais elle a eu bien d'autres visages, aimables ou sévères, parfois caricaturaux, comme en témoigne cette exposition.

    Journées Européennes du Patrimoine : La salle des "Marianne" 

    Catherine DENEUVE en "Marianne"

    Journées Européennes du Patrimoine : La salle des "Marianne" 

    Sculpteur : Marielle POLSKA- 1989 - Plâtre à l'effigie de Catherine DENEUVE

    Journées Européennes du Patrimoine : La salle des "Marianne"

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    LA MARIANNE DE L'AN 2000 (à l'effigie de Laetitia CASTA)

    Offerte au Sénat le 4 juillet 2000 par l'association des Maires de France et Dexia Crédit Local de France. Cette Marianne renferme les voeux des Maires de France pour le nouveau millénaire.

    Journées Européennes du Patrimoine : La salle des "Marianne" 

    * Sources : Documentations Sénat

    Journées Européennes du Patrimoine : La salle des "Marianne"

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  • Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

    Annexe de la Bibliothèque 

    Avant d'arriver à cette annexe, des vitrines présentent un panorama de l'histoire politique et institutionnelle de l'Ancien Régime à la IVe République au travers des collections de la Bibliothèque et des Archives. 

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

    La grande Galerie, aujourd'hui désignée "Annexe de la Bibliothèque", achevée en 1630-presque à la fin de la construction du Palais -s'étend sur toute la longueur de l'aile est. Elle devait, originellement, recevoir 24 tableaux de Rubens (1577-1640) à la gloire d'Henri IV, pour faire pendant à ceux de la Galerie Ouest, dédiés à Marie de Médicis. Mais ce projet n'aboutira pas, par suite des différents entre la Reine et le peintre.

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

    Cette galerie a été occupée par plusieurs hôtes illustres, notamment la "Grande Mademoiselle" (la fille de Gaston d'Orléans, qui y célébra en 1683 son mariage secret avec Lauzun), les filles du Régent-la Duchesse de Berry de 1715 à 1719 puis à sa soeur Louise-Elisabeth d'Orléans, Reine d'Espagne pendant quelques mois-qui y habita de 1725 à 1742 et, en 1780, le Conte de Provence, frère de Louis XVI et futur Louis XVIII.

    C'est ici, de 1750 à 1780, que fut installé le premier musée de peinture d'Europe ouvert au public. Sous la Révolution, cette partie du Palais est transformée en "maison nationale de sûreté" où seront emprisonnés maints détenus célèbres (Georges-Jacques Danton, Camille Desmoulins, Fabre d'Eglantine, Thomas Paine ...). Un deuxième musée y sera établi de 1803 à 1815, puis de 1818 à 1886 : le Musée du Luxembourg dédié à "l'art moderne". En 1886, ce Musée s'installe dans de nouveaux locaux aménagés par le Sénat rue de Vaugirard, face à la rue Férou. 

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

    Ces locaux accueillent actuellement une galerie d'exposition qui a gardé le nom de Musée du Luxembourg.

    L'ancienne galerie fut transformée en annexe de la bibliothèque en 1887. Des cellules y seront aménagées durant le procès de Paul Déroulède et d'autres ligueurs, jugés en 1899 par le Sénat constitué en Haute Cour du Justice.

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

     Buste représentant Anatole France. Buste en bronze de Jo DAVIDSON (1883-1952). L'oeuvre représente Anatole France qui travailla à la Bibliothèque du Sénat de 1876 à 1890 et obtint le prix Nobel de littérature en 1921.

    * Sources : Site du Jardin du Luxembourg et du Sénat

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  • Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

    Galerie des Bustes

    Edifié à l'endroit où se trouvait primitivement la terrasse sur le jardin, ce long couloir, tire son nom des bustes des hommes d'Etat qui la bordent. Ces bustes ont été réalisés par les plus grands sculpteurs académiques du XIXe siècle : A. Falguière, L.E. Barrias, A. Carrier-Belleuse, A. Mercié, D. Puech, J.A. Injalbert. 

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

    Le président de séance emprunte cette galerie, en passant entre deux haies de gardes républicains, pour rejoindre l'hémicycle au moment de l'ouverture de la séance publique.

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat 

    La salle des Conférences

    Avec une surface de près de 650 M2 (57 m de long, 10,60 m de large, 11 m de hauteur) égale à celle de la galerie d'Apollon du Louvre, la salle des Conférences occupe un espace dont la fonction a évolué au fil de l'histoire. C'est tout d'abord en son centre que débouchait l'escalier de Salomon de Brosse. C'est là encore qu'a pris place pendant la première moitié du XIXe siècle l'hémicycle du Sénat conservateur.

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

    Photo prise sur le site du Sénat. C'est dans cette salle que tous les visiteurs s'affalent sur les canapés et fauteuils pour se reposer. Trop de monde donc, sans compter les poussettes.  Pour que vous vous rendiez bien compte de la splendeur de cette Salle des Conférences, j'ai préféré vous mettre une photo trouvée sur le net.

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

    En 1852, Napoléon III demande à Alphonse de Gisors (1796-1861) de réaliser une galerie du Trône pour le Sénat impérial. L'architecte réunit alors d'un seul tenant l'ancienne salle des Séances et les deux salons attenants.

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

     Cul-de-four (extrémité est) Dans le cul-de-four est, Lehmann peint L'épopée française de la première croisade à Louis XIV.

    Le décor actuel réalisé entre 1852 et 1854 est l'un des plus riches du Second Empire comporte de nombreuses oeuvres : coupole de Jean Alaux (1786-1804) et culs-de-four d'Henri Lehmann (1814-1882).

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

    On y a récemment replacé le trône de Napoléon Ier en bois doré réalisé par François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter (1770-1841) en 1804.

    * Sources : Le site du Jardin du Luxembourg et du Sénat

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  • Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

    L'hémicycle : la salle des Séances

    L’hémicycle actuel a été construit entre 1836 et 1841 sur les plans d’Alphonse de Gisors (1796-1866).

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

    La salle du Sénat conservateur construite par Chalgrin (1739-1811) s'avère en effet vite trop petite pour la chambre des pairs de la Restauration, puis de la monarchie de Juillet dont les effectifs, de 1815 à 1827, passent de deux cents à près de trois cent quatre-vingts pairs. A cet accroissement, viennent s'ajouter les contraintes liées à la publicité des délibérations, jusqu'alors secrètes, instaurée par la Charte de 1830. Cette mesure suppose que le public puisse assister aux séances de la Chambre, notamment lorsque celle-ci se constitue en Haute Cour de Justice pour juger des crimes de haute trahison ou d'attentats à la sûreté de l'Etat.

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

    Devant l'impossibilité d'ouvrir les procès des cent vingt prévenus des insurrections parisiennes d'avril 1834 dans la salle des séances, Adolphe Thiers, ministre de l'Intérieur, demande que soit établi un projet de salle provisoire. Faite de charpente et de planches, la salle des séances provisoire est bâtie entre février et avril 1835.

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

    Le projet d'un nouvel hémicycle présenté par l'architecte Alphonse de Gisors, est adopté par une loi du 15 juin 1836. Les travaux dureront un peu plus de quatre ans pour s'achever en 1841.

    L’hémicycle comporte deux hémicycles opposés, l’un pour les membres de l’Assemblée et l’autre pour le Président et les secrétaires du Sénat.

    Le grand hémicycle est lambrissé et orné de statues monumentales de deux souverains emblématiques, Charlemagne et Saint Louis, ainsi que, sur des consoles, de bustes de quatre maréchaux d’Empire (Lannes, Mortier, Massena et Gouvion Saint-Cyr).

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

    Le 28 octobre 1859, un incendie dévaste en partie la salle (voir les photos de la coupole effondrée et des dégâts dans l'hémicycle) et nécessite sa reconstruction. A l'exception de certaines peintures, le décor de la salle est restitué à l'identique.

    Les tribunes ont été agrandies en 1879 par la création d’un second étage pour accueillir près de 500 personnes, tandis qu’aux baies latérales était substitué l’éclairage zénithal que l’on connaît aujourd’hui.

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

     Dans le petit hémicycle, sept statues de marbre réalisées en 1844 et 1846, sont placées entre les huit colonnes. Elles représentent des grands législateurs et hommes d'Etat de l'Ancien Régime et de l'Empire (Turgot, Molé, d'Aguesseau, L'Hospital, Colbert, Malesherbes et Portalis).

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat 

    Turgot, Molé, d'Aguesseau, L'Hospital, Colbert, Malesherbes et Portalis

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat 

    * Sources : Site du Jardin du Luxembourg et du Sénat

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  • Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

    Bureau de Questeur

    Aménagée par Alphonse de Gisors en même temps que la bibliothèque, cette pièce était un salon de travail des Pairs de la Monarchie de Juillet puis des Sénateurs du Second Empire.

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

    C'est actuellement le bureau où se tiennent les réunions hebdomadaires du Conseil de Questure, composé des trois Questeurs, élus par leurs collègues pour diriger l'administration du Sénat et gérer son budget. La décoration est constitué de portraits de grands magistrats de l'Ancien Régime peints vers 1840. 

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat 

    Je n'ai pas pu en voir plus, l'accès étant interdit au public

    La Bibliothèque

    L'actuelle salle de lecture de la bibliothèque est le fruit des travaux d’agrandissement du Palais du Luxembourg décidés en 1836 et commencés en 1837, à la suite de l'augmentation massive du nombre de pairs. La façade sud est alors avancée de 31 mètres sur le jardin.

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

    Buste de Victor Hugo

    En 1834, à la demande du ministre de l'Intérieur, Thiers, ordonnateur des dépenses de bâtiment relatives au Palais, Alphonse de Gisors (1796-1866), qui venait d'être nommé architecte de la Chambre des Pairs, avait entrepris de travailler au projet d'une nouvelle salle des Séances de 300 places et d'une nouvelle bibliothèque.

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

    Formé par le célèbre architecte de l'Empire, Charles Percier (1764-1838), de Gisors adopte une formule classique aussi bien pour les volumes extérieurs qu'intérieurs, et conserve intacte l'harmonie générale du bâtiment. Sur les recommandations de Thiers, Gisors confie l'exécution du décor central de la bibliothèque à Delacroix (1798-1863), qui réalise en même temps celui de la bibliothèque du Palais Bourbon.

    A partir de 1841, la bibliothèque installe ses collections dans une galerie longue de 52 mètres (65 mètres avec les cabinets Est et Ouest) et large de 7 mètres, voisine de la salle des séances et percée de sept fenêtres donnant sur le jardin du Luxembourg.

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte du Sénat

    Plusieurs écrivains éminents ont, au XIXe siècle, été employés à la bibliothèque du Sénat : le poète parnassien Leconte de Lisle (1818-1894) et Anatole France(1844-1924). Celui-ci a exercé les fonctions de « commis surveillant » de 1876 à 1890, date à laquelle il démissionne du Sénat pour se consacrer à son oeuvre littéraire.

    * Sources : Le site du Jardin du Luxembourg et du Sénat

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  • Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte des trésors du Sénat

    Le salon des messagers d'Etat

    Cette salle a gardé le nom qui était le sien au temps du Consulat et de l'Empire, lorsqu'y étaient installés les "messagers d'Etat", chargés de la transmission des plis officiels entre les pouvoirs publics.

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte des trésors du Sénat

    Elle est aujourd'hui une antichambre, comme au temps de Marie de Médicis.

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte des trésors du Sénat

    Si l'ordonnance générale avec ses colonnes de marbre antiques est encore proche de celle voulue par Chalgrin (1739-1811), le décor mural date de Louis-Philippe, avec une série de tableaux historiques parmi lesquels ceux de Flandrin (1809-1864) - Saint Louis dictant une ordonnance - et de Cabanel (1823-1889)- Richelieu et Louis XIII.

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte des trésors du Sénat

    Harpocrate, ou le Silence 1789 - Louis-Philippe Mouchy (1734-1801) Marbre 

    Au Salon de 1789, Louis-Philippe Mouchy présente la statue d'Harpocrate, dieu du Silence, commandée par Louis XVI. L'oeuvre, tout d'abord placé dans la salle des Antiques du Louvre, est ensuite déposé au Sénat conservateur.

    Le Cabinet de Départ

    Le prestigieux Cabinet de Départ, ancien "cabinet doré" ou "des mariages Médicis", aujourd’hui bureau réservé au Président de Séance, d’où il gagne l'Hémicycle en traversant la " galerie des bustes " (ainsi nommée en raison des effigies de grands hommes du XIXème siècle qui la bordent de chaque côté).

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte des trésors du Sénat

    Sur la cheminée, un buste antique en marbre blanc.

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte des trésors du Sénat

     Il est meublé d'un bureau Empire et de fauteuils de style Louis XV datant du Second Empire.

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte des trésors du Sénat 

    Le Cabinet de Départ n'est pas ouvert au public, c'est derrière une porte vitrée que mes photos ont été prises.

    Journées Européennes du Patrimoine : A la découverte des trésors du Sénat 

    * Sources : Le site du Jardin du Luxembourg et du Sénat

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  •  Journées Européennes du Patrimoine : Le Palais du Luxembourg - Le Sénat

    Le palais du Luxembourg, situé dans le 6ème arrondissement de Paris dans le nord du jardin du Luxembourg, est le siège du Sénat français, qui fut installé en 1799 dans le palais construit au début du XVIIe siècle, à la suite de la régence de la reine Marie de Médicis. Il appartient au domaine de cette assemblée qui comprend également, à proximité du palais, l'hôtel du Petit Luxembourg, résidence du président du Sénat, le musée du Luxembourg, et l'ensemble du jardin.

    Journées Européennes du Patrimoine : Le Palais du Luxembourg - Le Sénat

    Le palais du Luxembourg doit son nom à l'hôtel bâti au milieu du XVIe siècle et qui appartenait à François de Piney, duc de Luxembourg.

    La régente Marie de Médicis, veuve de Henri IV, achète l'hôtel et le domaine dits « de Luxembourg » en 1612 et commande en 1615 la construction d'un palais à l'architecte Salomon de Brosse. Elle s'y installe en 1625, avant la fin des travaux. La partie droite du palais était réservée à la reine mère et celle de gauche à son fils, le roi Louis XIII. Une série de toiles avait été commandée à Rubens pour chacun de ces appartements mais seules treize d'entre elles destinées au logement de Marie de Médicis furent réalisées. Elles sont aujourd'hui exposées au Louvre.

    Journées Européennes du Patrimoine : Le Palais du Luxembourg - Le Sénat

    Le chantier n'est pas achevé en 1631 lorsque Marie de Médicis doit le quitter, exilée sur ordre de son fils à la suite de la « journée des Dupes ».

    Marie de Médicis, à sa mort en 1642, lègue le domaine à son enfant préféré, son second fils Gaston duc d'Orléans, frère ruiné du roi Louis XIII. Il passe par succession à sa veuve, Marguerite de Lorraine, puis à sa fille aînée la duchesse de Montpensier qui le vend à sa sœur cadette, la duchesse de Guise (1660). Celle-ci en fait don au roi, son cousin en 1694.

    Journées Européennes du Patrimoine : Le Palais du Luxembourg - Le Sénat

    En 1715, le Luxembourg revient au régent Philippe d'Orléans, qui l'abandonne à sa fille aînée Marie Louise Élisabeth d'Orléans (duchesse de Berry), puis à sa cadette Louise Élisabeth d'Orléans (1709-1742), reine douairière d'Espagne.

    Journées Européennes du Patrimoine : Le Palais du Luxembourg - Le Sénat

    Le 14 octobre 1750, la Galerie royale de peinture du Palais du Luxembourg est ouverte à l'initiative de Charles François Paul Le Normant de Tournehem, directeur des Bâtiments du Roi, à l’emplacement même de la galerie de Marie de Médicis, dans l'aile Est du palais du Luxembourg. Exposant une sélection des Tableaux du Roi à proximité du cycle de Rubens, il s'agit du premier musée d'art ouvert au public en France, qui préfigura la création du musée du Louvre en 1793. L'actuel musée du Luxembourg a hérité de cette tradition muséale.

    Journées Européennes du Patrimoine : Le Palais du Luxembourg - Le Sénat

    Par un édit du mois de décembre 1778, le roi Louis XVI accorde le domaine et le château à son frère Louis-Stanislas-Xavier,comte de Provence et futur Louis XVIII, à titre d'augmentation d'apanage. Après sa fuite en 1791, le palais du Luxembourg est déclaré « propriété nationale ».

    Journées Européennes du Patrimoine : Le Palais du Luxembourg - Le Sénat

    Le « Luxembourg » devient une prison pendant la Terreur avant d'être affecté, en 1795, au Directoire. À la fin de 1799, le Directoire fait place au Sénat conservateur, assemblée créée par la Constitution de l'an VIII. En 1814 il est attribué à la Chambre des pairs. Par la suite, il garde sa vocation parlementaire, excepté durant quelques courtes périodes.

    Journées Européennes du Patrimoine : Le Palais du Luxembourg - Le Sénat

    L'hôtel initial, désormais appelé Petit Luxembourg, est devenu depuis 1825 la résidence officielle du président du Sénat. Le bâtiment de droite, appelé aussi hôtel de la présidence, abrite son bureau et ceux de ses collaborateurs, ses salons et sa salle à manger privés. Le bâtiment de gauche, appelés salons de Boffrand, abrite des salles de restaurant et des salons pour les grandes réceptions organisées par le Président ou par le Sénat dont l'accueil des personnalités étrangères.

    * Sources : Le site du Sénat et du Jardin du Luxembourg

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  • "Principe d'Archimède : tout corps plongé dans un liquide en ressort mouillé." Jean-Charles (extrait du recueil de paroles d'élèves "La foire aux cancres")

    La photo du weekend : La fontaine aux lions 

    Photo prise au Parc de la Villette, juillet 2014

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  • Le kiosque des Noctambules de Jean-Michel Othoniel

    Métro Palais Royal - Musée du Louvre

    Bouche de métro insolite, réalisation à rebours de l’espace architectural, le Kiosque des Noctambules s’appelait à l’origine l’Impertinente. D’impertinence, cette œuvre contemporaine du plasticien Jean-Michel Othoniel n’en manque pas. Objet fantastique, cristallin, elle détonne dans le cadre urbain géométrique qui lui est imparti et donne un air de fête à l’entrée de la station de métro Palais Royal - Musée du Louvre juste en face de la Comédie Française, depuis son inauguration le 30 octobre 2000.

    Le Kiosque des Noctambules de Jean-Michel Othoniel

    Le Kiosque des Noctambules est une folie colorée destinée à accueillir le flux des passagers comme une pause enchantée dans l’hystérie de la ville. Cette création apporte une touche baroque au décor du Paris historique, touche insolite mise en exergue par l’architecture classique de la place Colette. 

    Le Kiosque des Noctambules de Jean-Michel Othoniel

    En 1996, la RATP prépare les célébrations du centenaire du métro parisien inauguré en juillet 1900, et demande à Jean-Michel Othoniel de réaliser un dessin, le croquis d’une œuvre imaginaire pour illustrer un livre en faisant référence au travail d’Hector Guimard architecte de l’Art Nouveau qui dessina les premiers édicules du métropolitain. Othoniel qui réside alors à la Villa Médicis à Rome est fasciné par le travail des maîtres verriers vénitiens. Il s’inspire des verres de Murano et crée une maquette en trois dimensions de son projet. Les responsables de la RATP sont séduits et décident de lancer la réalisation de cette œuvre offrant aux usagers du XXIème siècle cette bouche de métro féerique pour la modique somme de 3 millions de francs (un peu plus de 450 000 euro.) 

    Le Kiosque des Noctambules de Jean-Michel Othoniel

    Le Kiosque des Noctambules, composé de deux gloriettes, déploie vers le ciel son treillage aérien façonné en fonte d’aluminium, colonnades élancées et graciles. En sortant de la bouche de métro, les dômes effilés de perles dessinent une voûte céleste ruisselante de pierreries. Deux statuettes de verre trônent au sommet des couronnes agrémentées de bulles colorées en verre soufflé de Murano réalisées par la verrerie Salviati, maîtres verriers vénitiens de légende.

    Le Kiosque des Noctambules de Jean-Michel Othoniel

      

    Le Kiosque des Noctambules de Jean-Michel Othoniel

    Les deux coupoles sont complémentaires, l’une dans des tons chauds représentants le jour, l’autre dans des tons froids la nuit reprenant le jeu sur la dualité, très présent dans l’œuvre de l’artiste.

    Le Kiosque des Noctambules de Jean-Michel Othoniel

    Lorsque le temps s’y prête, qu’une éclaircie vient frapper de lumière la tonnelle ou que les éclairages publics s’allument, toute la place Colette s’illumine d’un chatoiement coloré comme lorsqu’on ouvre un coffret à bijoux. Il y a un effet colifichet de pacotille joyeusement régressif dans cet édifice légèrement de guingois à la fragilité apparente, garantie anti-vandalisme. 

    Le Kiosque des Noctambules de Jean-Michel Othoniel

    La balustrade qui enchâsse la bouche de métro reprend le motif tout en bulles et alvéoles représentatif de l’œuvre d’Othoniel, dentelle de métal bosselé complétée à l’arrière du kiosque d’un banc public follement gai. Sous cet angle, l'installation prend des allures de carrosse royal lancé à vive allure, tanguant et cahotant sur les pavés parisiens d'une époque révolue et l'on se surprend à chercher la Cendrillon moderne qui s'échapperait du bal à bord de cet attelage enchanté. 

    Le Kiosque des Noctambules de Jean-Michel Othoniel

    L’installation se poursuit à l’intérieur de la bouche de métro avec les carreaux de faïence mordorés qui retrouvent leur blanc laqué originel un peu loin et deux vitrines encastrées dans le mur, semblables à des hublots dans lesquelles sont exposées les mêmes perles de verre qui ornent l’édicule.

    Le Kiosque des Noctambules de Jean-Michel Othoniel

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Kiosque des Noctambules procède d’une poésie de l’étrange comme une invitation à regarder le monde avec des yeux d’enfants. Jean-Michel Othoniel nous convie au cœur même du conte de fée dont il trace les contours, abstraction incarnée, d’arabesques métalliques et de clarté de verre. Cette œuvre singulière distille une touche de magie subtile dans un quotidien qu’elle anime d’un souffle de joie profond.

    * Sources : See more at: http://www.parisianshoegals.com/2013/03/paris-le-kiosque-des-noctambules-de.html#sthash.ZCPScWpy.dpuf

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  • Les colonnes de Buren

    C’est sous la présidence de François Mitterrand que Jack Lang, ministre de la Culture, confie en 1985 la réalisation d’une œuvre artistique à Daniel Buren en lieu et place de la cour d’honneur du Palais Royal qui servait de parking aux fonctionnaires du Conseil d’État. Le défi était à la hauteur de la réputation de l’artiste, plus de 3000 m² à investir. Ce fut le début de l’histoire et de la polémique des "Colonnes de Buren" dont le titre exact est "Les Deux Plateaux".

    Les Colonnes de Buren

    Avec l’aide de l’architecte Patrick Bouchain, Buren a conçu son œuvre comme un espace urbain à l’intérieur duquel le public circulerait. Sa création se caractérise par un alignement de 260 colonnes inégales en hauteur, réalisées en marbre blanc avec des rayures noires.

    Les Colonnes de Buren

    La construction s’établit sur deux plans, un supérieur sur caillebotis qui reprend la cour et organise la circulation des piétons, et l’autre en souterrain avec un plan d’eau et une fontaine, en effet miroir. L’insertion de l’œuvre se fait dans l’environnement plus classique du Palais Royal et offre ainsi une rupture avec la modernité de l’œuvre de Buren.

    La radicalité du projet provoque un tollé général dans les milieux politiques et artistiques, rejoignant en cela une tradition française : la Tour Eiffel en 1889, le Centre Pompidou en 1977 et la pyramide de Pei dans la cour du Louvre.

    Les Colonnes de Buren

    Tous ont en commun l’irruption de l’art moderne dans un environnement architectural classique. Les quatre tours de Jean Nouvel pour la réalisation de la nouvelle Bibliothèque nationale de France ont aussi été la source d’une importante polémique.

    Les colonnes de Buren ont suscité pas moins de 225 articles dans 45 journaux, de nombreuses pétitions, de questions au gouvernement au Parlement, de recours en justice. Jacques Chirac, assuré de cette opposition, prend en tant que maire de Paris un arrêt municipal suspendant les travaux.

    Les Colonnes de Buren

    Il s’en suit un long contentieux dans lequel Buren va faire falloir le droit moral de l’artiste sur son œuvre. Il gagnera (1992) et la justice va contraindre le successeur de jack Lang rue de Valois, François Léotard à terminer les travaux.

    L’œuvre (elle sera classée monument historique), très fréquentée, va mal vieillir. L’alimentation du plateau souterrain va cesser en 2000, l’espace va être rapidement pollué et dégradé, alors qu’il est une composante majeure de l’œuvre.

    L’artiste manifeste publiquement son indignation face au laisser-aller de l’État en décembre 2007 et va jusqu’à menacer d’en demander la destruction. Il finira par avoir gain de cause, un vaste chantier est engagé par le Ministère qui inclut la rénovation des colonnes de Buren pour un montant de 5,8 millions d’euros.

    Les Colonnes de Buren

    * Sources : http://www.over-blog.com/Les_colonnes_de_Buren_ce_quil_faut_savoir-1095204432-art410960.html

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  • Le canon méridien du Palais-Royal

    Dans le jardin du Palais-Royal, chaque mercredi à 12 heures, un petit canon de bronze fait sursauter tous les promeneurs. Actionné par un préposé le canon, aujourd’hui télécommandé, ne fait que perpétuer une tradition qui remonte à 1786.

    Le canon méridien du Palais-Royal

    A la veille de la révolution française l’ingénieur Rousseau, horloger de son état,  tient boutique dans la galerie du Beaujolais  sous les arcades du Palais-Royal.

    Spécialiste à Paris des canons méridiens, c’est par ordre du Duc d’Orléans qu’il installe le premier  canon de bronze dans le jardin.

    Le dispositif est composé d’un petit canon et d’une lentille convergente
    fixée au milieu d’un portique en cuivre. L’instrument est orienté
    de telle façon que la lentille concentre les rayons du Soleil de midi,
    échauffe la culasse, qui met le feu à la poudre et le coup part.

    En fonctionnement jusqu’en 1914, puis restauré en 1975 il va reprendre sa vocation d’indiquer le midi solaire jusqu’en 1981.

    Remis en service à partir de juillet 1990, il disparaît  une nuit de 1998.

    Une réplique est installée, qui a recommencé à fonctionner durant l’été 2011.

    Le petit canon acoustique du jardin du Palais-Royal est le plus célèbre des canons méridiens.

    L’ abbé Delille  pressé par le duc d’Orléans de lui dire ce qu’il pensait du jardin du Palais-Royal, le poète prit un crayon et écrivit ce quatrain :

    « En ce jardin, tout se rencontre, hormis de l’ombrage et des fleurs. Si l’on y dérègle ses moeurs, au moins on y règle sa montre ».

    Le canon méridien du Palais-Royal

    A la veille de la Révolution française, le palais appartenait à Philippe IV d’Orléans (futur Philippe-Égalité) qui le fit reconstruire suite à un incendie survenu en 1773. Il en fit alors un haut lieu parisien, et y installa des boutiques, des théâtres, des cafés, un jardin…

    Le Palais-Royal devint un lieu d’agitation et un lieu de débauche ce qui explique la réponse sarcastique que ce permit de faire  l’abbé Delille au duc d’Orléans.

    Le canon méridien du Palais-Royal


    Une devise latine était gravée sur le socle du canon : Horas non numero nibi serenassignifiant « Je ne compte que les heures heureuses ».

    * Sources : http://www.paris-a-nu.fr/le-canon-meridien-du-port-royal/

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  • Jardin du Palais-Royal : son histoire 

    Les jardins et le Palais-Royal virent le jour sur le souhait du cardinal de Richelieu, le " Palais-Cardinal " abritant deux grands bassins avec jets d'eau, des statues, des parterres de broderies, deux allées d'ormes et un petit bois, un bel ensemble dessiné par le jardinier du roi Desgots qui fut tout de suite ouvert au public. Légué à Louis XIII après sa mort, et métamorphosé en " Palais-Royal ", le palais accueillit la famille royale et fut le théâtre de nombreux événements historiques. En 1651, il fut envahi par les Parisiens alertés par des rumeurs dénonçant la fuite du roi Louis XIV. Ils pénétrèrent jusque dans la chambre du jeune roi âgé de 12 ans, pour vérifier qu'il dormait paisiblement !

    Jardin du Palais-Royal : Son histoire

    Dans les jardins du Palais Royal, Mazarin organisa pour le roi des chasses miniatures, qui y apprit également à monter à cheval et à faire la guerre sur un petit fort, des années heureuses pour le petit roi. Plus tard Louis XIV attaché au lieu y installa l'Académie Royale de Peinture et de Sculpture (1661-1692).

    Jardin du Palais-Royal : Son histoire

    Vers 1730, les jardins du Palais Royal subirent leurs premières transformations, les vieux ormes et les marronniers centenaires étant pour la plupart abattus, laissant un grand bassin esseulé, des parterres de gazon bordés d'ormes taillés en boule et de nombreux bancs entourés de tilleuls. Les Parisiens s'y pressaient, nouvellistes, oisifs et flâneurs conversant sous " l'arbre de Cracovie ". Diderot aimait s'y asseoir pour rêver, vers les cinq heures du soir.

    Jardin du Palais-Royal : Son histoire

    La construction des rues de Montpensier, de Valois et de Beaujolais réduisirent notablement la surface du jardin qui passa de 333 m de long et 143 de large à 275 m de long et 100 m de large ! Philippe d'Orléans, duc de Chartres, alors endetté, transforma les édifices et fit construire de nouveaux pavillons destinés à être loués pour renflouer ses dettes. La grande animation qui y régnait déjà s'amplifia d'autant, favorisée par l'ouverture tardive des jardins du Palais Royal : 23 h 00 en hiver et 1 h 00 du matin en été.

    Jardin du Palais-Royal : Son histoire 

    Jardin du Palais-Royal : Son histoire 

     L'interdiction faite à la police de pénétrer dans l'enceinte des jardins du Palais Royal permit toutes les extravagances et les débordements : des filles galantes s'y promenaient légèrement vêtues...certains disent même avoir aperçu Joséphine de Beauharnais, futur impératrice, en galante compagnie...un mannequin du pape y fut brûlé en 1791, les opposants aux régimes en place y appelaient à prendre les armes, comme Camille Desmoulins en 1789, qui arracha les feuilles des arbres pour s'en servir de cocarde...

    Jardin du Palais-Royal : Son histoire

    Le Pâtre et la Chèvre, par Paul Lemoyne -1830

    Jardin du Palais-Royal : Son histoire

    Le tracé des jardins du Palais-Royal fut de nouveau modifié sous le règne de Charles X (1824-1830), leur donnant leur physionomie actuelle, en faisant disparaître les enseignes trop voyantes, les tripots mal famés et les femmes de petite vertu, sonnant le glas des belles années du Palais-Royal. De nos jours, on peut encore voir, avec un peu d'imagination, tous ces personnages illustres hanter les galeries du Palais Royal, grâce aux quelques boutiques et aux cafés qui tentent de perpétuer la tradition. Les ailes de Montpensier et de Valois abritent aujourd'hui le Conseil Constitutionnel et le Ministère de la Culture.

    * Sources : Paris.fr

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  • Les roses du Jardin du Palais-Royal

    D’une année à l’autre, le jardin du Palais-Royal se pare de couleurs et de fleurs différentes.

    Les roses du Jardin du Palais-Royal

    Labellisé « Jardin remarquable », le jardin du Palais-Royal s’étend sur 20 850 m² dans le 1er arrondissement de Paris.

    Les roses du Jardin du Palais-Royal

    Le jardin fut décidé par le cardinal de Richelieu pour ornementer le Palais-Royal et fut réalisé par Pierre Desgotz, le jardinier du roi. La palais et le jardin ont été légués à Louis XIII à la mort du cardinal et la famille royale s’y est installée. Le jardin a été modifié sous Charles X pour lui donner son aspect actuel avec les galeries et les tracés des allées.

    Les roses du Jardin du Palais-Royal 

    Les roses du Jardin du Palais-Royal

    Quatre doubles rangées de tilleuls taillés en marquise plantés dans les années 1970 et des marronniers rouges plantés en 1910 (au Nord du jardin) ombragent les allées du jardin du Palais-Royal, aux côtés de 466 autres arbres.

    Les roses du Jardin du Palais-Royal

    Statue en marbre le Charmeur de Serpent, par Adolphe Thabard -1875.

    Les roses du Jardin du Palais-Royal

    Les roses du Jardin du Palais-Royal

    Les roses du Jardin du Palais-Royal

     * Sources : Paris côté jardin

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  • "Dans le puits où tu as bu, ne jette point de pierre."  Jamil Jabr

    La photo du weekend : Le puits (décoratif)

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  • Domaine de Rambouillet : Jardin à la française

    En vous rendant au château de Rambouillet, ne manquez pas de découvrir ses étonnants jardins à la française et à l’anglaise. Des jardins pittoresques et bucoliques en perspective ! De belles promenades vous attendent dans le Domaine National de Rambouillet. Au programme : rivière, fabriques, faune sauvage, chaumière aux coquillages ou encore la Laiterie de la Reine.

    Avant de quitter le Domaine de Rambouillet, voici quelques fleurs ... 

    Domaine de Rambouillet : Jardin à la française

     L'été touche à sa fin ... 

    Domaine de Rambouillet : Jardin à la française

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    ... L'automne arrive ... A suivre donc ... 

    Domaine de Rambouillet : Jardin à la française

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.

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