• Statue équestre d'Etienne Marcel

    Ce personnage né au début du XIVe siècle a occupé à partir de 1354 la fonction de "prévôt des marchands" (l'équivalent actuel du maire). Les temps étaient durs puisque la Grande Peste avait ravagé Paris quelques années plus tôt et que la France était en guerre avec l'Angleterre.

    L'Hôtel de Ville de Paris : Statue équestre d'Etienne Marcel

    Lors de la bataille de Poitiers (1356), le roi Jean II est fait prisonnier sur le champ de bataille. Il est envoyé à Londres et une rançon est demandée aux Français. La situation devient de plus en plus difficile. Le dirigeant provisoire est le jeune fils du roi, le Dauphin Charles. A Paris, Etienne Marcel joue un rôle prépondérant dans les Etats généraux réunis pour collecter l'argent nécessaire.

    En février 1358, une véritable révolte urbaine  éclate à Paris. Etienne Marcel, n'hésitant pas à louvoyer entre les différentes factions - voire à pactiser avec l'ennemi -  et s'appuyant sur la foule tente d'imposer son autorité au Dauphin. Cela se finit fort mal pour lui : après avoir été adulé pendant des années par la population de Paris, le prévôt des marchands est sur le point de prendre la fuite quand il est surpris  près des portes de Paris le 31 juillet 1358 : il est massacré par la foule.

    L'Hôtel de Ville de Paris : Statue équestre d'Etienne Marcel

    Cette statue, oubliant la triste fin d'Etienne Marcel, a été érigée à cet endroit suite à un concours de 1882. L'artiste choisi était le Toulousain Jean-Antoine Idrac. Il n'a pas pu finir son oeuvre car il est mort de la typhoïde en 1883.

    L'Hôtel de Ville de Paris : Statue équestre d'Etienne Marcel

    Le cheval est donc dû à un autre Toulousain : Laurent Marquestre. Le monument en bronze de 4700 Kg a été inauguré le 15 juin 1888.

    La municipalité voulait par cette statue protester contre la décision de laisser la municipalité de Paris sous la tutelle du préfet. Le gouvernement républicain ne souhaitait pas risquer de revivre les débordements révolutionnaires de la Commune de 1871. (Il faudra en effet attendre 1977 pour que les Parisiens puissent élire un maire en la personne de Jacques Chirac).

    L'Hôtel de Ville de Paris : Statue équestre d'Etienne Marcel

    Ironie de l'histoire, le gouvernement de l'époque refusa d'assister à l'inauguration, et c'est le célèbre préfet Poubelle (celui qui a donné son nom à cet objet fort utile pour la propreté des rues) qui inaugura la statue devant un grand nombre de maires invités pour la circonstance...

    * sources : http://vincentroger.typepad.fr/le_4me_que_jaime/2008/01/la-statue-detie.html

     

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  • L'Hôtel de Ville de Paris

    L'hôtel de ville de Paris héberge les institutions municipales de Paris depuis 1357, et est situé dans le 4e arrondissement.

    L'Hôtel de Ville de Paris

    Étienne Marcel fait l'acquisition de la « Maison aux Piliers » au nom de la municipalité en juillet 1357. C'est là que, depuis lors, se dresse le centre des institutions municipales de Paris.

    L'Hôtel de Ville de Paris

    La « Maison aux Piliers » est remplacée au XVIe siècle par un véritable palais dessiné par l'architecte italien Boccador. Sa construction débute en 1533 et s'achève en 1628. L'agrandissement et la reconstruction partielle de l'hôtel-de-ville ont été menés d'après les plans de Godde et Lesueur de 1837 à 1848, tout en préservant la façade Renaissance. Antoine Vivenel, entrepreneur général, dirigeait le chantier.

    L'Hôtel de Ville de Paris

    Ancien Hôtel de ville après l'incendie de 1871.
     

    Pendant la Commune de Paris, l'incendie déclenché par un groupe de communards le 24 mai 1871 réduit le palais en cendres. Les archives et la bibliothèque partent donc également en fumée.

    L'Hôtel de Ville de Paris

    Ainsi, les deux collections de l'état civil parisien (celle de la ville et celle du greffe) antérieur à 1860 sont à jamais perdues : la première dans l'incendie de l'Hôtel de ville et la seconde dans celui du Palais de Justice.

    L'Hôtel de Ville de Paris

    Le bâtiment est reconstruit entre 1874 et 1882 sur les plans des architectes Théodore Ballu et Édouard Deperthes. La façade, de style néorenaissance, s'inspire largement de celle du bâtiment disparu.

    La place de Grève, rebaptisée place de l'Hôtel-de-Ville le 19 mars 1803, est devenue en 1982 un espace réservé aux piétons.

    L'Hôtel de Ville de Paris

    Paris ayant connu diverses insurrections, l'Hôtel de ville fut souvent le point de ralliement d'émeutiers, insurgés et révolutionnaires. D'Étienne Marcel à la Fronde, de la Révolution aux journées révolutionnaires de juillet 1830 et février 1848, de la Commune à la Libération de Paris, l'Hôtel de ville est un lieu chargé d'histoire (voir l'article Chronologie de Paris).

    L'Hôtel de Ville de Paris

    Lieu de pouvoir où siège le conseil de Paris et de prestige où sont reçus les hôtes du maire, l'Hôtel de Ville est le plus grand bâtiment municipal en Europe. Jusqu'en 1977, l'actuel bureau du maire (155 m2) était celui occupé par le préfet de Paris. Le maire, Bertrand Delanoë, disposait à l'origine d'un appartement de fonction de 1 400 m, en partie transformé en crèche par l'architecte Marc Dilet en 2003.

    L'Hôtel de Ville de Paris

    Personnages sur la façade

    La façade principale est ornementée de personnages marquants de la ville de Paris, artistes, savants, politiciens, industriels. L'ancien hôtel de Ville agrandi sous Louis-Philippe avait déjà été orné de statues en pied représentant les hommes illustres de la capitale. Elles ont pour la plupart été détruites lors de la Commune de Paris.

    L'Hôtel de Ville de Paris

    Sur le parvis sont situées deux statues de bronze, allégories de l'Art par Laurent Marqueste et de la Science par Jules Blanchard (sujet d'un prochain article.)

    * sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_de_ville_de_Paris

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  • Le Pont Neuf et La Samaritaine

    Voici deux photos du Pont Neuf et de La Samaritaine. Deux belles photos souvenirs ... 

    Le Pont Neuf et La Samaritaine

     

    Le Pont Neuf et La Samaritaine Photos prises le jeudi 25 juin 2015

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  • Et si ce n'était pas la Seine qui coulait à Paris ?

    Contrairement à ce qui qu'indique toutes vos cartes géographiques, ce ne serait pas forcément la Seine qui coulerait au milieu de la Capitale.

    Et si ce n'était pas la Seine qui coulait à Paris ?

    C'est le scoop du siècle !!! Géographiquement parlant, ce n'est pas la Seine qui coule à Paris, c'est l' Yonne ! Jean-Joseph Julaud, auteur de « La Géographie française pour les Nuls », aux Editions First, explique cette vérité si longtemps dissimulée : lorsqu'il y a confluence de deux fleuves, la section qui réunit les deux cours d'eau porte le nom de celui dont le débit moyen est le plus important. Or, à l'endroit où la Seine et l'Yonne se croisent, à Montereau-Fault-Yonne, en Seine et Marne (77), c'est l'Yonne qui possède le débit moyen le plus conséquent.

    Et si ce n'était pas la Seine qui coulait à Paris ?

    Conclusion : c'est l'Yonne qui se faufile nonchalamment sous les ponts de Paris!

    Et si ce n'était pas la Seine qui coulait à Paris ?

    Pourquoi avoir privilégié la Seine par rapport à l'Yonne ? A l'époque où la Seine s'appelait encore Sequana (et Paris, Lutèce), les druides lui accordaient des vertus particulières et la vénéraient. Il leur semblait donc logique d'en faire, ad vitam eternam, l'invitée d'honneur de celle qui allait, quelques siècles plus tard, devenir l'une des plus belles villes du monde...

    Et si ce n'était pas la Seine qui coulait à Paris ?

    Contrairement à ce que l’on a inculqué à des générations de potaches, c’est l’Yonne – et elle seule – qui traverse Paris et baigne Rouen avant de se précipiter dans la Manche.

    Et si ce n'était pas la Seine qui coulait à Paris ?

    Site. Pour en savoir plus sur les données hydrométriques officielles :http://www.rdbrmc.com/hydroreel2/index.html

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  • Notre Dame de Paris au cœur de l’Île de la Cité

    L'île de la Cité, le coeur de Paris, est l'écrin de la cathédrale. C'était le lieu de tous les pouvoirs: monarchique, judiciaire, médical, religieux et on y trouve pêle-mêle le Palais de Justice, la Conciergerie, l'Hôtel-Dieu, la Sainte Chapelle, bref, un concentré d'histoire sur quelques arpents blottis au milieu du fleuve.

    Notre Dame de Paris au cœur de l’Île de la Cité

    Notre Dame, bien campée au bord de l'île de la Cité, autrefois nommée l'île sonnante, à cause des très nombreuses églises qui s'y dressaient, est une des rares cathédrales gothiques à pouvoir se mirer dans l'eau. Et quelle eau : la Seine. Excusez du peu !

    Notre Dame de Paris au cœur de l’Île de la Cité

    A l'emplacement même de Notre Dame se dressaient déjà deux églises vénérables, Saint Etienne et la première Notre Dame.

    Notre Dame de Paris au cœur de l’Île de la Cité

    Elle échangèrent le rang de cathédrale au gré des batailles avec les Normands et des destructions qui s'ensuivirent.

    Notre Dame de Paris au cœur de l’Île de la Cité

    Notre Dame d'abord, puis Saint Etienne, puis de nouveau Notre Dame. Là-dessus, Saint-Etienne s'effondra définitivement et on doit à l'évèque Maurice de Sully, en 1163, la décision de construire quelque chose de sérieux, digne du séjour du roi de France.

    Notre Dame de Paris au cœur de l’Île de la Cité

    Les travaux durèrent jusqu'en 1220 sans compter toutes les retouches, ajouts, évidements, saccages, restaurations qui se poursuivent encore jusqu'à aujourd'hui.

    Notre Dame de Paris au cœur de l’Île de la Cité

    La dernière tempête n'a pas épargné l'édifice, mais il fait front et persiste à mirer sa silhouette dans le fleuve.

    Notre Dame de Paris au cœur de l’Île de la Cité

    * sources : http://www.francebalade.com/paris/ilecite.htm

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  • Paris 5ème arrondissement : La rue Galande et chez Odette

    La rue à l'époque gallo-romaine était sur le tracé de la route reliant Lutèce à Fontainebleau. Elle fut réellement ouverte en 1202 et l'origine de son nom renvoie à l'ancien clos dit de Garlande, qu'il longeait, propriété de la famille d'Etienne de Garlande, favori du roi Louis VI le Gros qui y possédait un clos de vigne. Ce clos a été loti au début du XIIe siècle, (1127) après sa disgrâce et elle devint très commerçante. Les registres d'imposition de 1292 mentionnent que la rue comporte 50 notables imposés, représentant 16 métiers différents. Au XIIIe siècle la rue est bordée par un cimetière juif.

    Paris 5ème arrondissement : La rue Galande et chez Odette

    Au début du XIXe siècle elle devint le repère d'une population de gueux, vas nus pieds, alcooliques, gueux sans foi ni loi, se terrant dans des bouges sordides, tels le Château Rouge ou La Crèmerie d'Alexandre, décrites par Joris-Karl Huysmans dans La Bièvre et Saint-Séverin.

    Paris 5ème arrondissement : La rue Galande et chez Odette

    De nos jours, il demeure toujours quelques maisons à pans de bois et des lambeaux de la chapelle Saint Blaise qui était le siège de la confrérie des maçons charpentiers.

    Paris 5ème arrondissement : La rue Galande et chez Odette

    L’adresse baptisée « Odette Paris » est unique :

    Le 77 rue Galande, en face de l’Église Saint-Julien-le-Pauvre, l’une des plus anciennes de Paris,et du square René Viviani-Montebello qui abrite le plus vieil arbre de Paris. Un comptoir à chou se trouve au rez-de-chaussée d’un petit immeuble du 17ème siècle, en plein coeur du 5ème arrondissement de la capitale.

    Niché au premier étage, le salon de thé minimaliste et rétro offre une vue imprenable sur Notre-Dame de Paris, à admirer en dégustant les choux accompagnés d’un vrai chocolat chaud, d’une offre variée de thés et de cafés ou pourquoi pas d’une coupe de champagne ?Sol en damier de marbre, murs en marqueterie et design Art déco : Odette Paris ressuscite l’univers des Années folles. La musique vintage diffusée dans la boutique achève de nous faire voyager dans le temps.

    Paris 5ème arrondissement : La rue Galande et chez Odette

    À PROPOS D’ODETTE :

    Lors qu’il était petit, sa grand-mère Odette, pâtissière hors-pair, faisait des choux divins dans sa minuscule cuisine, pour son goûter et celui de ses cousins qu’elle gardait tous les mercredis.C’est pour retrouver le goût exquis des choux à la crème qu’il n’a jamais oublié, que son petit-fils a ouvert en janvier dernier, sa boutique dans le 5ème arrondissement de Paris au 77 rue Galande.

    Paris 5ème arrondissement : La rue Galande et chez Odette

    À PROPOS DU FONDATEUR

    De l’Internet aux fourneaux d’Odette, il y a un gouffre… Frédéric Berthy a décidé de le franchir à 38 ans. Après avoir travaillé pendant quinze ans sur la Toile pour Microsoft, AOL ou LittleBigWeb, il a ouvert en janvier 2013 une boutique entièrement dédiée aux choux à la crème.Frédéric Berthy rêvait de créer un dessert « trendy » inédit. (Les macarons ce n’était pas sa tasse de thé). Pari relevé avec les étuis de 6 ou de 12 choux à la crème. Cet autodidacte s’est entouré de chefs pâtissiers avec lesquels il a travaillé les recettes pour retrouver le fameux goût d’antan

    * Sources : link (Allez vite voir le site "d'Odette", vous n'aurez qu'une envie, celle d'y aller !)

    ODETTE PARIS, 77 Rue Galande-75005 PARIS

    La Boutique est ouverte de 10h30 à 19h30 tous les jours.

    COMMANDEZ en cliquant ici : commande@odette-paris.com

    (FRAIS DE LIVRAISON À PRÉVOIR EN PLUS)

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  • L’Île Saint-Louis : Pont de Sully

    Le pont de Sully (ou pont Sully) est le nom donné à l'alignement de deux ponts franchissant deux bras de la Seine à Paris.

    L’Île Saint-Louis : Pont de Sully

    Reliant les IVe et Ve arrondissements dans l’axe du boulevard Henri-IV pour arriver boulevard Saint-Germain. Il s’agit en fait en deux ponts distincts, reliés entre eux par une section du boulevard Henri-IV, chacun prenant appui sur l’extrémité amont de l’île Saint-Louis. Le pont vers la rive droite débute quai Henri-IV pour finir quai d’Anjou, et celui vers la rive gauche commence quai de Béthune pour déboucher sur les quais Saint-Bernard et de la Tournelle.

    L’Île Saint-Louis : Pont de Sully

    Ce site est desservi par la station de métro Sully - Morland.

    Au XIXe siècle, les deux parties distinctes de ce pont étaient appelées passerelle Damiette côté rive droite et passerelle de Constantine côté rive gauche. Il s’agissait de deux passerelles suspendues construites par Surville. La première sera détruite pendant la révolution de 1848, l’autre (construite entre 1836à 1838) s'écroulera à la suite de la corrosion de ses câbles en 1872.

    L’Île Saint-Louis : Pont de Sully

    La partie sud du pont.

    Le pont actuel fut construit en 1876, dans le contexte des grands travaux du baron Haussmann, et inauguré le 25 août 1877. Son nom honore Maximilien de Béthune, duc de Sully (1560-1641), ministre d’Henri IV.

    L’Île Saint-Louis : Pont de Sully

    Ce double ouvrage est l’œuvre des ingénieurs Paul Vaudrey et Gustave Brosselin. Ils lui ont donné un angle d’environ 45 degrés par rapport aux berges, ce qui lui permet d’offrir une splendide vue sur les quais de l’île Saint-Louis et sur la cathédrale Notre-Dame de Paris.

    L’Île Saint-Louis : Pont de Sully

    La partie nord du pont.

    La partie sud, la plus longue (159 m), est constituée de trois arches en fonte de 46 m, 49 m et 46 m, tandis que la partie nord franchit le petit bras de la Seine d'une arche centrale en fonte de 46 m et deux de 15 m en maçonnerie. Le pont possède une largeur de 20 m (12 m pour sa chaussée et 8 m pour les deux trottoirs).

    L’Île Saint-Louis : Pont de Sully

    * sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_de_Sully

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  • La Samaritaine : c'est pour 2018 !

    PARIS - Le Conseil d’État a validé ce vendredi 19 juin 2015, le projet de rénovation du célèbre grand magasin parisien La Samaritaine, dont le permis de construire avait été annulé par deux juridictions administratives, estimant que ce projet "ne méconnaissait pas" les règles du plan local d'urbanisme parisien.

    La Samaritaine : c'est donc en 2018 qu'elle ouvrira !

    Les juges ont suivi l'avis du rapporteur public, qui avait demandé à la plus haute juridiction administrative "de laisser s'écrire, rue de Rivoli, une nouvelle page de l'histoire de l'architecture de Paris".

    Anne Hidalgo a salué cette décision dans un communiqué, affirmant qu'à "l’horizon 2018, tous les Parisiens et les visiteurs pourront profiter de ce nouveau lieu exceptionnel, qui associera commerces, hôtellerie, logements sociaux, crèche et bureaux."

    La Samaritaine : c'est donc en 2018 qu'elle ouvrira !

    Pour le tribunal et la cour d'appel administrative, le projet architectural de restructuration de l'ancien magasin N°4 de La Samaritaine posait un problème d'intégration dans le tissu urbain existant.

    C'est sur la base de cette interprétation que le Conseil d’État a jugé le projet de rénovation de La Samaritaine conforme au droit.

    La Samaritaine : c'est donc en 2018 qu'elle ouvrira !

    Le Conseil d’État avait été saisi par le groupe de luxe LVMH du milliardaire Bernard Arnault, propriétaire de La Samaritaine, qui lui demandait d'annuler les annulations de permis de construire prononcées par deux juridictions administratives.

    La Samaritaine : c'est donc en 2018 qu'elle ouvrira !

    Le chantier de rénovation de l'ancien grand magasin, qui était bloqué depuis des mois, rue de Rivoli, dans le centre de Paris, va donc pourvoir reprendre, la décision de Conseil d’État étant sans appel.

    * sources : http://www.huffingtonpost.fr/2015/06/19/la-samaritaine-grand-magasin-paris_n_7620856.html

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  • Chanson de la Seine de Jacques Prévert

    Chanson de la Seine de Jacques Prévert

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  • L'île de la Cité : Pont de la Tournelle

    Le pont de la Tournelle est un pont franchissant la Seine à Paris, en France.

    L'île de la Cité : Pont de la Tournelle

    Prolongement vers le sud de la rue des Deux-Ponts traversant l'Île Saint-Louis, il permet de rejoindre la rive gauche dans le 5e arrondissement.

    L'île de la Cité : Pont de la Tournelle

    L'autre pont situé dans son prolongement vers le nord, permettant de rejoindre la rive droite, est le pont Marie.

    Le site du pont de la Tournelle a connu de nombreux ouvrages successifs pour franchir la Seine. Au Moyen Âge, il y existait un pont en bois, à moitié emporté par une inondation le 21 janvier 1651, qui fut reconstruit en pierre en 1656. Démoli en 1918, il fut remplacé par le pont actuel en 1928.

    L'île de la Cité : Pont de la Tournelle

    Le terme de « Tournelle » provient de la présence en cet endroit au XIIe siècle d'une tourelle de l'enceinte de Philippe Auguste remplacée par la suite par un petit château. La porte Saint-Bernard se trouvait au Sud de ce château.

    L'île de la Cité : Pont de la Tournelle

    Le pont de la Tournelle est volontairement dissymétrique, afin de mettre en valeur la dissymétrie du paysage de la Seine à cet endroit. Composé d'une grande arche centrale reliée aux rives par deux arches plus petites, il est décoré sur la rive gauche par un pylône de près de 15 m surmonté par une statue de sainte Geneviève, patronne de Paris, réalisée par Paul Landowski ; elle protège la ville de Paris, représentée sous les traits d'une fillette serrant contre elle la nef.

    L'île de la Cité : Pont de la Tournelle

    Le pont de la Tournelle est connu dans la série Highlander, il abrite la péniche du protagoniste.

    L'île de la Cité : Pont de la Tournelle

    Cette statue de la Sainte-Geneviève, patronne et protectrice de la ville de Paris, fut réalisée en 1928 par Paul Landowski, pour le Pont de la Tournelle. Une version en bronze orne la salle des Prévôts de l’Hôtel de Ville de Paris.

    Geneviève (née à Nanterre en 423, morte à Paris le 3 janvier 512 (ou en 502 selon d'autres sources) est une sainte française, patronne de la ville de Paris, du diocèse de Nanterre et des gendarmes.

    Fille unique de Severus, probablement un Franc romanisé, et de Géroncia d’origine grecque, elle aurait hérité en tant que fille unique de la charge de membre du conseil municipal (curia) détenue par son père, charge qu’elle aurait exercée tout d’abord à Nanterre, puis à Paris après son installation dans cette ville chez une « marraine » influente. Elle se voue très jeune à Dieu et est très vite remarquée par saint Germain d'Auxerreet saint Loup de Troyes, qui passent par Nanterre en 429 (voir l’histoire de l’Église Saint-Germain-de-Charonne), à l'occasion de leur voyage vers la province romaine de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle). Elle mène une vie consacrée et ascétique, probablement dès ses seize ans.

    Selon la tradition, lors du siège de Paris en 451, grâce à sa force de caractère, Geneviève, qui n’a que 28 ans, convainc les habitants de Paris de ne pas abandonner leur cité aux Huns. Elle encourage les Parisiens à résister à l’invasion par les paroles célèbres : « Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications. » De fait, Attila épargnera Paris.

    Pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Genevi%C3%A8ve

    * sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_de_la_Tournelle

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  • L'île de la Cité : Pont de l'Archevêché

    Le pont de l'Archevêché est un pont franchissant la Seine à Paris.

    L'île de la Cité : Pont de l'Archevêché

    Il relie le 4e arrondissement, au niveau de l'île de la Cité, dans le prolongement du quai de l'Archevêché, au 5e arrondissement, entre le quai de Montebelloet le quai de la Tournelle.

    L'île de la Cité : Pont de l'Archevêché

    Le pont de l'Archevêché tient son nom de l'archevêché qui se situait au Sud-Est de Notre-Dame, entre la cathédrale et la Seine. Cet édifice fut détruit suite aux émeutes anticléricales des 14 et 15 février 1831 et au pillage dont il fut la cible.

    L'île de la Cité : Pont de l'Archevêché

    Ce pont est le plus étroit de la capitale. Il a été construit en 1828, par l'ingénieur Plouard, pour la société du pont des Invalides après la démolition du pont suspendu des Invalides. Le péage a été racheté au concessionnaire par la ville de Paris en 1850.

    L'île de la Cité : Pont de l'Archevêché

    Ce pont a été le lieu d'un accident étrange et spectaculaire. Un autobus de la Compagnie générale des omnibus (ligne G : Batignolles—Jardin des Plantes), est en effet tombé du pont de l'Archevêché dans la Seine, le 27 septembre 1911.

    L'île de la Cité : Pont de l'Archevêché

    Long de 68 m et large de 11 m, il comporte trois arches en maçonnerie de 15, 17 et 15 m d'ouverture. Les arches faiblement ouvertes gênent le trafic fluvial, mais malgré une décision prise en 1910, le pont ne sera jamais remplacé.

    L'île de la Cité : Pont de l'Archevêché

    Il est utilisé depuis 2010 par les amoureux pour y laisser des cadenas d’amour.

    L'île de la Cité : Pont de l'Archevêché

    Comme pour le pont des Arts, ils sont progressivement retirés à partir du 1er juin 2015 et remplacés par des panneaux en bois ; il s'agira à terme de panneaux en verre.

    L'île de la Cité : Pont de l'Archevêché

    * sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_de_l%27Archev%C3%AAch%C3%A9

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  • L'île de la Cité : la statue de Jean-Paul II près de Notre-Dame

    C'était le samedi 25 octobre 2014, dans la matinée, la statue de Jean-Paul II avait été inaugurée à Paris, près de Notre-Dame, après des années de tergiversations sur son emplacement.

    Paris : la statue de Jean-Paul II près de Notre-Dame

    La statue en bronze, haute de trois mètres soixante, avait été dévoilée ce samedi 25 octobre 2014, par Monseigneur Vingt-Trois, en présence de la maire de Paris Anne Hidalgo. 

    Paris : la statue de Jean-Paul II près de Notre-Dame

    La sculpture, réalisée par le directeur des Beaux-Arts de Moscou, Zourab Tsereteli, a été stockée pendant plusieurs années dans un couvent du 14e arrondissement faute d'accord sur son emplacement. Initialement, elle devait être installée sur le perron de l'église polonaise Notre-Dame de l'Assomption dans le 1er arrondissement mais son style n'était pas en conformité avec l'architecture de l'édifice, classé monument historique.

    Paris : la statue de Jean-Paul II près de Notre-Dame

    La statue a finalement était placée square Jean XXIII, entre  la cathédrale Notre-Dame et la Seine.

    * sources : http://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/2014/10/25/paris-inauguration-d-une-statue-de-jean-paul-ii-578316.html

     

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  • L'île de la Cité : Pont au Double

    Le pont au Double est un pont franchissant la Seine à Paris, en France.

    L'île de la Cité : Pont au Double

    Premier pont

    En 1515, il est demandé à François Ier de construire un pont sur le petit bras de la Seine, afin d'installer des malades près de l'Hôtel-Dieu.

    Le 5 août 1626, l'Hôtel-Dieu reçoit l'autorisation de jeter un pont en pierre sur le petit bras de la Seine, en amont du Petit-Pont aux dépens de l'hôpital. Les dessins et le devis sont dressés par l'entrepreneur Christophe Gamard et Louis Noblet. Adjudicataires, Christophe Gamart se charge de la construction du bâtiment et Louis Noblet de l'exécution du pont à trois arches (11,78 m - 15,70 m - 11,78 m). La construction du pont dure de septembre 1626 à septembre 1632. La réception du pont est faite le 11 août 1632. Le bâtiment permettant de relier les bâtiments de l'Hôtel-Dieu sur les deux rives de la Seine est construit en 1634.

    L'île de la Cité : Pont au Double

    Un arrêt du Conseil d'État du 24 avril 1634 organise le péage d'un double denier pour chaque homme à pied. Ce péage a donné son nom au pont, le pont au Double. Ce péage qui va subsister jusqu'en 1789 et faire de nombreux mécontents, être l'objet de discussions sur le règlement pour définir qui en était exempté. Les salles de l'hôpital situées au-dessus du pont ont été une source importante de la pollution du petit bras de la Seine.

    L'île de la Cité : Pont au Double

    La construction de l'aile Saint-Charles de l'Hôtel-Dieu, en 1651, va supprimer une travée. Le pont Saint-Charles est construit entre le Petit-Pont et le pont au Double pour relier les nouvelles salles aux anciennes.

    L'île de la Cité : Pont au Double

    Deuxième pont

    Le pont s'effondre le 31 décembre 1709 et est aussitôt reconstruit avec les salles situées au-dessus. Les salles ont été abattues entre le 27 octobre 1824 et le 7 juin 1825.

    Le pont Saint-Charles a disparu en 1836 pendant une phase de réaménagement de l'Hôtel-Dieu entre le pont au Double et le Petit-Pont. Il est substitué par une passerelle couverte en bois.

    L'île de la Cité : Pont au Double

    Troisième pont

    La gêne pour la navigation occasionnée par la faible portée de ses travées a conduit à démolir le pont en 1847. Il est reconstruit en maçonnerie d'une seule travée de 31 m d'ouverture par les entrepreneurs Gariel et Garnier. La travée est décintrée début 1848. Le pont supporte alors une voie publique.

    L'île de la Cité : Pont au Double

    L'Hôtel-Dieu est déplacé sur l'île de la Cité après 1865. Les derniers bâtiments subsistants, dont l'aile Saint-Charles et la passerelle Saint-Charles, sont détruits en 1878. Le prolongement de la rue Monge va entraîner l'étude d'un nouveau pont légèrement décalé par rapport à son emplacement originel pour le mettre dans l'axe de la rue d'Arcole et du pont d'Arcole. Un premier projet d'une arche en maçonnerie est proposé par l'ingénieur en chef des ponts et chaussées Bernard en 1877. Le conseil général des ponts et chaussées demanda de présenter un nouveau projet avec une arche métallique. Un nouveau projet est présenté au Conseil municipal en 1879 qui l'approuve.

    L'île de la Cité : Pont au Double

    Quatrième pont

    Le pont au Double relie le 4e arrondissement, au niveau du parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris, au 5e arrondissement (à droite).
    L'île de la Cité : Pont au Double

    Le projet d'un nouveau pont d'une arche en fonte est dressé par l'ingénieur Jules Lax (ingénieur des ponts et chaussées en 1867), visé le 29 février 1880. Le projet a été approuvé le 23 mars 1883. Le pont est construit dans l'année, en même temps que les quais. L'arche est formée de 11 arcs en fonte de 31 mètres d'ouverture, constitués de voussoirs assemblés entre eux par boulonnage, avec des entretoises en acier. Les arcs des faces amont et aval ainsi que les corniches ont été revêtus de cuivre. Le procédé de cuivrage galvanique du garde-corps avait été mis au point par M. Oudry.

    Des dégradations de la structure en fonte et du revêtement en cuivre ont été constatées. L'ouvrage a été restauré en novembre 2002.

    * sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_au_Double

     

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  • L'île de la Cité : Le Petit-Pont (renommé Petit-Pont-Cardinal-Lustiger.)

    Le Petit-Pont (renommé Petit-Pont-Cardinal-Lustiger en 2013) est un pont franchissant la Seine à Paris, dont l'édifice actuel fut construit en 1853. Il relie la rue de la Cité et le quai du Marché-Neuf, sur l'île de la Cité, à la place du Petit-Pont sur la rive gauche, entre le quai de Montebello et le quai Saint-Michel, prolongée par la rue du Petit-Pont, puis la rue Saint-Jacques.

    L'île de la Cité : Le Petit-Pont (renommé Petit-Pont-Cardinal-Lustiger)

    Le premier pont situé à cet endroit date de la période romaine de Lutèce où fut déjà construit un pont sous ce nom, qui provient du fait qu'il permettait de franchir le petit bras du fleuve, par opposition au « Grand-Pont », qui existait depuis l'Antiquité et qui traversait le grand bras de la Seine (ce dernier est devenu le pont Notre-Dame), cette appellation encore aujourd'hui justifiée par sa plus petite longueur de tous les ponts de Paris.

    L'île de la Cité : Le Petit-Pont (renommé Petit-Pont-Cardinal-Lustiger)

    Le Petit-Pont était à l'époque gallo-romaine le seul point de passage pour relier l'île de la Cité et, dans le prolongement du cardo maximus, la rive droite. Fait de bois, il était particulièrement exposé aux crues de la Seine et aux incendies. Charles le Chauve, pour protéger l'île des attaques normandes, fit édifier un ouvrage de protection à la tête du pont, en même temps qu'il renforçait les fortifications de la Cité. Les deux ponts de la Cité furent une fois encore détruits en 1111, par le comte Robert de Meulan. Le Grand-Pont fut rebâti plus à l'ouest alors que le Petit-Pont fut reconstruit au même emplacement, qu'il a conservé jusqu'à nos jours.

    L'île de la Cité : Le Petit-Pont (renommé Petit-Pont-Cardinal-Lustiger)

    Le pont de 1185 et ses nombreuses reconstructions

    C'est au Moyen Âge, en 1185, qu'une nouvelle réplique fut construite par décision de l'évêque Maurice de Sully. Ce pont rejoignait sur moins d'une centaine de mètres la rue du Marché-Palu à la rue Saint-Jacques. Le Petit Châtelet, fort défensif de Charles le Chauve, fut réédifié afin de compléter l'enceinte de Philippe Auguste qui protégeait les deux rives. Le Petit-Pont fut à nouveau détruit en 1196, par une crue, ce qui sera le sort des cinq ouvrages édifiés entre 1200 et 1375. Jusqu'à l'année 1378, date de construction du pont Saint-Michel, il est le seul pont permettant d'accéder à la Cité depuis le sud.

    Le pont de 1406

    Entre 1394 et 1406, le roi Charles VI fit construire par l'architecte Raymond du Temple un nouvel ouvrage, avec les fonds d'une forte amende à laquelle avait été condamnés sept Juifs .

    L'île de la Cité : Le Petit-Pont (renommé Petit-Pont-Cardinal-Lustiger)

    Le pont de 1409

    Ce pont, ayant été emporté par la débâcle des glaces du fleuve le 31 janvier 1408, fut rétabli en 1409, en pierre cette fois. Cette dernière réplique subsista jusqu'au XVIIe siècle. Sa proximité avec l'Hôtel-Dieu favorisa l'implantation de boutiques d'apothicaires sur le pont, aux abords de la rue du Marché-Palu, dès 1552. Les maisons y furent édifiées une seconde fois en 1603 et restaurées en 1659.

    L'île de la Cité : Le Petit-Pont (renommé Petit-Pont-Cardinal-Lustiger)

    Après plusieurs effondrements, le Petit-Pont et toutes les maisons qui y étaient construites furent totalement détruits par un incendie en 1718, provoqué par la présence de deux bateaux de foin en flammes qui avaient dérivé.

    Le pont de 1719

    Il fut remplacé un an plus tard par une autre réplique de pierre à trois arches cintrées, avec les fruits d'une quête générale dans toutes les paroisses de la ville. Sa largeur était augmentée de 6 m et il se présentait avec un dos-d'âne. Cette fois, la construction d'habitations fut interdite.

    L'île de la Cité : Le Petit-Pont (renommé Petit-Pont-Cardinal-Lustiger)

    Le pont de 1853

    De 1850 à 1853, un pont à une seule arche en ciment et meulière fut construit à son emplacement, sur les plans de Lagalisserie et Darcel exécutés par Alexandre Michal, ingénieur en chef. D'une longueur de 38 met d'une largeur de 20 m, il fut réalisé sur une voûte en arc de cercle de 31 à 32,5 m de corde et doté de deux trottoirs. Mis en service en décembre 1853, il existe encore de nos jours. Il a été renommé Petit-Pont-Cardinal-Lustiger par le Conseil de Paris le 11 juin 2013 du nom de de celui qui fut archevêque de Paris de 1981 à 2005, Jean-Marie Lustiger.

    * sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Petit-Pont-Cardinal-Lustiger

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  • Tu es partie trop tôt ma petite Zoé. Tu manques tant ... 

    jour de livraison, comme à chaque fois, elle regardait dans les sacs à la recherche de ses friandises ...

     Zoé

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  • L'île de la Cité : Pont Saint-Michel

    Le pont Saint-Michel relie la place Saint-Michel (sur la rive gauche) au boulevard du Palais sur l'île de la Cité, à Paris. Il doit son nom au voisinage d'une chapelle consacrée à Saint-Michel qui existait dans le Palais royal (au niveau du no 8 de l'actuel palais de justice, au sud-est de la Sainte-Chapelle).

    L'île de la Cité : Pont Saint-Michel

    L'autre pont situé dans son prolongement vers le nord, reliant le boulevard du Palais au Châtelet sur la rive droite est le pont au Change.

    Construit en 1378, reconstruit plusieurs fois et en dernier lieu en 1857, le pont actuel est constitué de trois arches de 17,20 mètres chacune, et a une largeur de 30 mètres.

    L'île de la Cité : Pont Saint-Michel

    La construction du pont en pierre fut décidée en 1353 par le Parlement de Paris après accord avec le chapitre de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le prévôt de Paris, ainsi que les bourgeois de la ville. Son emplacement fut fixé en aval du Petit-Pont, dans l'axe de la rue Saint-Denis, du Grand-Pont sur la rive droite et de la rue de la Harpe sur la rive gauche, ceci permettant une traversée directe de l'île de la Cité.

    L'île de la Cité : Pont Saint-Michel

    Le prévôt de Paris d'alors, Hugues Aubriot, fut chargé de la maîtrise d'ouvrage financée par le roi. La construction s'étala de 1379 à 1387. Une fois terminé, l'ouvrage fut nommé par les Parisiens Pont-Neuf (à ne pas confondre avec l'actuel Pont-Neuf), Petit-Pont-Neuf ou Pont Saint-Michel dit le Pont-Neuf.

    L'île de la Cité : Pont Saint-Michel

    Chose habituelle au Moyen Âge, le pont fut rapidement loti de maisons qui furent emportées, ainsi que le pont, par la Seine en 1408.

    L'île de la Cité : Pont Saint-Michel

    En raison des difficultés connues par le royaume de France pendant la guerre de Cent Ans, le pont fut reconstruit immédiatement en bois. Ce matériau étant bien moins résistant que la pierre du pont précédent, le Parlement de Paris décida d'allouer en 1444 les recettes d'amendes à la réfection du pont.

    L'île de la Cité : Pont Saint-Michel

    Pont Saint-Michel - Vue vers l'est - Notre Dame de Paris - Toile peinte de Jean-Baptiste Marot pour le film "l'Anglaise et le duc" d'Eric Rohmer (2001) (Musée Carnavalet)  

    L'aspect de ce second pont est connu au travers d'une miniature présente dans les Heures d'Étienne Chevalier de Jean Fouquet. Elle révèle un pont reposant sur de hautes piles de bois ainsi que des maisons de bois, torchis ou plâtre, ayant la particularité de toutes posséder un seul et unique toit courant sur toute la longueur du pont.

    * sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Saint-Michel

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