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Parc du Château de Rambouillet : Jeune cygne tuberculé
Pour Eliane ...
Le Cygne tuberculé fait partie intégrante des parcs urbains et de la plupart des étendues d’eau de nos régions. Mais ce magnifique oiseau blanc est à l’origine un animal sauvage, avec des comportements et des habitudes pas toujours compatibles avec la vie citadine des parcs.
Au moment de la nidification, le mâle devient agressif parce qu’il protège sa famille. A nous d’y faire attention et de faire un détour si un nid est présent à proximité de notre chemin.
Les adultes sont de grands oiseaux entièrement blancs.
Les juvéniles ont un plumage brun grisâtre, commençant à devenir blanc durant le premier hiver, mais quelques plumes restent grises jusqu’au second hiver. Les pattes sont noires, le bec est gris, les yeux sont bruns.
Pendant la première année après l'éclosion, le bec des cygneaux devient progressivement rosâtre. Le tubercule est absent chez les cygneaux et peu développé chez les juvéniles. Les lores sont couverts de plumes de duvet à l'éclosion.
Ce cygne juvénile, quittera ses parents l'été prochain.
* Sources : http://oiseaux-birds.com/fiche-cygne-tubercule.html
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Rambouillet en manteau d’automne...
Plus beaucoup de feuilles sur les arbres, il règne une atmosphère silencieuse ... Les oiseaux se cachent ...
Au loin les cormorans se rassemblent ...
C'est la fin de l'automne, ça sent déjà l'hiver ...
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Le Musée des Arts Forains : Le saltimbanque
"Saltimbanque" de Maxime Le Forestier
Enfant de clown et d´écuyère,
Il était né sous chapiteau.
Entre la lionne et la panthère,
On mettait son berceau.
Il a grandi parmi les nôtres.
Dès que son âge lui permit
De poser un pied devant l´autre,
Une voix lui a dit :
"Petit, tu es né Saltimbanque.
De ville en ville, tu iras.
Jongle avec tout ce que tu as
Et si tu manques,
Cent fois, tu recommenceras."
Quand il voulait lancer des balles,
Elles ne tombaient pas dans ses mains.
Quand il sautait sur un cheval,
C´était toujours trop loin.
En équilibre sur la table,
Il était pris par le tournis.
Chacun le disait incapable
De gagner sa vie.
"Petit, tu es né Saltimbanque.
Il faut qu´ils rient, il faut qu´ils pleurent,
Qu´ils applaudissent, qu´ils aient peur
Mais si tu manques,
Pour nous, tu seras un voleur."
Alors, en désespoir de cause,
Il a jonglé avec des mots
Et la musique et d´autres choses.
On a crié : Bravo !
On le réclamait à tue-tête
Sur les pistes du monde entier.
Dans son numéro de poète,
Il était adoré.
"Petit, tu es né Saltimbanque.
Méfie-toi de ces pistes-là.
Quand ton numéro passera,
Si tu le manques,
On ne te ramassera pas.
Car tous les mots, quand on les jette,
Ils rebondissent n´importe où
De cœur en cœur, de tête en tête.
Ils en deviennent fous.
Ils te reviennent de la salle,
Emplis d´espoirs ou de rancœurs.
Tu étais enfant de la balle
Et te voila penseur."
Laissez-moi rester Saltimbanque.
J´aime la lumière et le feu,
Les tours et les mots dangereux
Toujours je manque.
Mon numéro n´est pas fameux.
Je jongle avec ce que je peux.
Maxime Le Forestier
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Le Musée des Arts Forains : Le Théâtre de Verdure
Un jardin extraordinaire, un lustre de cristal suspendu à son toit de verdure. C'est le résultat de dix ans d'efforts afin que cet espace puisse se transformer en jardin et que la nature s'installe dans les rues et l'habite avec fantaisie et poésie.
A partir de 80 m² de pavés arrachés à la rue, nous avons créé 1.900 m² de végétation sur les murs et dans le ciel.
Animé par des bruits étranges et familiers, cet espace se termine par un «Kiosque Nomade» qui convie le visiteur à une rêverie surréaliste. Cette structure dont l'une des fonctions est d'assurer la continuité entre les quatre univers des Pavillons de Bercy est également un lieu d'accueil et de réceptions.
Margaret Tchatcher
... et Margaret Tchatcher
Jimmy Carter et ...
Les perspectives construites par la nature, fleurs et arbres, l'architecture des bâtiments et les décors en treillages, intègrent parfaitement cette scène à transformations qui permet au visiteur de déambuler et de se mettre en scène.
Louis de Funès et Coluche !
François Mitterrand et Jacques Chirac
Ma fille Sarah !
* Sources : Le site du Musée des Arts Forains : link
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Le Musée des Arts Forains
Cette fête d'antan met à votre disposition des attractions, manèges et jeux d'époque 1900. Vous aurez la possibilité d'utiliser à loisir le manège de vélocipèdes, le manège de chevaux de bois, la course de garçon de café, les balançoires ou encore le jeu de massacre.
Affiche année 2014
L'histoire de la salle
A l'origine, comédien et antiquaire, Jean Paul Favand réunit des objets du spectacle.
A la différence de ceux du théâtre, de l'opéra ou du cinéma qui sont fait dans des matières éphémères et pour être vus de loin, ceux de la fête foraine sont issus de matières nobles et sont destinés à être vus de près.
Leur origine itinérante les avait sans doute fait mépriser par le marché de l'art ancien. Et pourtant ces pièces ont une qualité culturelle et esthétique indéniable : ce sont, entre autres, les pastiches de la sculpture luxueuse des boiseries de châteaux.
Pendant 30 ans, et parallèlement à d'autres activités, Jean Paul Favand accumule et fait restaurer un ensemble d'objets forains, qui constituent aujourd'hui une des collections les plus importantes au monde. Il a longtemps espéré qu'existerait un Musée d'Etat ouvert au public, mais les nécessités de la survie de la collection l'ont amené à créer un musée privé vivant grâce à l'événementiel.
La première salle des Pavillons de Bercy, scénarisée sur le thème de l'Art Forain, a été suivie par d'autres, illustrant chacune un thème du spectacle et de la fête.
Le Théâtre du Merveilleux
Dans ce palais de l'illusion et du rêve, un spectacle vidéo utilisant 12 projecteurs est rythmé par des instruments de musique mécanique automatique. Les nombreuses attractions anciennes côtoient notre jeu astrologique virtuel : Le jeu de la Licorne.
Le Théâtre du Merveilleux, mélange de réel et de virtuel, vous fera vivre une expérience insolite et inoubliable.
L'Histoire de la Salle
Le Théâtre du Merveilleux désigne la forme de spectacle qui avait cours à Paris entre 1800 et 1840.
C'est un spectacle total : danse, chant, théâtre.
Il utilise toutes les inventions scientifiques et technologiques de l'ère industrielle naissante ( projections d'images, optiques, éclairages) pour produire des effets fantastiques destinés à émerveiller.
C'est cette forme de théâtre, innovante pour l'époque, ainsi que la mémoire des « Tivolis », ancêtres de nos parcs d'attractions, qui donnent à Jean Paul Favand l'envie de créer un lieu festif hors du commun.
Commence alors la recherche et l'assemblage des différents éléments qui pourraient permettre de relever ce défi :
Créer un palais de l'illusion ,un cabinet de curiosités de 1800 m² où cohabiteraient Naturalias, Artificialias et Virtualias.
La Course du Palio
La règle du jeu : Il faut faire rouler une boule dans les trous prévus à cet effet, pour faire avancer les chevaux. Il y a trois niveaux : si la boule va dans le trou rouge, le cheval avance au galop, dans le bleu, il va au trot, dans le jaune il avance au pas. Une jeune femme commente en direct la course.
Cette attraction fait référence à la course folle du palio de Sienne. Tous les 16 août, cette course hippique spectaculaire fait vibrer les habitants de la ville de Sienne en Italie. Tous les coups bas sont permis, ce qui n’est pas sans risque pour les chevaux et les jockeys.
Dix chevaux représentant dix quartiers de la ville. Ils s'élancent pour trois tours exaltés où tous les coups bas sont permis. Queue de poisson, coups de cravaches cinglants et chutes parfois brutales agrémentent les 2 minutes de folie que dure cette cavalcade. Les accidents sont nombreux.
* Sources : Musée des Arts Forains : link
Du 26 décembre 2016 au 2 janvier 2017 (Réservez pour l'année prochaine, ça vaut le coup d'oeil) !
Jean-Paul Favand, le maître des lieux, invite conteurs, mimes, acrobates, et compagnies de spectacle vivant à peupler son lieu aux côtés de sirènes, licornes, ombres féériques, masques de théâtre… déjà présents.
Des spectacles variés vous sont proposés toutes les 30 minutes et certaines attractions et manèges seront accessibles aux petits comme aux grands.
Niché au cœur du quartier de Bercy à Paris, abrité dans la halle aux vins construite par un élève d'Eiffel, ce lieu unique reçoit plus de 200 000 personnes par an au travers de réceptions ainsi que de visites d'individuels et de groupes.
Son créateur, Jean-Paul Favand, a rassemblé depuis 35 ans des milliers d'objets rares : pièces foraines anciennes, objets du spectacle (Théâtre, music-hall) et objets de curiosités.
Ce musée spectacle vivant est une gigantesque scène où le public est acteur de ses propres rêves.
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Le Musée de la Poupée : Collection permanente : Salle 3 : Elles marchent !
Voici mon dernier article sur le Musée de la Poupée. Il y a beaucoup, beaucoup d'autres poupées, plus de 500, je ne peux pas vous les mettre toutes ici. Le 1er février débutera une autre exposition, le Musée de la poupée se renouvelle souvent, pour notre plus grand plaisir. Je vous donne l'adresse de ce fabuleux musée:
Le site du Musée : http://www.museedelapoupeeparis.com/
IMPASSE BERTHAUD
Quartier Beaubourg
75003 Paris - Rambuteau
Et un jour, dans les années Soixante-Dix, les poupées se sont mises à parler, à marcher, à rire, à pleurer, à chanter et à bouger, c'était incroyable !
Poupée qui marche dans son trotteur et à droite la poupée qui bouge (en tournant un bouton dans son dos, elle bougeait comme un bébé).
Pour terminer cette série d'articles sur ce Musée, voici quelques souvenirs personnels :
C'était ma première vraie poupée, j'avais 9 ans, elle parlait et marchait, elle m'avait été offerte par ma grand-mère paternelle, j'ai eu la chance et la surprise de la retrouver ici dans ce musée :
Voici la poupée Tinnie, poupée que j'avais offerte à ma fille Aline. Elle en avait vu de toutes les couleurs la pauvre, à la fin ma fille lui avait même coupé les cheveux ! :
Un baigneur qui ressemblait à un véritable nouveau-né. Je l'avais offert à Aline alors que j'étais enceinte (de sa soeur Yaël), j'avais tricoté toute la layette en me servant de lui !
* Sources : http://museedelapoupeeparis.com/
Des animations et activités sont proposées au musée pour les individuels et les groupes, les enfants et les adultes : ateliers pour enfants, goûters d’anniversaires, visites guidées, expertises de poupées, séminaires sur les poupées, brocantes, accueil de tous types de groupes…
Le Musée propose un audioguide gratuit, en français et en anglais par Samy Odin, le fondateur du musée.
https://izi.travel/fr/3f0e-musee-de…Comment faire ? C’est très simple : téléchargez, sur votre smartphone, l’appli izi.TRAVEL avant votre visite et écoutez Samy Odin vous raconter l’histoire du musée et des poupées, sa boutique, sa clinique pour poupées et peluches, ses animations…
Cette application est gratuite, fonctionne également hors connection et est disponible sur l’App Store, Google play et Windows Phone Store.
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Le Musée de la Poupée : Collection permanente : Les poupées italiennes
La maison Bonomi a été en activité à Milan depuis l'entre-deux guerres. La production des années Trente était chapeautée par Giuseppina Bonomi et consistait, essentiellement, en poupées en composition.
La production de poupées du deuxième après-guerre, a été l'oeuvre de Ferruccio Bonomi, qui a mené la marque à son apogée. C'est à lui que l'ont doit cette exceptionnelle galerie de visages expressifs qui caractérisent la production des années Cinquante et Soixante.
Les habillages des poupées de cette époque sont fabuleux ! d'un goût exquis, ils sont toujours coupés de façon impeccable dans des tissus de qualités. Les chaussures étaient en peau blanche, les dessous extrêmement soignés, les cols, souvent amovibles, étaient toujours doublés comme dans la haute couture.
Les modèles présentés ici montrent d'abord la variété des moules de visages et la déclinaison du moule classique en plusieurs tailles. Le piano, de facture française, date des années Soixante.
Le Musée de la Poupée : Collection permanente : Les poupées italiennes II
Les années Vingt ont vu apparaître de nouvelles entreprises qui ont beaucoup marqué la mémoire collective. Lenci est la plus connue, car elle a innové dans un genre de poupée alors inédite : la poupée en feutre pressé.
Elena König, d'ascendance allemande, fonda la maison Lenci avec son époux Enrico Scavani, en 1919. Ils s'implantèrent à Turin, via Cassini, et connurent un succès grandissant, accru par la participation très remarquée de la marque à l'exposition parisienne consacrée aux Arts Décoratifs en 1925.
En 1933, la gestion trop "artistique" des Scavini allait entraîner la perte de Lenci, pourtant à son épogée. C'est alors que les frères Garella devinrent les associés des Scavini. Sous leur gestion la marque rayonna encore tout au long des années Trente, toujours sous la direction artistique de Madame Scavini. Cette collaboration s'arrêta en 1940, lorsque Elena Scavini quitta définitivement la Lenci.
Toujours dans les années Vingt, l'entreprise romaine Burgarella, a excellé dans l'utilisation de la composition, sous la direction artistique de Ferdinando Stracuzzi. A la même époque, des entreprises comme l'industria Nazionale di Celluloïde, étaient spécialisées dans la fabrication de baigneurs en celluloïd. (Le Musée de la Poupée).
* Sources : http://museedelapoupeeparis.com/
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Le Musée de la Poupée : Collection permanente : Bécassine
Exposition autour du célèbre personnage de bande dessinée apparu en 1905, à travers les albums originaux, des poupées rares et anciennes et une multitude d’objets insolites à son image. cette exposition ravira les enfants d’hier nostalgiques, les enfants d’aujourd’hui qui chantent "leur cousine", les amateurs de bande dessinée.
Bécassine est née en 1905, sous la forme d’une planche réalisée en dernière minute pour permettre le bouclage du premier numéro du magazine. Elle ne reparut dans la revue qu’un peu plus tard pour répondre aux demandes des lectrices.
Cette petite bonne bretonne, naïve, pleine de bonne volonté et d’énergie est née de la plume de Jacqueline Rivière, alors rédactrice en chef, et fut reprise dès 1913 par celle de l’éditeur Maurice Languereau connu sous le pseudonyme de Caumery (1867-1941). Le principal dessinateur qui croqua cet attachant personnage est le célèbre illustrateur Emile Joseph Porphyre Pinchon (1871-1953).
Elle fera l’objet, à partir de 1913, d’une série de 27 albums dessinés par Pinchon et écrits par Caumery, dont le premier est « L’enfance de Bécassine ». Aujourd’hui les éditions Gautier-Languereau/ Hachette-Livre continuent de rééditer les albums originaux et d’adapter les textes pour les enfants de tous âges.
Bécassine a su dépasser ce cadre pour devenir un mythe intemporel. Elle sera déclinée sous la forme de poupées portant son costume, parmi lesquelles les modèles en tissu bourré par Reine Degrais, mais également sous la forme d’une multitude d’objets à son image : manches de parapluie, lampes, jouets mécaniques, cendriers, porte-clefs, papeterie, figurines…
Elle a aussi inspiré le personnage d’un film, une célèbre chanson interprétée par Chantal Goya et, plus récemment, un dessin animé diffusé au cinéma.
* Sources : http://www.museedelapoupeeparis.com/Becassine-devoile-les-Tresors-de.html
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Le Musée de la Poupée : Collection permanente : Salle 2 et 3
Ensemble d’une cinquantaine de poupées et baigneurs en celluloïd français et allemand réalisés de la fin du XIXe siècle jusqu’aux années 60’, quand le celluloïd fut interdit dans la fabrication des jouets à cause de son risque d’inflammabilité. Cet ensemble permet de suivre l’évolution esthétique et technique de ce jouet.
Le terme baigneur vient du fait que les enfants pouvaient les mouiller et les baigner contrairement aux poupées de porcelaine par ailleurs très lourdes et fragiles.
Toutefois, le celluloïd devient cassant avec le temps particulièrement lorsqu'il a été exposé au soleil et aux fortes variations de température. Un baigneur ancien est très fragile et il doit toujours être manipulé avec beaucoup de précautions surtout par les néophytes.
Il peut s'agir de "garçons" ou de "filles" mais toujours avec des cheveux moulés jamais avec des cheveux synthétiques ou naturels. Dans de rares cas, le corps peut être en composition. Sauf exception, ce sont des pièces d'au moins 30 cm. Cependant, certaines sont plus petites mais elles sont peu nombreuses. L'origine est française.
Mes coups de coeur :
Le site du "Musée de la Poupée" : https://boutique.museedelapoupeeparis.com/
Les collections changent tout le temps. Les "salles" varient d'une saison à l'autre. Un endroit à aller voir en famille !
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Le Musée de la Poupée : Collection permanente : Salle 1 et 2
Les poupées dans la vie de tous les jours. La petite fille aime mettre en scène sa ou ses poupées. Elle aime jouer avec elle, à la maîtresse, à la marchande, elle l'accompagne partout dans ses jeux.
Voici une récente acquisition du Musée de la Poupée, elle est exposée désormais, dans nos salles permanentes. Un coup de foudre de Samy ODIN.
Il s’agit de la classique parisienne a corps tout articulé de chez Bru, issue du moule souriant en taille F.
Elle mesure 40 cm et a la particularité de porter un vêtement traditionnel juif.
Sur sa boite en carton d’origine, on peut lire « Poupée Juive » écrit à la main de cette belle écriture d’un autre temps.
La qualité de ce costume multicolore est remarquable, par sa facture et par le contraste chromatique. Il est composé d’une ample robe en coton brodé aux manches pagode, une veste en lainage brodé et un couvre-chef assorti garni de sequins.
Ce type de poupée a été breveté par Léon Casimir bru à la fin des années 1860 et a été en production jusqu’à la fin de la décennie suivante. Venez l’admirer « en chair et en os » dans la vitrine consacrée à BRU en salle 2.
* Sources : http://museedelapoupeeparis.com/
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Le Musée de la Poupée : Collection permanente : Salle 1
"Collectionner les poupées et les jouets comporte, fort heureusement, des moments de bonheurs aussi simples que celui de réunir, dans une même mise en scène, des objets divers sur un thème établi. Je ne peux qu’inciter chacun de vous à redécouvrir ce plaisir, enfantin certes, mais si réconfortant et esthétiquement stimulant ! Parfois, des objets que nous avons un peu oubliés dans nos collections reprennent vie, l’espace d’un instant, en se montrant sous un jour nouveau.
Prenez le temps de sortir vos objets de vos vitrines ou de vos tiroirs, associez-les entre eux afin de les regarder autrement et racontez des histoires… C’est ce que nous faisons, au Musée de la Poupée-Paris, depuis maintenant 18 ans !" par Samy Odin le 4 avril 2012. (site du Musée de la Poupée).
Offrir une poupée était à l'époque un geste non anodin. La petite fille jouait à imiter sa maman, une tante et on la préparait ainsi à son futur rôle de femme et de maman.
Le choix de présentation des poupées en scènes de vie, recréées avec mobilier et accessoires anciens, offre de multiple clefs de lecture : l'histoire de la poupée-jouet de fabrication industrielle, l'évolution de la mode vestimentaire, les modes de vie depuis le XIXe siècle.
Plus de 300 superbes poupées, présentées en 36 vitrines, racontent la passionnante histoire de la poupée en France de 1850 à nos jours.
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* Sources : http://museedelapoupeeparis.com/
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Introduction :
Je vous avais déjà parlé du "Musée de la poupée" il y a quelques années. Hélas quand j'ai transféré mon blog "TititeParisienne"(hébergé chez Overblog) à celui que vous connaissez aujourd'hui "Une fleur de Paris" chez Eklablog, certaines photos ont disparu ... J'ai donc décidé pour mes nouveaux visiteurs, et les anciens bien sûr, et à l'approche des fêtes de fin d'année de rééditer mes articles sur le "Musée de la Poupée". (Dans cette réédition mes photos sont plus grandes).
Le Musée de la Poupée : Collection permanente : Salle 1
L’univers enchanteur du Musée de la Poupée
Le Musée de la Poupée a ouvert ses portes en juin 1994, en plein coeur de Paris, au fond d'une charmante impasse fleurie.
Il présente, dans ses salles permanentes, la collection des poupées anciennes GUIDO et Samy ODIN, père et fils, ainsi qu'une partie des dons offerts au Musée de la Poupée depuis son ouverture.
Le Musée de la Poupée présente dans ses collections permanentes des poupées de 1800 à 1959.
Cette présentation offre une approche plus pédagogique. Elle permet de découvrir d’une façon ludique les différents aspects de l’histoire de la poupée occidentale. Les fonctions des poupées sont évoquées au début du parcours : la poupée en tant que jouet d’enfant mais aussi d’objet éducatif, décoratif, support de mode, symbole religieux ou folklorique, objet de sorcellerie…
Les matériaux ensuite, montrent qu’au fil des révolutions technologiques, les poupées se sont adaptées aux attentes des enfants : du bois à la cire, au biscuit, au papier mâché, à la composition, aux tissus, au celluloïd et enfin aux matières plastiques. Les morpholgies des poupées sont ensuite abordées, tour à tour représentation de la silhouette adulte, enfantine ou poupine, chacune de ces morphologies impliquant d’ailleurs un jeu différent.
Les types ethniques appliqués aux poupées sont, eux, le reflet des politiques colonialistes des pays et des courants esthétiques. Ils sont présentés dans la deuxième salle avant de décliner les poupées à mécanismes et les principaux fabricants qui ont marqué l’histoire de ce jouet intemporal : Jumeau, Bru, Gaultier, Steiner, SFBJ, Raynal, Nobel, Petitcollin…. et bien d’autres encore.
La troisième salle du musée est dédiée aux poupées et baigneurs de la période du baby-boom. Chaque vitrine est consacrée à un fabriquant majeur de cette période en France : Nobel, Gégé, Bella, Raynal, SFBJ, Convert, Petitcollin, Clodrey.
Salle 1
Les fonctions des poupées
A quoi servent les poupées ? Depuis la nuit des temps, l’homme ressent un besoin d’autoreprésentation qu’il assouvit, notamment, en créant des poupées.
Ces objets recouvrent des fonctions différentes : la poupée en tant que jouet d’enfant mais aussi objet éducatif, objet décoratif, support de mode, symbole religieux ou folklorique, objet de sorcellerie…
La représentation de l'adulte
Sous le Second Empire, la poupée a d’abord représenté la figure féminine adulte. Ces poupées-femmes, jouets cossus et raffinés, sont particulièrement remarquables par leurs trousseaux et accessoires qui reflètent la mode de leur époque.
D’abord réalisées en bois et composition, elles auront ensuite généralement la tête en biscuit (porcelaine mate cuite 2 fois) et le corps en peau ou en bois. Objets d’éducation, ces poupées de mode servaient de support de couture pour les petites filles ainsi que de modèle auquel s’identifier dans leur futur rôle de femme.
La représentation de l'enfant
En 1878, lors de l’Exposition universelle de Paris, un nouveau type de poupée a fait son apparition sur le marché : "le bébé" à tête en biscuit, qui représente désormais l’enfant de 3 à 12 ans. L’apparition du "bébé" correspond au formidable essor international de l’industrie française de la poupée et du jouet. L’âge d’or des bébés classiques a duré de 1878 à 1910 avec près de trois générations de poupées enfantines à la beauté idéalisée.
La représentation du poupon
A partir du tournant du siècle et jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale, les bébés de caractère dominent le marché occidental avec leurs expressions réalistes ou caricaturales. Le poupon classique ou de caractère a connu son apogée de 1910 à 1940 alors que l’âge d’or des baigneurs en celluloïd a couvert les années 1930 à 1950. Ces poupons permettaient aux enfants de développer de précoces instincts maternels et d’imiter dans le jeu les gestes de leur mère.
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* Sources : http://museedelapoupeeparis.com/
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Jardin des Tuileries : Rhinocéros attaqué par un tigre de A. N. CAÏN
(Moi j'y vois deux tigres ...)
Cain Auguste Nicolas
Paris, 1821 - Paris, 1894
Rhinocéros attaqué par un tigre
Bronze, 1882-1884
Placé au Jardin des Tuileries en 1884
FNACLa sculpture en bronze « Le rhinocéros attaqué par un tigre » par Auguste-Nicolas CAÏN (1821-1894), date de 1882/1884.
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Jardin des Tuileries : Lion et lionne se disputant un sanglier de A. N. CAIN
Paris, 1821 - Paris, 1894
Lion et lionne se disputant un sanglier
Bronze, 1875-1882
Placé au Jardin des Tuileries en 1884
R.F. 600La sculpture « Le lion et la lionne se disputant un sanglier » par Auguste-Nicolas CaÏn (1821-1894), date de 1875/1882.
Elle se trouve sur le côté du Jardin des Tuileries, à proximité de la rue de Rivoli à l’entrée proche de la station de métro Tuileries. Elle a été placée là en 1884.
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Jardin des Tuileries : "Le Bel costumé" de Jean Dubuffet
Le Bel costumé est une œuvre de l'artiste français Jean Dubuffet située à Paris, en France. Installée en 2000 dans les jardins des Tuileries, il s'agit d'une sculpture en époxy d'un personnage humanoïde.
L'œuvre prend la forme d'une sculpture de 4 m de haut, en époxy peint au polyuréthane.
La sculpture représente un personnage de forme humaine debout, le bras gauche légèrement levé. Elle est peinte de couleur bleue, rouge et blanche, en aplats ou en hachures, et divisées en sections par des traits noirs.
L'œuvre est installée près de la galerie du Jeu de Paume, musée qui avait consacré à Dubuffet sa première exposition.
Le Bel costumé n'a pas été réalisé du vivant de l'artiste : elle a été exécutée en 1998 d'après une maquette conçue en 1973 ; l'œuvre devait à l'origine faire partie d'un ensemble monumental destiné à l'entrée d'une aile de la National Gallery of Art de Washington, aux États-Unis.
Pour Jean Dubuffet, l’œuvre doit demeurer une question et ne pas donner de réponse, elle ne doit pas être élucidable. Elle offre une ouverture du champ des possibles, invite au voyage et à la réflexion.
Le Bel Costumé semble animé d’un mouvement, de danse peut-être, joyeuse figure humanoïde qui nous salue de la main pleine de mystère et sujet à toutes les interprétations.
L'œuvre est installée dans les jardins des Tuileries en 2000, en même temps qu'une douzaine d'autres œuvres d'art contemporain.
* Sources : ICI - Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
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La photo du weekend : "Couleur d'automne"
"L'automne est une saison où les couleurs de l'été laissent la place à une symphonie d'odeurs et de lumières qui éclatent pour laisser place à l'hiver, sombre et plus monotone" Philippe DEUSCHER
"Soleil si doux au déclin de l'automne, arbres jaunis, je viens vous voir encore" Pierre Jean DE BERANGER
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