• Quartier de la Défense : Le "Moretti" de Raymond Moretti 

    Le Moretti (ou Cheminée Moretti) est une œuvre de l'artiste français Raymond Moretti située à la Défense, en France. Il s'agit de l'habillage d'une cheminée d'aération de 32 m de haut par plusieurs centaines de tubes de fibre de verre de couleurs vives.

    Quartier de la Défense : Le "Moretti" de Raymond Moretti

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Moretti est une installation composée 672 tubes de fibre de verre, d'un diamètre allant de 2 à 30 cm peints de 19 tons différents, vifs et froids, pour une longueur totale de 22 km et un poids total de 27,5 t. Ces tubes recouvrent la totalité de la surface externe d'une cheminée d'aération de 32 m de haut et de forme légèrement ovoïde.

    Quartier de la Défense : Le "Moretti" de Raymond Moretti

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La nuit, la cheminée est éclairée par des projecteurs, lui permettant de se refléter dans les vitres des immeubles environnants.

    Quartier de la Défense : Le "Moretti" de Raymond Moretti

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L’œuvre est située dans le quartier de La Défense, entre les bâtiments de Neuilly Défense et Manhattan Square. La structure a été achevée en 1990 et inaugurée en 1995.

    Quartier de la Défense : Le "Moretti" de Raymond Moretti

    Raymond Moretti (1931-2005) est un peintre et sculpteur français, illustrateur régulier des couvertures du Magazine littéraire.

    Quartier de la Défense : Le "Moretti" de Raymond Moretti

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    * Sources : Wikipédia

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  • Quartier de la Défense : La Grande Arche de la Fraternité

    La Grande Arche de la Fraternité, connue sous le nom d'usage de l'Arche de la Défense ou Grande Arche, est un monument situé dans le quartier d'affaires de La Défense à l'ouest de Paris, sur le territoire de la commune de Puteaux.

    Les présidents Georges Pompidou (projet de Ieoh Ming Pei) et Valéry Giscard d'Estaing (ministre des finances) (projet de Jean Willerval) eurent pour projet de marquer l'axe historique parisien par une œuvre architecturale monumentale. C'est le président François Mitterrand qui concrétise finalement ce projet, sous le nom de projet Tête Défense.

    L'EPAD lance donc en 1982 un concours international d'architecture. Ce concours réunit 424 projets anonymes venus du monde entier, dont quatre sont sélectionnés par l'EPAD et présentés au Président. C'est le projet de l'architecte danois Johann Otto von Spreckelsen et de l'ingénieur concepteur danois Erik Reitzel, qui proposaient de construire une grande arche, qui est sélectionné.

    Quartier de la Défense : La Grande Arche de la Fraternité

    Conduits par l'entreprise française de travaux publics Bouygues, les travaux débutent réellement en 1985. Deux mille ouvriers qualifiés travaillent sur ce chantier (deux d'entre eux perdent la vie lors de la construction des structures supérieures). Pendant l'été 1986, Johann Otto von Spreckelsen demande à être libéré pour des raisons de santé de toutes ses obligations concernant l'Arche. La Maîtrise d'ouvrage accepte cette demande de désengagement, et Spreckelsen confie la responsabilité pour l'architecture à Paul Andreu. Reitzel prend la décision de continuer le travail jusqu'au bout. La construction des deux piliers dure un an environ, deux équipes indépendantes travaillant en parallèle sur chacun d'eux.

    Quartier de la Défense : La Grande Arche de la Fraternité 

    L'inauguration a lieu en juillet 1989, deux ans après la mort de Johann Otto von Spreckelsen. L'an 1989, marquée par des célébrations d'envergure telles que les cent ans de l'inauguration de la Tour Eiffel, le bicentenaire de la Révolution française et de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (l'ouverture au public le 26 août 1989 intervient justement pour célébrer ce dernier évènement). Le sommet du G7 intervient au même moment.

    Construite dans l'axe est–ouest parisien de l'axe Historique, elle rejoint d'autres monuments tels que l'Arc de triomphe de l'Étoile, l'Obélisque, les jardins des Palais des Tuileries et l'Arc de triomphe du Carrousel.

    Quartier de la Défense : La Grande Arche de la Fraternité 

    L'Arche a à peu près la forme d'un cube évidé, étant en son centre 112 m de long, 106,9 m de large, pour une hauteur de 110,9 m. Le vide intérieur permettrait d'abriter la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Il a été suggéré que la structure ressemble à un hypercube en quatre dimensions (un tesseract) qui est projeté sur le monde tridimensionnel.

    Quartier de la Défense : La Grande Arche de la Fraternité 

    Le monument possède une mégastructure conçue de telle sorte que les forces soient exercées dans toutes les directions : tel un dé, la Grande Arche pourrait reposer sur n'importe quelle face[réf. nécessaire]. Chaque face horizontale du cube est composée de quatre fois quatre traverses de béton de 75 mètres de long.

    Le toit de la Grande Arche pèse 30 000 tonnes et contenait, jusqu'à sa fermeture au public, un centre de congrès et d'exposition, un musée de l'Informatique, un restaurant ainsi qu'un belvédère offrant une vue panoramique sur tout le quartier de la Défense et l'ouest de Paris. Ces aménagements étaient accessibles par une batterie d'ascenseurs panoramiques presque entièrement vitrées et situées dans le creux de l'Arche.

    Quartier de la Défense : La Grande Arche de la Fraternité 

    Depuis le 24 avril 2010, l'accès au toit de la Grande Arche est fermé au public. En effet, la chute d'une poulie le 4 avril avait contraint le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer à suspendre immédiatement l’utilisation des ascenseurs panoramiques pour des raisons de sécurité. Du 4 au 24 avril, il a été toléré que des visiteurs se rendent dans les musées en passant par les ascenseurs situés dans les colonnes de l'Arche. Le ministère, qui gère le bâtiment pour le compte de l'État, a engagé un audit pour connaître les causes exactes de cet accident. Les ascenseurs ont néanmoins été réparés pendant l'été.

    Le ministère du développement durable a tout d'abord annoncé un délai de fermeture de quatre mois, puis une réouverture en janvier 2011. Il indique finalement qu'il compte fermer définitivement la Grande Arche au public et récupérer les locaux du Toit de la Grande Arche pour les transformer en bureaux et salles de réunion, privant ainsi les Hauts-de-Seine du monument le plus visité du département, avec 250 000 visiteurs par an. Le toit hébergeait le musée de l'Informatique, le musée du jeu vidéo, un club d'élus de comités d'entreprise, le « Toit Citoyen », un restaurant gastronomique. Sa fermeture provoque le licenciement d'une quarantaine de personnes.

    En 2013 aboutit le processus juridique d'expulsion de la société d'exploitation du toit de la grande arche, qui rend le ministère du développement durable officiellement propriétaire du toit.

    * Sources : Wikipédia et le site de La Défense

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  • Quartier de La Défense : La Défense de Paris

    La Défense de Paris est un groupe sculpté de Louis-Ernest Barrias (1841-1905), inauguré le 12 octobre 1883 au carrefour de Courbevoie (aujourd'hui quartier de La Défense) sur le territoire de la commune de Puteaux (Hauts-de-Seine). Il honore la mémoires des victimes militaires et civiles tombées lors du Siège de Paris pendant la Guerre franco-allemande de 1870.

    Quartier de La Défense : La Défense de Paris

    En 1879, les républicains devinrent majoritaires au parlement et s'installèrent définitivement au pouvoir. Le nouveau régime chercha à se démarquer de la république de l'Ordre moral de Mac Mahon. Il tint à rappeler la politique de défense nationale que les républicains avaient menée de septembre 1870 à janvier 1871 pendant la guerre franco-allemande de 1870.

    En honorant la défense de Paris, les républicains manifestèrent également leur volonté de réintégrer la capitale dans la communauté nationale et d'en finir avec les divisions nées de la Commune de Paris.

    L'édification de monuments commémoratifs toucha aussi à l’ordre symbolique : la IIIe République fut parcourue de l'échelon national à l'échelon local, à partir des années 1880 par une « statuomanie » sans précédent allant des Bourgeois de Calais de Rodin au Triomphe de la République de Jules Dalou, valorisant les "petites patries" aussi bien que la grande.

    Quartier de La Défense : La Défense de Paris

    Pour commémorer la défense héroïque de Paris contre les Prussiens au cours de la Guerre de 1870-1871, la Préfecture de la Seine organisa, en 1879, un concours, pour l'érection d'un monument au rond-point de Courbevoie, situé à l’extrémité de l’avenue de Neuilly, dans la perspective de l’Arc de triomphe de l’Étoile, là où s’étaient rassemblés les gardes nationaux avant la dernière bataille de Buzenval, le 19 janvier 1871, dans la phase finale du conflit.

    Une centaine d'artistes concoururent dont Gustave Doré, Bartholdi, Carrier-Belleuse, Alfred Boucher, Falguière et Rodin. Ce dernier vit son projet rejeté par le jury dès la première sélection. Le choix des jurés se porta sur le projet de Louis-Ernest Barrias qui s’était engagé dès le début du conflit et avait enduré les épreuves du siège. Sa composition plus statique et plus classique que celle de Rodin était une allégorie dont la signification était immédiatement perceptible par le public.

    Quartier de La Défense : La Défense de Paris

    Le monument fut érigé sur ce qui était le rond-point de Courbevoie jusqu'en 1965, devenu depuis le quartier d'affaires de La Défense, auquel elle a donné son nom. Il fut démonté et remisé pendant plusieurs années et réinstallé le 21 septembre 1983, cent ans après son inauguration.

    Le 12 août 1883, une foule très nombreuse (estimée à plus cent mille personnes) assista à l'inauguration par Waldeck-Rousseau, ministre de l’Intérieur. La cérémonie débute à 16 h 00 par vingt-et-un coups de canon tirés du Mont-Valérien. La musique de la garde républicaine joua La Marseillaise, Après les discours d'usage rendant hommage au patriotisme des combattants et au courage héroïque des Parisiens assiégés, l’inauguration s’acheva par un défilé militaire.

    Quartier de La Défense : La Défense de Paris

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après le départ des autorités, le public put enfin s’approcher du monument, placé au centre de la place et qui est installé sur un socle de granit, entouré par une grille en fer, ornée d’une lanterne à gaz aux quatre angles.

    Lors de l'inauguration, des partisans de la Commune de Paris troublèrent la cérémonie patriotique, en commémoration des affrontements du 2 avril 1871 entre les fédérés de la garde nationale et l'armée versaillaise du gouvernement issu des élections du 8 février 1871 réfugié à Versailles. Un drapeau rouge fut déployé, et l'on put entendre clamé « longue vie à l'amnistie, longue vie à la république sociale ».

    Quartier de La Défense : La Défense de Paris

    Il s'agit d'un groupe sculpté, coulé en bronze par le fondeur Henri Léon Thiébault, représentant les trois figures qui symbolisent la défense de Paris :

    une femme, vêtue de l’uniforme de la garde nationale, appuyée sur un canon et tenant un drapeau, représente la figure allégorique de la ville de Paris,
    les défenseurs prennent les traits d’un jeune mobile affaissé qui place une dernière cartouche dans son fusil " chassepot ". Les deux figures regardaient vers Buzenval, lieu des derniers combats en janvier 1871.
    de l’autre côté du monument, une fillette prostrée qui, par son expression triste et son apparence misérable, personnifie les souffrances de la population civile.
    Barrias se serait inspiré, pour son œuvre, de celle d'Amédée Doublemard, La Défense de la barrière de Clichy ou monument au Maréchal Moncey de la place de Clichy à Paris.

     * Sources : Wikipédia

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