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Par Une fleur de Paris le 24 Juillet 2014 à 05:35
Ménagerie du Jardin des Plantes : Le flamant des Caraïbes ou flamant rouge
Comme tous les flamants, le Flamant des Caraïbes est bruyant. La voix joue un rôle important pour garder le contact à l’intérieur des groupes. Les sons varient selon les activités, en général un bavardage rapide et bas produit par les grandes bandes en train de se nourrir, et des sons nasillards et claironnants lancés en vol. Les parades nuptiales sont accompagnées de grognements.
Le Flamant des Caraïbes remue la vase avec ses doigts palmés afin de faire sortir les proies. Ensuite, il pompe l’eau et la vase avec son bec spécialisé, bien adapté pour filtrer et récupérer ainsi les petites proies aquatiques comme les crevettes et les mollusques, et les divers organismes microscopiques dont il se régale. Il consomme aussi des graines et des algues de la même façon.
Il se nourrit en pataugeant avec la tête dans l’eau. Le bec est tenu horizontalement avec l’extrémité pointant vers l’arrière. Grâce à la langue et aux lamelles dont il est équipé, il filtre l’eau et la boue et retient les proies.
Il se nourrit aussi en nageant. Il peut aussi, à la manière des canards, basculer son corps vers l’avant tandis qu’il pagaie avec ses doigts palmés pour maintenir cette position. Il peut ainsi atteindre une profondeur de 120-130 centimètres où il trouve davantage de nourriture.
Lorsque les ressources de nourriture s’épuisent à un endroit, ils se déplacent vers un autre, parfois sur la même étendue d’eau, en attendant que l’autre partie se reconstitue.Le Flamant des Caraïbes passe la majorité de son temps à se nourrir. Ils vivent en grands groupes et sont grégaires. Ces oiseaux sont timides et craintifs, et s’envolent s’ils sont dérangés. Les principales activités des adultes et des immatures sont, dans l’ordre, se nourrir, se lisser les plumes et se reposer.
* Sources : http://www.oiseaux-birds.com/fiche-flamant-caraibes.html
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Par Une fleur de Paris le 23 Juillet 2014 à 04:46
Ménagerie du Jardin des Plantes : Le flamant des Caraïbes ou flamant rouge
Le Flamant des Caraïbes, également appelé Flamant de Cuba ou Flamant rouge, est une espèce de flamants, proche du Flamant du Chili. Autrefois, cette espèce était appelée « Flamant rose », mais la sous-espèce s'est vu attribuer ce nom quand la communauté scientifique a considéré qu'elle était une espèce à part entière.
C'est un oiseau de grande taille, qui mesure entre 120 et 145 cm de haut (la femelle étant généralement plus petite que le mâle), et dont le poids varie de 2 à 4 kg.
Comme pour les autres espèces de flamants, la couleur du plumage est plus ou moins intense et liée à l’alimentation des oiseaux. La couleur vient des pigments caroténoïdes présents dans les algues et les crustacés qu'ils consomment. Son plumage est d'un rose plus vif que celui de tous les autres flamants, tirant sur le rouge, ce qui lui vaut le nom de flamant rouge. Les rémiges de l’extrémité de l’aile et le dessous de l'aile sont noires, les pattes sont roses avec des articulations rouges, et le bec est rosé avec l’extrémité noire.
Voici en photos, le bain du flamant rouge ; on a l'habitude de voir ces oiseaux sur leurs grandes pattes toutes fines, j'ai voulu vous les montrer autrement, c'est à dire à l'heure du bain !
Cette espèce vit sur le continent américain, entre les Antilles, la Floride, les Bahamas, les Galapagos, le nord de l’Amérique du Sud, le Yucatan et les Caraïbes. On estime leur population à environ 90 000 individus.
* Sources Wikipédia - Demain d'autres photos de ces magnifiques oiseaux - cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
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Par Une fleur de Paris le 24 Juin 2014 à 09:09
Spécial les 220 ans de la Ménagerie du Jardin des Plantes : Le Panda Roux
SYNONYMES : panda roux, petit panda, panda rouge, panda doré, renard de feu, panda éclatant, panda fuligineux.
Les pandas roux n'ont jamais suscité autant d'intérêt vis à vis du public que leurs homonymes noirs et blancs bien qu'ils ont été découverts presque un demi-siècle avant. Déjà en 1869 (date où le Père David aperçut pour la première fois une peau de grand panda), le zoo de Londres accueillait le premier panda roux.
La classification des pandas roux pose elle-aussi un certain nombre de problèmes aux spécialistes. En effet, même si ces derniers ressemblent à des ratons laveurs, ils ont pourtant des points communs avec les ours. C'est ainsi qu'ils ont été alternativement classés avec les grands pandas ou avec les ratons laveurs ou dans une famille à part : les Ailuridae (Ailuridés). Actuellement, le panda roux est l'espèce unique de cette famille des Ailuridés :
RÈGNE : Animal
EMBRANCHEMENT : Chordés
SOUS-EMBRANCHEMENT : Vertébrés
CLASSE : Mammifères
SOUS-CLASSE : Thériens
INFRACLASSE : Euthériens
ORDRE : Carnivores
FAMILLE : Ailuridés
Le panda roux se nourrit de bambous mais également de lichens, feuilles, fruits et racines. Au printemps, il se nourrit aussi d'œufs et d'oisillons. Il pèse de 3 à 4,5 kg.
En Chine, petit et grand pandas cohabitent sans problème même là où leurs territoires se superposent. Plus agiles, ils sont cependant capables de survivre sur des pentes plus abruptes, à de plus grandes altitudes (jusqu'à 4000 mètres).
Ils sont plutôt solitaires et consacrent une grande majorité de la journée à dormir dans des arbres ou dans des cachettes naturelles, sous des rochers ou des arbres tombés. Il n'est pas rare qu'on les voit prendre des bains de soleil au sud qui les aident à faire des économies d'énergie. Ils sont actifs à la tombée du jour, la nuit et à l'aube.
Le panda roux mérite tout à fait son surnom de "renard de feu" que les chinois lui ont donné. Son dos roux, sa grosse tête avec des oreilles pointues bordées de poils blancs, son museau allongé et sa face marquée de taches blanches caractéristiques correspondent parfaitement à ce surnom. Sa queue d'un brun-roux est épaisse et cerclée de neuf bandes plus foncées, son ventre sombre et ses pattes sont nettement visibles lorsqu'il se déplace sur la neige ou grimpe à un arbre. Sa queue, presque aussi longue que son corps, lui sert d'oreiller et, par temps froid, de couverture. Il s'en enveloppe pour dormir et elle lui évite toute déperdition de chaleur. Il mesure environ 60 centimètres (la queue de 30 à 50 cm).
Ces animaux sont aujourd'hui protégés. Avant, ils étaient la proie des chasseurs. Leur peau servait à faire des bonnets et leur queue était appréciée comme plumeau. L'espèce même si elle n'est pas directement en danger est et reste menacée. Elle subit comme le grand panda un problème de consanguinité génétique, de réduction de son habitat et de braconnage. Son territoire doit absolument être protégé pour éviter que le panda roux voit ses effectifs diminuer. Dans les zoos, les petits pandas comme les grands ont des difficultés à se reproduire et les naissances en captivité restent des évènements rares.
* Sources : http://www.pandas.fr/panda-roux.html
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Par Une fleur de Paris le 20 Juin 2014 à 09:02
Spécial les 220 ans de la Ménagerie du Jardin des Plantes : Le Cormoran Pie
Six cormorans pies sont arrivés à la Ménagerie du Jardin des Plantes, quatre mâles et deux femelles.
Le Cormoran pie (Microcarbo melanoleucos) est une espèce d’oiseau de mer d’Australie.
Il vit sur les côtes, les îles, les estuaires et les eaux intérieures de l’Australie, la Nouvelle-Guinée, la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie, la Malaisie et l’Indonésie et dans les îles du sud-ouest de l’océan Pacifique et dans les zones sub-antarctiques.
Il s’agit d’un petit cormoran à bec court généralement noir sur le dessus et blanc sur le dessous avec un petit bec jaune et une petite crête, bien que la forme noire avec la gorge blanche prédomine en Nouvelle-Zélande.
Ce petit cormoran possède un bec plus bref et une queue plus allongée que le cormoran noir (Phalacrocorax sulcirostris). Le dessus de la tête porte une petite touffe de plumes ébouriffées formant une sorte de petite crête. Cette espèce est originaire de l’Australie. Son aire de distribution couvre l’ensemble des îles qui vont de l’est de l’Indonésie jusqu’à l’archipel des Salomons, y compris la Nouvelle-Guinée.
Vers le sud, elle se poursuit dans toute l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie et les îles subantarctiques.
Les ailes des cormorans n’étant pas étanches, ils passent des heures à se les faire sécher au soleil après la pêche.
* Sources : http://www.wings-dream.com/products/cormoran-pie/
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Par Une fleur de Paris le 18 Juin 2014 à 05:45
La Ménagerie du Jardin des Plantes, fête ses 220 ans cette année !
Ouverte en 1794, la ménagerie du Jardin des Plantes à Paris est l'un des plus anciens parcs zoologiques du monde encore ouvert au public. Elle s'étend sur plus de 5,5 hectares en plein cœur du 5e arrondissement de Paris, et occupe environ un quart du Jardin des Plantes entre la rue Cuvier au Nord-Ouest et le quai Saint-Bernard au Nord-Est.
La ménagerie présente au public plus de 1 800 animaux de 180 espèces différentes, pandas roux, panthères des neiges, oryx d’Arabie, orang-outans, pythons, flamants roses … se partagent la vedette. Un tiers d’entre elles sont menacées d’extinction et font partie de programmes coopératifs d’élevages de l’EAZA (association européenne des parcs zoologiques). Par ses missions de conservation, de recherche et d’éducation, la Ménagerie participe à la préservation de la biodiversité.
Depuis l'ouverture du parc zoologique de Paris le 14 avril 2014, la ménagerie du jardin des Plantes s'est spécialisée dans les animaux d'Asie.
Ici sont privilégiées les espèces de petite et moyenne taille, pour beaucoup d’entre elles menacées d’extinction : pandas roux, panthères des neiges, oryx d’Arabie, orangs-outans, outardes, grues à cou blanc ou encore tortues des Seychelles. Le zoo du Jardin des Plantes assume ainsi son rôle de pionnier en privilégiant la rareté aux espèces de grande taille peu adaptées au site. La majorité est née en captivité et provient d’échanges et de prêts entre zoos.
La ménagerie participe à de nombreux programmes d’élevage d’espèces menacées. Le principe consiste à maintenir en captivité des populations viables d’animaux sauvages, qui peuvent être réintroduits dans la nature, si leur milieu est stabilisé ou restauré. Les candidats sont assez rares, car les conditions requises sont complexes. Parmi les beaux succès de réintroduction, citons l’outarde canepetière (France), l’Oryx d’Arabie, éteint à l’état sauvage (péninsule arabique), ou encore le Tamarin lion doré (Brésil), trois espèces présentes à la Ménagerie.
La ménagerie du Jardin des Plantes fut officiellement ouverte le 11 décembre 1794 à l'initiative de Bernardin de Saint-Pierre, professeur de zoologie au Muséum national d'histoire naturelle, par le transfert des animaux des ménageries royales de Versailles et du Raincy (appartenant au duc d'Orléans), respectivement le 26 avril 1794 et le 27 mai 1794, et par l'apport des animaux de foire des ménageries privées et foraines à titre provisoire dès le 4 novembre 1793.
Peintres animaliers à la ménagerie - L'illustration août 1902 - Wikipédia
Au cours de son histoire, elle a présenté une grande variété d'espèces animales, dont Zarafa la première girafe présentée en France (1826), un couagga venu de la ménagerie royale de Versailles, des éléphants, des hippopotames, des ours bruns et blancs, des lions, des tigres, des phoques. Les deux premiers éléphants ont mis environ deux ans pour arriver sur les lieux après un long et périlleux voyage. A leur arrivée, et dans le but d'expérimenter leur réactions à la musique, leurs grandes oreilles ont été soumises à des répertoires très éclectiques allant de la symphonie de Mozart au plus populo "Ah ça ira, ça ira".
C'est à partir des années 1980 qu'une politique de réhabilitation de la ménagerie a été mise en place, avec plusieurs rénovations successives (volières à rapaces, rotonde, maison des reptiles, etc.), et une nette préférence accordée à la présentation d'espèces de petite et moyenne taille, généralement peu connues et/ou menacées d'extinction.* Sources : Paris.fr
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Infos Expositions
À l'occasion des 220 ans de la Ménagerie, le Muséum national d’histoire naturelle invite la dessinatrice Marion Montaigne à exposer le travail qu’elle a réalisé lors de son immersion au sein du zoo du Jardin des Plantes pour la Revue Dessinée.
La vie de la ménagerie en BD
De ces rencontres avec le personnel du parc est né un récit insolite et facétieux sur les coulisses de la ménagerie. Une exposition qui permet aussi de découvrir le quotidien des métiers des parcs zoologiques : intenses, passionnants, parfois rudes, nécessitant calme et humilité. Des hommes et des femmes dévoués à leurs missions d’exception. On retrouve sur la série de planches exposées le long des grilles du jardin botanique: l'arrivée de la première girafe, les soins vétérinaires, la vie des soigneurs. On y retrouve aussi la très charismatique Marie Claude Bonsel reconnaissable à sa chevelure rousse et qui a été longtemps la vétérinaire de la ménagerie. L'humour est toujours présent. Trois dessins de crocodiles rigoureusement identiques sont empilés. Devant chaque dessin figure une inscription "crocodile heureux", "crocodile dubitatif", "crocodile déprimé". Une façon amusante de nous faire comprendre la difficulté pour les soigneurs d'interprêter les états d'âme des animaux.
La dessinatrice Marion Montaigne est née en 1980, elle a fait des études d’illustration à l’école Estienne puis d’animation à l’école des Gobelins. Elle est illustratrice pour la jeunesse chez Lito, Bayard, Nathan, Milan avant de publier ses propres bandes dessinées. Elle reçoit le prix du public au festival d’Angoulême. "Je souhaite qu'à travers mes dessins les visiteurs apprennent des choses qu'ils ignoraient " avoue modestement Marion. Pour Michel Saint Jalme, directeur de la ménagerie, "Cette expo est une autre manière de faire passer des messages pour préserver la biodiversité".
Toujours dans le cadre de ses 220 ans la ménagerie proposera à la rentrée une exposition dédiée à ses animaux célèbres.
Exposition du 19 mai au 28 septembre 2014, en accès libre tous les jours de 8h à 19h30, sur les grilles de l’École de Botanique du Jardin des Plantes, 57 rue Cuvier, 75005 Paris
Métro : Jussieu, Gare d’Austerlitz, Place Monge, Censier-Daubenton
Ménagerie, accès par le Jardin des Plantes
Ouvert tous les jours de 9h à 18h (Fermeture des caisses 30 mn avant la fermeture du site)
Tarifs : 13 € - réduit 9 €
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Par Une fleur de Paris le 7 Février 2014 à 09:52
Jardin des Plantes : la femme archer
J'aime beaucoup cette sculpture de "La femme archer". Par contre on ne sait rien d'elle, même pas le nom du sculpteur qui a fait cette petite merveille.
Elle mérite bien un petit article ...
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Par Une fleur de Paris le 6 Février 2014 à 10:13
Hommage à Saint-John Perse dans le Jardin des Plantes de Paris
Ce monument de bronze à la gloire de Saint-John Perse réalisé par Patrice Alexandre représente les trois états du manuscrit du poème Nocturne agrandi à l'échelle monumentale.
Nocturne
Les voici mûrs, ces fruits d'un ombrageux destin. De notre songe issus, de notre sang nourris, et qui hantaient
la pourpre de nos nuits, ils sont les fruits du long souci, ils sont les fruits du long désir, ils furent nos plus
secrets complices et, souvent proches de l'aveu, nous tiraient à leurs fins hors de l'abîme de nos nuits... Au feu
du jour toute faveur ! les voici mûrs et sous la pourpre, ces fruits d'un impérieux destin. Nous n'y trouvons
point notre gré.
Pour lire la suite : http://www.pariscotejardin.fr/2011/12/hommage-a-saint-john-perse-dans-le-jardin-des-plantes-de-paris/
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Par Une fleur de Paris le 5 Février 2014 à 10:00
Le Belvédère du Jardin des Plantes
Le Jardin des Plantes cache un belvédère, qui, il faut bien le dire, n'offre pas une vue imprenable sur Paris, mais plutôt sur le Jardin, les toits et la Grande Mosquée de Paris. Son charme est donc moins le panorama qu'il permet d'admirer que son calme, et sa situation, aux beaux jours, en pleine verdure.
Il y a une raison à cet emplacement étrange pour un belvédère dont la définition est précisément d'offrir une belle vue ! Ce petit kiosque a été installé en 1786 en l'honneur de Buffon (on l'appelle aussi "la Gloriette de Buffon"), scientifique qui transforma le Jardin des Plantes en Centre de recherche et de Musée. Posé sur une butte constituée en XIVe siècle par l'accumulation de détritus et de gravas calcaires provenant des faubourgs de la capitale, il permettait à l'origine d'avoir une vue sur tout le jardin.
Mais lorsqu'on décida au XIXe d'agrandir le jardin et de construire de nouveaux bâtiments, on se rendit compte qu'il était plus facile de laisser le belvédère en place que de le déplacer : voici pourquoi il se retrouve aujourd'hui dans un coin et que la vue est bouchée.
Il est nommé Belvédère Verniquet, du nom du nom du géomètre et architecte qui prit part aux travaux du Jardin en 1760 et 1790. Il s'élève à environ 20 mètres du sol. On y accède par un petit escalier de pierre après avoir parcouru un labyrinthe de buis. Réalisé plus d'un siècle avant la tour Eiffel, il est l'un des plus anciens édifices métalliques au monde ! S'il n'accomplit pas son office de belvédère, il reste donc une curiosité et l'un des points les plus agréables et charmants du Jardin des Plantes.
* Sources : http://www.evous.fr/Le-belvedere-du-Jardin-des-Plantes,1177012.html
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Par Une fleur de Paris le 4 Février 2014 à 09:51
Jardin des Plantes : La Fontaine aux Lions
La Fontaine aux lions située dans le Jardin des Plantes, près du portail d'accès rue Geoffroy Saint-Hilaire a été construite par Henri Jacquemont en 1863.
On remarque que l'un des lions semble humer des restes humains matérialisés par un pied.
La Fontaine est composée de deux lions de bronze surmontant un rocher. Derrière ceux-ci se trouve un bassin retenant l'eau devant ensuite s'écouler dans la fontaine proprement dite située en-dessous des Lions, parmi les roches.
Un bassin de réception a été creusé à cet endroit. L'ensemble n'est plus en fonction aujourd'hui.
Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
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Par Une fleur de Paris le 3 Février 2014 à 09:46
La fontaine Cuvier, Paris 5ème arrondissement
Adossée à l'angle des rue Linné et du 20 rue Cuvier, face au Jardin des Plantes, cette fontaine se compose d'un soubassement demi-circulaire, haut de 3 m environ, avec corniche dorique, et frise à fond de feuillage sur lequel sont, de face et en haut relief, des têtes de lion, de chien, de loup, de renard, de boeuf, de bélier, etc. Le globe terrestre parait à demi au-dessus de la corniche, et supporte la statue de la Nature assise sur un lion. Un crocodile, un phoque et quelques animaux rampent sur la corniche même. Une grande niche à plein cintre sert de fond sert au groupe de la Nature.
La clef de voûte de la niche représente un aigle enlevant un agneau dans ses serres. Tout cela est en pierre. Au bas du soubassement, et suivant sa courbure, est un bassin en fonte de fer bronzé, dans lequel trois têtes de serpent, en fonte aussi, jettent trois filets d'eau.
Cette fontaine a été construite en 1840, sur les dessins de l'architecte Vigoureux l'aîné. La composition est ingénieuse, et l'aspect agréable, quoique l'ensemble ne soit peut-être pas assez svelte.
Cette fontaine est dédiée au Baron Léopold-Chrétien-Frédéric Cuvier dit Georges (1769-1832). Il a été le rénovateur de l'anatomie, il fût un des créateurs de la méthode naturelle, et fût le fondateur de la paléontologie.
* Sources : http://www.cosmovisions.com/monuParisFontaineCuvier.htm
Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
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Par Une fleur de Paris le 1 Février 2014 à 13:41
Jardin des Plantes : Emmanuel Frémiet par Henri Gréber
Le sculpteur Emmanuel Frémiet est né à Paris le 24 décembre 1824, il y est mort le 10 septembre 1910. Tout en ayant exécuté des oeuvres de commande patriotiques dans un style néoclassique, il est reconnu comme un artiste excellent dans la production d'animaux dans un style naturaliste.
Il se consacra surtout à la sculpture animalière et aux statues équestres en armure. Emmanuel Fremiet et le statuaire officiel de la troisième république. Une de ses oeuvres les plus connues est sa statue équestre de Jeanne D'Arc, place des Pyramides à Paris. Il reçoit une médaille d'honneur au salon de 1887 en "Gorille enlevant une femme" qui fait scandale.
Emmanuel Fremiet est représenté ici travaillant sur le modèle réduit du "Dénicheur d'oursons" (sculpture qui est exposée également au Jardin des Plantes). Le socle est orné de deux-bas reliefs. L'un est un bas-relief de Jeanne D'Arc.
La statue est de Henri Grèber.
* Sources : Wikipédia et Sculptures du Jardin des Plantes à Paris
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Par Une fleur de Paris le 30 Janvier 2014 à 08:47
Jardin des Plantes de Paris : Statue de Michel-Eugène Chevreul (1786-1889)
Né à Angers sous Louis XVI, le chimiste Michel-Eugène Chevreul (1786-1889) assista à l'érection de la tour Eiffel.
Quand les troupes prussiennes bombardèrent le Muséum en 1870, il éleva une protestation demeurée fameuse.
Il passa 45 ans au Muséum dont 15 à la tête de l'établissement, étant le premier titulaire de la chair de chimie. Il élabora la théorie de la saponification qui permit la montée en flèche de l'industrie des savons et en fabriquant des bougies stéariques qui remplacèrent les chandelles de suif et révolutionnèrent l'art de l'éclairage.
En 1824, Louis XVIII le nomma directeur des teintureries de la manufacture des Gobelins. Il put assister à l'inauguration de sa statue, les commanditaires ayant sans doute sous-estimé sa longévité. Celle-ci est installée dans le Jardin des Plantes vers l'amphithéâtre. Il y a aussi une rue Chevreul dans le XVème arrondissement.
Cliquez sur les photos pour les voir en plus grand format.
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Par Une fleur de Paris le 29 Janvier 2014 à 06:00
Statue de Paul et Virginie et Bernardin de Saint-Pierre par Louis Holweck (1861-1935)
Voici une statue qui mériterait qu'on parle plus d'elle. Elle est magnifique. C'est la statue de Bernardin de Saint-Pierre, l'auteur de Paul et Virginie. Elle est du sculpteur Louis Holweck.
Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre est né au Havre le 19 janvier 1737. Il eut une jeunesse pauvre et aventureuse, grand voyageur, fût au service de la Russie. De retour en France, il fréquenta les salons philosophiques, ceux de Melle de Lespinasse et de Mme Necker. L'insuccès de la lecture de Paul et Virginie chez cette dernière jeta l'auteur dans un tel doute sur la valeur de son ouvrage qu'il faillit le détruire.
Ce fut Joseph Verret qui le sauva du feu. Les études de la nature, ouvrage inspiré par Jean-Jacques Rousseau, dont Bernardin de Saint-Pierre était l'ami, obtint au contraire, un grand succès. Lauréat de l'Académie de Besançon, Bernardin de Saint-Pierre fut intendant du Jardin des Plantes et du cabinet d'Histoire Naturelle en 1791, professeur de moral à l'Ecole Normale en 1794.
Il fit partie de l'Institut en 1795, classe des Sciences Morales et Politiques et à l'organisation de 1803, il occupa dans la deuxième classe le fauteuil de A.-L. Séguier. Il devait recevoir Raynouard, Picard et Laujon le 24 novembre 1807. Il écrivit son discours de réponse aux trois récipiendaires, mais septuagénaire et ayant la voix faible, il dût laisser à François Neufchâteau le soin d'en donner lecture. Ce discours eut d'ailleurs peu du succès auprès du public fatigué des trois qu'il venait d'entendre.
En 1904, M. Eugène Patron légua au Muséum une somme de cinquante mille francs destinée à élever une statue à Bernardin de Saint-Pierre dans le Jardin des Plantes. Patin a prononcé son Eloge et Aimé Martin a écrit une notice sur Bernardin de Saint-Pierre. Bernardin de Saint-Pierre, meurt le 21 janvier 1814.
* Sources : http://www.cpa-bastille91.com/cartes-postales/statue/page/2/
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Par Une fleur de Paris le 28 Janvier 2014 à 05:50
La nymphe tourmentant un dauphin. Sculpture de Joseph FELON (1818-1896)
Le jardin des Plantes de Paris compte beaucoup de statues et sculptures, toutes plus belles les unes que les autres. Elles font partie du décor et on ne les regarde même plus. C'est bien dommage. Voici en quelques articles, les magnifiques statues du Jardin des Plantes de Paris.
"La nymphe tourmentant un dauphin" se trouve à l'emplacement de l'ancien bassin aux phoques, pas loin de la Ménagerie. (Il n'y a plus de phoques à la Ménagerie).
Je ne trouve pas que ce dauphin ressemble à un dauphin, cependant cette statue est magnifique. Elle est en bronze et elle a été sculptée par Joseph Félon.
Joseph Félon est un sculpteur, lithographe et peintre, né à Bordeaux le 21 août 1818, et décédé à Nice en 1896. Il a été l'élève du peintre Jean Désiré Court.
Il remporte une médaille de troisième classe en 1861, un rappel de médaille en 1863 pour sa "Nymphe tourmentant un dauphin".
Pour en savoir plus sur Joseph Félon: http://www.wikiphidias.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=314:felon&catid=34:biographie&Itemid=53
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Par Une fleur de Paris le 15 Janvier 2014 à 17:16
Nénette est sans nul la plus connue des pensionnaires de la Ménagerie du Jardin des Plantes. Née dans les forêts de Bornéo, elle y est arrivée le 16 juin 1972, à l'âge estimée de 3 ou 4 ans. Elle a donc aujourd'hui un peu plus de 44 ans, ce qui est exceptionnel si l'on sait qu'en milieu naturel un orang-outan dépasse rarement l'âge de 35 ans. Elle a eu trois compagnons et donné naissance à quatre petits : les deux premiers ont été transférés à l'étranger, dans le cadre d'un programme européen destiné à favoriser la reproduction des espèces menacées (EEP). Le troisième, Tübo né en 1994, qui vivait près d'elle est décédé à la Ménagerie, ainsi que Dayou, son dernier-né, qui a succombé à un arrêt cardiaque en 2007, à l'âge de 8 ans. Actuellement, les Orangs-Outans de Bornéo séjournant à la Ménagerie sont aujourd'hui, avec l'arrivée de Joey en novembre 2013, au nombre de quatre. Outre Nénette, Théodora et sa fille Tamu sont arrivées en 2007, en provenance du Zoo de Twycross (Grande-Bretagne) et Joey.
Nénette prend le soleil
Figurez-vous qu'un orang-outan, ça boit du thé. Enfin, ceux de la Ménagerie. Nénette, Théodora et Tamü n'aiment pas l'eau. Alors, les vétérinaires l'aromatisent pour la rendre plus au goût des primates et éviter leur déshydratation.
Les soigneurs leur organisent aussi des jeux et des épreuves à l'heure du dîner, pour les stimuler : bidon à dévisser, tubes à faire passer dans des grillages, ... Et une fois ont récupéré leurs fruits, elles se les chapardent entre elles.
En plus de boire du thé, les 3 femelles (et maintenant Joey) dorment 13 h à 15 h par jour. C'est la moyenne pour un orang-outan. Cela laisse rêveur. Et dire que nous atteignons péniblement 6 h - 7 h de sommeil.
L' "homme de la forêt" fait partie de la famille des grands singes qui comptent 6 espèces. On y va pour le décompte : L'orang-outan donc, le gorille, le chimpanzé, le bonobo, le gibon et ... L'HOMME !
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