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Par Une fleur de Paris le 14 Novembre 2013 à 09:07
Jardin des Tuileries : Tigresse portant un paon à ses petits (1873) Auguste Caïn (1821-1894) Bronze
Auguste Caïn, fils d'un boucher, travaille plusieurs années comme apprenti avec son père. Puis il s'initie à la sculpture dans l'atelier d'Alexandre Guionnet, sculpteur sur bois, puis de François Rude (1784-1855). Il fréquente régulièrement le Jardin des Plantes à Paris pour dessiner sur le vif des attitudes de fauves qui lui serviront plus tard de modèles.
A partir de 1846, Auguste Caïn participe de manière assidue au Salon de Paris. En 1852, il épouse la fille du sculpteur animalier Pierre Jules Mène dont il subira fortement l'influence. Il travaille dans la fonderie de son beau-père qui édite en bronze nombre de ses sculptures.
Spécialisé dans la sculpture animalière de petite taille, Auguste Caïn a une prédilection pour montrer, avec le souci du détail, des animaux dans des situations dramatiques et de combat pour la vie. A partir des années 1860, il reçoit des commandes de l'Etat pour des œuvres monumentales en bronze. Considéré comme un grand sculpteur animalier, il est surnommé en 1879 "le statuaire des lions et des tigres".
* Sources : Nella Buscot : link
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Par Une fleur de Paris le 12 Novembre 2013 à 09:12
Jardin des Tuileries - Hors les murs, FIAC 2013 : "The Golden Sphère" - Coucher de soleil -
Les sculptures de la FIAC 2013 sont reparties vers d'autres lieux. Mais voici cette Golden Sphere photographiée sous un beau coucher de soleil.
"Les soleils couchants Revêtent les champs, les canaux, la ville entière, d'hyacinthe et d'or." de Charles Baudelaire
«Les soleils couchants ont toujours moins de charme que les soleils levants.» de Franz-Olivier Giesbert
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Par Une fleur de Paris le 7 Novembre 2013 à 08:39
Jardin des Tuileries - Hors les murs, FIAC 2013 : "Where" and " Here"
JEAN DUPUY-Where, 2013 Acier Corten 308 x 1102 x 14 cm Edition de 3 exemplaires + 1 EA Avec la participation du Centre National des Arts Plastiques Présentées par Loevenbruck, Paris.
Here, 2013 Acier Corten 308 x 800 x 14 cm Edition de 3 exemplaires + 1 EA Oeuvre produite avec le soutien de la Ville de Paris – Département de l’Art dans la Ville.
Jean Dupuy est né en 1925 à Moulins en France. Dans le prolongement de la pratique graphique et anagrammatique de l’artiste, les deux mots HERE et WHERE acquièrent une matérialité et une identité plastique.
La typographie constituée de flèches multidirectionnelles, transposée ici en trois dimensions, se dessine en négatif dans le paysage et constitue pour le promeneur autant un point de repère (« ici ») qu’une perte d’orientation (« où ? »). Ces lettres, découpées au laser, hautes de plus de 3 mètres, contrastent avec le travail d’écriture plus confidentiel de Dupuy.
L’installation permanente Where commandée en 2010 par le Ministère de la Culture géorgien, est visible sur les rives de la ville de Batoumi. A l’occasion de la FIAC 2013, Jean Dupuy crée une deuxième version inédite pour la Ville de Paris.
En savoir plus sur : http://www.fiac.com/hlm2013-jean-dupuy.html#s6vmtr5MwmT9TFuc.99
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Par Une fleur de Paris le 6 Novembre 2013 à 10:00
Jardin des Tuileries - Hors les murs, FIAC 2013 : "Pont"
SHEN YUAN-Pont, 2004 Céramique, tubes acier 325 x 1100 x 100 cm Présentée par kamel mennour, Paris
Née en 1959 à Xianyou en République Populaire de Chine, Shen Yuan vit et travaille à Paris depuis 1989.
"Pont" favorise la circulation, les échanges culturels mais, lorsqu’on observe son architecture, on se rend compte rapidement qu’il est impossible de l’emprunter.
Cela n’est pas seulement dû à la construction en céramique qui le fragilise, le Pont de Shen Yuan est rendu infranchissable par son propre parapet qui le traverse en diagonale, obstruant le passage.
Cette oeuvre s’inspire de la culture arabe, culture qui a conservé et développé les connaissances héritées des Grecs, et qui, au Moyen-Age, est parvenue en Europe par le Sud de l’Espagne.
Culture qui se retrouve aussi dans l’Ouest de la Chine, et qui permet à Shen Yuan d’évoquer le lien et l’enrichissement mutuel entre les cultures tout en montrant la réelle difficulté qu’il y a dans cette rencontre.
La céramique blanche à glaçure bleue, allusion à la période Chinoise Ming (1368 – 1644), époque d’un prodigieux essor commercial et culturel de la Chine, fait aussi référence aux carrelages traditionnels du monde arabe et donne au Pont de Shen Yuan deux origines différentes mais cependant proches, la Chine et le monde arabe.
En savoir plus sur : http://www.fiac.com/hlm2013-Shen-Yuan.html#BjulwkAfqLLiuPjz.99
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Par Une fleur de Paris le 5 Novembre 2013 à 08:06
Jardin des Tuileries - Hors les murs, FIAC 2013 : "Sans titre"
FRANCISCO SOBRINO-Sans Titre, 1963-1971 Acier poli miroir 750 x 180 x 180 cm Présentée par la Galerie Jousse Entreprise, Paris
Francisco Sobrino est né en 1932 à Guadalajara, en Espagne. Cette sculpture fut installée initialement en 1971 à Grenoble. Haute d’environ 7,50 m, elle est constituée exclusivement d’un seul et même module minimal, c’est-à-dire une plaque d’acier miroir de forme carrée qui dessine une colonne sans fin une fois qu’elle est répétée plusieurs dizaines de fois selon un emboitement systématique et répétitif.
Si cette réalisation monumentale s’inscrit ainsi dans la lignée de Constantin Brancusi, elle s’avère également contemporaine de Julio Le Parc (aux côtés duquel Sobrino fonde le GRAV en 1960).
Elle préfigure tout autant nombre des sculptures miroitantes de Dan Graham ou encore Jeppe Hein, notamment parce qu’elle combine une géométrie sévère à une apparence des plus inconstantes : soumise à son environnement, en l’occurrence le jardin des Tuileries, elle reflète et convoque, pour aussitôt l’évincer, l’opulence végétale et minérale des éléments alentours. Positionnée dans l’axe historique ouvrant vers la Défense, elle dialoguerait tout autant avec l’Obélisque de la Concorde.
En savoir plus sur : http://www.fiac.com/hlm2013-Francisco-Sobrino.html#DBvAuZDCfdmJhCpd.99
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Par Une fleur de Paris le 4 Novembre 2013 à 05:10
Jardin des Tuileries - Hors les murs, FIAC 2013 : "The Golden Sphère"
Pour la huitième année consécutive, la FIAC s'associe avec le Domaine national du Louvre et des Tuileries pour présenter, au coeur du Jardin des Tuileries, un programme d'oeuvres extérieures.
L'intérêt croissant des galeries et des artistes, ainsi que le cadre exceptionnel du jardin, permettent de rassembler chaque année une vingtaine de projets conjuguant installations, sculptures, performances ou oeuvres sonores qui, en interaction avec le public, prennent corps entre les allées, les bassins et les pelouses du jardin.
Un public de plus en plus important témoigne d'un vif intérêt suscité par le parcours des Tuileries et d'une attention particulière portée à la création moderne et contemporaine.
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JAMES LEE BYARS "The Golden Sphere" "La Sphère d'or» (1992-2012) Bronze doré 300 cm de Diamètre.
Présentée par Michael Werner Gallery, Märkisch Wilmersdorf, New York, Londres, James Lee Byars est né en 1932 et mort en 1997 au Caire.
Cette sphère dorée a été initialement conçu pour le palais de Charles Quint à l'Alhambra: «J'ai cherché un endroit qui offre un fort contraste entre la forme parfaite de la sphère et la façade extérieure d'un ancien palais,» a expliqué l'artiste.
Finalement, après sa création en 1992, il plaça la sphère de trois mètres de diamètre en plâtre revêtu de feuilles d’or au palais de Cordoue, à Grenade. L’oeuvre a ensuite été exposée au château de Benrath à Düsseldorf et à l’Institut Culturel Bernard Magrez à Bordeaux après avoir été refabriquée en bronze.
Les oeuvres de James Lee Byars sont d’une simplicité formelle extrême dans des matériaux de grande variété ; il est revenu sans trêve à la représentation sphérique au cours de sa vie. Il a construit des globes pérennes ou éphémères, en marbre blanc pur, en cuivre, verre soufflé, papier artisanal et même en pain. « La sphère représente une évocation de son inlassable interrogation devant la nature éphémère de la beauté, la perfection et la vie ».
En savoir plus sur : http://www.fiac.com/hlm2013-James-Lee-Byars.html#eAhbecFbru2X7VKW.99
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Par Une fleur de Paris le 1 Novembre 2012 à 10:27
Hors Les Murs - Oeuvres extérieures - Jardin des Tuileries - Elsa Sahal
Fontaine, 2012-Grès de la manufacture de Sèvres - Cité de la Céramique 300 × 120 × 80 cm Présentée par Claudine Papillon, Paris
Elsa Sahal est née en 1975 à Paris où elle vit et travaille.
Fontaine est une céramique émaillée monumentale, fidèle à l'esthétique de l’artiste qui associe formes organiques abstraites et figuration parodique dans des volumes massifs et ornés, percés d'ouvertures et habités de concrétions, stalactites, stalagmites, jouant sur l'analogie entre charnel et spéléologique.
Très élaboré, ce registre formel permet d'offrir à la contemplation une myriade de détails étranges et évocateurs dans des constructions, ou corps, de proportions souvent considérables.
Cette sculpture est structurée en deux parties, jambes ou colonnes, supportant un personnage central féminin destiné à émettre un jet d'eau continu depuis une hauteur de 3 mètres.
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Par Une fleur de Paris le 31 Octobre 2012 à 09:15
Hors Les Murs - Oeuvres extérieures - Jardin des Tuileries - Parce qu’il y a notre pouvoir qui ne l’est pas encore de Emmanuel Lagarrigue
Parce qu’il y a notre pouvoir qui ne l’est pas encore, 2012-Bois, verre Dimensions variables Présentée par Sultana, Paris
Emmanuel Lagarrigue est né en 1972 à Strasbourg. L’exploration du langage est sans doute le trait principal de son travail. Sur 8 poutres de chêne sont gravées ces phrases de Jean-François Lyotard traduites en morse (langue récemment décrétée morte): parce qu'il y a notre pouvoir qui ne l'est pas encore / parce qu'il y a l'écart entre le fait et le faire, entre le dit et le dire / parce qu'il y a le désir, parce qu'il y a l'aliénation / parce que nous ne pouvons pas échapper à cela: attester la présence du manque par notre parole.
Ce projet est exemplaire de cette recherche : un jeu sur le langage et son référent. Il renvoit à une histoire précise de la sculpture, transcodage du texte et marquage physique sur le chêne, ou encore position d’équilibre de tous les éléments.
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Par Une fleur de Paris le 30 Octobre 2012 à 09:33
FIAC 2012 - Hors Les Murs - Oeuvres extérieures - Jardin des Tuileries - Marc Quinn The Origin of the World (Cassis Madagascariensis)
The Origin of the World (Cassis Madagascariensis) Indian Ocean, 310, 2012 Bronze 310 × 270 × 236 cm Présentée par Thaddaeus Ropac, Paris
Marc Quinn vit et travaille à Londres où il est né en 1964. Avec The Origin of the World (Cassis Madagascariensis) Indian Ocean, 310, Marc Quinn présente un coquillage en bronze, haut de trois mètres, reproduit de façon réaliste.
Le titre se réfère à l'image emblématique de L'Origine du Monde de Gustave Courbet (1866).
L’artiste invite le spectateur à percevoir la sculpture comme un symbole monumental du sexe féminin. A travers ses peintures et ses sculptures, Marc Quinn assume des clins d’oeil à l’histoire de l’art. L’artiste évoque volontiers La naissance de Vénus de Sandro Botticelli (c.1485), qui représente la déesse de l’amour née de l’écume de la mer et semblant sortir d’un coquillage.
Contemporain d’une époque perturbée, l'oeuvre illustre le besoin de se retirer dans un environnement clos et protecteur se traduisant par une esthétique aux formes rondes et douces.
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Par Une fleur de Paris le 29 Octobre 2012 à 05:00
FIAC 2012 - Hors Les Murs - Oeuvres extérieures - Jardin des Tuileries - MARK HANDFORTH
Blue Candle, 2010-Bronze, acier et une patine de cire 260 × 229,9 × 229,9 cm
Présentée par Gavin Brown’s enterprise, New York
Mark Handforth est né en 1969 à Hong Kong. Il vit et travaille à Miami.
Il dissocie avec humour le vocabulaire des objets quotidiens - du téléphone au bréchet - des antécédents minimalistes, afin de créer des oeuvres dont l’interaction avec l’échelle et l’espace nécessite une recherche approfondie de l’objet en tant que sculpture.
Dans cette oeuvre, l’artiste matérialise la déformation et la restructuration d'une bougie à la cire dégoulinante, en une interprétation monumentale de ruisseaux et flaques qui nouent sa surface métamorphosable, rendant manifeste l'aspect physique de l'objet. Sa mèche trop longue, qui s’étend et se tord, rappelle simultanément les formes rudimentaires de la sculpture minimaliste ainsi que le phénomène de la fumée qui s’en échappe avec grâce.
Comme pour ‘L’Etoile de Bagnolet’, sculpture permanente de la place éponyme, l’artiste a rendu le familier non seulement étrange, mais aussi merveilleux : tout comme il a fait apparaître des étoiles dans des lampadaires, il rend solide une fumée sans feu.
Miciah Hussey
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Par Une fleur de Paris le 25 Février 2012 à 02:50
La Tour Eiffel est le monument le plus connu au monde, et il est aussi le plus photographié. Avec des centaines, voir des milliers de touristes qui la regardent tous les jours, la dame de fer rouille qu'avec les flashs des photos que l'on prend d'elle. Mais une belle photo de la Tour Eiffel est difficile à obtenir, cela devient tellement banal de la voir depuis le Trocadéro ou depuis le Champs de Mars, qu'une simple photo n'a presque plus de charme ...
Voici 3 photos prises de la Tour Eiffel dimanche 19 février 2012 ; la première du pont de la Concorde et les deux autres de la Place de la Concorde.
J'espère qu'elles vous plaîront ...
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Par Une fleur de Paris le 24 Février 2012 à 14:03
Sous l'ancien régime cette place était le lieu de célébrations populaires. Devenu un lieu de sinistre mémoire après qu'y aient été exécutés Louis XVI, Danton, Robespierre et bien d'autres durant la Terreur, c'est en 1795 qu'apparut le nom de Place de la Concorde en signe de réconciliation nationale. Dans ce même esprit, Louis-Philippe voulant rassembler royalistes et républicains choisit un monument dépassant tout clivage politique en faisant ériger au milieu de la Place l'Obélisque de Louxor, monument neutre par excellence, offert par le Khédive d'Egypte, Mohamed Ali.
C'est devant plus de 200 000 spectateurs, après deux ans et demi de voyage depuis les bords du Nil, que ce monolithe de granit couvert d'inscriptions en hyérogliphes et taillé il y a plus de 3000 ans sous Ramsès II atteignit sa destination finale le 25 octobre 1836. Le redresser ne fût pas chose aisée ... Alors que l'ingénieur responsable de cette délicate opération voyait le gigantesque treuil arriver à bout de course avant que l'Obélisque n'ait atteint la position verticale, de la foule perplexe une voix cria "Mouillez les cordes" ! A l'époque de la marine à voile et des cordages de chanvre il fallut la présence d'esprit d'un marin sachant que la corde mouillée en séchant allait rétrécir et permettre ainsi de gagner les derniers centimètres nécessaires pour redresser les 23 mètres et les 220 tonnes de granit de ce précieux cadeau.
L'Obélisque de la Concorde doit retourner en Egypte.Cette annonce faîte par Frédéric Mittérand a eu lieu dans la soirée du jeudi 31 mars 2011, dans le luxueux salon victorien du Winter Palace, l'hôtel mythique des egyptologues. Les négociations avaient été menées par Zahi Hawass. Elles ont commencé à la fin de l'année 2008 sur la décision du président Nicolas Sarkozy pour donner un gage de bonne volonté de la France lors de la création de l'Union Pour la Méditerranée. Hosni Moubarack n'en avait pourtant pas fait un préalable et Zahi Hawass n'avait jamais exprimé cette revendication.Affaire à suivre donc ...
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Par Une fleur de Paris le 21 Août 2011 à 03:36
Paris vu de la Grande Roue !
Le jardin des Tuileries
Que les gens sont petits !
La fête foraine et au loin la Défense
La tour Eiffel et ses environs
La tour Eiffel
Montmartre et son Sacré-Coeur
La rue de Rivoli
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Par Une fleur de Paris le 20 Août 2011 à 14:09
Jardin des Tuileries : La Grande Roue !
Absente pour la journée ! devinez où je suis ?
Profitez-en pour aller voir mes autres articles, merci. A ce soir ... ou à demain.
13 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 20 Août 2011 à 01:40
Jardin des Tuileries : J'ai rencontré une souris célèbre !
Je suis la plus grande des souris !
17 commentaires
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