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Par Une fleur de Paris le 19 Octobre 2016 à 06:00
Quartier des Célestins, la Garde Républicaine : Les Chevaux
Un gendarme de la Garde Républicaine nous explique :
- "A chaque cavalier est affecté au moins un cheval pour effectuer les services d'honneurs et pour les meilleurs d'entre nous, sont affectés les jeunes chevaux en vue de finir leurs préparation aux services.Chaque cavalier est responsable de son cheval, pour le travail de tous les jours, le pansage et le toilettage".
La journée normale du garde commence à 07h00 aux écuries par la corvée des boxes et des stalles. Vers 08h30 après une courte pause café, on s'attaque au travail des chevaux. Chaque cavalier présent a entre 2 et 5 chevaux à sortir en fonction des périodes et des collègues en permission. Les chevaux n'ont qu'un jour de repos par semaine. Vers 11h00, on remonte les litières, on nourrit, et à 11h30 on rentre chez nous manger.
A 14h00, retour aux écuries, on nourrit , on sort les derniers chevaux si il en reste. A l'issue on fait nos pansages. Vers 16h00, on remonte une dernière fois les litières, on met le foin, et à 17h00 fin de journée on rentre chez nous.
Un planton est désigné quotidiennement pour superviser l'entretien des litières,et l'alimentation des chevaux, il est responsable de la propreté des écuries. Le planton peut être remplacé par un garde d'écurie qui lui est responsable de toute l'écurie pour 24h00 et est chargé d'effectuer des rondes la nuit pour s'assurer que les chevaux vont bien.
Les rondes sont surtout pour les chevaux à l'attache en stalle pour éviter les prises de longe.
Les gardes peuvent être détachés pour 24h00 pour garder le quartier au poste de police (on parle de quartier pour la cavalerie et de caserne pour l'infanterie, le poste de police est le poste de garde). Les services d'honneurs qu'ils soient à pied ou à cheval sont rajoutés au service, leurs horaires sont imposés par l'autorité requérante, ils sont incompressibles en temps ou en personnels.
* Sources : Informations sur le terrain et le site de la Garde Républicaine
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Par Une fleur de Paris le 18 Octobre 2016 à 06:00
Quartier des Célestins, la Garde Républicaine - Salle de Traditions (Musée)
Au sein du quartier des Célestins de la Garde Républicaine, boulevard Henri IV (IVème), il y a un exquis petit musée, appelé la Salle de Traditions.
C'est un petit musée, mais je l'ai trouvé vraiment fascinant. Il couvre l'histoire de la Garde Républicaine à partir de sa création à nos jours, et il comprend un ensemble d'expositions couvrant tous les aspects de la vie et l'œuvre du régiment à la fois de son service à la maison et à l'étranger.
Installé dans une ancienne écurie, ce musée retrace en une trentaine de vitrines l'histoire de ce corps (constitué aujourd'hui de 3300 personnes, dont 560 cavaliers, les autres étant musiciens - employés dans un choeur, une fanfare, un orchestre symphonique -, artisans et motards - les chevaux motorisés ayant été introduits dans les années 60 pour l'escorte présidentielle entre l'Elysée et l'aéroport d'Orly...) depuis le Consulat à travers uniformes et autres objets.
Pour faire connaître l'histoire passionnante de la garde républicaine, la Salle des Traditions, dans l'ancien couvent des Célestins, retrace le parcours de ce corps depuis sa création jusqu'à nos jours. Mannequins en uniformes, équipements, armes et documents officiels sont présentés en situation.
La Garde Républicaine dans la Résistance.
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* Sources : Le site de la Garde Républicaine : https://www.cultival.fr/visites/au-coeur-de-la-cavalerie-de-la-garde-republicaine
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Par Une fleur de Paris le 17 Octobre 2016 à 06:00
La Garde Républicaine : Quartier des Célestins
Le couvent des Célestins de Paris fut fondé en 1352, en 1365 fut posée la première pierre de leur église consacrée à l'Annonciation.
Leur domaine était très vaste, s'étendant de la rue du Petit-Musc à la Bastille et à la Seine. Au milieu du XVIe siècle, le roi reprit aux religieux une partie des terrains pour y installer l'Arsenal. Le cloître fut reconstruit sous François Ier, et les autres bâtiments conventuels furent refaits au XVIIe siècle. Transformée en dépôt de bois durant la Révolution, l'église gothique fut ravagée par un incendie en 1795.
Le cloître fut sacrifié à l'extension de la caserne pendant le Consulat, et les derniers bâtiments disparurent entre 1895 et 1901, lors de la construction de la nouvelle caserne.
Poussez la porte du quartier des Célestins et venez découvrir le lieu d'entraînement des cavaliers de la Garde Républicaine. Edifié en 1895, le quartier abrite depuis cette date l'état-major et le régiment de cavalerie de la Garde Républicaine.
Ses écuries accueillent aujourd'hui les 140 chevaux du 1er escadron et de la fanfare de cavalerie. Vous commencerez votre visite guidée par la salle de traditions dédiée à l’histoire de la Garde Républicaine de 1802 à nos jours et aménagée dans une ancienne écurie.
Vous serez subjugué par la magnifique structure type Eiffel du manège où les cavaliers du quartier s'entraînent quotidiennement.
Votre guide vous détaillera au sein de la Grande Ecurie et l’Ecurie de l’Etat-major, les caractéristiques des majestueux chevaux. Une visite guidée insolite au cœur de Paris, des coulisses de la cavalerie de la Garde Républicaine.
* Sources : https://www.cultival.fr/visites/au-coeur-de-la-cavalerie-de-la-garde-republicaine
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Par Une fleur de Paris le 14 Octobre 2016 à 06:00
Canal Saint-Martin : L'écluse N° 9 ou l'écluse l'Arsenal
Le Bassin de l'Arsenal, tout comme le Canal Saint-Martin, se trouve sur le Canal de l'Ourcq.
Ici, en passant l'écluse N° 9 ou l'écluse l'Arsenal, vous quittez l'Ourcq et vous entrez ... sur la Seine !
C'est la dernière écluse avant la Seine (où la première avant le Canal de l'Ourcq et le Canal Saint-Martin).
Ici on quitte le Bassin de l'Arsenal et le Canal Saint-Martin et on arrive sur la Seine.
Pierrot et ma fille Sarah sur l'écluse N° 9.
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Par Une fleur de Paris le 13 Octobre 2016 à 06:00
Canal Saint-Martin, Port de l'Arsenal : Le temps des éclusiers
Cette maison d'éclusier se trouve au Port de l'Arsenal, à côté de l'écluse N° 9 ou écluse l'Arsenal, la dernière écluse avant la Seine. Aujourd'hui elle est abandonnée.
Aujourd'hui tout est automatique, les écluses sont "surveillées" à distance. Fini le temps ou les éclusiers sympathisaient avec les passagers. L'amitié se liait sur l'écluse et s'arrosait au bistrot. "L'ambiance était chaleureuse, on connaissait les mariniers, on les tutoyait, on allait boire un verre au café du coin"
L'entente était cordiale. L'éclusier discutait le coup en remplissant le laisser-passer. Notant sur le cahier de navigation, comme il le fait toujours, son chargement et son tonnage, sa provenance et sa destination. L'équerre à la main, il jaugeait avec précision le tirant d'eau du bateau. On ne plaisantait pas là-dessus. Question de sécurité.
Vestige d'un passé révolu. Aujourd'hui plus personne ne regarde cette ancienne maison d'éclusier. Même les moteurs de recherches sur internet n'en parle pas.
* Sources : "Je me souviens du Canal Saint-Martin" chez Parigramme et moi-même.
Nouveau passage piéton entre la Seine et le bassin de l'Arsenal
Pour donner une dimension poétique à cette liaison, l'artiste Georges Rousse crée une oeuvre unique.
Une galerie a été aménagée pour permettre aux piétons de rejoindre plus aisément le bassin de l'Arsenal depuis la promenade en bord de Seine.
Intervention artistique
Dans le cadre de l'aménagement des berges de Seine, Georges Rousse a réalisé pour la Ville de Paris une intervention artistique dans la passage de l'éclusier. L'artiste y a introduit un élément poétique : une étoile dorée, qui symbolise le chemin à suivre, l'étoile polaire qui éclaire la nuit et guide le navigateur.
L'étoile est peinte sur les parois du passage. Elle n'est visible dans sa forme pleine que depuis l'extérieur du passage.
L'artiste
Georges Rousse est né en 1947 à Paris, où il vit et travaille. Il est photographe, mais aussi peintre, sculpteur, architecte. Son matériau premier est l'espace, qu'il met en scène dans le but de créer une image plane, qui perdure à travers une photographie. Georges Rousse dessine ou construit, dans les lieux qu'il investit, des formes, éclatées sur différents plans, qui se rassemblent en une image visible d'un point de vue unique (anamorphose).
* Sources : Paris.fr
* Pour en savoir plus sur Georges Rousse : http://www.georgesrousse.com/biographie/
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Par Une fleur de Paris le 11 Octobre 2016 à 06:00
Les fossés de la Bastille
Construit bien avant la voie navigable, au pied de l'enceinte de Charles V, le bassin de l'Arsenal s'étire en un fossé long de 540 mètres et large de 40 mètres.
Cette gare d'eau, isolée de la Seine par la dernière écluse, fut un port de commerce actif et encombré. Les "fossés de la Bastille", comme l'appelaient les mariniers, étaient un haut lieu de la Batellerie. "Le plâtre y lutte avec le charbon, notait en 1933 Marius Constant. D'importantes compagnies telles que la Cie générale de navigation et l'Union normande ont leur siège sur le boulevard.
Le quartier de l'Arsenal concentrait, en effet, les sièges sociaux de nombreuses compagnies, comme les Sablières de la Seine, quai Henri-IV, dont la flotille d'automoteurs évacuait les gravats de la ville de Paris vers la Haute-Seine, ou bien encore la Compagnie internationale de transports par eau, boulevard de la Bastille, dont certaines péniches, rebaptisées les "Poliet" par les mariniers, assuraient le transport du ciment.
"Le rendez-vous des mariniers, se rappelle François Berenwanger, c'était le café Dewez, sur le tout proche boulevard Morland. C'était la boîte aux lettres et le bureau de renseignements. Les bruits de la commère et les bons tuyaux y circulaient. Entre les deux guerres, l'Arsenal fut surtout le domaine de la "Compagnie générale de navigation HPLM (Havre-Paris-Lyon-Marseille), qui fut longtemps la plus grosse société de navigation intérieure en France. Elle possédait sur le quai des ateliers de réparation de bateaux, de part et d'autre de la passerelle Mornay, qui enjambe le bassin de l'Arsenal en son milieu.
La direction se trouvait en haut, 28, boulevard de la Bastille, ses entrepôts au bassin de la Villette. Près de 3 000 personnes, y compris les mariniers, y travaillèrent dans les années 1935 à 1965. Tous les bateaux de canal de l'HPLM, en attente d'affrètement ou de réparation, sont passés un jour par l'atelier de Bastille, explique Pierre Chomette, 43 ans de métier dans la société. L'atelier, en bois, brûla en 1956 et fut reconstruit en dur. En 1959, il occupait les trois quart du quai. Absorbée par Sanara en 1973, la vieille dame quitta définitivement les lieux. Elle avait déjà vendu ses ateliers à Sani-Central, qui entreposa sur le quai un amoncellement de faïences sanitaires. On appela dès lors l'Arsenal "port-bidet"... jusqu'à ce que soit créé en 1983 le port de plaisance de Paris. Les voiliers au mouillage ont, depuis, remplacé les péniches à quai.
* Source : "Je me souviens du canal Saint-Martin" chez Parigramme et moi-même.
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Par Une fleur de Paris le 10 Octobre 2016 à 06:00
Les esclaves du commissariat du 12e arrondissement
Dans le 12ème arrondissement, on peut voir un commissariat de police très original. Il se trouve au 80 avenue Daumesnil, à l’angle avec la rue Rambouillet.
Cet immeuble a été créé par l’architecte Manuel Nuñez-Yanowski.
S’il semble normal de prime abord, il suffit de lever la tête pour être frappé par les statues géantes qui ornent le toit car il s’agit de copies du célèbre Esclave mourant de Michel-Ange !
(L’ Esclave mourant de Michel-Ange dont l’original inachevé se trouve au Musée du Louvre).
Celles-ci sont hautes de deux étages, au nombre d’une dizaine, ceinturent le toit et sont percées d’un immense triangle en pleine poitrine ! Il manque le zizi d’origine. Manuel Munez-Yanowski le justifie lui même. « Cela choquait les politiques de l’époque ».
De la Promenade Plantée on les voit bien mieux !
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* Sources : "Visites-guidées" du 12ème arrondissement sur place.
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Par Une fleur de Paris le 8 Octobre 2016 à 06:00
Le Jardin de Reuilly-Paul Pernin, Paris 12ème
Le jardin de Reuilly a été renommé jardin de Reully-Paul-Pernin en l’honneur de Paul Pernin (1914-2006) qui fut le maire du 12e arrondissement (1983-1995). L’« inauguration » de la nouvelle appellation a eu lieu le 13 février 2014 en présence du maire de Paris Bertrand Delanoë.
Situé sur le parcours de la Promenade Plantée, vous le reconnaîtrez immédiatement à sa passerelle en bois, qui surplombe la pelouse centrale de 4 200 m² où se dessine une mosaïque de fleurs.
Les habitants du quartier viennent y prendre des couleurs aux premiers rayons du soleil.
Le jardin de Reuilly, réalisé par l'architecte Pierre Colboc et le groupe Paysage, a imprimé de sa personnalité cette étape du parcours. Créé entre 1992 et 1998 à l'emplacement de l'ancienne gare de marchandises.
Les statues : Amazone de Georges Chauvel, La Danse de Charles Malfray, un nu féminin de Naoum Aronson et un deuxième nu féminin de Raymond Delamarre également nommé Aux peuples opprimés, disposées en cercle autour de la pelouse, ont été soigneusement choisies par l'architecte après une visite dans les réserves de la Direction des Parcs et Jardins de la Ville de Paris, la DPJEV.
Avec 15 200 m², le jardin de Reuilly est le plus grand espace vert du 12e arrondissement de Paris, après le bois de Vincennes et le parc de Bercy. La majeure partie du jardin est constituée d'une large pelouse semi-circulaire en pente douce de 4 200 m², autour de laquelle sont disposés de petits jardins à thème. La pelouse est surplombée par la passerelle de Reuilly, qui permet à la promenade plantée de la franchir.
* Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jardin_de_Reuilly-Paul-Pernin
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Par Une fleur de Paris le 7 Octobre 2016 à 06:00
Le Cadran Solaire de la Promenade Plantée
C'est au 9 rue Jacques Hillairet que se trouve, dans un jardin public, l'immense cadran solaire horizontal de 625 m², dont l'aspect évoque un papillon géant aux ailes déployées.
Le style est constitué d'un V renversé, en acier inoxydable bordé de laiton, encastrant une plaque triangulaire en marbre blanc.
A sa base, côté Est, la devise : " Le temps passe, passe-le bien".
Côté Ouest : "Le soleil luit pour tous".
* Pour en savoir plus sur la Promenade Plantée : http://a-paris.net/A-paris-balade-paris.htm
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Par Une fleur de Paris le 6 Octobre 2016 à 06:00
La Promenade Plantée ... Fin
Au bout du mail, le tunnel de Reuilly, aux rochers et aux eaux ruisselantes, débouche à 7 mètres en contrebas du niveau du terrain naturel.
A la sortie, on peut s’étourdir dans un labyrinthe de charmilles. Ici les bruits de la ville sont étouffés, une odeur d’humus parfume l’air et des piaillements d’oiseaux caressent l’oreille.
Les sous-bois reprennent leur droit. Paris sauvage.
Rompant la monotonie, le parcours serpente au milieu d’une végétation spontanée et de plantes tapissantes, chargées de retenir la terre des talus à l’époque du rail.
Au détour du chemin, la sculpture musicale forgée par Zuber cliquette au vent et le sentier s’étire jusqu’au square Charles-Péguy, appelé ainsi en hommage au poète parti, le coeur gros, de la gare de Bel-Air, au front d’où il ne revint jamais.
Presque au terme des 4,5 kilomètres, le chemin végétal, encadré de lauriers et de prunus, s’encaisse de nouveau aux abords de la Petite Ceinture. Passant sous le boulevard Soult, il s’écoule, jusqu’à la frontière de Paris. Son prolongement, par-delà le périphérique, jusqu’au lac Daumesnil dans le bois de Vincennes, est en projet.
A lire : http://www.lense.fr/2011/07/15/hot-spot-la-promenade-plantee/
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Par Une fleur de Paris le 5 Octobre 2016 à 06:00
Promenade Plantée : le Tunnel de Reuilly
Dans cette deuxième partie de la promenade, une piste cyclable s’ajoute au chemin piétonnier. Après, c’est de nouveau la campagne avec un tunnel emménagé en grotte avec roches et cascades.
Le tunnel de Reuilly est assez sombre et les fontaines pas très belles, mais bon, je tenais à vous les montrer malgré tout.
Passé ce tunnel, on arrive dans un endroit plus "sauvage" et en continuant on débouche sur la Porte Dorée et le Bois de Vincennes.
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* Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Coul%C3%A9e_verte_Ren%C3%A9-Dumont
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Par Une fleur de Paris le 4 Octobre 2016 à 06:00
Coulée verte René-Dumont, ex Promenade Plantée ... sur le Viaduc des Arts !
La Coulée verte René-Dumont, anciennement dénommée Promenade plantée, est un parc linéaire du 12e arrondissement de Paris, en France. Située sur le tracé d'une ancienne voie ferroviaire, elle s'étend de la place de la Bastille au boulevard périphérique, porte de Montempoivre.
La Promenade plantée emprunte le tracé parisien de l'ancienne ligne de Vincennes, qui relie à partir de 1859 la gare de la Bastille à Verneuil-l'Étang en passant par Vincennes. Désaffectée en 1969, une partie est intégrée au RER A, tandis que le tronçon Paris-Vincennes reste à l'abandon.
La Promenade plantée est un long espace vert qui suit le tracé de l'ancienne voie ferroviaire de la ligne de Vincennes.
À partir de Bastille, la promenade suit tout d'abord un trajet sud-est sur le viaduc des Arts, à une dizaine de mètres au-dessus de l'avenue Daumesnil.
Puis celle-ci continue en tunnels et en tranchées et on finit par rejoindre la porte dorée et le bois de Vincennes (prochains articles).
* Pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Coul%C3%A9e_verte_Ren%C3%A9-Dumont
La Promenade Plantée est bordée de mai jusqu'en septembre environ de jolies roses, d'où son nom : Le chemin des Roses.
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Par Une fleur de Paris le 3 Octobre 2016 à 06:00
Le Viaduc des Arts, Paris 12ème
Une vitrine Unique de l'Artisanat, des Métiers d'Art et du Design
Incontournable, témoin de notre Histoire de l'Art, de l'expression de la diversité et de l'Excellence. En 1853, une concession est accordée à la société privée de chemin de fer « Paris Strasbourg » pour réaliser une ligne de chemin de fer ayant pour terminus la place de la Bastille.
En 1994, après sa réhabilitation, cette ancienne voie ferrée devient le Viaduc des Arts et la Promenade Plantée, un lieu unique, en France et dans le monde. Un lieu unique, qui inspire… New-York, Zürich, Berlin, Londres, Kobé…
Gare de la Bastille peu de temps avant sa démolition
Un lieu unique, des plus visités et des plus reconnus, qui accueille, depuis 20 ans aujourd'hui, Artisans, maîtres d'Art et Designers, magnifique écrin pour ces professions d'excellence dont Paris est si fier. Un lieu unique… parce que le Viaduc des Arts exprime l'Excellence: créations uniques et intemporelles, matériaux précieux et rares, signatures charismatiques et singulières.
Maîtres d'Art, Artisans et Designers donnent le meilleur. Ils s'illustrent auprès des plus grands artistes contemporains, plasticiens, designers, créateurs de mode, et personnalités du spectacle, avec lesquels ils partagent et co-écrivent, au quotidien, notre histoire de l'Art.
Un lieu unique… parce que Le Viaduc des Arts se distingue par la diversité de ses Créateurs, de leurs supports et des univers qu'il expose: la Décoration, la Mode, la Musique, la Restauration d'Art, et le Graphisme, soutenu par l'IMNA, centre de ressources entre autre, qui informe et promeut l'Artisanat et les Métiers d'Art.
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1853
Une concession est accordée à la société privée de chemin de fer " Paris Strasbourg " pour réaliser une ligne de chemin de fer ayant pour terminus place de la Bastille. La mise en oeuvre de cette infrastructure a nécessité selon les sites traversés de creuser dans le sol de la ville ou au contraire de construire des ouvrages comme le viaduc de la Bastille.
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1859
Inauguration de la «ligne de la Bastille»
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1969
Désafection de la ligne suite à la mise en service du RER A
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1988
Début des travaux d'aménagement du Viaduc avec le concours de l'architecte Patrick Berger
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1994
Inauguration des premières voûtes
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1997
Achèvement des dernières voûtes
* Le site officiel du Viaduc des Arts : http://www.leviaducdesarts.com/fr/viaduc/
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Par Une fleur de Paris le 24 Septembre 2016 à 06:00
Beaumarchais dans le quartier du Marais par Louis Clausade
Cette statue de Beaumarchais a été inaugurée il y aura bientôt ... 115 ans ! Elle fût installée sur cette placette à l’angle des rues Saint Antoine et des Tournelles le 16 mai 1897.
Elle fût présentée au Salon de 1894. Elle est en bronze.
Elle est du sculpteur Louis Clausade, second prix de Rome, originaire de Toulouse qui avait remporté le concours organisé par la Ville de Paris.
La statue de Beaumarchais a été installée au coeur du Marais car il fut un habitant du quartier.
Il est né dans une maison située à l’angle de la rue Saint Denis et de la rue de la Ferronnerie.
* Pour en savoir plus : http://www.vivrelemarais.typepad.fr/blog/2013/01/beaumarchais-.html
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Par Une fleur de Paris le 23 Septembre 2016 à 06:00
"L'Homme aux semelles devant" de Jean-Robert Ipoustéguy (1920-2006)
Sur la place Père-Teilhard-de-Chardin (Paris 4ème), l'on peut voir une curieuse oeuvre de bronze.
L'Homme aux semelles devant a été commandée en 1985 par le Président François Miterrand en hommage à Arthur Rimbaud.
Paul Verlaine avait surnommé Rimbaud, l'Homme aux semelles de vent.
Le plus :
Paul Verlaine appelait son ami Arthur Rimbaud "l'homme aux semelles de vent", car dès son plus jeune âge, il n'a eu de cesse de quitter sa ville natale qu'il n'aimait pas beaucoup, Charleville
Mézières.* Informations personnelles.
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Par Une fleur de Paris le 12 Juillet 2014 à 15:04
La prise de la Bastille : chanson
La prise de la Bastille
D'un pas ferme et triomphant
R'li r'lan r'lan tan plan !
Tire lire en plan
Le Bourgeois tambour battant,
Marche à la Bastille (bis)
Et partout l'ardeur brille...Les citoyens de tous rangs,
R'li r'lan r'lan tan plan !
Tire lire en plan
Suivant les drapeaux flottants
Vont d'un air intrépide (bis)
Rien ne les intimide ...De tous côtés on entend
R'li r'lan r'lan tan plan !
Tire lire en plan
Le bruit de l'airain tonnant
Contre la capitale (bis)
O Bastille fatale !Tu vas dans quelques instant
R'li r'lan r'lan tan plan !
Tire lire en plan
Tu vas dans quelques instants
Céder aux bras triomphant
De nos braves assiégeantsSortez de vos cachots funèbres
Victimes d'un joug détesté,
Voyez, à travers les ténèbres,
Les rayons de la liberté !
Trop longtemps la sombre tristesse
Versa son poison dans vos cœurs,
Baignez des pleurs de l'allégresse
Le front de vos libérateurs ! ...Ce chant est une première version que l'on peut trouver sur le disque de Marc Ogeret, Chante la Révolution, Double album 30 cm, Socadisc Sc 370, 1989 (CD Socadisc, 1997).
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