• Le square créé en 1963 sur une partie de l'ancien enclos Saint-Lazare, porte le nom d'un conseiller municipal du quartier  ( 1887 - 1954 ).

    On reconnait au fond du square, l'ancien hôpital Saint-Lazare et ensuite ancienne prison 

    Une léproserie fut fondée ici au début du XIIè siècle. La protection royale en fit peu à peu le plus étendu des établissements religieux de Paris, vaste de cinquante hectares. En 1632, la lèpre avait depuis longtemps disparue : les bâtiments Saint-Lazare furent donnés à Vincent de Paul pour en faire le siège de sa mission, destinée à la formation du clergé et au soulagement des pauvres.

    Saccagée dès le 13 juillet 1789, la maison de Saint-Lazare devint une prison où furent incarcérés André Chénier et Aimée de Coigny la " jeune captive " ; elle le resta jusqu'à sa disparition définitive en 1935. Le square Alban Satragne a été rénové en 2007.

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  • Saint-Lazare est une ancienne léproserie située à Paris, 10e arrondissement, convertie en prison Saint-Lazare de 1793 à 1935, dont les bâtiments furent ensuite utilisés par les services administratifs des hôpitaux de Paris. Il n'en reste aujourd'hui que quelques vestiges, dont la chapelle construite par Louis-Pierre Baltard en 1834.

     Une léproserie, attestée dès 1110 et placée sous l'invocation de saint Ladre ou saint Lazare, avait été fondée le long de la route de Paris à Saint-Denis à la limite de la zone marécageuse de l'ancien lit de la Seine au xiie siècle. Pour soutenir cette institution charitable, le roi Louis le Gros établit en sa faveur une foire dont elle touchait les revenus : cette foire, qui durait huit jours, se tenait le long de la route. Louis VII visita l'établissement avant de partir pour la deuxième croisade et lui fit des donations.

     En 1183, Philippe-Auguste racheta la maladrerie en 1183 et la transféra dans Paris au lieu-dit les Champeaux. Elle fut cédée le 7 janvier 1632 à Saint Vincent-de-Paul et à la congrégation de la Mission. La maison Saint-Lazare était située dans l'enclos Saint-Lazare, le plus vaste enclos de Paris à la fin du xviiie siècle : il s'étendait la rue de Paradis au Sud, la rue du Faubourg-Saint-Denis à l'Est, le boulevard de la Chapelle au Nord et la rue du Faubourg-Poissonnière à l'Ouest.

    Elle fut reconvertie en prison lors de la Terreur en 1793. Elle devint ensuite une prison pour femmes (1896) alors que ses terrains avaient été progressivement cédés et lotis à partir de la Révolution. Elle fut détruite en grande partie en 1935, l'Assistance publique - hôpitaux de Paris s'installant dans les bâtiments restants, jusqu'à une période récente.
    C'est dans cet Hôpital, jusqu'à la loi Marthe Richard du 13 avril 1946 que les prostituées devaient subir une visite médicale obligatoire. Puis en 1975, fermeture à Paris du service « Saint Lazare » où les femmes prostituées étaient conduites après les rafles par la police.

    Il ne reste actuellement de la prison Saint-Lazare que l'infirmerie et la chapelle construits par Louis-Pierre Baltard en 1834. On peut voir la chapelle au fond du square Alban-Satragne (107, rue du Faubourg-Saint-Denis) dans le 10e arrondissement. Les restes de la prison Saint-Lazare encore existants ont été inscrits au titre des monuments historiques en novembre 2005.

     La prison Saint-Lazare est le cadre de la chanson d'Aristide Bruant À Saint-Lazare. Sources : Wikipédia et "éditions Parigramme Paris secret et insolite"
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  • Un portrait fort original, conçu comme une sorte de panneau publicitaire dont les lames resteraient immobiles. Cette technique donne un effet particulièrement intéressant, car le passant discerne plus ou moins bien le visage de Saint Vincent de Paul, en fonction de sa position et de sa progression dans la rue.

    Datant de 1987, ce portrait situé rue du Faubourg Saint Denis, est l'oeuvre de l'artiste plasticien français Jean-Pierre Vasarely, dit Yvaral.

    * Source : http://parisecret.20minutes-blogs.fr/art_de_rue

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  • On peut voir sur la façade de l'immeuble en second plan, en filigrane, Saint Vincent de Paul

    Rue du Faubourg Saint-Denis ( Paris Xème ), près du square Alban Satragne, deux statues du sculpteur turc Cem Sagbil.

    L'homme qui porte la lune, bronze, 2009 et Hemera, bronze, 2006 

    Hemera est une divinité grecque, elle incarne la lumière terrestre et personnifie ainsi le jour. 

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  • Lac Daumesnil - Vincennes

    DESCRIPTION DE L’OISEAU :
    Le Cygne tuberculé fait partie intégrante des parcs urbains et de la plupart des étendues d’eau de nos régions. Mais ce magnifique oiseau blanc est à l’origine un animal sauvage, avec des comportements et des habitudes pas toujours compatibles avec la vie citadine des parcs. Au moment de la nidification, le mâle devient agressif parce qu’il protège sa famille. A nous d’y faire attention et de faire un détour si un nid est présent à proximité de notre chemin. 

    Les adultes sont de grands oiseaux entièrement blancs. On peut voir parfois une teinte brunâtre sur la calotte, les joues et le cou.
    Le mâle a un tubercule noir évident à la base supérieure du bec. Celui-ci est orange avec un onglet noir. Les yeux sont brun foncé avec les lores noirs. Les pattes courtes et fortes, ainsi que les doigts palmés sont noirs.
    La femelle est semblable en apparence, mais elle est légèrement plus petite que le mâle. Elle porte un tubercule noir plus petit.  

    Les juvéniles ont un plumage brun grisâtre, commençant à devenir  blanc durant le premier hiver, mais quelques plumes restent grises jusqu’au second hiver. Les pattes sont noires, le bec est gris, les yeux sont bruns.
    Les nouveau-nés sont gris pâle avec le dessous blanc. Le bec est bleu gris foncé, les pattes sont bleu gris. Les nouveau-nés en phase claire sont blancs avec les pattes gris clair-rose.

    Le cygne tuberculé a une audition et une vision aiguës.
    Dans la nature, il vit une vingtaine d’années, beaucoup plus en captivité, de 30 à 40 ans.

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  • FICUS MICROCARPA

    Le Ficus Microcarpa est une espèce de Ficus ( figuier ) originaire de Sri Lanka, d'Inde, du sud de la Chine, de l'Insulinde, de l'Australie et de la Nouvelle-Calédonie.

    Ficus microcarpa, Parc Floral de Paris - 1931

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  • Parc Floral de Paris : Pavillon des Bonsai : Acer Palmatum Seigen

    Acer Palmatum Seigen

      Cultivar nain d’Acer palmatum aussi connu sous le nom de "corallinum" ou "carmineum".

      Rose puis rouge au printemps et virant au vert en été, son feuillage est bronze en automne. Cette variété craint les vents froids, le gel et ne supporte pas le plein soleil. En cas de trop forte exposition, les feuilles "crament" et noircissent. A garder à l’ombre donc !

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  • Parc Floral de Paris : Pavillon des Bonsai 

    Le bonsai est un terme qui signifie en japonais " qui est dans un pot "

    Un bonsai est tout simplement un arbre vivant dans un pot, dont la croissance et l'aspect est controlée tout au long de sa vie.


    Bonsai Acer buergerianum

    L'Acer buergerianum est un petit arbre buissonnant originaire de l’est de la chine et de Corée. Il se différence clairement des autres érables comme par son écorce décorative qui se desquame et son feuillage trilobé offrant des coloris très vifs durant l’automne. Il est aussi bien plus résistant que ses cousins.

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  • Parc Floral de Paris : Le Tadorne Casarca

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    Le Tadorne casarca est une espèce europe-orientale et asiatique. Ces effectifs mondiaux sont faibles et des mesures de protection ont été prises en sa faveur.

    Le Tadorne casarca est originaire du moyen-orient. Il fréquente en principe les rives d'eaux douces des steppes, déserts, montagnes de Turquie et d'Iran, où il se raréfie. Tout de roux vêtu, tête plus pâle, extrémité des ailes et queue noire, en vol grand espace blanc à l'avant des ailes, bec et pattes noirs, joues blanches pour la femelle. Spécialiste de la pêche à la bascule.

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    On en trouve  à Paris : Parc des Buttes Chaumont, Parc Montsouris, Parc Floral de Paris, Bois de Vincennes. Ils sont protégés.

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  • Parc Floral de Paris : L'Echinocactus Grusonii

    L'Echinocactus grusonii est le cactus le plus connu. On l'appelle aussi pour rire " coussin de belle-mère ".

    Il est appelé également " Golden barrel cactus " en anglais ( cactus tonneau d'or ) ou encore " Ballon d'Or ". Ce cactus, de culture facile, est menacé dans son environnement naturel.

    Cette espèce de cactus fait partie du genre Echinocactus. Elle est dédiée à Hermann Grison, cactophile allemand.

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  • Parc Floral de Paris : Le Paon Bleu

    On ne risque pas de les manquer ! ils font assez de " léon, léon " pour qu'on ne les oublie pas !

    Ils font le bonheur des petits et des grands !

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  • Les araignées géantes du Parc Floral de Paris

    Araignées géantes créées à partir de matériaux de la nature par les élèves de l'école des fleuristes de Paris sont exposées au parc Floral jusqu'à la fin mai.

      Venez, elle ne pique pas !
      Une araignée à lunettes !

    Une mygale

    La plus grosse !

    Faut pas s'emmeler les pattes !

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  • Un chantier historique vient de se terminer : historique parce qu’il s’agit de la réhabilitation d’un ouvrage emblématique de l’Est parisien, historique parce qu’il a été réalisé dans les délais impartis malgré la complexité de l’entreprise, historique enfin, parce qu’il coulera sûrement beaucoup d’eau sous le Pont de Crimée avant que ne soit à nouveau menée une telle opération ! Cette fin de chantier a été une véritable prouesse, l’état très médiocre de certaines pièces, visible seulement après démontage, a obligé les équipes à trouver très rapidement des solutions. 

    Enfin, une météo très hivernale, a créé des difficultés supplémentaires juste quelques jours avant la fin de l’opération.

    Mais, à présent, tout est rentré dans l’ordre, et la navigation a repris ses droits ! 

     

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  • Hasard du calendrier... alors que le Japon est confronté à une catastrophe nucléaire, à Paris durant cinq jours un ballon dirigeable mesure la pollution et la radioactivité dans la capitale française.

    Les parisiens l’ont surement vu, on ne peut pas le louper. Il survole Paris à très basse altitude - au niveau du second étage de la tour Eiffel. Le ciel parisien sera sillonné par ce « Zepplin-NT » dans le cadre d’un programme de recherche scientifique suivi par le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), l’appareil travaillera ainsi jusqu’au 20 mars.

    Cet engin doit mesurer la pollution nucléaire du ciel créant ainsi une base de données, et une cartographie radiologique. La vingtaine de vols qu’il accomplira serviront à une étude donc de référence, le coup d’un tel appareillage est bien plus inférieur que le tarif que prend un hélicoptère.

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  • Autre star : Serge Gainsbourg. Sa tombe est l'une des plus faciles à trouver. Elle se situe au niveau du rond-point central.

    Et à elle seule elle vaut le détour. Les visiteurs déposent des grigris : bracelets, mégots de cigarettes, bouchons de bouteilles de champagne et de whisky et... des tickets de métros en l'hommage de l'auteur du Poinçonneur des Lilas.

    Sa tombe est régulièrement fleurie ...


    Choux, mégots, bouchons de champagne, tickets de métro sont déposés par ses admirateurs !

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  • Sur des terrains appartenant à l'Hôtel-Dieu et aux Religieux de l'Hôpital de la Charité s'élevait depuis le XVè siècle un moulin, transformé en guinguette après la Révolution, à l'époque où abondaient cabarets, bars et restaurants près des barrières du Montparnasse et du Maine. Lorsque la ville de Paris décida, le 24 juillet 1824 d'ouvrir sur des vastes terrains le nouveau cimetière du Montparnasse, ce moulin devint la maison du gardien ; réduit à l'état de tour, il en reste un des principaux ornements.

    L'ouverture du cimetière déclancha un tohé parmi les cabaratiers qui craignaient d'y perdre leur clientèle. Son développement rapide entraina l'établissement de marbriers, qui firent appel à des sculpteurs : Rude, Carpeaux et plus tard Bourdelle vinrent s'installer près des barrières du Maine et d'Enfer. Etendu sur 19 hectares, il regroupe plus de 34 000 tombes, véritable campo santo des célébrités de Paris : ainsi le monument de Baudelaire représente un gisant au dessus duquel se penche le génie du mal. 


    Tombe du sculpteur César

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