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Cirque Phénix - Le Petit Dragon : (7) - Envole-moi Corde Aérienne
Cirque Phénix - Le Petit Dragon : (7) - Envole-moi Corde Aérienne
Conscient de la valeur de l’enfant élu, un moine maléfique lance ses soldats à sa poursuite.
Équilibre sur Cannes : Le jeune moine fait toute la démonstration de ce qu’il a appris en retraite.
... à suivre
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Cirque Phénix - Le Petit Dragon : (5) - Le Dragon Cracheur de Feu
5 - Le Dragon Cracheur de Feu
Équilibre de Bancs : Le temps est venu pour lui de devenir un homme. Il devra, pour cela, apprivoiser le Dragon Géant.Roue Cyr : Le Petit Dragon s’endort aux pieds de la montagne, et voit sa mère apparaître en rêve.
... à suivre
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Cirque Phénix - Le Petit Dragon : (4) - Les Jarres du Temple
Le Petit Dragon est un enfant espiègle et souvent il perturbe le classe !
4 - Les Jarres du Temple
... à suivre
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Cirque Phénix - Le Petit Dragon a grandi (3) ... avec de véritables Moines de Shaolin
Le Petit Dragon a bien grandi. Il vit dans une grotte, et pendant 9 longues années il médite et s'entraîne aux arts martiaux.
Il observe ses aînés et rêve du jour où il pourra se joindre à eux ...
Insensibles à la douleur, les Moines de Shaolin s'entraînent plusieurs heures par jour ... c'est impressionnant !
* sources : http://cirquephenix.com/le-petit-dragon/
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Cirque Phénix - Le Petit Dragon (2)
Envolées Impériales - Bascule et Icariens : Le Petit Dragon est arrachée à sa mère.
CIRQUE PHENIX - LE PETIT DRAGON par Les Etoiles du Cirque de Pékin
Inédit ! Moines Shaolin, Opéra de Pékin et agrès classiques.Le Petit Dragon est doté de qualités physiques et mentales exceptionnelles, il suscite la convoitise dans tout l’Empire de Chine. D’origine modeste, très tôt, il se révèle un atout pour sa famille, mais aussi pour les chefs, maîtres, guerriers et brigands en tous genres, qui voient en lui un moyen de changer leur propre destinée.
Le Petit Dragon est arraché à sa famille ...
Bascule et Icariens : Le Petit Dragon est arrachée à sa mère.
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* sources : http://cirquephenix.com/le-petit-dragon/
je vous souhaite un bon réveillon et une bonne année 2016 ... je vous donne rendez-vous samedi 2 janvier ...
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Cirque Phénix - Le Petit DragonDu 29 décembre 2015 au 10 janvier 2016
Chapiteau du Cirque Phénix - ParisLe Petit Dragon est un enfant aux pouvoirs exceptionnels qui changera la destinée de l'Empire chinois… Autour de cette trame narrative, les tableaux acrobatiques s'enchaînent sur l'immense scène.Trente artistes issus de l'école de cirque de Pékin et six moines de Shaolin experts en arts martiaux multiplient les performances extraordinaires, combinant les disciplines et variant les difficultés (bascule et jeux icariens, équilibre de bancs, épées aériennes…) dans une ambiance musicale traditionnelle chinoise. L'ensemble parvient à être poétique grâce à de beaux moments confirmés par un joli duo final.
Place au spectacle ...Le palais est en liesse, la princesse vient de donner naissance à un fils.Le palais donne une fête où tout le peuple est convié ...
Des cadeaux sont offert au nouveau-né ...
Hélas leur bonheur sera de courte durée ...
... à suivre
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* sources : http://cirquephenix.com/le-petit-dragon/
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Le Phénix : Le plus grand chapiteau de cirque au monde
Présentation
Une architecture révolutionnaire !
Après la terrible tempête de décembre 1999 qui détruisit son précédent cirque, Alain M. Pacherie conçut le Phénix.
Erigé pour la première fois en octobre 2000, ce cirque d’un genre unique offre une visibilité incomparable. Une nef de toiles, étreintes par d’immenses arches, arc-boutée à tous les vents et profondément ancrée dans la terre par plusieurs centaines de pinces d’acier.
Absout de toute entrave à la vision par une disparition totale des mâts de soutènement, le Phénix se déploie sous un plafond couleur de nuit. Il incite à l’oubli des limites pour créer une immensité spectaculaire.
Le Phénix dispose d’aménagements intérieurs uniques. Les équipes de designers conçoivent une atmosphère douce et tamisée. Ainsi au Phénix, à aucun moment on ne se sent happé par le gigantisme. Les velours damassés, les aplats dorées, les moquettes et rideaux lui confèrent un aspect chaleureux.
Le Cirque Phénix dispose du Phénix Snack où vous pouvez déguster une petite restauration, du Phénix café qui propose différentes variétés de cafés, thé et chocolat chaud. Il dispose également d’un vaste espace sanitaire avec accès PMR, ainsi que du Phénix Baby Lounge où les spectateurs peuvent jouir d’une table à langer dans un petit espace privé.
Des brigades de la protection civile sont présentes sous la coupole du chapiteau pour assurer l’assistance médicale.
* sources : http://cirquephenix.com/le-phenix/
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Par Une fleur de Paris dans Les Galeries Lafayette et Le Printemps Haussmann le 28 Décembre 2015 à 06:00
Les Galeries Lafayette fêtent Noël avec Star Wars
Après La Belle & La Bête en 2013, c'est au tour d'un autre film de venir fêter Noël aux Galeries Lafayette. Cette année le célèbre magasin passe dans une autre galaxie en rendant hommage à Star Wars.
Pas besoin de rentrer dans les Galeries Lafayette pour profiter de l’expérience, les vitrines du magasin sont remplies de costumes du film.
Yoda n'a jamais rencontré BB-8 ... bon pas grave ...
R2-D2 et BB-8
Avec d’’impressionnants Stormtroopers en passant par le Capitaine Phasma, Rey et l’incontournable BB-8, il n’est pas rare de voir des passants s’arrêter pour prendre une photo. Comme on les comprend, il y a même le tableau de bord du Faucon Millenium !
* sources : Les Galeries Lafayette
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Par Une fleur de Paris dans Les Galeries Lafayette et Le Printemps Haussmann le 26 Décembre 2015 à 13:05
Les vitrines de Noël 2015 des Galeries Lafayette : Léon, le petit robot
les Galeries Lafayette Haussmann vous invite à découvrir le Noël d'une autre planète. On file découvrir tout un univers intergalactique plein d'humour. À 2 450 années-lumière, sur la planète Scopi, on retrouve Léon, le petit robot curieux, vif et aventurier, toujours accompagné de son compagnon Lumi et de sa famille : Truc le père, Sticky la maman et Eliote sa petite sœur.
En zoomant très loin, il aperçoit la lumière d’une boule de Noël accrochée à un grand sapin. Ni une ni deux, Léon accompagné de sa famille, filent à bord de leur vaisseau en direction de cette intrigante lumière.
- "Léon, le petit robot est bien sympathique c'est vrai, mais un peu déçue cette année par les vitrines des Galeries Lafayette. Celles des années précédentes étaient plus dans la magie de Noël avec ces poupées qui dansaient et ces ours qui faisaient du ski ; enfin c'est juste mon avis ..."
En savoir plus sur : http://www.sortiraparis.com/loisirs/shopping-mode/articles/46482-les-vitrines-de-noel-2015-des-galeries-lafayette#0WLrI8BlfRXLw3SE.99
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Par Une fleur de Paris dans Les Galeries Lafayette et Le Printemps Haussmann le 24 Décembre 2015 à 17:20
Mythique et féerique :LE SAPIN DE NOËL DE LA COUPOLE
Après les vitrines de Noël, c’est la star de l’hiver : le majestueux sapin des Galeries Lafayette Haussmann, trône fièrement au centre du rez-de-chaussée du magasin. Cette année, tout comme les vitrines qui mettent en scène le voyage cosmique du petit robot Léon, le sapin est décoré sous le signe d’un « Noël d’une autre planète ».
Une véritable sculpture cosmique
Marc Laumond, responsable de création aux Galeries Lafayette a imaginé ce tout nouveau sapin cosmique. « L’idée de départ, c’était d’imaginer que le sapin venait d’atterrir d’un nuage pour se poser dans la Coupole. » confie-t-il.
« Ce sapin c’est une véritable sculpture cosmique, rempli d’étoiles lumineuses avec comme des planètes et des météorites qui gravitent autour de lui. Les couleurs utilisées évoquent le cosmos, avec le cuivre très orangé en référence à la planète Mars, et les teintes gold, argent et chrome qui donnent l’illusion d’une véritable pluie d’étoiles.
Quant aux petites touches de blancs, elles sont là pour rappeler les nuages et la neige. Enfin, tout a été fixé sur une structure en résine reprenant la forme traditionnelle d’un arbre de Noël. » Une création féerique à ne surtout pas manquer.
* sources : http://www.galerieslafayette.com/magazine/actualites-magasins/automne-hiver-2015/sapin-de-noel
je vous souhaite un bon réveillon et un joyeux NOËL ... je vous donne rendez-vous samedi 26 décembre ...
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Le Houx : Le symbole de Noël
Le Houx est une espèce d'arbustes, ou de petits arbres, à feuillage persistant de la famille des Aquifoliacées, couramment cultivés pour leur aspect ornemental, notamment grâce à leurs fruits rouge vif. C'est l'une des très nombreuses espèces du genre Ilex, et la seule qui pousse spontanément en Europe.
Le terme « houx » vient du vieux bas francique *hulis, terme reconstitué d'après l'ancien haut allemand hulis, huls. La racine se retrouve dans le néerlandais hulst et l'allemand Stechhülsen.
Un lieu planté de houx s'appelle une houssaie ou une houssière.
Le houx commun est un arbuste à croissance très lente, à port buissonneux, dont la taille adulte est généralement de quatre à six mètres. Certains pieds peuvent former de véritables arbres. Il existe en forêt de L'Isle-Adam (Val-d'Oise) un houx colonnaire de 18 m de haut. Le houx peut vivre jusqu'à 300 ans et au-delà. Son écorce est gris pâle et lisse.
Ses feuilles alternes, simples, ont un pétiole court et un limbe de 5 à 7 cm de long, coriace, de forme générale ovale, au bord ondulé et épineux, parfois lisse sur les individus âgés. D'un vert brillant foncé (luisant) à leur face supérieure, plus pâles sur leur face inférieure, elles sont munies d'épines acérées. Certaines variétés ont le feuillage panaché de blanc. Ces feuilles persistent généralement trois ans.
Les fruits, qui n'apparaissent que sur les pieds femelles, sont de petites drupes sphériques de 7 à 10 mm de diamètre, d'un rouge éclatant, parfois jaunes, à maturité, qui contiennent quatre noyaux, enserrant une graine lignifiée. Ces fruits qui mûrissent en fin d'été sont toxiques. Ils persistent tout l'hiver.
Cette espèce est native des régions tempérées de l'ancien monde :
- Afrique du Nord, de la Tunisie au Maroc,
- Europe occidentale et méridionale, du Royaume-Uni et du Portugal à l'Albanie et à la Roumanie,
- Asie occidentale, de la Turquie à l'Iran.
Elle s'est naturalisée dans d'autres continents : Amérique du Nord, Australie… où elle est parfois considérée comme une plante envahissante.
En France, le houx est présent dans la quasi-totalité du pays. Des peuplements remarquables existent dans plusieurs sites méridionaux, notamment dans la forêt de Stella en Haute-Corse, la forêt de Valbonne dans le Gard, dans le massif du Caroux (Hérault) et dans le massif de la Sainte-Baume (Var).
Le houx contient dans son feuillage ainsi que dans ses fruits des alcaloïdes toxiques, notamment de l'ilicine. La consommation des fruits risque d'entraîner des vomissements et des troubles digestifs, voire, si la quantité est plus importante, des troubles neurologiques. Il faut veiller à ce que les jeunes enfants ne soient tentés de manger ces fruits souvent présents dans les maisons pendant les fêtes de fin d'année.
Toutefois, cette plante fut employée autrefois en médecine populaire, tant par voie externe pour son pouvoir résolutif (sous forme de cataplasmes de feuilles fraîches broyées) ou par voie interne pour son pouvoir fébrifuge (sous forme de décoction de feuilles ou de macération dans du vin). Dans certaines régions d'Europe, comme l'Alsace, de l'alcool blanc est produit à partir de fruits fermentés et distillés.
Symbolique
Depuis la nuit des temps, notamment dans l'Antiquité païenne, le houx est le symbole de la persistance de la vie végétale au cœur de l'hiver. La tradition chrétienne a également accueilli cette symbolique à l'occasion du temps de Noël, fête de la Nativité de Jésus-Christ, vainquant la mort et apportant le salut éternel au genre humain.
Les branchages de houx avec leurs baies rouges sont largement utilisés en décoration au moment des fêtes de Noël. Le houx commun est parfois concurrencé dans cet usage par une espèce voisine, le houx verticillé (Ilex verticillata), originaire du nord-est de l'Amérique, aux baies rouges plus nombreuses et plus attrayantes.
Pour les chrétiens, le houx est en effet spécifiquement associé à la naissance de l'Enfant Jésus. Selon un des Évangiles, le roi Hérode chercha à massacrer les nouveau-nés juifs de la bourgade de Bethleem (la vraie, celle qui se trouve en Galilée) pour éliminer celui que les textes prophétiques annonçaient comme le roi des juifs, Marie, Joseph et l'enfant s'enfuirent en Égypte. Selon une légende populaire, à l'approche d'une troupe de soldats, ils se cachèrent dans un buisson de houx, qui, dans un élan miraculeux, étendit ses branches pour dissimuler la Sainte Famille derrière son épais feuillage épineux. Sauvés, Marie bénit le buisson de houx et souhaita qu'il restât toujours vert en souvenir de sa protection et comme symbole d'immortalité.
* sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Houx
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Par Une fleur de Paris dans Les Galeries Lafayette et Le Printemps Haussmann le 22 Décembre 2015 à 06:00
Si les Galeries Lafayette m’étaient contées…
La remarquable histoire des Galeries Lafayette commence au 19e siècle. Audace et modernité jalonnent le parcours du dernier né des grands magasins, dont voici le récit.
Des débuts prometteurs
En 1893, deux cousins alsaciens, Théophile Bader et Alphonse Kahn, décident d’établir un magasin de nouveautés dans une petite mercerie de 70 m2, à l’angle de la rue La Fayette et de la rue de la Chaussée d’Antin.
De l’emplacement et de la configuration du magasin, où la circulation s’effectue le long des rayons, naît le nom « Aux Galeries Lafayette ». Si le pari est audacieux, l’emplacement est idéal : le magasin bénéficie de la proximité de l’Opéra et des grands boulevards. De la gare Saint-Lazare voisine afflue chaque jour une foule de parisiens et de provinciaux, attirés par les commerces.
En 1896, la société achète la totalité de l’immeuble du 1, rue La Fayette puis, en 1903, les immeubles des 38, 40 et 42, boulevard Haussmann ainsi que le 15, rue de la Chaussée d’Antin. Les premières années de l’entreprise sont mobilisées par cette « stratégie de la pierre », qui aboutit à la constitution d’un important périmètre immobilier, unifié par une architecture adaptée aux besoins du commerce.
Théophile Bader confie les premiers aménagements d’envergure du boulevard Haussmann, achevés en 1907, à l’architecte Georges Chedanne. Mais, c’est véritablement en 1912, sous l’impulsion de son élève Ferdinand Chanut, que le magasin acquiert une nouvelle dimension.
« Un bazar de luxe »
Inauguré en octobre 1912, le navire amiral des Galeries Lafayette prend alors son aspect le plus spectaculaire. Théophile Bader rêve d’un « bazar de luxe » où l’abondance et le luxe des marchandises tourneraient la tête aux clientes. Une lumière dorée, diffusée par la coupole, inonderait le grand hall et ferait scintiller la marchandise. Le pari est gagné.
Ferdinand Chanut fait appel à des artistes majeurs de l’École de Nancy pour la décoration de ce monument inscrit dans le Paris Art Nouveau.
La rampe de l’escalier monumental, inspiré de l’Opéra de Paris, est signée Louis Majorelle, à qui l’on doit également les ferronneries des balcons. La coupole, culminant à 43 mètres de hauteur, devient le symbole des Galeries Lafayette. Le maître-verrier Jacques Gruber conçoit les vitraux dans un style néo-byzantin.
La surface de vente est doublée, mais l’innovation ne s’arrête pas là ! Aux 96 rayons existants, s’ajoutent des espaces non marchands : un salon de thé, une salle de lecture et un fumoir.
Le shopping devient, sous l’impulsion des grands magasins, une activité de loisir. Au sommet du bâtiment, la terrasse offre une vue panoramique sur Paris.
Des événements d’exception y sont organisés pour divertir une clientèle avide d’exploits, dont le désormais célèbre atterrissage de Jules Védrines en 1919. L’aviateur doit payer une amende pour avoir survolé Paris à basse altitude, mais gagne pour la postérité le titre de premier délinquant de l’histoire de l’air.
Les vitrines jouent un grand rôle dans la théâtralisation de l’espace de vente : elles éveillent toutes les envies et tous les désirs. Une vocation qui ne s’est pas démentie depuis…
Le grand magasin Haussmann est le deuxième monument le plus visité, après la Tour Eiffel. C’est une escale privilégiée des « grands » de ce monde.
Sapin de Noël en 1966
On y a vu défiler la Duchesse de Windsor, l’épouse de l’Aga Khan, la Bégum, et en mars 1960, en pleine guerre froide, Madame Khrouchtchev. En voyant les escalators, elle se serait écriée : « C’est comme le métro de Moscou ! » Plus récemment, le magasin a reçu Bill Clinton ou le Prince Charles, venu inaugurer l’exposition Londres.
« Le meilleur marché de tout Paris »
Dès l’origine, les Galeries Lafayette affirment leur vocation : la mode et la nouveauté. Afin de se démarquer de ses concurrents, Théophile Bader décide de mettre à portée de toutes les bourses les toilettes les plus en vue du moment.
C’est ainsi qu’il crée ou acquiert des unités de production fabriquant en exclusivité pour les Galeries Lafayette des vêtements vendus sous marque propre.
Croissance et diversification
Constamment, le magasin diversifie son offre : aux rayons traditionnels sont adjoints la confection pour homme, l’ameublement, les jouets et les arts de la table.
Fidèles à leur mission d’accessibilité de la création, les Galeries Lafayette étendent aux arts appliqués et au design l’engagement qui est déjà le leur dans la mode. En 1922, le grand magasin ouvre les ateliers d’arts appliqués « La Maîtrise » confiés au décorateur Maurice Dufrêne qui en devient le directeur artistique. La vocation de ces ateliers est de produire des « œuvres » (meubles, tissus, tapis, papiers peints, céramiques etc.) « à la portée des Petits aussi bien que des Grands ».
Les décorateurs et frères jumeaux Jean et Jacques Adnet, sont parmi les premiers collaborateurs.
Malgré la crise économique et financière de 1929, les Galeries Lafayette se lancent dans de nouveaux agrandissements sur le boulevard Haussmann. En 1932, revu par l’architecte des transatlantiques, Pierre Patout, le navire amiral se met à la mode Art Déco, avec des bow-windows de René Lalique.
De 1941 à 1944, les Galeries Lafayette sont aryanisées : la famille fondatrice est écartée pendant l’Occupation, la société placée sous l’administration de Vichy jusqu’à la Libération. Après les années noires de la Seconde Guerre mondiale s’amorce la reprise économique de l’entreprise.
Nouveau business model
Pour relever les défis de l’après-guerre, les Galeries Lafayette font peau neuve. La modernisation du vaisseau amiral commence avec l’inauguration de l’escalator le plus haut d’Europe à Noël 1951. Peu après, les halls intérieurs sont supprimés et, de 1957 à 1959, le bâtiment est surélevé de deux étages.
De nouveaux rendez-vous sont instaurés avec la clientèle comme les indémodables « 3J ». Le samedi 4 octobre 1958 a lieu « Une Journée pas comme les autres ». C’est un succès et dès octobre 1959 l’opération deviendra les « 3J ».
Lafayette 1, 2, 3
Un nouveau magasin voit le jour de l’autre côté de la rue de Mogador en 1969, qui est d’abord réservé à la jeunesse, « le club 20 ans ». Cet espace rassemble pour la première fois plusieurs familles de produits (vêtements, drugstore, musique) adaptées à un style de vie. Le Lafayette 2 est ensuite occupé par la mode masculine, à laquelle on adjoint le Lafayette Gourmet en 1990.
Les Galeries Lafayette deviennent ainsi le premier « centre urbain de facilités », qui réunit boutiques, services, parking et accès direct au métro.
En 1974, une page se tourne avec le démontage de l’escalier d’honneur et, dix ans plus tard, le rez-de-chaussée central est réaménagé afin d’ouvrir des boutiques de prestige.
En 1980, les Galeries Lafayette créent le « Festival de la Mode ». Jusqu’en 1999, les « Oscars du Festival » sélectionnent les meilleurs modèles de créateurs réalisés pour les Galeries Lafayette qui invitent de prestigieux directeurs artistiques pour mettre en scène leurs manifestations. Les personnalités se succèdent : Karl Lagarfeld, Robert Wilson, Jérôme Savary, Marie-Claude Pietragalla, David La Chapelle, etc.
En 1984, l’exposition« La France a du talent » célèbre l’ouverture de l’étage des créateurs accueillant notamment Azzedine Alaïa, Jean-Paul Gaultier, Thierry Mugler ou Jean-Charles de Castelbajac.
En 2001, l’enseigne monte en gamme et s’alloue les services de Jean-Paul Goude pour sa communication. Sa première campagne publicitaire, « Les aventures de Laetitia Casta au pays des Galeries Lafayette », marque le début d’une longue et fructueuse collaboration.
Le photographe va insuffler un nouvel esprit avec des campagnes iconoclastes incarnant les valeurs des Galeries Lafayette.
En 2004, le magasin Marks and Spencer du boulevard Haussmann devient le Lafayette Maison après que la marque a acquis tous les magasins français de l’enseigne en 2001. Désormais, les Galeries Lafayette affichent leurs trois facettes sur le boulevard Haussmann.
Au service de la création
Les Galeries Lafayette entretiennent historiquement un lien fort avec l’univers de la mode et de la création contemporaine. Le grand magasin Haussmann accueille des manifestations de prestige présentant des créateurs majeurs de leur époque ou révélant au public des artistes devenus par la suite des références de leur temps.
En 2001, le groupe Galeries Lafayette a décidé de pérenniser son lien avec la création contemporaine, en créant la Galerie des Galeries, un espace d’accès libre au premier étage du magasin qui met en valeur la transversalité entre l’art, la mode et le design.
Mémoire de l’entreprise et recherche
Depuis cinq générations, les Galeries Lafayette sont une entreprise familiale. Elles ont traversé les époques, les guerres et les crises financières, prouvant leur capacité d’innovation.
La direction du Groupe a pris l’initiative de créer un département Patrimoine en 2008, pour maintenir ses racines vivantes, alimenter la réflexion sur l’identité du groupe et approfondir le lien entre son organisation, présente et future, et son histoire.
Le département a pour mission principale de préserver, conserver et valoriser le patrimoine architectural du Groupe et ses archives historiques, ouvertes à la consultation, sur rendez-vous. Elles retracent l’histoire du Groupe, dans sa complexité et sa singularité.
Visites guidées, informations pratiques
Découvrez plus de cent ans d’histoire grâce à nos visites guidées au cœur des Galeries Lafayette Haussmann. Gratuites et d’une durée de 45 minutes, elles sont organisées à la demande, pour des groupes de 10 à 20 personnes.
Les Galeries Lafayette de nos jours ...
Pour toute réservation, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse suivante : patrimoine@galerieslafayette.com en précisant vos nom, prénom, coordonnées et le nombre de personnes intéressées par la visite.
L’équipe Patrimoine ne manquera pas de vous proposer une date en fonction des disponibilités et du nombre d’inscrits.
* Pour en savoir plus : http://haussmann.galerieslafayette.com/culture-et-patrimoine/
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Les Invalides - Le Tombeau du Maréchal Foch
La mort du Maréchal Foch clôt une partie de l’histoire de la Grande Guerre. Disparu le 20 mars 1929, ses funérailles furent l’occasion d’une grande cérémonie nationale. La dépouille du Maréchal de France fut déposée sous l’Arc de Triomphe, sous lequel brillait déjà depuis 1923 la flamme du Souvenir incrustée dans la Tombe du Soldat inconnu, corps martyr et symbolique des disparus de la Grande Guerre. La dépouille de Foch fut ensuite transférée en l’église Saint Louis, où elle demeura jusqu’à sa translation en 1937 dans l’enceinte des Invalides, ancien asile créé pour les invalides de l’Armée sous Louis XIV devenu nécropole militaire. Dans ce cadre prestigieux et honorifique, le corps de Foch a rejoint celui des grands chefs militaires depuis la période monarchique. Installé sous la Coupole, dans une chapelle, elle fait partie de l’ensemble des tombeaux élevés pour plusieurs commandants en chef de la Première Guerre Mondiale : Foch, Lyautey, Nivelle et Mangin. Ces tombeaux des grands militaires représentent, la part la plus exceptionnelle des monuments funéraires et commémoratifs de la Grande Guerre. Objet de recueillement, ce tombeau est un objet unique qui témoigne de la stature héroïque du personnage militaire et maréchal de France, Ferdinand Foch.
Le tombeau qui sert d’écrin à la dépouille du Maréchal de France Ferdinand Foch est l’œuvre de Paul Landowski, sculpteur officiel très réputé de l’entre-deux-guerres, membre de l’Académie des Beaux-Arts, et directeur de l’Académie de France à Rome depuis 1933. Réalisée en 1937, cette œuvre à vocation funéraire et commémorative appartient à la statuaire publique dédiée aux grands hommes de la nation. Landowski a choisi de créer un tombeau de caractère narratif, qui met en association le défunt avec son histoire.
De façon réaliste, l’artiste a représenté le corps sans vie de Foch porté par des poilus de la Grande Guerre, dans une forme de procession laïque et militaire qui précède la mise en terre. La massivité des corps, renforcée par l’utilisation du bronze, donne un caractère pérenne à l’ensemble de la représentation. Elle se distingue par son caractère particulièrement solennel, évoquant tout à la fois le respect du aux morts et la grandeur du défunt. Sans idéalisation, l’héroïsme de Foch est mis en exergue au travers de sa stature de chef militaire d’exception. Cette partie en ronde-bosse ne représente cependant qu’une partie de la sépulture. Le cercueil en lui-même, au-dessous, est décoré de scènes militaires de bataille. Elles évoquent les procédés narratifs en frise existant dans la statuaire funéraire gréco-romaine. La complexité du tombeau de Foch contraste avec d’autres formes de tombeaux ne portant aucune représentation historiée, à l’instar de celui du grand ami de Foch, le Maréchal Lyautey, ou encore de celui plus célèbre de Napoléon Ier.
La nation, pour célébrer ses hommes illustres, peut choisir de donner leurs noms à des avenues, des bâtiments, et de leur élever une statue ou un monument. Les grands chefs militaires de la Grande Guerre n’ont pas manqué à cette politique de l’hommage public, très largement affectionné par la Troisième République. Héros et hommes d’exception, ils représentent des exemples à suivre et incarnent des idéaux de réussite. Tout le talent d’un statuaire est sans doute de retranscrire et d’évoquer les traits de caractère et de bravoure qui ont distingué ces hommes parmi leurs contemporains. Il existe de nombreuses statues et monuments élevés à la mémoire du Maréchal Foch, dont l’une se trouve à Rethondes où fut signé l’armistice. Le tombeau de Foch, qui se situe dans le cœur des Invalides, est d’une autre nature. Il se présente tout à la fois comme un monument de commémoration national et individuel. Paul Landowski est parvenu par le choix d’une représentation réaliste et historiée à faire valoir la dimension de rigueur militaire, de respect du protocole et de droiture volontaire unanimement reconnus comme les grandes qualités de l’homme de guerre.
Placé dans le cadre privilégié et exceptionnel des Invalides, ce tombeau ne peut pas être à proprement considéré comme un monument aux morts de la Grande Guerre, à l’image de ceux élevés sur le territoire national en commémoration du sacrifice des simples soldats sur l’autel de la Patrie. A leur différence, il n’est pas le point de ralliement lors des cérémonies commémoratives du 11 novembre, telles que celles ayant lieu sur la tombe du soldat inconnu, sous l’arc de triomphe. En étant la tombe du maréchal, cette sculpture funéraire est un hommage de dimension nationale et intime.
Auteur : Claire MAINGON
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Statue de Napoléon aux Invalides
L'histoire de la statuaire de Napoléon est tourmentée et à la mesure de l'homme d'Etat. La première statue de Napoléon est exécutée en 1810 par Antoine Chaumet et installée sur la colonne Vendôme. Napoléon est représenté en empereur romain. En 1814, cette statue est renversée par les alliés, lors de leur entrée dans Paris.
Une nouvelle version est réalisée en 1833 par Emile Seure, à la demande de Louis-Philippe, avec un Napoléon en petit amiral. Cette statue est celle que l'on retrouve aujourd'hui aux Invalides. Napoléon III remet à l'honneur la dynastie des Bonaparte, en commandant à Augustin Dumont une copie de la première incarnation de Napoléon, en empereur romain.
Cette version mise en place en 1863, est abattue avec la Colonne Vendôme en 1871, pendant la commune. La statue est jetée dans la Seine. Elle est retrouvée et à nouveau installée sur la Colonne Vendôme en 1875.
* sources : infos livre personnel
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Les Invalides - L'Aiglon, le retour des cendres par André Castelot
Le retour de L'Aiglon près de l'Aigle ...
Le 15 décembre 1940, par un temps pluvieux, cent ans après l'inhumation de l'Empereur aux Invalides, l'Aiglon est enfin de retour auprès de son père, mais dans quelles conditions hélas ?
La France vient de connaître la pire débâcle de son histoire et se retrouve occupée par les Allemands. Adolf Hitler espère, en faisant ce geste se rallier les Français à sa cause. Deux ans auparavant, Otto Abetz (ambassadeur du Reich à Paris, en 1940) avait déjà émis cetté idée de restitution pensant que celà servirait à un rapprochement franco- allemand, mais le climat politique était alors peu favorable. C'est Félicien Faillet, qui, au cours d'une conversation avec les autorités militaires allemandes rappela cette idée et insista pour qu'elle fût réalisée.
Le projet, cette fois, fut adopté, et, c'est le baron Méchin, qui s'occupant alors de la question des prisonniers, se chargea des prisonniers. Le Furher, par un télégramme personnel, avisa le maréchal Pétain de son intention, à l'occasion du centenaire du retour des cendres de Napoléon, de remettre à la France la dépouille mortelle de son fils, pour qu'elle reposât désormais auprès de lui, sous le même dôme.
Le maréchal lui adressa aussitôt ses remerciements "et ceux du peuple Français" . La nouvelle fut tenue secrète jusqu'au dernier moment, afin d'éviter les curiosités inopportunes. C'est seulement dans la journée de la veille qu'un petit nombre de journalistes parisiens reçurent une invitation les conviant à se rendre à l'ambassade d'Allemagne, à 23 h., et beaucoup d'entre eux, en y arrivant, ignoraient encore la raison de cette convocation à une heure aussi tardive.
Parmi ces journalistes, un dénommé André Castelot qui devait raconter cette journée dans son livre "L'Aiglon", écoutons-le nous la décrire : Il fait froid cette nuit du 14 au 15 décembre 1940. Plaçé sur une prolonge d'artillerie, le cercueil traverse Paris endormi-un Paris sans lumière, suit la Seine, les Tuileries où le petit roi était né, longe cette terrasse du bord de l'eau où il s'était si souvent promené dans sa petite voiture que traînaient les moutons dressés par Franconi....
Il est près d'une heure du matin, lorsque le cortège précédé de motocyclistes va s'immobiliser devant l'esplanade qui précède le dôme des Invalides.La neige commence à tomber. Dans la vaste cour, une double haie de gardes républicains portant des torches éclairent la scène. Devant la grille, les officiels échangent quelques paroles. Mais les soldats allemands n'iront pas plus avant. Vingt gardes républicains se saisissent du lourd cercueil de bronze et c'es sur des épaules françaises que les restes du fils de Napoléon franchissent lentement la cour où la neige a formé un tapis immaculé.
Une sonnerie de clairons se fait entendre. Puis les tambours battent aux champs comme autrefois... Le corps du duc de Reichstadt contourne maintenait la balustrade de marbre et est déposé devant l'autel au-dessus du tombeau où, depuis un siècle, l'Empereur attend son fils.
Napoléon II est désormais veillé par les gardes républicains en grande tenue. Il sera disposé , après la grande cérémonie officiel, dans la chapelle où se trouve Jérôme Bonaparte. Il y restera près de trente années…
Un vaste drapeau tricolore enveloppe le cercueil gris.
Les plis retombent en cascade, couvrant les marches violettes semées d'abeilles d'or ; D'une torchère s'échappent des volutes d'encens. Les quelques assistants-nous étions bien peu nombreux-s'éloignent la gorge serrée par l'émotion, laissant la petite ombre blanche entourée de dix gardes républicains sabre au clair, dix gardes en grande tenue, revêtus de cet uniforme qui rappelle ceux portés jadis par les soldats de la Grande Armée...
Dans la pénombre des chapelles latérales, Foch, Vauban, Turenne, veillent eux aussi, sur le colonel à l'uniforme blanc. Le Roi de Rome, dans son long cercueil d'airain placé près du rouge sarcophage au porphyre, allait désormais reposer sous le dôme étincelant d'or " au bord de la Seine, au milieu de ce peuple francais", qu'il aurait tant voulu connaître et aimer. L'Aiglon était revenu près de l'Aigle.
Le cercueil de l'Aiglon, tel qu'on pouvait le voir aux Invalides avant 1969-1970
En 1969, on transfère finalement la sépulture à son emplacement actuel, lacella, petite salle dans la galerie entourant le tombeau de Napoléon Ier. Aux pieds d'une statue de Napoléon, le cercueil, une bière de bronze à têtes de lions, est enfoui dans le sol. On ne voit aujourd'hui qu'une dalle avec une brève inscription, intégrée dans un décor conçu dans les années 1840 ; la cella accueillait auparavant des objets personnels de Napoléon.
Dans le calme de cette petite scella uniquement troublé par les pas des visiteurs qui tournent autour du tombeau de son père, l'âme de l'Aiglon n'entendra pas "siffler autour de ses os les balles qu'elle a si souvent souhaitées", ainsi qu'il l'avait écrit à sa mère, mais le fils de l'Empereur pourra lire les noms éclatants des victoires gravées sur les murs de ce qui sera désormais son tombeau." Tiré de " L'Aiglon" de André Castelot.
Aujourd'hui (Photos prises le 1er septembre 2015)
* sources : extraits : André Castelot : L'Aiglon
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Les Invalides : Le Tombeau de Napoléon.
Le 5 mai 1821 Napoléon 1er s'éteint dans l'Île de Saint-Hélène, où il était exilé depuis 1815. Il est inhumé aux abords d'une source, à l'ombre de quelques saules pleureurs dans la "Vallée du Géranium". Sa dépouille mortelle y demeure jusqu'au 15 octobre 1840.
C'est en 1840 que fut décidé par le roi Louis-Philippe le transfert du corps de l'Empereur. Des marins français, placés sous les commandements du prince de Joinville, ramènent son cercueil en France à bord du navire la "Belle Poule".
Des funérailles nationales accompagnent le retour de l'Empereur Napoléon 1er, transférées aux Invalides le 15 décembre 1840 en attendant l'édification du tombeau. Celui-ci est commandé en 1842 par le roi Louis-Philippe à l'architecte Visconti (1791-1853), qui fait réaliser sous le Dôme d'importantes transformations en perçant une immense excavation pour accueillir le tombeau.
Le corps de l'Empereur Napoléon 1er, y est déposé le 2 avril 1861. Le tombeau, façonné dans des blocs de quartzite rouge, placé sur un socle de granit vert des Vosges, est cerné d'une couronne de lauriers et d'inscriptions rappelant les grandes victoires de l'Empire. Dans la galerie circulaire, une suite de bas-reliefs sculptés par Simart figurent les principales actions du règne. Au fond de la crypte, au-dessus de la dalle sous laquelle repose le Roi de Rome, est érigée une statue de l'Empereur portant les emblèmes impériaux.
* Sources : Wikipédia et plusieurs livres sur les Invalides (livres personnels)
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