Mes balades dans Paris
FAITS DIVERS
Un jeune homme de 20 ans a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi alors qu'il venait de découper à la tronçonneuse une défense d'éléphant dans la Galerie du Muséum National d'Histoire naturelle. L'éléphant avait été offert par le roi du Portugal à Louis XIV en 1668.
C'est le bruit de la tronçonneuse qui a donné l'alerte. Un jeune homme a été arrêté par la police, dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 mars, alors qu'il venait de découper une défense d'éléphant dans la galerie de paléontologie du Muséum national d'histoire naturelle, à Paris.
L'animal, actuellement à l'état de squelette, avait été offert à Louis XIV par le roi du Portugal en 1668.
Un individu, âgé de 20 ans, s'est introduit par effraction au Muséum, en escaladant des piques de 25 cm et brisant une vitre de 8 cm d'épaisseur. Une fois dans la "galerie d'anatomie comparée", qui renferme de très nombreux squelettes, dont celui de l'éléphante, il a sectionné sa défense gauche. Il s'est enfui avec l'objet mais a été arrêté par la brigade anti-criminalité (BAC) dans une rue voisine. Le cambrioleur a été placé en garde à vue et une enquête confiée aux policiers de la sûreté parisienne. La procédure devrait permettre d'en savoir plus sur les motivations du vandale.
Mardi 2 avril 2013 :
Le retour sur terre a été brutal. Le vandale, dont on ignore toujours l'identité, arrêté par la BAC dans une rue voisine du Muséum, d’abord placé en garde à vue, a dû être hospitalisé car il s’était blessé au pied.
Aucun mobile n’a jusqu’à présent été avancé pour expliquer le vol de la défense.
Il faudra attendre les suites de l’intervention chirurgicale, la garde à vue du monte-en-l’air ayant été suspendue, indique-t-on de source judiciaire.
Trois jeunes gens originaires de Seine-Saint-Denis
L'exploitation des images de vidéo-surveillance a permis aux enquêteurs de déterminer que deux jeunes gens âgés de 16 et 20 ans, originaires de Seine-Saint-Denis comme l'individu arrêté samedi, attendaient le voleur à l'extérieur du Musée.
Les trois hommes ont été déférés mardi matin au parquet de Paris en vue de leur présentation à un juge d'instruction. Ils pourraient être poursuivis pour "vol sur un bien culturel en réunion avec dégradation et effraction", un délit passible de 10 ans d'emprisonnement.