Mes balades dans Paris
Champ de Mars : Le Mur de la Paix
Le Mur pour la Paix
2000 | Paris
de l'artiste Clara HALTER et de l'architecte
Jean-Michel WILMOTTE
Le Mur pour la Paix est librement inspiré du Mur des Lamentations de Jérusalem. Les visiteurs peuvent déposer sur place leurs messages de paix dans les interstices du Mur prévus à cet effet.
Le Mur pour la Paix est une œuvre conçue par l'artiste Clara Halter et mise en espace par l'architecte Jean-Michel Wilmotte.
Le Mur pour la Paix est érigé à Paris, sur le Champ de Mars, au pied de la Tour Eiffel. Il a été inauguré le 30 mars 2000 par le Président de la République française.
Des reproductions de dessins de Clara Halter composées de lettres issues de différents alphabets serviront de support aux messages des visiteurs qui les introduiront dans les interstices du mur avant de reprendre un message qui s'y trouve déjà et qui restera leur propriété. Le geste accompli par le visiteur sera filmé et multiplié sur un immense écran témoignant ainsi de son appartenance à cette foule de "passeurs" de messages entre les générations.
Le monument a été vandalisé à de multiples reprises, cassé ou souillé par des graffitis racistes et antisémites, notamment en juin 2005, juillet 2005, avril 2008, janvier 2009, août 2010 et février 2011 et dernièrement en 2013.
Installé à l'origine pour quatre mois dans le cadre des célébrations de l'an 2000, ce monument fait depuis l'objet de vives controverses, tant sur sa valeur artistique que sur son emplacement et la légalité de son installation. L'enchevêtrement de responsabilités entre la Mairie de Paris, le ministère de la Culture et la préfecture de police favorise ces controverses. Selon certains élus parisiens, ce monument aurait été installé dans l'illégalité, érigé sans permis de construire. La maire du 7e arrondissement, Rachida Dati, réclame avec force son démontage et sa réinstallation à un autre endroit11, et a lancé une pétition pour le respect de la perspective classée du Champ-de-Mars. L'écrivain Marek Halter, époux de l'auteur du monument, défend vigoureusement l'œuvre et sa localisation et a cité Rachida Dati en diffamation, sa lettre ouverte suggérant que les époux Halter profiteraient financièrement des frais d'entretien du mur. Le 22 novembre 2011, le Tribunal condamne Rachida Dati pour diffamation à une amende de 2 000 € avec sursis, auxquels s'ajoutent 4 000 € de dommages et intérêts et 3 000 € pour couvrir les frais de procédure.
* Sources : Wikipédia et sources personnelles - Photos prises sur une période de deux ans.