Mes balades dans Paris
Exposition Niki de Saint Phalle : "La mariée à cheval" et "La mariée sous l'arbre"
La symbolique de la pureté mise à mal n’en finit pas d’être criée par de grandes poupées tristes parées de superbes robes d’apparat qui hurlent infiniment leur désespoir.
La mariée à cheval
Les mariées souffrantes repliées sur leur douleur, dansent un menuet macabre, ou se promènent à dos de cheval, chlorotiques “ Ophélies ” issues d’un Bal de vampires.
La mariée à cheval : grillage, plâtre, dentelles encollées et jouets peints.
La mariée sous l'arbre
L’une d’entre elles, la Mariée sous l’arbre, semble s’abandonner au sommeil, écrasée par la chaleur de l’été, sous les frondaisons luxuriantes d’un arbre surchargé de fruits, de fleurs, d’animaux et de jouets en plastique.
Les branches se tordent au dessus de sa tête, portant des visages grotesques, hydre menaçante. Le contraste entre la surabondance végétale et la fragilité de la silhouette blanche met en évidence le manichéisme de la composition.
Mais n’est-ce pas l’Eve éternelle au jardin d’Eden sur laquelle se penche, tentateur et avide le Malin ?
La Mariée sous l’arbre est une œuvre rarement montrée, conservée jusque là dans la collection personnelle de l’artiste. Nous avons la chance qu’elle ait été particulièrement bien documentée et préservée.
* Sources : http://www.mamac-nice.org/francais/NFC/niki_2.html