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Mes balades dans Paris

Jardin du Luxembourg : Fryderyk Franciszek Chopin (Statue de Georges DUBOIS)

Jardin du Luxembourg : Fryderyk Franciszek Chopin (Statue de Georges DUBOIS)

Le modèle en plâtre du buste de Chopin fut présenté au Salon de 1899 (n° 3418). Ce monument a été inauguré le 17 octobre 1900, date anniversaire de la mort du compositeur.

Jardin du Luxembourg : Fryderyk Franciszek Chopin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le buste de Chopin qui surmontait la stèle a disparu. Il a été retiré du jardin le 20 mars 1942 en vue de sa fonte par la Commission départementale de la Seine (application de la loi du 11 octobre 1941 et du décret du 16 octobre 1941). Pour le remplacer, le gouvernement polonais a fait don au Sénat d'une réplique en bronze d'un buste représentant Chopin réalisé en 1872 par le sculpteur Boleslaw Syrewicz (1835-1899).

Jardin du Luxembourg : Fryderyk Franciszek Chopin (Statue de Georges DUBOIS)

L'original, en marbre, est conservé depuis 1929 dans les collections du Musée National de Varsovie. La réplique a été exécutée en Pologne en décembre 1998.

Jardin du Luxembourg : Fryderyk Franciszek Chopin (Statue de Georges DUBOIS)

Le buste a été inauguré dans le Jardin du Luxembourg le 22 février 1999, à l'occasion du 150ème anniversaire de la mort de Frédéric Chopin.

 Jardin du Luxembourg : Fryderyk Franciszek Chopin (Statue de Georges DUBOIS)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Frédéric François Chopin (en polonais : Fryderyk Franciszek Chopin ou Szopen en version phonétique) est un compositeur et pianiste virtuose, né le 1er mars 1810 à Zelazowa Wola  (Pologne), et mort à Paris  le 17 octobre 1849. 

Jardin du Luxembourg : Fryderyk Franciszek Chopin (Statue de Georges DUBOIS)

Reconnu comme l'un des plus grands compositeurs de musique de la période romantique, Frédéric Chopin est aussi l'un des plus célèbres pianistes du XIX e siècle. Sa musique est encore aujourd'hui l'une des plus jouées et demeure un passage indispensable à la compréhension du répertoire pianistique universel. Avec Franz Liszt, il est le père de la technique moderne de son instrument et son influence est à l'origine de toute une lignée de compositeurs tels Gabriel Fauré, Maurice Ravel, Claude Debussy, Sergueï Rachmaninov, Alexandre Scriabine.  

Chopin a passé les vingt premières années de sa vie en Pologne. À son époque, cet élément est suffisant pour lui assurer une identité polonaise : le fait d'avoir quitté la Pologne à l'âge de 20 ans et ne plus jamais y être retourné ne modifie pas cette donnée primordiale. Alfred Cortot accorde une grande importance au rôle éducatif de sa mère : « l'influence exercée par l'atmosphère spécifiquement féminine du foyer familial, où jusque vers la treizième année, il vivra, selon la formule consacrée, dans les jupes de sa mère et de ses sœurs ».

 

 À l'automne 1826, le musicien amateur quitte le lycée pour le Conservatoire de musique de Varsovie, dirigé par Elsner. 

Au conservatoire, le jeune musicien apprend la rigueur dans la composition. En 1828  Chopin écrit sa première sonate, en ut mineur. Cette obsession de maîtriser parfaitement les techniques de son art dans une œuvre monumentale conduit à des faiblesses et « tout ici l'emporte sur la spontanéité de l'inspiration qui saisit l'auditeur dans les autres œuvres du jeune compositeur. ». À la même époque, le musicien compose deux polonaises, en ré mineur et en si bémol majeur qui « expriment une envie spontanée de composer », mais « elles ont toutefois recours à des fonctions tonales très simples ». C'est néanmoins vers cette époque, que Chopin atteint sa maturité avec des œuvres comme les Variations en si bémol majeur sur le thème de Là ci darem la mano du Don Giovanni de Mozart, à l'origine d'un célèbre article de Shumann qui utilise l'expression « chapeau-bas messieurs, un génie ! ». C’est aussi dans cette période que le musicien parvient à intégrer dans des œuvres déjà matures, une sensibilité polonaise, avec par exemple un Rondeau de concert à la Krakowiak, terminé en 1828. 

Jardin du Luxembourg : Fryderyk Franciszek Chopin (Statue de Georges DUBOIS)

 Varsovie propose au jeune Chopin de nombreux concerts et opéras, qu'il suit attentivement.

À la fin de cette période, Chopin désire donner de véritables concerts publics rémunérés. Le premier, où il improvise, a lieu le 19 décembre 1829. Le 17 mars 1830, il en donne un second avec, au programme, son Concerto en fa mineur. Chopin est déjà reconnu : le concert est donné à guichet fermé. Cinq jours plus tard, le compositeur se produit de nouveau en public, avec le même concerto et le Rondeau de concert à la Krakowiak. Le Décaméron polonais du 31 mars indique : « M. Chopin est un véritable phénomène. Tous admirent avec enthousiasme le talent exceptionnel de ce jeune virtuose, certains même voient en lui un nouveau Mozart ». Le 11 octobre de la même année, le compositeur donne un grand concert d′adieu à sa ville.

 

Pour Chopin, l'essentiel en effet ne se joue plus à Varsovie. En 1829, il déclare : « que m'importent les louanges locales ! Il faudrait savoir quel serait le jugement du public de Vienne et de Paris »

 C'est le 2 novembre 1830 que Chopin quitte la Pologne. Le musicologue Boucourechliev s'interroge : « Malgré le zèle nationaliste de ses thuriféraires polonais, poussé à l'excès (et toujours cultivé), malgré les déclarations et les pleurs sur la patrie occupée, malgré sa famille, restée la-bas, qui dut venir un jour à Karlsbad pour revoir son glorieux rejeton, Chopin ne mit jamais plus le pied en Pologne... Pourquoi cet abandon - pour ne pas dire ce refus obstiné ? »

Chopin arrive à Vienne avec son ami Tytus le 23 novembre 1830.

La reconnaissance du public n'est pas au rendez-vous avec Chopin, « Mais il s'était attelé à une tâche immense qui lui tint lieu de succès public : c’étaient les Études op. 10, conçues pour la plupart à Vienne, et le début de celles de l′op. 25, chefs-d’œuvre d'un artiste de vingt et un ans ». Pour créer son propre univers sonore dans cette œuvre didactique, le musicien s'inspire de Bach pour les deux premières études et de Mozart pour l'Étude no 6.

Dégoûté et à court d'argent, Chopin quitte Vienne le 20 juillet 1831 pour tenter sa chance à Paris. L'ambassade russe à Vienne a d'abord refusé un passeport pour la France, puis en accorde un « pour Londres, via Paris.

 Arrivé à Paris en septembre 1831, Chopin s'installe dans le quartier bohème et artiste, au 27 du boulevard Poissonnière.

Le contexte politique parisien est favorable à la cause polonaise. De nombreux émigrés ont rejoint cette capitale et les plus importants forment une communauté que fréquente le musicien dans les salons de l'Hôtel Lambert, dans l'Île de la Cité ; il devient aussi membre de la Société littéraire polonaise et donnera même en 1835 un concert de bienfaisance au profit des réfugiés.

En 1836, il déménage au 38, rue de la Chaussée d'Antin, « la vitrine du nouveau régime où l'aristocratie de l'argent remplaçait celle des titres ».

La relation avec George Sand

De 1836 à 1847,  il est le compagnon de l'écrivain George Sand  (pseudonyme d'Aurore Dupin, baronne Dudevant). Ils mènent ensemble une vie mondaine, nourris d'une admiration réciproque.

En novembre 1838, ils partent séjourner à Majorque avec les deux enfants de George Sand, Solange et Maurice. Après un début de séjour très agréable dans une villa, Frédéric est atteint d'une bronchite à l'arrivée de l'hiver et les médecins s'aperçoivent qu'il est tuberculeux ; ils doivent quitter la villa et se réfugient dans de mauvaises conditions au monastère de Valldemossa ; il y compose, entre autres, son cycle des 24 Préludes, op. 28 et sa 2e Ballade, mais sa santé se dégrade considérablement malgré les soins et le dévouement de Sand. Ils rentrent en France avant la date prévue à l'origine et séjournent un moment à Marseille, au moment où le corps d'Adolphe Nourrit y arrive de Naples (cf. supra, concert d'avril 1839). Il retrouve une meilleure santé ; en mai, ils vont passer quelques jours à Gênes, puis rentrent à Nohant (Indre), où se trouve la résidence de campagne de George Sand, non loin de La Châtre.

De 1839 à 1846, ils séjournent souvent à Nohant. C'est une période heureuse pour Chopin qui y compose quelques-unes de ses plus belles œuvres : la Polonaise héroïque, op. 53, la4e Ballade, la Barcarolle, op. 60, les dernières Valses…

Mais, au mois de juillet 1847,  le couple qui, depuis un certain temps, ne connaissait plus la passion des débuts, se sépare définitivement, Chopin ayant pris le parti de Solange dans un conflit familial au sujet de son mariage avec le sculpteur Auguste Clésinger. Il ne reverra George Sand qu'une seule fois, par hasard, en avril 1848, mais restera jusqu'à la fin de sa vie très proche de Solange et de son mari.

 

À partir de 1842, Chopin, dont l'état de santé va en s'aggravant, subit coup sur coup trois chocs importants. Au printemps 1842, Jan Matuszynski, son ami d'enfance, décède des suites de la tuberculose. Puis c'est l'annonce de la mort de Wojciech Zywny, son premier professeur de musique, resté un ami de ses parents ; c'est enfin, au mois de mai 1844, son père qui s'éteint à Varsovie. Avant de mourir, il a demandé avec insistance à ses proches de faire ouvrir son corps avant de l'inhumer, de peur de subir le sort de ceux qui se réveillent dans leur tombe. Cette préoccupation hantera également Chopin à la fin de sa vie.

La dépression de Chopin à cette époque est inquiétante ; il écrit pourtant aux siens pour essayer de les rassurer : « J'ai déjà survécu à tant de gens plus jeunes et plus forts que moi qu'il me semble être éternel… Ne vous inquiétez jamais de moi : Dieu étend sur moi sa grâce ».

Après la rupture douloureuse avec George Sand en 1847, son état de santé se dégrade rapidement.

Il fait tout de même une dernière tournée de sept mois en Angleterre  et en Ecosse, organisée par son élève Jane Stirling. Ce voyage est pour lui épuisant physiquement et moralement.

Chopin arrive à Londres le 20 avril 1848 ; la forte pollution par le charbon de cette ville n'est pas favorable à son état de santé. Il a malgré tout la joie de rencontrer Charles Dickens  et peut jouer pour des aristocrates anglais, notamment chez lord Falmouth le 7 juillet, et même devant la reine Victoria,  ce qui lui apporte une grande renommée outre-Manche.

Malheureusement, ce voyage et ces représentations à répétition le fatiguent énormément. Il se sent oppressé par la foule et les applaudissements : « Elles finiront par m'étouffer par leur gentillesse et moi, par gentillesse, je les laisserai faire ».

Il rentre à Paris gravement malade et dans une situation financière exécrable, sa maladie entraînant de nombreux frais. Malgré son état de santé, il continue à donner des leçons, le plus souvent allongé sur le sofa près du piano, et à passer du temps avec ses amis, notamment Delacroix.  Lorsqu'il entre dans la dernière phase de la tuberculose, à la suite d'une grave hémoptysie  qui l'a terrassé fin juin 1849, sa sœur aînée Ludwika accourt auprès de lui pour le soutenir dans ces moments difficiles.

Chopin meurt quelques semaines plus tard, le 17 octobre 1849, au 12 place Vendôme, à l'âge de 39 ans. Il est enterré au cimetière du Père Lachaise, après une cérémonie à la Madeleine, aux sons de sa célèbre marche funèbre. Sa tombe est ornée d'une statue d' Auguste Clésinger, mari de Solange Dudevant, fille de George Sand. Conformément à ses dernières volontés, Ludwika ramène à Varsovie son cœur qui se trouve actuellement dans un cénotaphe encastré dans un pilier de l'église Sainte-Croix. Il reproduit ainsi la tradition capétienne de la bipartition du corps (dilaceratio corporis, « division du corps » entre cœur et ossements) et de la double sépulture.

* Sources :http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Chopin

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C
Bel hommage à ce grand musicien romantique a la vie si tourmentée!
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H
A mon retour de Tel Aviv, j'ai habité le 20ème arrondissement, je traversais le Père Lachaise pour aller à Gambetta, je n'ai pas vu la tombe de Chopin, mais, je connais fort bien le carré des camps de concentration....
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Y
Me souvient m'être frotté à quelques valses de Chopin au piano, réunies dans un fascicule.<br /> A moins que ce soit des sonatines.<br /> Pas du gâteau à jouer. <br /> Bisou et @ bientôt.
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L
Un compositeur de talent, La Polonaise a bercé mon enfance, mon papa écoutait souvent Chopin. Par contre j'ignorais qu'il était mort si jeune, il a tellement fait de choses dans sa courte vie! Merci pour ce reportage si détaillé, passe une belle journée Véro, gros bisous!
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J
bonjour chere Veronique, remarquable ce buste de Chopin, et tres détaillée sa vie, merci pour ce bel exposé, 39ans c'est quand meme une courte vie pour un être exceptionnel ! merci pour tes photos, j'espère que le temps s'ameliore pour vous, ici tres beau 26°, toujours en famille, de tres agreables moments, bonne fin de semaine, bisous
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