Mes balades dans Paris
La Liberté d'expression assassinée !
Cabu, "Honoré", Charb, "Tignous"
Frédéric Boisseau était ni dessinateur, ni économiste, ni journaliste ... Il était agent d'entretien, c'était son premier jour de travail au journal Charlie Hebdo, il était là simplement au mauvais moment. "Oublié" par l'état et les médias.
Franck Brinsolaro, brigadier au service de la protection de Charb
Ahmed Merabet n'a pas simplement été tué, il a été abattu de sang-froid. Lors de leur fuite, les terroristes qui venaient de semer la mort dans les locaux de Charlie Hebdo ont fait une dernière victime. En pleine rue, cette fois, c'est un policier de 42 ans patrouillant à vélo boulevard Richard-Lenoir qui a été pris pour cible. Après un échange de coups de feu avec les deux agresseurs, le fonctionnaire de police s'est effondré, sérieusement blessé, avant de voir l'un des hommes en noir s'avancer vers lui et l'achever d'une balle dans la tête.
Elsa Cayat était la psy de « Charlie Hebdo ». Non pas des membres de l'équipe mais celle qui passait chaque semaine aux rayons X un fait de société dans sa rubrique baptisée « Charlie Divan »
Bernard Maris était surnommé "Oncle Bernard" à Charlie Hebdo. À 68 ans, cet agrégé était également un journaliste célèbre, passé par la direction de la rédaction de Charlie, dont il restait actionnaire.
Michel Renaud était un insatiable voyageur. Après une vie passée à sillonner le monde, Michel Renaud avait fait de sa passion un grand rendez-vous culturel en créant à Clermont-Ferrand, en 2000, le Rendez-vous du Carnet de voyage. Lors de la dernière édition, en novembre 2014, il y avait invité Cabu. Et c’est pour lui rendre ses dessins que Michel Renaud avait fait, mercredi 7 janvier, le déplacement à Paris. Invité à assister à la conférence de rédaction de Charlie Hebdo, il a été tué lors de l’attaque.
Georges Wolinski était un Observateur amusé du monde, réputé pour son humour tendre et impertinent, il était le doyen de la bande, depuis le décès de Cavanna.
Cabu, "Honoré", Charb, "Tignous"
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" Les morts ont fait des vivants ;
Les vivants resteront fidèles aux morts.
Et que dirions-nous à cette jeunesse qui vient à nous,
qui nous regarde avec des yeux défiants,
parce que nous lui avons remis une France
moindre que celle que nous avons reçue ?
Lui dirons-nous de renier son histoire, de l'oublier,
d'abdiquer, de se soumettre à l'inévitable destinée
des peuples qui ont fini de vivre ?
Non ; nous avons encore quelque chose à dire,
quelque chose à faire, quelque chose à vouloir."
Georges Clémenceau