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Les fleurs du weekend : la digitale
Appelé aussi « gant de Notre Dame », les hautes tiges à fleurs en entonnoir des digitales sont spectaculaires dans les massifs. Lorsqu’en juin les digitales pourpres s’épanouissent soudain, les sous-bois de châtaigniers deviennent roses.
Cette plante que l’on dit pionnière car elle est la première à ressurgir après la coupe des taillis a sa place dans tous les jardins au sol frais. Elle fera bonne figure en compagnie des fougères, des ancolies, des thaliétrums.
Une vingtaine d’espèces de ce genre issue de la famille des scrophulariacées sont répandues dans une région qui s’étend d’Europe occidentale jusqu’en Asie occidentale et centrale. Plante rustique mais de faible longévité produisant des grands épis de fleurs apparaissant au début et au cœur de l’été, telle est le portrait de la digitale.
Grâce à sa faculté de pousser en situation mi-ombragée, la digitale peut-être plantée pour fleurir les sous-bois. Elle peut aussi constituer des groupes très décoratifs sur une pelouse ou en appui de massifs d’arbres.
Les digitales n’aiment pas les sols argileux et calcaires mais prospèrent dans les terres légères et bien drainées à tendance aride. Elles fleurissent mieux au soleil mais apprécient un peu d’ombre dans les régions chaudes. Les fleurs hautes de 40 cm à 1m 80 sont également appréciées pour faire des bouquets. Pour les multiplier, le semis est la méthode la plus sûre (beaucoup d’espèces se ressèment spontanément, en particulier la digitale pourpre). Plantez les plutôt en septembre pour les voir fleurir dès le printemps suivant.
Attention : la digitale est vénéneuse dans toutes ses parties et toutes les espèces sont toxiques. Paradoxalement, la digitale est un bon remède pour certaines affections cardiaques, mais elle doit être savamment dosée, car nocive. Les feuilles en particulier contiennent des substances dangereuses.
Source Bloc.com : http://www.bloc.com/article/nature-et-animaux/plantes-et-fleurs/la-digitale-20080611.html#ixzz33Ht1jdLj