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Parc Montsouris : la Bernache nonnette et L’oie à tête barrée
Il y a beaucoup d'oies dans le Parc Montsouris.
Semblable à une petite oie, la bernache nonnette se distingue aisément de ses cousines à son cou et à sa poitrine noire, ainsi qu’à sa calotte noire qui enserre sa petite tête blanche comme le voile d’une religieuse dont elle tire son nom. Elle ressemble un peu à la bernache du Canada (que je ne vous présente plus), mais cette dernière a le cou plus allongé.
La partie dorsale et alaire supérieure sont grises et rayées de blanc. La partie ventrale et le dessous de la queue sont blancs. Le bec petit et noir se prolonge en masque des deux côtés de la tête jusqu’aux yeux. Les pattes palmées sont sombres également.
La bernache nonnette est grégaire et se déplace en groupes compacts. Les oisons n’étant pas nourris par les parents, ils sont obligés de se débrouiller par eux-mêmes. Lorsqu’ils quittent le nid installé sur un espace pentu, les jeunes se laissent tomber en contrebas en espérant atteindre l’eau ou un espace herbeux (mais de nombreux poussins se fracassent sur les rochers).
La bernache nonnette est végétarienne et consomme principalement de l’herbe. Elle se nourrit également d’algues en hiver, d’insectes aquatiques, de mollusques et de crustacés. Elle a une préférence pour les végétaux de la zone côtière régulièrement submergée par la mer. Il lui arrive de se rabattre sur les pousses des prairies plus éloignées du littoral.
* sources : http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-bernache-nonnette-13257/
L’oie à tête barrée se distingue par son plumage généralement d’un gris plus clair que les autres espèces d’oies, sa tête blanche et la barre blanche qui marque le cou sur toute sa longueur. Sa tête est rayée de deux bandes noires : celle située sur la partie supérieure est plus large que celle qui barre la nuque, et rejoint chaque oeil. La partie arrière du cou est sombre. Son bec est jaune ponctué d’un point noir à son extrémité, et ses pattes palmées sont jaunes.
L’oie à tête barrée se nourrit de plantes aquatiques qu’elle trouve dans les lacs qu’elle fréquente, d’herbes telles que la laîche, des carex, des tubercules, des graines, voire des algues.
L’oie à tête barrée est une grande migratrice. C’est l’espèce qui vole le plus haut : elle a été aperçue à 10.000 m d’altitude. Cette puissance est nécessaire pour franchir les hauts sommets de la chaîne himalayenne. À 8.500 m d’altitude, l’air est rare et la température atteint -40 °C. Son métabolisme est capable de compenser les déperditions thermiques, et son hémoglobine possède la capacité de stocker davantage d’oxygène que les autres espèces. Cet apport supplémentaire d’oxygène lui permet de supporter le froid glacial de la troposphère et le manque d’air. L’oie à tête barrée est grégaire même pendant la période de nidification. Elle se mêle à d’autres espèces sur ses lieux d’hivernage.
* sources : http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-oie-tete-barree-13236/