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Versailles : Le Domaine de Marie-Antoinette : Le Grand lac et les rivières
Des réservoirs situés à l'arrière du belvédère coulent de minces ruisseaux dévalant en cascade au milieu d'une prairie à faible pente : ce sont les « cascatelles », dessinées par Richard Mique, destinées à remplir le Grand lac.
Celui-ci, creusé en 1785, forme, dans ses contours, de petites baies et des presqu'îles. Sa plus grande dimension ne dépasse pas cent trente mètres. Une première rivière s'en échappe pour se perdre dans les fossés extérieurs.
Autour de cet étang artificiel on y pêche la carpe et le brochet.
Richard Mique fit ériger douze chaumières à pans de bois, d'inspiration normande ou flamande, dans la partie nord des jardins, aux abords du Petit Trianon et dans le prolongement du jardin anglais.
Une ferme pour produire du lait et des œufs pour la reine, une tour en guise de phare, un colombier, un boudoir, une grange, un moulin, une maison pour le garde furent ainsi construits, chaque bâtiment étant agrémenté d'un potager, d'un verger ou d'un jardin fleuri. La plus importante de ces maisons est la « Maison de la Reine » au centre du hameau, que divise une rivière traversée par un petit pont de pierre.
Abandonné après la Révolution française, le hameau de la Reine a fait l'objet de trois campagnes majeures de restauration : l'une menée par Napoléon Ier de 1810 à 1812 représente l'essentiel de la base actuelle. La deuxième a été réalisée grâce au mécénat de John Rockefeller Jr dans lesannées 1930. Enfin, le hameau a été rénové à partir des années 1990, sous l'impulsion de Pierre-André Lablaude, architecte en chef des monuments historiques, et il a été ouvert au public en 2006 au sein d'un espace nommé Domaine de Marie-Antoinette.
* sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hameau_de_la_Reine