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Bassin de la Villette : les Grands Cormorans sont de retour ! (Paris 19ème)
De l'autre côté de l'écluse Jaurès, dans le Bassin de la Villette, les cormorans sont de retour. Ils viennent y faire escale tous les ans en hiver. D'où viennent t'ils, mystère !
Le Grand Cormoran, ou Cormoran commun, est une espèce d'oiseau aquatique qui appartient à la famille des phalacrocoracidés.
Le Grand cormoran est un bon plongeur ; il peut plonger jusqu'à 10 mètres de profondeur pour capturer sa proie, voire 30 mètres. Il nage rapidement sous l'eau et peut tenir une minute en plongée.
Il ne peut toutefois y demeurer longtemps car il ne possède pas comme les autres palmipèdes de glande uropygienne permettant d'imperméabiliser son plumage. De ce fait, l'eau mouille son plumage et leste l'oiseau lui permettant d'aller plus en profondeur pour attraper des poissons.
De plus, le grand cormoran a l'étrange habitude de nager non pas sur l'eau mais le corps à moitié voire complètement sous l'eau, un peu comme un sous-marin dont le périscope sortirait en surface.
Une fois sorti de l'eau, perché ou au sol, il passe parfois des heures à se sécher, ailes et queue déployées (on parle de position en étendard). Ce comportement pourrait également avoir un rôle social et un rôle dans la digestion.
Le grand cormoran se nourrit principalement de poissons vivants qu'il pêche en plongeant par intermittence, entre deux parcours à la nage, dans des eaux à faible courant ou stagnantes. Bien que la plupart de ses proies ne dépasse pas 20 cm, il est capable de capturer des poissons d'un kilogramme et demi. Il peut aussi consommer des crustacés, amphibiens, mollusques ainsi que de petits oiseaux au nid.
Cliquez sur mes photos pour les voir en grand format.
* Pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Cormoran
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Canal Saint-Martin : L'écluse Jaurès ou l'écluse de la Place de la Bataille de Stalingrad (Paris 19ème)
Même les écluses sont rénovées, elles en ont vraiment besoin.Un mauvais fonctionnement de l’écluse pourrait en effet entraîner une interruption de la navigation.
COMMENT FONCTIONNE UNE ÉCLUSE ?
Une écluse est un ouvrage permettant le passage de bateaux entre deux bassins d’altitudes différentes. Elle se compose d’un sas pouvant être rempli ou vidé pour atteindre alternativement le niveau du bassin amont (le plus haut) et aval (le plus bas), et ainsi permettre la montée ou la descente des bateaux. Les accès des bateaux au sas s’effectuent par des portes qui, sur le canal Saint-Martin, sont constituées de deux vantaux. Le remplissage et la vidange du sas sont réalisés en ouvrant des vantelles, trappes situées dans les portes pour laisser passer l’eau depuis le bassin amont (remplissage) ou vers le bassin aval (vidange).
Des écluses remises à neuf.
Même si elle est moins impressionnante, c’est la partie la plus importante du chantier.
Les quatre doubles écluses du canal vont être entièrement rénovées. « Cela consiste à démonter toutes les portes, changer les pièces d’usure, remplacer les organes de commande et de manœuvre : vérins, centrales hydrauliques… »
Sont aussi prévus la rénovation des sols et des pavés dans les emprises des écluses et la consolidation par injection des terrains situés à proximité des murs d’écluse pour prévenir tout affaissement. « Cela va permettre de repartir avec des ouvrages sains pour dix ans. »
Le chantier aura permis la découverte d'un fait notable : le canal est moins pollué qu'on ne le croyait, en témoigne la richesse de la vie piscicole ainsi que l'analyse réalisée sur les vases.
* sources : https://api-site.paris.fr/images/74480 et : Paris.fr
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Le canal Saint-Martin poursuit sa campagne de rénovation
Le canal Saint-Martin poursuit sa campagne de rénovation avec un grand nettoyage des boues accumulées.
Des vélos, des motos, des caddies, des pneus, des matelas, une baignoire, un magnétoscope et même... un drone ! Le canal Saint-Martin recèle bien des surprises parmi les déchets extraits à l'occasion de la grande campagne de nettoyage menée actuellement.
Au menu de la 3e semaine ? Extraire les boues et vases accumulées au fil des ans : un chantier titanesque, puisque 9000 tonnes doivent être extraites ! Près du pont tournant de la rue de Dieu, des engins de chantier s'activent.
Des nuées de mouettes partent, elles, à la chasse aux vers. Une machine brosse les parois tandis qu'une pelleteuse racle le fond du canal pour rassembler les boues. Elles sont ramassées par une grue, installée sur la rive, puis chargées dans des camions jusqu'au canal Saint Denis. Direction ensuite le port de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) via la voie fluviale.
"Sur les 9000 tonnes de sédiments extraits, 4000 seront retraitées au port de Rouen, puis recyclées pour l'industrie, précise Mathieu Audebert directeur général de l'entreprise CDES (Curages dragages et systèmes) chargée du chantier. Les 5000 autres tonnes seront utilisées pour de l'épandage."
Les amoureux du canal devront patienter jusqu'au début avril pour un retour de l'eau. D'ici là, d'importants travaux de rénovation sont prévus, notamment sur les écluses de l'ouvrage.
Photos prises le 2 février 2016
* Demain "réparation des écluses" (l'écluse Jaurès Paris 19ème)
* sources : http://www.paris.fr/actualites/le-canal-saint-martin-a-l-heure-du-grand-nettoyage-3295
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La Ménagerie du Jardin des Plantes : Le Martin de Rothschild
Ce très beau et très rare petit oiseau de la famille des étourneaux (Sturnidae) est facilement reconnaissable à sa silhouette élancée et au bleu intense qui entoure ses yeux. On le trouve exclusivement au Nord-ouest de Bali et à Java.
Omnivore, il se nourrit de graines, fruits et nectar de certaines fleurs, mais aussi d’insectes et autres invertébrés. Il trouve la majorité de sa nourriture dans les arbres.
Monogame, cette espèce se reproduit pendant la saison des pluies, là où la nourriture est la plus abondante. Mâles et femelles construisent ensemble le nid dans un tronc d’arbre, où ils déposent divers végétaux. Deux à trois œufs sont pondus, puis couvés par la femelle durant 24 jours. Le jeune commence à se nourrir seul 4 semaines seulement après avoir quitté le nid, mais a encore besoin de l’aide et de la protection de ses parents.
Découverte au début du XXème siècle, l’espèce n’a cessé de diminuer en effectif : de 200 individus sauvages en 1980, il en reste à peine 50 selon une estimation de 2008. La cause principale est la capture fréquente et illégale de l’espèce pour le commerce international : son aspect le rend très attractif sur le marché mondial des oiseaux de cage. L’espèce est protégée par la loi indonésienne depuis les années 1970, mais les captures continuent malgré tout.
Des zoos pour le sauver :
Les programmes d'élevages internationaux mis en place pourront permettre (peut-être) de sauver cet oiseau emblématique de Bali. Malgré les tentatives de réintroduction, la petite population sauvage est loin d'être sauvée.
IUCN : en danger critique d’extinction
* Sources : http://www.zoo-mulhouse.com/fr/oiseaux/martin-de-rothschild.html et La Ménagerie du Jardin des Plantes.
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La Ménagerie du Jardin des Plantes : Le renard Corsac ou renard des Steppes
Son absence d'odeur et sa facilité à être apprivoisé en font un animal de compagnie recherché et original dans la classe aisée de la Russie au XVIIIè siècle.
Sa belle fourrure hivernale a été la cause de sa disparition d'une grande partie de son territoire d'origine : au XIXè, les trappeurs vendaient des milliers de peaux de renard Corsac chaque année, dans les comptoirs de l'Oural. A cela s'est ajoutée la colonisation de la steppe d'Asie Centrale par les fermiers, colonisation qui a largement amputé son territoire.
Bien que ses effectifs aient dramatiquement diminué, le renard Corsac ne fait l'objet pour le moment d'aucune protection particulière.
Le groupe est composé de 5 mâles nés le 27 mars 2011 à Hamerton Zoological Park (Grande-Bretagne). Ils sont arrivés à la Ménagerie du Jardin des Plantes le 15 juillet 2011.
Cliquez sur les photos pour les voir en plus grand format.
* sources : informations sur place.
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