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Par Une fleur de Paris le 25 Avril 2016 à 06:00
Place Dulcie September, Paris 10ème
Dulcie Evonne September, plus connue sous le nom de Dulcie September, était une personnalité sud-africaine, née le 20 août 1935, assassinée le 29 mars 1988 à Paris.
Dulcie September représentait l'ANC et a été assassinée, en bas des escaliers dans la courette parisienne desservant les bureaux de l'ANC à Paris entre 6 h 30 et 7 h du matin, de cinq coups de feu d'un calibre 22 avec un silencieux tirés en pleine tête. On ne connaît toujours pas l'assassin, mais les suspects sont Joseph Klue (Sergent Major du SADF), Dirk K. Stoffberg (vendeurs d'armes et agent SA), Heine Hüman ainsi que Jean-Paul Guerrier, proche du mercenaire Bob Denard.
Il a été suggéré que cet assassin a été engagé par le gouvernement sud-africain, notamment, le service action des services secrets, le Civil Cooperation Bureau. L'association Survie notamment accuse les services secrets français d'avoir collaboré à cet assassinat.
Avant son assassinat, Dulcie enquêtait sur un trafic d'armes entre la France et l'Afrique du Sud. Il y aurait du trafic de substances nucléaires.
Le lendemain du meurtre, Alfred Nzo a déclaré : « S'il y avait une cible facile, Dulcie September en était une ». Elle repose au cimetière du Père Lachaise à Paris.
Cette magnifique statue se trouve Place Dulcie September dans le 10ème.
Je n'ai rien trouvé au sujet de cette superbe statue de cette mère et l'enfant, mais je tenais à la partager avec vous.
Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
* Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Place_Dulcie-September_(Paris)
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Par Une fleur de Paris le 23 Avril 2016 à 06:00
Fresque murale "Paris dans la tête" de François Boisrond.
Angle de la rue de l'Aqueduc et de la rue La Fayette.
François Boisrond réalise une fresque sur le mur pignon d'un immeuble situé à l'angle de la rue de l'Aqueduc et de la rue La Fayette à Paris : " une expérience physique sur un échafaudage à 20 mètres de haut !"
Né en mars 1959 à Boulogne Billancourt, François Boisrond est le peintre de la vie moderne. Dans les années 80, il a inventé avec Hervé Di Rosa, Robert Combas et Rémi Blanchard la figuration libre, un mouvement pictural qui emprunte à la BD, aux graffiti et à la pub.
" C'est un monsieur jovial - sûrement pas parisien - portant costume-cravate, soulevant poliment son chapeau pour nous saluer - décidément pas un parigot - et découvrant ainsi surgissant de son crâne différents symboles de la capitale.
A la place du cerveau, il y a la Seine, ses ponts, Notre-Dame, la place de la Concorde et l'assemblée nationale, la tour Eiffel et la tour Montparnasse.
Le tout sur l'équivalent de quatre étages, intitulée "Paris dans la tête", la fresque a été peinte en 1989" (Harry Bellet, extrait du texte "Les embarras de Paris", publié dans la monographie François Boisrond, Arles, Actes Sud, 2012).
* Sources : http://www.pariscotejardin.fr/2014/08/paris-dans-la-tete-l-immense-fresque-de-francois-boisrond-paris-10e/
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Par Une fleur de Paris le 22 Avril 2016 à 06:00
Place Johann Strauss, Paris 10ème
La place Johann-Strauss se trouve dans le 10ème arrondissement de Paris. Quartier Porte Saint-Martin-Début boulevard Saint-Martin-Fin rue René Boulanger
JOHANN fils, compositeur autrichien (1825-1899). Il est considéré comme le "roi de la valse" avec prés de 200 compositions, dont Le Beau Danube bleu, Vie d'artiste (1867), Aimer, boire et chanter (1869), Sang viennois (1873), Voix du printemps (1883), Valse de l'Empereur (1889). Il laisse également quelques 32 mazurkas, 140 polkas, 80 quadrilles et 16 opérettes, dont La Chauve-souris (1874) et Le Baron tzigane (1885)...
Le buste du compositeur et musicien autrichien Johann Strauss (1825-1899) se trouve sur la place éponyme, le long du boulevard Saint-Martin.
Cette statue a été offerte par l'association Johann Strauss en 1980.
* Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Place_Johann-Strauss
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Par Une fleur de Paris le 21 Avril 2016 à 06:00
Des guerriers Bantus surveillent le boulevard Saint-Martin
Les parisiens fréquentant assidûment le Xème arrondissement de la capitale auront remarqué qu’un immeuble de bureaux du boulevard Saint Martin, à deux pas de la place de la République, arbore de fiers guerriers Bantus sur sa façade.
Cette réalisation est l’œuvre de Kouka (HEC). Le bâtiment en question est squatté depuis plusieurs mois. Rebaptisé le château d’Albatart par ses occupants, il fait l’objet d’une procédure d’explulsion. Les jours du squatt’ sont comptés.
Le château d’albatart était un lieu ouvert au public au début de l’année.
Plusieurs portes ouvertes y ont même été organisées. Concerts, expositions, ateliers, des dizaines d’artistes y ont trouvé un lieu de travail ou de présentation de leurs œuvres. Kouka, par exemple, s’est vu attribué toute une aile du rez-de-chaussée.
L’espace et les échanges. Ce sont les deux raisons qui ont poussé Kouka à venir s’installer ici. Il dit : « ma plus grande crainte est de finir cloîtrer dans un atelier et de ne voir personne. » Pour les échanges, il est servi: « pendant les portes ouvertes, entre les amis des artistes, les gens du quartier et les passants, on attire beaucoup de monde. »
Depuis que le squatt est interdit au public, les artistes et les habitants ont progressivement déserté les lieux. Que vont faire les artistes ? Migrer vers un autre espace. Jusqu’à la prochaine expulsion.
Kouka dans son "atelier" à côté d'un de ses guerriers Bantus.
Et aujourd'hui ? Où en est "Le Château d'Albatart" ?
- "Il faut sauvegarder les vitres de l’immeuble du 40 rue René Boulanger à Paris, car cette œuvre symbolise l’existence d’une culture alternative. Aujourd’hui la ville de Paris se dit favorable au street art mais les initiatives se font dans des cadres institutionnels, voire privés." (Kouka)
- "J’ai peints ces 77 guerriers bantus, un par un, sans pochoir et sans autorisation, sur une initiative personnelle. Contrairement à beaucoup d’œuvres que l’on qualifie de « street art », cette intervention n’est ni une commande, ni une simple décoration mais une véritable performance qui a été réalisée alors qu’un groupe d’artistes avait pris possession d’un immeuble à l’abandon depuis des années. Aujourd’hui, les artistes ont été expulsés mais l’œuvre est toujours présente. Elle symbolise ainsi la mémoire du lieu, de la vie qui s’y était installée, des hommes et des femmes qui ont contribué à faire vivre la culture au sein de cet espace.Enfin la sauvegarde de cette œuvre soulève une question importante qui ébranle la notion de propriété et le marché de l’art." (Kouka)
* Pour en savoir plus sur "Le Château d'Albatart" : http://www.fatcap.org/article/le-chateau-d-albatart.html
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Par Une fleur de Paris le 20 Avril 2016 à 06:00
Porte Saint-Denis (Paris 10ème)
La porte Saint-Denis est un arc de triomphe situé dans l'actuel 10e arrondissement de Paris et construit en 1672, par l'architecte François Blondel, à la gloire de Louis XIV. Elle est située à l'emplacement d'une porte de Paris de l'ancienne enceinte de Charles V.
C'est un des monuments les plus représentatifs de l'art officiel de son époque, présenté dans toutes les anthologies.
La porte Saint-Denis se trouve au croisement de l'axe Saint-Denis (rue Saint-Denis et rue du Faubourg-Saint-Denis) et des Grands Boulevards (boulevard de Bonne-Nouvelle et boulevard Saint-Denis).
Ce site est desservi par la station de métro Strasbourg - Saint-Denis.
Cinq constructions ont porté le nom de porte Saint-Denis au cours de l'histoire de Paris, toutes sur l'axe de la rue Saint-Denis, c'est-à-dire la route de Paris à Saint-Denis, sur le chemin des rois se rendant à la basilique Saint-Denis.
Description
La porte Saint-Denis est un arc de triomphe inspiré de l'arc de Titus à Rome. Auguste Choisy, dans son Histoire de l'architecture donne la composition de la Porte Saint-Denis, basée sur la division par deux et par trois d'un carré. Le monument a 24,65 mètres de largeur, 25 mètres de hauteur, 5 mètres d'épaisseur. L'arcade a 15,35 mètres sous clef et 8 mètres d'ouverture ; les petites portes ont 3,30 mètres sur 1,70.
Il est percé d'un grand arc et de deux petites portes, pratiquées dans les piédestaux accolés aux piédroits. Du côté de la ville (au Sud), engagés dans la surface des piédroits jusqu'à hauteur de l'entablement de l'édifice, s'élèvent des obélisques chargés de trophées. À leur pied, deux figures assises, sculptées d'après des dessins de Lebrun, représentent les Provinces-Unies.
Au-dessus de l'arc, entre l'archivolte et l'entablement se trouvent des bas-reliefs de Michel Anguier :
- au Sud, le passage du Rhin à Tholus et deux pyramides triomphales couvertes de trophées d’armes, allégories représentant, l’une, à gauche, la Hollande, sous la figure d’une femme consternée, et l’autre à droite, le Rhin vaincu.
Une inscription latine indique que, en moins de soixante jours, Louis le Grand a passé le Rhin, le Waal, la Meuse, l’Elbe, qu’il a conquis trois provinces, pris quarante places fortes, et qu’il s’empara d’Utrecht en treize jours.
- au Nord, Louis XIV met au pas la ville de Maastricht.
Dans la frise de l'entablement est inscrite en lettres de bronze la dédicace « Ludovico magno » (À Louis le Grand).
Tableau de Georges Stein :
Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
* Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Porte_Saint-Denis
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Par Une fleur de Paris le 19 Avril 2016 à 06:00
Au Grand Saint Antoine-Paris 10ème
Angle du boulevard saint Denis et de la rue du faubourg saint Denis, Paris X°.
Connaissez-vous le patron des charcutiers ? Saint Antoine. Car il est dit que le saint homme avait pour compagnon et ami un petit cochon.
Voici donc l'explication de la présence de cette sculpture de Charles Gauthier: pas de religion ici, mais l'enseigne d'une luxueuse charcuterie aujourd'hui disparue.
Cette sculpture du Grand Saint Antoine, décorait la charcuterie Véro-Dodat aujourd'hui disparue. Saint Antoine étant le patron des charcutiers.
L'immeuble date de 1884.
* Sources : Paris myope Enseignes
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Par Une fleur de Paris le 18 Avril 2016 à 06:00
Porte Saint-Martin (Paris 10ème)
La porte Saint-Martin est un monument de Paris, situé à l'emplacement d'une porte de l'ancienne enceinte de Charles V. Elle fut érigée en 1674 sur ordre de Louis XIV, en l'honneur de ses victoires sur le Rhin et en Franche-Comté, par l'architecte Pierre Bullet, élève de François Blondel, architecte de la porte Saint-Denis voisine.
La porte Saint-Martin fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862. Des travaux de restauration ont été entrepris en 1988.
Le monument actuel est le successeur de trois portes fortifiées datant de la période médiévale, s'échelonnant le long de la rue Saint-Martin.
Le monument actuel, quatrième du nom, est un arc de triomphe de 18 mètres de haut, construit en pierre calcaire à vermiculures ; l'attique est en marbre.
Les écoinçons sont occupés par quatre allégories en bas-reliefs :
- au nord, la Prise du Limbourg en 1675, par Pierre Ier Legros, est symbolisée par une femme assise près d'un lion couché ;la Défaite des Allemands, par Gaspard Marsy montre Louis XIV en Mars, portant l'écu de la France et repoussant l'aigle germanique pour protéger une femme et un vieillard.
- au sud, la Rupture de la Triple Alliance, par Étienne le Hongre présente Louis XIV en Hercule à demi nu, portant sa perruque et tenant sa massue, tandis qu'il foule aux pieds Achéloos ou Géryon ; la prise de Besançon, par Martin van den Bogaert montre Louis XIV surmonté d'une Renommée, debout devant un palmier et un olivier et recevant les clefs d'une femme portant le genou à terre.
L'édifice se trouve au croisement de l'axe Saint-Martin (rue Saint-Martin et rue du Faubourg-Saint-Martin) dans le 10e arrondissement et des Grands Boulevards (boulevard Saint-Denis et boulevard Saint-Martin).
Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
* Pour en savoir plus sur la Porte Saint-Martin : https://fr.wikipedia.org/wiki/Porte_Saint-Martin
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Par Une fleur de Paris le 17 Avril 2016 à 13:00
Théâtre de la Renaissance : Conseil de famille
"Conseil de famille" De Amanda STHERS, Morgan SPILLEMAECKER
Ce n'est pas un portrait de famille modèle que vous offre cette pièce. On est loin d'une simple réunion entre une mère et ses enfants.
Cruelle et décomplexée, la pièce galope au rythme des vannes et des répliques qui font mouche.
L'action de la pièce séduit par ses rebondissements et son esprit.
Si les comédiens se régalent, on ne peut qu'espérer que votre famille ne ressemble en rien à celle-là. Vous serez prévenus.
Première : 09/09/15
Dernière : 23/04/16
Mise en scène : Eric CIVANYAN
Distribution : Eva DARLAN, Frédéric BOURALY, Maud LEGUENEDAL, Erwan CREIGNOU
Guichet : Renaissance 20, boulevard Saint Martin 75010 ParisTél. location : 01.42.08.18.50
(Article fermé aux commentaires)
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Par Une fleur de Paris le 16 Avril 2016 à 06:00
Théâtre de la Renaissance - 20 boulevard Saint-Martin, 75010 Paris
Le théâtre de la Renaissance est une salle de spectacle parisienne située au 20, boulevard Saint-Martin (10e arr.) et inaugurée le 8 mars 1873.
Depuis le 14 juin 1994, le théâtre de la Renaissance est classé monument historique.
La façade en pierres de taille, précédée d'un petit parvis, est divisée en trois étages et autant de travées. Les trois arcades surmontés de mascarons sur motif de cuir découpé sont encadrées par quatre piliers sur lesquels Albert-Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) a sculpté des couples de cariatides engainées qui portent le balcon de l'étage-noble.
Celui-ci présente un portique corinthien aux colonnes géminées entre lesquelles se placent trois baies rectangulaires coiffées d'œil-de-bœufs dans des occulis. Devant, des enfants jouent de la musique. La corniche comporte l'inscription Théâtre de la Renaissance.
Le dernier niveau, en retrait, est entouré d'une balustrade, sur laquelle deux statues allongées tiennent un cuir découpé où l'on lit la date 1872. Il est éclairée par trois baies, dont la centrale est plus large et plus haute et coiffée d'un attique au fronton à arc coupé. Au-dessus, le toit à pan brisé est couvert en ardoise, et percé de lucarnes.
À l'intérieur, le foyer circulaire s'ouvre sur une salle de spectacle d'environ 14 mètres de largeur et de profondeur. Au-dessus du parterre ceinturé de plusieurs baignoires se déploient trois niveaux de balcons et le poulailler. Les loges du premier étage sont encadrés par des cariatides en plâtre et ornées d'enfants portant un lyre. Les cariatides ailées bordant les deux grandes loges de milieu et soutenant la galerie supérieure sont de Jules Dalou.
Le plafond est formé par une coupole, ornée d'une toile marouflée de Rubé et Chaperon figurant les allégories de la Comédie au masque souriant, de la Musique avec baguette et partition, de la Tragédie portant un poignard, et de la Danse en ballerine.
La salle est éclairée par un lustre en bronze à douze branches.
Sa capacité actuelle est de 650 places.
Ce site est desservi par la station de métro Strasbourg - Saint-Denis.
* Pour en savoir plus sur le Théâtre de la Renaissance : https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9%C3%A2tre_de_la_Renaissance_(Paris)
63 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 23 Août 2013 à 15:02
"Le Fil Rouge" Café-Restaurant - 3 rue René Boulanger, 75010 Paris
Amateurs de cuisine américaine vraie et authentique, soyez heureux : un nouveau lieu vient d’ouvrir dans une petite rue calme à deux pas du théâtre de la Renaissance et de la place de la République.
David vous accueille avec une bonne humeur contagieuse et une envie énorme de vous faire découvrir l'univers des années 50
Le dépaysement est garanti avec une décoration originale qui vous fait voyager dans le temps.
Dès que vous passez la porte du restaurant, tout ce qui est exposé vient de sa collection personnelle et le lieu y gagne en authenticité.
Ce restaurant représente les deux choses qui ont forgé la vie de David : restauration et années 50.
La carte est composée de plats qui sentent bon l'amérique, jugez plutôt avec ce petit inventaire non exhaustif de la carte : salade caesar, bagels, burgers, travers de porc, brownie, cheesecake, tarte aux noix de pecan...Situé près du quartier des théâtres et de l'Hôtel Moris, nous sommes tombées, mes filles et moi, par hasard sur ce restaurant qui nous a tout de suite attiré l’œil avec sa statue de la liberté qui trône sur le trottoir et le décor intérieur typiquement américain : juke box, micro et télé anciens, photos de pin-up, nous voilà plongé le temps d'un repas dans l'Amérique des années 50-60 !!
Le patron est très sympa. Il y a meme une petite épicerie à l'intérieur du resto où l'on peut acheter des produits américains ! Génial !
Entrées de 5.50 à 11.50€, salades et oeufs pochés autour de 10€, spécialités et hamburgers de 10.50 à 20.50€, desserts de 5.50 à 7€.
La formule du midi vous laisse le choix entre la version small ou medium à 10.90€ ou 13.90€ pour entrée/plat ou plat/dessert.
“Le fil rouge”, on y rentre pour la décoration mais on y revient pour la cuisine généreuse.
Ouvert le dimanche midi, 7 jours sur 7, sauf dimanche soir.
N'oubliez pas d'aller faire un tour aux toilettes qui eux aussi, réservent quelques surprises!!
En savoir plus sur http://www.restoaparis.com/fiche-restaurant-paris/le-fil-rouge-cafe.html#4TiSstHIihU00ORI.99
39 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 25 Avril 2011 à 01:39
La place Franz-Liszt est une place de Paris formée en 1822. Elle reçut en 1825 le nom de Charles X, remplacé en 1830 par celui de La Fayette, puis Bossuet en 1842, et à nouveau en La Fayette, en raison de la rue du même nom qui la traverse. Elle sera au final baptisée en 1962 place Franz Liszt en l'honneur du célèbre compositeur. Elle est dominée par l'église Saint-Vincent-de-Paul, bâtiment ayant souffert de la Commune. La place est un ensemble réalisé par l'architecte Leclère sous la Restauration. Face à l'église Saint-Vincent-de-Paul, on peut observer de légers immeubles classiques qui se suivent du no 1 au no 7.
Cariatides de la Place Franz Litz
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Par Une fleur de Paris le 24 Avril 2011 à 03:18
Erigé en 1899 sur le terrain ouvert par le prolongement de la rue d'Abbeville vers la rue du faubourg Poissonnière en 1894, cet immeuble de rapport frappe le regard par les deux groupes de figures monumentales qui ornent le support des encorbellements de la façade d'angle et de la façade sur la rue d'Abbeville.
C'est un exemple remarquable d'architecture Art nouveau , marqué par le goût du relief et du décor, aussi délirant dans la pierre que son voisin, au n° 14, l'est dans la céramique. Les statues, figures féminines à demi - nues auxquelles on a parfois reproché leur manque de sveltesse, se cambrent, contorsionnées autour d'un cartouche, aujourd'hui vide, mais qui contenait jadis un angelot.
Elles flanquent deux travées verticales de bow windows dont la base est un énorme oeil de boeuf , et qui se terminent par un fronton richement décoré. Tout le long des fenêtres s'étagent des ornements sculptés : mascarons, consoles, frontons triangulaires, grappes de fleurs et de fruits. A l'avant dernier étage, les fenêtres sont séparées par des têtes de lion sommant de gros pendentifs à motifs végétaux tandis qu'au dernier étage, ce sont des demi - colonnes engagées dont le haut s'incruste dans le comble habité qui marquent les intervalles entre les fenêtres. La profusion de décors architecturaux variés donne à la fois une impression d'accumulation et d'équilibre soigneux.
L'intérieur de l'immeuble a été également très travaillé. Dans le vestibule, des groupes de deux colonnes délimitent six panneaux ornés de guirlandes végétales, de frises illustrant des jeux d'enfant et de têtes d'enfant et de jeune femme. Dans l'escalier, les vitres sont peintes de motifs floraux. Ce bel immeuble est dû aux plans de Georges Massa et au ciseau de Dupuy, sculpteur statuaire qui résidait 21 - 23 rue Saint Vincent de Paul. C'est par erreur qu'il a été parfois attribué à Jules Lavirotte.
(Article de Maryse Goldemberg, conservateur à la Bibliothèque historique de la ville de Paris, Dictionnaire des monuments historiques, Hervas 1997, p.26)
Source : http://bauduin01.canalblog.com/archives/2010/07/23/18652058.html
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Par Une fleur de Paris le 6 Avril 2011 à 06:59
Le square créé en 1963 sur une partie de l'ancien enclos Saint-Lazare, porte le nom d'un conseiller municipal du quartier ( 1887 - 1954 ).
On reconnait au fond du square, l'ancien hôpital Saint-Lazare et ensuite ancienne prison
Une léproserie fut fondée ici au début du XIIè siècle. La protection royale en fit peu à peu le plus étendu des établissements religieux de Paris, vaste de cinquante hectares. En 1632, la lèpre avait depuis longtemps disparue : les bâtiments Saint-Lazare furent donnés à Vincent de Paul pour en faire le siège de sa mission, destinée à la formation du clergé et au soulagement des pauvres.
Saccagée dès le 13 juillet 1789, la maison de Saint-Lazare devint une prison où furent incarcérés André Chénier et Aimée de Coigny la " jeune captive " ; elle le resta jusqu'à sa disparition définitive en 1935. Le square Alban Satragne a été rénové en 2007.
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Par Une fleur de Paris le 5 Avril 2011 à 00:15
Saint-Lazare est une ancienne léproserie située à Paris, 10e arrondissement, convertie en prison Saint-Lazare de 1793 à 1935, dont les bâtiments furent ensuite utilisés par les services administratifs des hôpitaux de Paris. Il n'en reste aujourd'hui que quelques vestiges, dont la chapelle construite par Louis-Pierre Baltard en 1834.
Une léproserie, attestée dès 1110 et placée sous l'invocation de saint Ladre ou saint Lazare, avait été fondée le long de la route de Paris à Saint-Denis à la limite de la zone marécageuse de l'ancien lit de la Seine au xiie siècle. Pour soutenir cette institution charitable, le roi Louis le Gros établit en sa faveur une foire dont elle touchait les revenus : cette foire, qui durait huit jours, se tenait le long de la route. Louis VII visita l'établissement avant de partir pour la deuxième croisade et lui fit des donations.
En 1183, Philippe-Auguste racheta la maladrerie en 1183 et la transféra dans Paris au lieu-dit les Champeaux. Elle fut cédée le 7 janvier 1632 à Saint Vincent-de-Paul et à la congrégation de la Mission. La maison Saint-Lazare était située dans l'enclos Saint-Lazare, le plus vaste enclos de Paris à la fin du xviiie siècle : il s'étendait la rue de Paradis au Sud, la rue du Faubourg-Saint-Denis à l'Est, le boulevard de la Chapelle au Nord et la rue du Faubourg-Poissonnière à l'Ouest.
Elle fut reconvertie en prison lors de la Terreur en 1793. Elle devint ensuite une prison pour femmes (1896) alors que ses terrains avaient été progressivement cédés et lotis à partir de la Révolution. Elle fut détruite en grande partie en 1935, l'Assistance publique - hôpitaux de Paris s'installant dans les bâtiments restants, jusqu'à une période récente.
C'est dans cet Hôpital, jusqu'à la loi Marthe Richard du 13 avril 1946 que les prostituées devaient subir une visite médicale obligatoire. Puis en 1975, fermeture à Paris du service « Saint Lazare » où les femmes prostituées étaient conduites après les rafles par la police.Il ne reste actuellement de la prison Saint-Lazare que l'infirmerie et la chapelle construits par Louis-Pierre Baltard en 1834. On peut voir la chapelle au fond du square Alban-Satragne (107, rue du Faubourg-Saint-Denis) dans le 10e arrondissement. Les restes de la prison Saint-Lazare encore existants ont été inscrits au titre des monuments historiques en novembre 2005.
La prison Saint-Lazare est le cadre de la chanson d'Aristide Bruant À Saint-Lazare. Sources : Wikipédia et "éditions Parigramme Paris secret et insolite"
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Par Une fleur de Paris le 4 Avril 2011 à 01:05
Un portrait fort original, conçu comme une sorte de panneau publicitaire dont les lames resteraient immobiles. Cette technique donne un effet particulièrement intéressant, car le passant discerne plus ou moins bien le visage de Saint Vincent de Paul, en fonction de sa position et de sa progression dans la rue.
Datant de 1987, ce portrait situé rue du Faubourg Saint Denis, est l'oeuvre de l'artiste plasticien français Jean-Pierre Vasarely, dit Yvaral.
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Par Une fleur de Paris le 3 Avril 2011 à 00:00
On peut voir sur la façade de l'immeuble en second plan, en filigrane, Saint Vincent de Paul
Rue du Faubourg Saint-Denis ( Paris Xème ), près du square Alban Satragne, deux statues du sculpteur turc Cem Sagbil.
L'homme qui porte la lune, bronze, 2009 et Hemera, bronze, 2006
Hemera est une divinité grecque, elle incarne la lumière terrestre et personnifie ainsi le jour.
34 commentaires
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