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Par Une fleur de Paris le 15 Mars 2016 à 06:00
La statue équestre d'Henri IV (Pont Neuf)
M. THIERY, guide des amateurs et des étrangers voyageurs à Paris, tome II, Paris, Hardouin et Gattey, 1787, p. 10-11 :
"Cette statue, dit M, de Sainte-Foix, est la première et le premier monument général et public de cette espèce qu'on ait élevé dans Paris à la gloire de nos rois. Elle est posée sur le môle ou bastion de la pointe de l'Île du Palais, qui forme place, et partage le Pont-Neuf en deux parties, vis-à-vis l'ouverture de la Place Dauphine.
Aux quatre coins du piédestal, qui est en marbre blanc, sont attachés sur des trophées d'armes antiques, des esclaves en bronze de grandeur naturelle, soutenus sur un soubassement de marbre bleu turquin. La figure du roi parfaitement belle, est d'un nommé Dupré, sculpteur.
Le cheval, que les connaisseurs trouvent trop gros, est de Jean de Bologne, élève de Michel Ange. François Marie de Miniers, premier du nom, Grand-duc de Toscane, en fît présent à Marie de Médicis sa fille, pour lors régente du Royaume. Les esclaves et autres ornements sont de Francaville, sculpteur, natif de Cambrai. La première pierre du piédestal fut posée par Louis XIII, le 2 juin 1614, et la statue fut élevée le 23 août suivant.
On mit dans le ventre du cheval une inscription en français, écrite sur un parchemin renfermé dans un tuyau de plomb, où sont marqués les noms des principaux officiers qui assistèrent à la cérémonie. Le tout ne fut achevé qu'en 1635, sous le ministère du Cardinal de Richelieu qui en ordonna les inscriptions. Elles expliquent les principales actions de ce grand roi".
La statue représentant Henri IV à cheval, érigée quatre ans après sa mort (en 1614) sur le terre-plein où se rejoignent les deux parties du Pont-Neuf, fut la première statue royale équestre, détachée de tout monument, réalisée en France. Elle était l'oeuvre du fondeur Pierre Tasca, d'après un modèle de François Franqueville, élève de Jean Bologne. Elle fut longtemps désignée comme "le cheval de bronze" et devint une attraction pour les parisiens. C'est pourquoi elle apparaît souvent comme un repère dans la série de Jean-François Parot.
Comme toutes les statues royales, elle fut fondue pendant la Révolution. Elle fut cependant reproduite à l'identique sur le Pont-Neuf en 1818, selon la volonté de Louis XVIII. Le fondeur, François Lernot, utilisa le bronze d'une statue de Desaix, place des Victoires. Bonapartiste, il aurait dissimulé dans la statue une petite effigie de Napoléon et LA HENRIADE de Voltaire, auteur détesté par la monarchie en raison de son anticléricalisme.
Cliquez sur mes photos pour les voir en grand format (les deux plus petites photos ont été prises avec mon premier appareil un petit Nikon-coolpix)
* Sources : http://www.nicolaslefloch.fr/Lieux/StatueHenriIV.htm
La Poule au Pot
La Poule au pot est l'un des plats traditionnels les plus représentatifs de la gastronomie française. Le roi Henri IV l'a rendue célèbre en déclarant que chaque paysan devrait pouvoir mettre la poule au pot le dimanche.
La recette de la poule au pot d'Henri IV est très simple : il suffit de faire cuire dans un grand pot (faitout, marmite ou cocotte minute pour accélérer la cuisson) rempli d'eau une poule entière accompagnée de légumes : carottes, navets, poireaux, un ou deux oignons piqués d'un clou de girofle, éventuellement un ou deux autres légumes racines comme le panais, le rutabaga ou le topinambour. Assaisonner simplement de sel, de poivre et d'un bouquet garni. Servir avec du riz cuit dans le bouillon de la poule.
La mystérieuse affaire du bandeau rouge
Plusieurs statues de Paris (ainsi qu'à Marseille) ont sur les yeux un morceau de tissu écarlate, une drôle d’histoire qui fait réagir habitants et touristes.
Pourquoi, comment et surtout qui ? Ces questions sont sur toutes les lèvres.
Un message politique ?
Performance de street art ? Message politique ? Aucune info n’émerge pour l’instant sur le ou la (ou les) mystérieuse(s) personne(s) responsables de l’ajout, ni sur leurs motivations.
Plusieurs symboliques peuvent faire écho à cette manifestation. Thémis, déesse de la justice, est représentée les yeux bandés en signe d’impartialité. Par détournement, le bandage des yeux peut aussi être le signe d’un aveuglement volontaire.
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Par Une fleur de Paris le 14 Mars 2016 à 06:00
Au pont des Arts, les panneaux vitrés sont posés
L’ultime étape du plan anti-cadenas de la ville de Paris…
Cette fois-ci, il n’y a plus de retour en arrière possible. Les cadenas sur le pont des Arts, c’est définitivement fini.
Après les panneaux aux oeuvres d'art au début de l'été 2015 voici les panneaux vitrés.
Des verres antireflets
Cette fois , tous les panneaux en bois, ont été poncé et les garde-corps ont été repeint, afin d’installer des panneaux de verre. Il y en a 56 en tout, d’une centaine et de 2,75 m de long chacun. Il ne s’agit pas de n’importe quel verre, « mais des visions lite, précise Pierre Mainguenaud, de l’entreprise Saint-Gobain qui les fabrique. Il s’agit d’un verre feuilleté et antireflet. Avec ces verres, on descend à 1 % de réflexion contre 10 % pour un verre classique. Vous aurez l’impression qu’il n’y aura pas de verre. »
C’est cette promesse qui a séduit la mairie de Paris, soucieuse d’améliorer la vision panoramique qu’offre l’endroit sur la capitale.
« Les travaux ont été réalisés en plusieurs étapes, raconte Ambroise Dupayet, ingénieur au sein de la direction de la voirie et des déplacements de la ville de Paris. Nous avons commencé par la partie aval du pont, une phase qui nous a amené jusqu’à fin novembre. Puis nous avons fait l’autre côté du pont et les garde-corps aux deux extrémités du pont. Cette deuxième étape s’est achevée début janvier. »
Après le pont des Arts, celui de l’Archevêché
L’opération a un coût de 500.000 euros TTC. Maintenant que le pont des Arts est terminé, celui de l’Archevêché, qui lui aussi fut recouvert de cadenas à deux pas de là, bénéficiera du même traitement.
* sources : http://www.20minutes.fr/paris/1705827-20151009-paris-pont-arts-panneaux-vitres-passe-etre-poses
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Par Une fleur de Paris le 22 Août 2015 à 06:00
Symbole de la fin du XXe siècle, le pont Charles-de-Gaulle
Le pont Charles-de-Gaulle est un pont franchissant la Seine à Paris, en France.
Il relie le 12e arrondissement, au niveau de la rue Van-Gogh, au 13e arrondissement, sur le quai d'Austerlitz. C'est le plus récent pont routier enjambant la Seine à Paris, en effet la passerelle Léopold-Sédar-Senghor (1999) et la passerelle Simone-de-Beauvoir (2006), ne sont que des passerelles piétonnes.
Ce site est desservi par la station de métro Gare d'Austerlitz.
Le pont Charles-de-Gaulle tire son origine du développement récent du Sud-Est de Paris, dans les quartiers de Bercy et de la nouvelle bibliothèque François-Mitterrand. Sa réalisation fut adoptée par le Conseil de Paris en 1986 afin de relier ces quartiers, de décharger le pont d'Austerlitz et de mettre en correspondance directe la gare de Lyon et celle d'Austerlitz.
Le projet lauréat, de Louis Gerald Arretche et Roman Karansinski, composé d'un tablier d'acier blanc ressemblant à une aile d'avion reposant sur des piles discrètes par l'intermédiaire de fins tubes d'acier, cherche à se fondre le plus possible dans le paysage. Commencé en 1993, il fut terminé en 1996.
* sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Charles-de-Gaulle
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Par Une fleur de Paris le 21 Août 2015 à 06:00
Le Viaduc d'Austerlitz
Le viaduc d'Austerlitz est un pont ferroviaire qui franchit la Seine à Paris (France) ; il est emprunté par les rames de la ligne 5 du métro de Paris. Il est inscrit monument historique.
Le viaduc d'Austerlitz relie la station Gare d'Austerlitz, située sous la halle de la gare d'Austerlitz, au viaduc du quai de la Rapée, ouvrage d'art en courbe de 75 m de rayon et rampe de 40 pour mille permettant au métro de rejoindre la station Quai de la Rapée.
Ce site est desservi par les stations de métro Gare d'Austerlitz et Quai de la Rapée.
À l'époque de la construction du métro parisien, il est moins onéreux pour franchir la Seine de bâtir un pont plutôt que de passer sous le fleuve.
En 1903, est lancé un concours pour la construction du pont emporté par la Société de construction de Levallois-Perret.
Le passage du métro entre les deux stations devant s'effectuer par l'extérieur et la navigation sur la Seine interdisant la présence de piliers en plein milieu de celle-ci, le projet retenu pour réaliser le viaduc d'Austerlitz fut constitué par deux arcs paraboliques, reposant de part et d'autre du fleuve sur deux piliers de pierre, permettant au tablier de franchir le fleuve sans appui intermédiaire.
La construction s'effectue entre 1903 et 1904. L'ouvrage possède alors la plus grande portée des ponts parisiens avec 140 m devançant le pont Alexandre-III bâti trois ans plus tôt (devancée depuis par le seul pont Charles-de-Gaulle).
La structure du viaduc fut renforcée en 1936 pour permettre le passage de métros plus lourds.
Le viaduc est illuminé chaque nuit depuis le 18 janvier 2000 durant les heures de service du métro, dans le cadre des célébrations des 100 ans du métro de Paris. La même année, le viaduc reçoit le prix du « Patrimoine moderne » dans le cadre du concours « Lumières et monuments ».
Durant les mois de juillet et août 2013, des travaux de rénovation et de consolidation de certains éléments du viaduc ont lieu, interrompant ainsi la circulation du métro de la ligne 5 entre les stations Bastille et Place d'Italie.
La décoration du viaduc d'Austerlitz fut confiée à Jean Camille Formigé, également chargé de l'architecture des superstructures du métro de Paris. Il la composa de divers symboles marins (poissons, rames, ancres, tridents). Les armes de Paris sont également présentes en bas des arcs.
- Type de construction : pont en arc, tablier suspendu
- Construction : 1903 - 1904
- Inauguration : décembre 1904
- Ingénieurs : Fulgence Bienvenüe, Louis Biette, Maurice Koechlin
- Décorateur : Jean Camille Formigé
- Matériau : acier doux laminé
- Portée principale : 140 m
- Largeur du tablier : 8,60 m
* sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Viaduc_d%27Austerlitz
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Par Une fleur de Paris le 20 Août 2015 à 06:00
Le pont Alexandre III
Le pont Alexandre-III est un pont franchissant la Seine entre le 7e et le 8e arrondissement de Paris.
Ce site est desservi par la station de métro Invalides. En outre, il est desservi par la gare des Invalides de la ligne C du RER.
Inauguré pour l'Exposition universelle de Paris en 19002, le pont était destiné à symboliser l'amitié franco-russe, instaurée par la signature de l'alliance conclue en 1891 entre l’empereur Alexandre III (1845-1894) et le président de la République française Sadi Carnot.
La première pierre fut posée par le tsar Nicolas II de Russie, l'impératrice Alexandra Fedorovna et le président Félix Faure le 7 octobre 1896.La construction de cet ouvrage d'art fut confiée aux ingénieurs Jean Résal et Amédée Alby, ainsi qu'aux architectes Cassien-Bernard et Gaston Cousin.
Construit dans l'axe de l'esplanade des Invalides, il conduit de celle-ci aux Petit et Grand Palais également construits pour l'exposition universelle.
Sur la colonne, rive droite en aval, fut gravée cette inscription : « Le 14 avril 1900, Émile Loubet président de la République Française a ouvert l'exposition universelle et inauguré le pont Alexandre III ».
En 1824, Navier commença la réalisation d'un pont suspendu à cet emplacement. Des complications techniques obligèrent à le détruire, en 1828, avant son achèvement.
Lors de la décision d’organiser une Exposition Universelle en 1900, il fut décidé de détruire le Palais de l’Industrie pour le remplacer par deux palais, de part et d'autre d'une voie qui prolongerait la place des Invalides. Aussi, le pont de la Trinité ou pont Troïtsky, (un autre pont très semblable au pont Alexandre-III), a été construit sur la Neva à Saint-Pétersbourg en Russie, pour l'exposition universelle de Paris.
Le cahier des charges prévoyait qu'il soit suffisamment plat pour qu'on puisse voir entièrement les Invalides depuis les Champs-Élysées. Il ne devait pas entraver la navigation et avoir un tirant d'air au moins égal à celui des ponts les plus modernes. Sa largeur devait être proportionnée à celle de l’avenue qu’il prolongeait : d'abord envisagée à 50 m, elle fut arrêtée à 40 m pour ne pas trop perturber la navigation. Il devait être symétrique et décoratif (d'où une largeur imposée des quais de 22,50 m).
Le pont fut réalisé en acier moulé. Afin de résister à l'énorme poussée horizontale, il fut doté de culées très massives.
Les fondations furent creusées sous caisson pressurisé grâce au procédé Triger. Il y eut 29 accidents de décompression plus ou moins sérieux, mais aucun mortel. Un seul ouvrier périt dans les caissons à la suite d'un accident.
Les amours soutenant les quatre lampadaires, d'Henri Désiré Gauquié
Il est classé au titre des monuments historiques depuis le 29 avril 1975 ; il est également labellisé « Patrimoine du XXe siècle » et situé dans le périmètre du secteur sauvegardé du 7e arrondissement de Paris, ainsi que dans le site naturel inscrit « Ensemble urbain à Paris », inscrit par arrêté en 1975.
C'est un pont métallique de 40 mètres de large composé d'une seule arche de 107 mètres comprenant trois points d'articulation, permettant de franchir la Seine sans point d'appui intermédiaire. Deux tunnels en pierre se situent à ses extrémités.
Les amours soutenant les quatre lampadaires, d'Henri Désiré Gauquié
Le pont a plusieurs fois changé de couleurs ; il est passé du gris au vert-brun puis au gris perle. Il a repris ses couleurs d'origine lors de son unique restauration en 1998.
Ses contreforts côté rive droite abritent depuis septembre 2006 une boîte de nuit appelée le Showcase, aménagée dans un hangar à bateau désaffecté. Ce lieu, ouvert au grand public à la mi-décembre 2006, peut être utilisé comme salle de concert ; des émissions de télévision y sont depuis enregistrées.
- Type de construction : Pont en arc à trois articulations, multiples travées
- Construction : 1897 - 1900
- Inauguration : 14 avril 1900
- Architectes : Cassien-Bernard et Gaston Cousin
- Ingénieurs : Jean Résal et Amédée Alby
- Décoration : Georges Récipon, Emmanuel Frémiet, Jules Félix Coutan, Henri Désiré Gauquié, Grandzlin, Pierre Granet, Alfred Lenoir, Laurent Honoré Marqueste,André Paul Arthur Massoulle, Gustave Michel, Léopold Morice, Abel Poulin, Clément Steine
- Matériau : acier
- Longueur totale : 160 mètres
- Longueur de la travée principale : 107,50 mètres
- Largeur de la poutre : 40 mètres
- Flèche : 1/17 (rapport hauteur/portée)
- Entreprises : Groupe Fives-Lille parmi d'autres
- Classement aux Monuments historiques : 1975
Du fait de sa grande portée pour une faible hauteur, le pont Alexandre III exerce une importante poussée latérale. Afin d'éviter l'écartement des ancrages, les berges ont été considérablement renforcées au moyen d'immenses massifs de béton, sans doute les plus importantes fondations jamais réalisées. Les colonnes monumentales semblent des allumettes en comparaison : leurs fondations étant indépendantes de celles du pont, leur rôle est d'ailleurs uniquement esthétique.
Les amours soutenant les quatre lampadaires, d'Henri Désiré Gauquié
Les architectes, Joseph Cassien Bernard et Gaston Cousin, ont été désignés à la fin de 1896 et entrèrent en fonction en mars 1897, après l'adjudication des travaux de la partie métallique. Sur cet ouvrage, les architectes n'ont été chargés que de la partie décorative, la structure ayant été décidée bien avant, en 1895, au moment où les ingénieurs Résal et Alby ont été mis à la disposition des services de l'Exposition.
Le caractère urbain de l'ouvrage servant de référence à l'Exposition universelle a conduit à traiter soigneusement sa décoration. Les deux architectes ont donné un décor abondant qui permet de vérifier ce jugement de Jean Résal : «On a le droit, et en certains cas le devoir, d'orner et de décorer des ouvrages, à condition de ne pas les dénaturer : il faut s'interdire de façon absolue le camouflage et le maquillage ... Toute mesure qui facilite la claire intelligence d'un ouvrage est bonne ; toute mesure prise à l'encontre de ce but est mauvaise.»
Le pont est illuminé par 32 candélabres en bronze qui ont été réalisés par les Établissement Lacarrière, également connus pour la réalisation du lustre monumental de l'opéra Garnier.
* sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Alexandre-III
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Par Une fleur de Paris le 19 Août 2015 à 06:00
Pont de la Concorde
Dès le début du XVIIIéme siècle, le besoin s’était fait sentir de construire un pont destiné à relier le faubourg Saint Honoré sur la rive droite, au quartier Saint-Germain situé sur la rive gauche, et remplacer le bac qui assurait la traversée de la Seine.
En 1772, à l’achèvement de la Place Louis XV ( qui deviendra Place de la Concorde ) un projet de pont en pierres est accepté par Louis XVI . C’est l’ingénieur Jean-Rodolphe Perronet, premier directeur de l’Institution Nationale des Ponts et Chaussées crée par Trudaine en 1747, qui conduit les travaux : ce sera le Pont Louis XVI !
Mais les fonds manquent, et ce n’est que le 11 août 1788, après la pose des culées et des piles qu’eut lieu la pose de la première pierre.
Les travaux vont s’accélérer grâce à une aide inattendue : la prise de la Bastille ! En effet après le 14 juillet 1789, une partie des pierres de la forteresse de la Bastille démolie par les soins « du patriote Palloy », a été utilisée à la construction de ce pont : « afin que les patriotes foulassent aux pieds chaque jour les débris de l’exécrable forteresse ! »
En 1791, le pont est achevé mais en 1792 il devient le pont de la Révolution, et en 1795 pont de la Concorde. A la Restauration il reprendra son nom d’origine ( pont Louis XVI ) mais en 1830, Louis-Philippe soucieux d’apaiser le peuple républicain lui redonnera le nom de Pont de la Concorde, nom qu’il porte désormais. Ce pont de pierre alors large de 14 m est composé de cinq arches en arc de cercle, de portée inégale : 25m, 28m, 31m, 28m, 25m.
Si sa naissance fut chaotique, sa décoration le fut tout autant : en 1810 Napoléon 1er fit installer huit statues de généraux morts au champ d’honneur, puis Louis XVIII les remplaça en 1828 par 12 statues monumentales de marbre blanc, représentant 4 grands ministres ( Colbert, Richelieu, Sully, Suger ) 4 grands militaires ( Bayard, Condé, Du Guesclin, Turenne ) 4 grands marins ( Duguay-Trouin, Duquesne, Suffren, Tourville ). Ces statues alourdirent à un tel point le pont, que l’équilibre de l’édifice était menacé : il fallut les enlever et Louis-Philippe les installa à Versailles dans la Galerie Historique, en compagnie de quelques unes des statues de l’Empire.
Elargi au double de sa taille initiale en 1930 par les ingénieurs Deval et Malet, le Pont de la Concorde mesure maintenant 153 mètres de long et 35 mètres de large, il a gardé sa structure néoclassique voulue par Perronet.
En 1931, le Conseil de Paris décide de laisser les socles sans statues. Les parapets sont formés de balustres identiques à celles de la Place de la Concorde, mais les réverbères décoratifs initialement prévus ne furent jamais installés.
* sources : http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article65
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Par Une fleur de Paris le 18 Août 2015 à 06:00
Passerelle Léopold Sédar Senghor
La passerelle Léopold-Sédar-Senghor, anciennement passerelle Solférino, est un pont piéton situé à Paris dans le 7e arrondissement et traversant la Seine à partir du port de Solférino vers le port des Tuileries.
Ce site est desservi par la station de métro Solférino.
Pendant un siècle, c'est le pont en fonte inauguré par Napoléon III en 1861 qui permettait le passage de véhicules entre le quai Anatole-France et le quai des Tuileries. Construit par les ingénieurs du pont des Invalides Paul-Martin Gallocher de Lagalisserie et Jules Savarin, c'est la victoire en juin 1859 de labataille de Solférino qui donne son nom à l'ouvrage, le pont de Solférino ainsi qu'à une rue dans son prolongement.
Fragilisé (notamment par des chocs avec les péniches), il est détruit et remplacé en 1961 par une passerelle piétonne en acier reposant sur deux piles de béton construite une trentaine de mètres en amont et démolie à son tour en 1992.
La nouvelle passerelle de Solférino reliant le quai Anatole-France au jardin des Tuileries a été construite entre 1997 et 1999 sous la direction de l'ingénieur architecte Marc Mimram à l'emplacement de l'ancien pont. Elle a été inaugurée le 14 décembre 1999.
Franchissant la Seine d'une seule arche sans appui dans le fleuve, cette passerelle métallique est couverte de bois exotique (l’ipé, bois brésilien également choisi pour recouvrir la dalle supérieure et les marches de la Bibliothèque nationale de France).
Construite sur deux niveaux qui se rejoignent dans la partie centrale, la passerelle dessert, sur chaque rive, les berges de la Seine et les quais proprement dits. À chacune de ses extrémités, les fondations sous forme de piliers en béton s’enfoncent de quinze mètres sous terre et sa structure est un assemblage de six éléments de 150 tonnes fabriqués par les établissements Eiffel. L’architecture de l’ouvrage a valu à Marc Mimram de recevoir le prix de l’Équerre d’argent pour l’année 1999.
Elle propose des bancs aux promeneurs, qui peuvent rejoindre le jardin des Tuileries par le souterrain de la rive droite.
Elle a été rebaptisée du nom de Léopold Sédar Senghor le 9 octobre 2006 à l’occasion du centième anniversaire de la naissance du poète, écrivain et homme d'État sénégalais.
C'est en regardant la Seine et le ciel couvert depuis le pont de Solférino, un soir, que le compositeur français Claude Debussy (1862-1918) eut l'idée d'écrire un de ses Nocturnes pour orchestre, prénommé Nuages.
En 2011, le collectif Gainsbourg 20 ans fait de la passerelle le cadre du tournage du clip hommage à Serge Gainsbourg "Requiem pour un con". En 2014, l'artiste Christina Goh y tourne intégralement la vidéo du titre jazz "L'instant".
* sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Passerelle_L%C3%A9opold-S%C3%A9dar-Senghor
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Par Une fleur de Paris le 17 Août 2015 à 06:00
Le Pont Royal : Le quartier Palais Royal
Le pont Royal est un pont français situé à Paris et traversant la Seine. C'est le troisième plus ancien pont de la ville, après le pont Neuf et le pont Marie. Ce monument fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 1er mai 1939.
Il relie la rive droite au niveau du pavillon de Flore à la rive gauche entre la rue du Bac et la rue de Beaune. Il a pour voisins, en amont, le pont du Carrousel, et en aval, la passerelle Léopold-Sédar-Senghor.
Ce site est desservi par la station de métro Tuileries.
Après avoir assisté à un accident du bac qui traversait la Seine dans le prolongement de la rue du Bac au cours d'une promenade, Louis XIII décida la construction d'un pont à cet emplacement.
En 1632, l'entrepreneur Pierre Pidou réalise pour le financier Barbier un pont en bois à péage sur cet emplacement, qui sera appelé pont Sainte-Anne (en référence à Anne d'Autriche) ou pont Rouge (en raison de sa couleur).
Sur le pont Royal en direction du palais du Louvre.
Il remplace l'ancien bac des Tuileries auquel la rue du Bac doit son nom, qui proposait la traversée depuis 1550.
Fragile, ce pont de quinze arches sera réparé une première fois en 1649, entièrement refait deux ans plus tard, incendié en 1654, emporté par les eaux en 1656, à nouveau reconstruit en 1660, consolidé en 1673 et enfin emporté par une crue en 1684. Madame de Sévigné rapporte cette dernière inondation où du 28 au 29 février le pont perd huit de ses arches.
Il sera finalement remplacé entre le 25 octobre 1685 et le 13 juin 1689 par un pont en pierre entièrement financé par le roi Louis XIV, ce qui lui vaut son nom de pont Royal. Le surintendant des Bâtiments du Roi Louvois charge Jacques Gabriel, Jules Hardouin-Mansart et François Romain de réaliser cet ouvrage.
Au XVIIIe siècle, c'est un lieu de prédilection pour toutes sortes de fêtes et réjouissances parisiennes.
Après la Révolution française, entre 1792 à 1804, le pont est bien sûr renommé pont National, puis pont des Tuileries jusqu'en 1814.
C'est là que Napoléon Bonaparte fit disposer des canons pour défendre le palais des Tuileries, où siégeaient la Convention nationale et le Comité de salut public dirigé par Maximilien de Robespierre.
Le pont subit une dernière restauration légère en 1850.
En 1939, il est classé monument historique au même titre que le pont Neuf et le pont Marie.
En 2005, il fut illuminé à l'occasion de la candidature de Paris pour accueillir les Jeux olympiques d'été de 2012.
L'ouvrage est composé de cinq arches en plein cintre. Après celle du Pont de la Tournelle, une échelle hydrographique qui indique le niveau des plus grandes crues parisiennes est visible sur la dernière pile de chaque rive.
* sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Royal_(Paris)
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Par Une fleur de Paris le 8 Juillet 2015 à 06:00
L'île de la Cité : Pont au Change
Le pont au Change est un pont parisien sur la Seine. Il relie l'île de la Cité depuis le palais de Justice, la Conciergerie et le Tribunal de commerce, à larive droite au niveau du théâtre du Châtelet. Il se situe sur la limite entre les Ier et IVe arrondissements de Paris.
Le pont situé dans son prolongement vers le sud, reliant le boulevard du Palais à la place Saint-Michel (sur la rive gauche) est le Pont Saint-Michel.
Le pont du IXe siècle
Le premier pont qui fut construit à cet endroit au IXe siècle pour franchir le grand bras de la Seine, sous le règne de Charles le Chauve, s'appelait alors le Grand-Pont, par opposition au Petit-Pont qui franchit le petit bras du fleuve.
Son nom actuel provient du fait que les changeurs, les courtiers de change y tenaient leur banc pour changer les monnaies. Ils contrôlaient et régulaient les dettes des communautés agricoles pour le compte des banques. À cette époque, les joailliers, orfèvres et changeurs avaient installé leurs boutiques si serrées que l'on ne voyait pas la Seine depuis le pont.
Le pont au Change perd 2 piliers lors de la crue de 1616. Il est détruit dans la nuit du 23 au 24 octobre 1621 par la propagation de l'incendie du pont Marchand tout proche.
Les deux ponts furent remplacés par un pont provisoire dit pont de Bois, avant que le pont au Change ne soit reconstruit avec les deniers des joailliers et orfèvres, de 1639 à 1647.
Le pont de 1647
Le pont fut reconstruit de 1639 à 1647 sur des dessins d'Androuet du Cerceau aux frais de ses occupants : le pont en maçonnerie comprenait 7 arches et était à l'époque le plus large de la capitale (38,6 m).
À cette occasion, un monument à la gloire de la famille royale, sera érigé en face de son extrémité sur la rive droite. Il sera réparé en 1740 et détruit pendant la Révolution en 1794.
Le pont sera encore gravement endommagé par les inondations de 1651, 1658, 1668.
Les maisons qu'il supportait seront finalement rasées en 1786. Le peintre Hubert Robert a illustré la démolition de ces maisons par plusieurs tableaux, dont deux se trouvent au musée Carnavalet de Paris.
Le pont de 1860
L'actuel Pont au Change a été construit de 1858 à 1860 sous le règne de Napoléon III et porte donc son monogramme impérial.
Pendant les travaux, une passerelle provisoire est installée entre les deux rives. Sur le même modèle que ce nouveau pont, le pont Saint-Michel, reconstruit à la même époque, franchit la Seine dans l'alignement vers la rive gauche.
* sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_au_Change
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Par Une fleur de Paris le 7 Juillet 2015 à 06:00
L'île de la Cité : Pont Notre-Dame
Le pont Notre-Dame est un pont situé à Paris et traversant le grand bras de la Seine, reliant le quai de Gesvres au quai de la Corse sur l'île de la Cité. Construit en 1853, lors des transformations haussmanniennes, il mesure 106 m de longueur pour une largeur de 20 m, ses cinq arches initiales ayant été réduites à trois en 1912, dont une arche centrale métallique de 60 m. Il occupe l'emplacement de l'un des tout premiers ponts de la capitale : le Grand-Pont, remplacé par les planches de Milbray puis deux répliques du pont Notre-Dame, l'une en bois, l'autre en pierre.
Ce site est desservi par les stations de métro Cité et Hôtel de Ville. Il est situé au niveau de l'Hôtel-Dieu et du marché aux fleurs et aux oiseaux, qu'il relie à la rive droite. Dans l'axe du pont, au sud de la rue de la Cité, le Petit-Pont relie l'île à la rive gauche.
C'est à son emplacement que se trouvait l'un des deux premiers ponts parisien qui permettait dès l'Antiquité à l'axe du cardo maximus de franchir la Seine sur son grand bras, dans le prolongement du Petit-Pont.
Le pont du Xe siècle
En 886, le siège de Paris et les attaques normandes le condamnent, et il est remplacé par un pont de planches jeté sur les anciennes piles de bois auxquelles sont fixés des moulins à grains : les Planches de Milbray, qui tiendront jusqu'aux inondations de 1406. Le toponyme Milbray provient vraisemblablement de la contraction de emmi le brai, signifiant « au milieu du marais », pour indiquer que l'on retirait ces planches de bois jusqu'au milieu du fleuve dans sa partie marécageuse, afin de protéger l'accès à l'île de la Cité.
Le pont de 1421
Le 30 mai 1413, Charles VI baptise le nouveau pont de Notre-Dame, un solide ouvrage de bois reliant l'île de la Cité à la rue Saint-Martin sur dix-sept rangées de piles et dont les travaux s'achèvent en 1421. La municipalité avait reçu l'autorisation de bâtir sur ce pont de 354 pieds de long par 90 de large : on construira jusqu'à soixante-cinq maisons réparties de chaque côté avec, à leur pied, de riches boutiques, dont plusieurs librairies et armureries qui faisaient la réputation du pont. Plusieurs moulins sont aussi installés sur les piles. Les revenus que la Ville prélève sur les maisons ne sont cependant pas utilisés pour pourvoir à son entretien.
Le pont s'effondrera le 25 octobre 1499 lors d'une crue de la Seine. Tenus pour responsables d'avoir négligé les avertissement sur l'état de délabrement du pont, le prévôt des marchands, Jacques Piédefer, et quatre échevins sont emprisonnés avant d'être condamnés à de lourdes amendes de dédommagement et remplacés. Le poète Pierre Grognet indique « Mil quatre cens quatre-vingtz dix et neuf, tomba le pont Notre-Dame de neuf. Ce cas advint en octobre treizième jour du matin viron l'heure neuvième ».
Le pont de 1507
En 1500, on décide alors de le reconstruire en pierre de taille, en le dotant de six grandes arches de six-sept mètres d'ouverture, sous la direction de l'architecte Jean Joconde, qui avait déjà restauré le Petit-Pont, et du maître maçon Didier de Felin, frère de l'architecte de la Tour Saint-Jacques. Un octroi spécial levé pendant six ans sur le poisson, le bétail et le sel aide à son financement. Un bac provisoire est installé sur le fleuve.
L'ouvrage, terminé en 1507, sera encore surplombé de demeures et de boutiques et deviendra vite un endroit commerçant très fréquenté et prestigieux : FrançoisIer y fait son entrée triomphale dans Paris en 1515. Ces soixante et une habitations de six étages sont les premières dotées d'un numéro à Paris. On les a aussi ornées de grands termes d'hommes et de femmes et de portraits de rois et, aux quatre extrémités, on a placé des niches avec des statues royales.
On a gravé sur une des arches ce distique de Sannazar, en l'honneur de l'architecte :
En 1659, le pont est remis en état et redécoré pour honorer l'arrivée à Paris de la fille du roi d'Espagne Philippe IV, Marie-Thérèse d'Autriche, qui devient alors reine de France et de Navarre en épousant Louis XIV, conformément au traité des Pyrénées. Les boutiques sont alors presque toutes occupées par des marchands d'art : Watteau en fait une représentation dans son tableau « L'Enseigne de Gersaint ». En 1763, par lettres patentes du roi, on doit détruire les habitations devenues insalubres qui le surmontent, ce qui ne sera finalement réalisé qu'en 1786. Dans le cadre de la déchristianisation, le pont sera renommé pont de la Raison durant la Révolution française.
Le pont de 1853
Le pont qui lui succède en 1853 sur les mêmes fondations est construit en maçonnerie d'après les projets de Lagalisserie et Darcel, dans la lignée des transformations haussmanniennes et à la suite de la décision d'abaisser le niveau de la rue Saint-Martin. Il n'a que cinq arches de 17 m à 19 m d'ouverture, son tablier est abaissé de 2,7 m et ses piles sont ornées de chaque côté d'une tête de bélier. À la suite de nombreux accidents fluviaux qui y ont lieu (pas moins de 35 entre 1891 et 1910), il se voit baptiser le pont du Diable.
Le pont de 1919, Début du XXe siècle
C'est donc pour faciliter le passage des bateaux et l'écoulement du fleuve qu'on remplace les trois arches du milieu par une arche métallique unique. C'est ce nouvel ouvrage, réalisé par Jean Résal, déjà concepteur du pont Mirabeau et du pont Alexandre-III, et l'entreprise Daydé & Pillé, inauguré en 1919 par Raymond Poincaré, président de la République, qui est encore en place de nos jours.
* sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Notre-Dame
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Par Une fleur de Paris le 6 Juillet 2015 à 06:00
L'île de la Cité : Pont d'Arcole
Le pont d’Arcole est un pont français situé à Paris franchissant le grand bras de la Seine, au niveau de l’île de la Cité.
Ce site est desservi par la station de métro Hôtel de Ville. Il relie l'Hôtel de ville sur la rive droite à l'Hôtel-Dieu sur l'île de la Cité.
Passerelle de Grève
Appelé passerelle de Grève pendant ses deux premières années, son nom — d'après l'hypothèse la plus admise — vient de la bataille du Pont d'Arcole remportée par Napoléon Bonaparte sur les Autrichiens en 1796. L'autre hypothèse serait qu'un jeune républicain mort au cours des Trois Glorieuses — abattu alors qu'il plantait un drapeau tricolore — s'écria avant de mourir : "Rappelez-vous que je m'appelle Arcole."
Pont suspendu
Demandé dès le XVIIIe siècle, c'est seulement en 1828 qu'un pont suspendu piéton à deux travées de 6 m de large est construit par Marc Séguin entre la place de Grève (aujourd'hui place de l'Hôtel de Ville) et l’île de la Cité.
Détail du tableau de Jean-Jacques Champin : Plantation d’un arbre de la Liberté devant l’Hôtel de Ville, le 24 mars 1848.
Ouvrage métallique
Pourtant, le 16 février 1888 le pont s'affaisse brusquement de 20 cm, et doit alors être consolidé. Comme le montre Jean Résal dans son livre sur les ponts en arc métalliques, la conception du pont le rend très sensible aux effets thermohygrométriques.
C’est par le pont d'Arcole qu'arrivèrent sur la place de l'hôtel de ville les premiers chars de la 2e division blindée du général Leclerc lors de la Libération de Paris en août 1944.
C'est seulement entre 1994 et 1995 que la Ville de Paris procède à la réfection complète du tablier, revoyant l'étanchéité et la peinture du pont par la même occasion.
En 2012, la Ville de Paris rénove les illuminations du Pont d'Arcole pour réduire de 90 % la consommation d'énergie de l'ouvrage.
Le pont d'Arcole est le premier pont parisien en fer ; large de 20 mètres et comportant une structure métallique sous forme d'une arche unique de 80 mètres de portée sise entre deux culées en pierre de taille, il est réalisé en 1856 sous la direction de l'ingénieur Alphonse Oudry. Sa construction dure moins de trois mois.
* sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_d'Arcole
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Par Une fleur de Paris le 27 Juin 2015 à 06:00
Le Pont Neuf et La Samaritaine
Voici deux photos du Pont Neuf et de La Samaritaine. Deux belles photos souvenirs ...
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Par Une fleur de Paris le 23 Juin 2015 à 06:00
L’Île Saint-Louis : Pont de Sully
Le pont de Sully (ou pont Sully) est le nom donné à l'alignement de deux ponts franchissant deux bras de la Seine à Paris.
Reliant les IVe et Ve arrondissements dans l’axe du boulevard Henri-IV pour arriver boulevard Saint-Germain. Il s’agit en fait en deux ponts distincts, reliés entre eux par une section du boulevard Henri-IV, chacun prenant appui sur l’extrémité amont de l’île Saint-Louis. Le pont vers la rive droite débute quai Henri-IV pour finir quai d’Anjou, et celui vers la rive gauche commence quai de Béthune pour déboucher sur les quais Saint-Bernard et de la Tournelle.
Ce site est desservi par la station de métro Sully - Morland.
Au XIXe siècle, les deux parties distinctes de ce pont étaient appelées passerelle Damiette côté rive droite et passerelle de Constantine côté rive gauche. Il s’agissait de deux passerelles suspendues construites par Surville. La première sera détruite pendant la révolution de 1848, l’autre (construite entre 1836à 1838) s'écroulera à la suite de la corrosion de ses câbles en 1872.
La partie sud du pont.
Le pont actuel fut construit en 1876, dans le contexte des grands travaux du baron Haussmann, et inauguré le 25 août 1877. Son nom honore Maximilien de Béthune, duc de Sully (1560-1641), ministre d’Henri IV.
Ce double ouvrage est l’œuvre des ingénieurs Paul Vaudrey et Gustave Brosselin. Ils lui ont donné un angle d’environ 45 degrés par rapport aux berges, ce qui lui permet d’offrir une splendide vue sur les quais de l’île Saint-Louis et sur la cathédrale Notre-Dame de Paris.
La partie nord du pont.
La partie sud, la plus longue (159 m), est constituée de trois arches en fonte de 46 m, 49 m et 46 m, tandis que la partie nord franchit le petit bras de la Seine d'une arche centrale en fonte de 46 m et deux de 15 m en maçonnerie. Le pont possède une largeur de 20 m (12 m pour sa chaussée et 8 m pour les deux trottoirs).
* sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_de_Sully
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Par Une fleur de Paris le 19 Juin 2015 à 06:00
L'île de la Cité : Pont de la Tournelle
Le pont de la Tournelle est un pont franchissant la Seine à Paris, en France.
Prolongement vers le sud de la rue des Deux-Ponts traversant l'Île Saint-Louis, il permet de rejoindre la rive gauche dans le 5e arrondissement.
L'autre pont situé dans son prolongement vers le nord, permettant de rejoindre la rive droite, est le pont Marie.
Le site du pont de la Tournelle a connu de nombreux ouvrages successifs pour franchir la Seine. Au Moyen Âge, il y existait un pont en bois, à moitié emporté par une inondation le 21 janvier 1651, qui fut reconstruit en pierre en 1656. Démoli en 1918, il fut remplacé par le pont actuel en 1928.
Le terme de « Tournelle » provient de la présence en cet endroit au XIIe siècle d'une tourelle de l'enceinte de Philippe Auguste remplacée par la suite par un petit château. La porte Saint-Bernard se trouvait au Sud de ce château.
Le pont de la Tournelle est volontairement dissymétrique, afin de mettre en valeur la dissymétrie du paysage de la Seine à cet endroit. Composé d'une grande arche centrale reliée aux rives par deux arches plus petites, il est décoré sur la rive gauche par un pylône de près de 15 m surmonté par une statue de sainte Geneviève, patronne de Paris, réalisée par Paul Landowski ; elle protège la ville de Paris, représentée sous les traits d'une fillette serrant contre elle la nef.
Le pont de la Tournelle est connu dans la série Highlander, il abrite la péniche du protagoniste.
Cette statue de la Sainte-Geneviève, patronne et protectrice de la ville de Paris, fut réalisée en 1928 par Paul Landowski, pour le Pont de la Tournelle. Une version en bronze orne la salle des Prévôts de l’Hôtel de Ville de Paris.
Geneviève (née à Nanterre en 423, morte à Paris le 3 janvier 512 (ou en 502 selon d'autres sources) est une sainte française, patronne de la ville de Paris, du diocèse de Nanterre et des gendarmes.
Fille unique de Severus, probablement un Franc romanisé, et de Géroncia d’origine grecque, elle aurait hérité en tant que fille unique de la charge de membre du conseil municipal (curia) détenue par son père, charge qu’elle aurait exercée tout d’abord à Nanterre, puis à Paris après son installation dans cette ville chez une « marraine » influente. Elle se voue très jeune à Dieu et est très vite remarquée par saint Germain d'Auxerreet saint Loup de Troyes, qui passent par Nanterre en 429 (voir l’histoire de l’Église Saint-Germain-de-Charonne), à l'occasion de leur voyage vers la province romaine de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle). Elle mène une vie consacrée et ascétique, probablement dès ses seize ans.
Selon la tradition, lors du siège de Paris en 451, grâce à sa force de caractère, Geneviève, qui n’a que 28 ans, convainc les habitants de Paris de ne pas abandonner leur cité aux Huns. Elle encourage les Parisiens à résister à l’invasion par les paroles célèbres : « Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications. » De fait, Attila épargnera Paris.
Pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Genevi%C3%A8ve
* sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_de_la_Tournelle
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Par Une fleur de Paris le 18 Juin 2015 à 06:00
L'île de la Cité : Pont de l'Archevêché
Le pont de l'Archevêché est un pont franchissant la Seine à Paris.
Il relie le 4e arrondissement, au niveau de l'île de la Cité, dans le prolongement du quai de l'Archevêché, au 5e arrondissement, entre le quai de Montebelloet le quai de la Tournelle.
Le pont de l'Archevêché tient son nom de l'archevêché qui se situait au Sud-Est de Notre-Dame, entre la cathédrale et la Seine. Cet édifice fut détruit suite aux émeutes anticléricales des 14 et 15 février 1831 et au pillage dont il fut la cible.
Ce pont est le plus étroit de la capitale. Il a été construit en 1828, par l'ingénieur Plouard, pour la société du pont des Invalides après la démolition du pont suspendu des Invalides. Le péage a été racheté au concessionnaire par la ville de Paris en 1850.
Ce pont a été le lieu d'un accident étrange et spectaculaire. Un autobus de la Compagnie générale des omnibus (ligne G : Batignolles—Jardin des Plantes), est en effet tombé du pont de l'Archevêché dans la Seine, le 27 septembre 1911.
Long de 68 m et large de 11 m, il comporte trois arches en maçonnerie de 15, 17 et 15 m d'ouverture. Les arches faiblement ouvertes gênent le trafic fluvial, mais malgré une décision prise en 1910, le pont ne sera jamais remplacé.
Il est utilisé depuis 2010 par les amoureux pour y laisser des cadenas d’amour.
Comme pour le pont des Arts, ils sont progressivement retirés à partir du 1er juin 2015 et remplacés par des panneaux en bois ; il s'agira à terme de panneaux en verre.
* sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_de_l%27Archev%C3%AAch%C3%A9
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Par Une fleur de Paris le 17 Juin 2015 à 06:00
L'île de la Cité : la statue de Jean-Paul II près de Notre-Dame
C'était le samedi 25 octobre 2014, dans la matinée, la statue de Jean-Paul II avait été inaugurée à Paris, près de Notre-Dame, après des années de tergiversations sur son emplacement.
La statue en bronze, haute de trois mètres soixante, avait été dévoilée ce samedi 25 octobre 2014, par Monseigneur Vingt-Trois, en présence de la maire de Paris Anne Hidalgo.
La sculpture, réalisée par le directeur des Beaux-Arts de Moscou, Zourab Tsereteli, a été stockée pendant plusieurs années dans un couvent du 14e arrondissement faute d'accord sur son emplacement. Initialement, elle devait être installée sur le perron de l'église polonaise Notre-Dame de l'Assomption dans le 1er arrondissement mais son style n'était pas en conformité avec l'architecture de l'édifice, classé monument historique.
La statue a finalement était placée square Jean XXIII, entre la cathédrale Notre-Dame et la Seine.
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