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Par Une fleur de Paris le 13 Mai 2015 à 06:00
Impasse Florimont, Paris 14ème : Georges, Jeanne, Marcel.
Impasse Florimont, derrière la rue d'Alésia, à Paris 14è, c'est ici que Georges Brassens trouva l'amour et la liberté. Ni eau, ni gaz, mais un parfum que Brassens ne trouvera nulle part ailleurs.
- " C'était une espèce de taudis. Mais j'y étais bien, et j'ai gardé depuis, un sens de l'inconfort tout à fait exeptionnel"
En mars 1944, il profite de sa première permission après un an passé au camp de Basdorf, près de Berlin, pour mettre un terme au STO, le service du travail obligatoire. Considéré comme déserteur, il se cache chez Jeanne et Marcel Planche. Des pauvres gens pourtant, qui n'ont à lui proposer qu'un lit-cage dans leur salle à manger. A côté il y a une armoire que Brassens appelle son "tambour" parce qu'il y rythme ses premières compositions.
Impasse Florimont les animaux sont rois ... et nombreux. Dans la basse-cour de Jeanne : Une buse, un corbeau, des poules, un perroquet qui se moque des chiens et qui pince les fesses des visiteurs, des chats, de très nombreux chats, Brassens les adorait, et une ... cane, qui un jour, pond, merveille, un oeuf ! Georges Brassens en fera une chanson : " La cane de Jeanne "
-" La cane De Jeanne
Est morte au gui l'an neuf...
L'avait pondu, la veille,
Merveille! Un oeuf.
La cane De Jeanne
Est morte d'avoir fait,
Du moins on le présume, un rhume,
Mauvais! ..."
Cette fameuse cane, que personne, en ces temps de disette, n'a eu le coeur de transformer en rôti. Brassens adorait Jeanne et Marcel. Marcel dit "L'auvergnat" et surtout Jeanne ... " Toi, l'hôtesse, quand tu mourras, quand le croque-mort t'emportera, qu'il te conduise à travers ciel, au Père éternel"
L'impasse Florimont n'a pas (trop) changé depuis un siècle. Voici quelques photos prises le 7 juillet 2013.
Avant d'arriver à l'impasse Florimont, une grande photo de Georges Brassens.
Tout au fond "La maison du bon dieu de Jeanne et Marcel "
Une coïncidence de taille. Alors que Georges Brassens commençait à être connu et qu'il se prodisait chez "Patachou" il fît la connaissance de Pierre Nicolas.
Georges est encore aussi pauvre que Job. Pierre Nicolas, contrebassiste du lieu, l'accompagne spontanément. L'amitié aussi est spontanée : Pierre accompagnera Georges jusqu'à ce que mort (de Georges) s'ensuive. Mais, le premier soir, Georges n'a ni sous ni voiture. Pierre le prend dans sa voiture. " Où t'habites ? "
- Dans le XIVe
- Oui, mais où ?
- Une petite impasse, tu connais pas, je te montrerai ...
- Elle s'appelle comment ton impasse ?
- Florimont.
- Gros rire de Pierre Nicolas : Il est né impasse Florimont.
* Sources : L'impasse Florimont - Wikipédia - Forum sur Georges Brassens
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Par Une fleur de Paris le 12 Mai 2015 à 06:00
Balade champêtre "Cité Bauer" Paris 14ème
La Cité Bauer est une petite rue du 14e arrondissement, qui débouche sur la charmante rue des Thermopyles.
Elle est située dans le quartier de Plaisance, non loin du Petit Montrouge. Toute la zone est particulièrement calme et verte, et il fait bon s’y promener à n’importe quel moment de l’année, pour découvrir les façades colorées ou les sculptures cachées par des propriétaires qui semblent particulièrement créatifs.
La palme de la plus belle façade revient au n°19 de la Cité, qui scotche l’œil par son grand coeur sculpté et ses représentations de scènes bucoliques, qui la font ressembler à un chalet de poupée.
On peut y lire "Isten Hozott", qui veut dire "Bienvenue" en hongrois, et signifie littéralement "Dieu t’a amené". Elle a été conçue en 1959 par Alexandre Mezei, artiste d’origine hongroise alors locataire des lieux.
* sources : livres personnels
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Par Une fleur de Paris le 11 Mai 2015 à 06:00
Rue des Thermopyles, Paris 14ème - M° Pernety
Méconnu des promeneurs et flâneurs parisiens, le quartier de Pernety et Plaisance dans le 14eme arrondissement offre de belles balades pour celui qui ose « s’aventurer » dans le sud de Paris.
La rue des Thermopyles, est une ruelle secrète pour laquelle on serait prêt à traverser Paris ! il faut dire que ce lacet de verdure, qui serpente entre d’anciennes maisons ouvrières, vaut le détour.
Les glycines et les lierres ont envahi les façades, les bicyclettes dictent leur loi et les pavés irréguliers nous font sautiller à chaque pas.
Cette rue est vraiment l’une des plus belles images du Paris pavé et intimiste, épargné par la passage incessant des voitures ! Elle offre une verdure inhabituelle au printemps.
Pour la petite histoire, la rue des Thermopyles tient son nom du célèbre “défilé des Thermopyles” : étroit passage et point stratégique dans la Grèce antique, il fut le théâtre de nombreuses batailles dont la première en 480 avant .J.C. qui opposa les grecs aux perses.
Pour les fans de la rue et du quartier, sachez que tous les ans, au mois de juin, la rue s’anime le premier samedi de l’été, avec des spectacles et des concerts.
La fête commence le vendredi soir avec une séance de cinéma en plein air !
* Sources : http://www.pariszigzag.fr/balades-paris-insolite/rue-des-thermopyles-le-charme-bucolique-du-14eme
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Par Une fleur de Paris le 11 Juillet 2013 à 08:55
Paris 14e : Place de Catalogne - Architecte Ricardo Bofill
Afin de réconcilier le grand public avec l'architecture moderne, Bofill aime à puiser dans l'inconscient collectif populaire qu'il estime nourri d'architecture classique française, avec ses colonnes, ses frontons, ses pierres de taille.
Les grandes places rondes sont d'inspiration baroque, et les formes classiques sont détournées de leurs fonctions premières. Les frontons sont seulement esthétiques et les colonnes sont habitées - ce sont des bow-windows. Le béton est préfabriqué en usine et ne porte que l'apparence de la pierre de taille sculptée.
La place de Catalogne se situe au carrefour des rue du Commandant Mouchotte, du Château, Vercingétorix, Jean Zay et des Cinq-martyrs-du-lycée-Buffon, près de la gare Montparnasse.
Dans un style néo-classique avec colonnes et frontons, il comporte deux immeubles semi-circulaires construit par l'architecte Ricardo Bofill de 1983 à 1986. Il comprend 574 logements du 400 à titre social.
* Sources : http://www.pss-archi.eu/immeubles/FR-75056-613.html
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Par Une fleur de Paris le 14 Mars 2011 à 04:00
Étrange vision que celle de ce phare en plein Paris, à des centaines de kilomètres de toute côte. Cette imitation du phare du Croisic sert en fait d’enseigne à l’imposante poissonnerie « Les Samouraïs des Mers » du 69 rue Castagnary, c’est en 2001 que les anciens gérants (à l’époque le lieu se nomme La Criée du Phare) décident de faire construire l’édifice pour fêter leurs 25 années d’existence, au pied du phare la coque d’un chalutier qui semble échoué fait office de monument aux morts en mer.
La poissonnerie propose un large éventail de produits frais en provenance de Bretagne, de Méditerranée et d’Afrique, ainsi qu’une halle aux Huîtres et une épicerie discount.
Les parisiens qui partent en train de la Gare Montparnasse en direction de la Bretagne doivent se demander s’ils sont déjà arrivés à destination en voyant après 5 minutes de trajet se dresser le long des rails cette réplique de phare breton avec ses contours de fenêtre en vrai faux granite, une carcasse de navire de pêche et la silhouette d’un marin en détresse.* Lien : http://www.gavroche-pere-et-fils.fr/le-phare-de-la-rue-castagnary/
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