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Par Une fleur de Paris le 19 Septembre 2016 à 06:00
Exposition Manolo Valdès Place Vendôme, Paris 1er : La Diadema (Le diadème).
Voici la dernière sculpture des six exposées Place Vendôme.
La Diadema (Le diadème) Lien : http://www.manolovaldesplacevendome.com/la-diadema
Date de création: 2016
Matériaux: fonte et acier laminé
Hauteur : 3,75 m
Longueur : 8,10 m
Largeur : 6,30 m
Poids: 5 970 kg
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Par Une fleur de Paris le 17 Septembre 2016 à 06:00
Exposition Manolo Valdès Place Vendôme, Paris 1er : Mariposas
Manolo Valdés a exposé ses sculptures représentant ses têtes chapeautées à l'entrée du château de Chambord d'avril à septembre 2010.
L'exposition Place Vendôme de ses têtes chapeautées se tient jusqu'au 5 octobre 2016
Pour voir d'autres oeuvres de Manolo Valdès : Peintures, photos, collages c'est : ICI
Mariposas (Les Papillons) lien : http://www.manolovaldesplacevendome.com/mariposas
Date de création: 2016
Matériau: fonte
Hauteur : 5,45 m
Longueur : 12 m
Largeur : 6,60 m
Poids: 7 480 kg
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Par Une fleur de Paris le 16 Septembre 2016 à 06:00
Exposition Manolo Valdès Place Vendôme, Paris 1er : La Pamela
Manolo Valdès s'est inspiré pour ses sculptures de la Nature qu'il adore.
- "Mes sculptures sont faites pour avoir plusieurs vies et personnalités au cours des saisons, elles s'intègrent aux couleurs éclatantes de l'automne, à la neige et la lumière glacée de l'hiver, aux fleurs printanières, à la fraîcheur des arbres en fleurs et finalement à la plénitude de l'été et sa verdure ; chaque saison amène de nombreuses surprises !"
La Pamela lien : http://www.manolovaldesplacevendome.com/la-pamela
Date de création: 2016
Matériau: Aluminium moulé
Hauteur: 4,36 m
Longueur: 7,30 m
Largeur: 6,50 m
Poids: 4 150 kg
La dernière photo a été prise avec mon téléphone portable.
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Par Une fleur de Paris le 15 Septembre 2016 à 06:00
Exposition Manolo Valdès Place Vendôme, Paris 1er : La Doble Imagen (La double image).
Voici une nouvelle sculpture de Manolo Valdès. C'est une de mes préférées ... Son nom : La double image, car ce visage de femme est à double face. (Je vous rassure, elle n'est pas cassée).
Manolo valdès sculpte et peint depuis les années 1960. Il s'inspire de la tradition espagnole. Sa passion : La Femme.
Pour cette installation il s'est focalisé sur les figures féminines, leur mettant d'énormes chapeaux en forme de papillon, de grosses boucles d'oreille, de capes ... tout ce qui a attrait à la femme espagnole.
La Doble Imagen (La double image) lien : http://www.manolovaldesplacevendome.com/la-doble-imagen
Date de création: 2016
Matériaux: marbre blanc et fonte
Hauteur : 4,43 m
Longueur : 10,10 m
Largeur : 6,60 m
Poids: 10 270 kg
De l'autre côté un autre visage ...
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Par Une fleur de Paris le 14 Septembre 2016 à 06:00
Exposition Manolo Valdès Place Vendôme, Paris 1er : Los Aretes (Les boucles d'oreille).
Pour l'exposition, Valdés s'est inspiré de la Nature, créant des sculptures avec des coiffures inventives qui flottent et drapent les têtes de femmes monumentales. Le visage de ces femmes paraît intemporel, sans origine historique précise, ce qui est une caractéristique récurrente dans le travail de l'artiste.
« Mes sculptures sont faites pour avoir plusieurs vies et personnalités au cours les saisons, elles s'intègrent aux couleurs éclatantes de l'automne, à la neige et la lumière glacée de l'hiver, aux fleurs printanières, à la fraîcheur des arbres en fleurs et finalement à la plénitude de l'été et sa verdure ; chaque saison amène de nombreuses surprises ! »
* Pour en savoir plus : http://www.manolovaldesplacevendome.com/
Los Aretes (Les boucles d'oreille)
Date de création: 2016
Matériau: fonte
Hauteur : 3,70 m
Longueur : 7,50 m
Largeur : 5,60 m
Poids: 8 250 kg
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Par Une fleur de Paris le 13 Septembre 2016 à 06:00
Exposition Manolo Valdès Place Vendôme, Paris 1er : La Mariposa
L'exposition Place Vendôme compte six sculptures monumentales, exposées place Vendôme, à Paris, du 8 septembre au 5 octobre 2016.
Manolo Valdès est né le 8 mars 1942 à Valence en Espagne.
En 1957 il intègre l'Académie Royale des Beaux Arts San Carlos, à Valence, qu'il quitte en 1958 pour consacrer sa vie à la peinture.
De 1964 à 1981 Valdés forme le groupe « Equipo Cronica » (Equipe chronique) avec Joan A.Toledo et Rafael Solbes ; Toleda quittera le groupe au bout d'un an mais Valdés et Solbes continueront leur association dans ce groupe jusqu'à la mort de Solbes en 1981. En tant que membre de « Equipo Cronica », Manolo Valdés a participé à plus de 60 expositions personnelles et à de nombreuses expositions de groupe (jusqu'à 1981).
L'artiste vit et travaille entre New York et Madrid.
* Sources : http://www.manolovaldesplacevendome.com/biographie
La Mariposa (Le Papillon)
Date de création: 2016
Matériau: aluminium moulé
Hauteur : 5,16 m
Longueur : 6,65 m
Largeur : 6,70 m
Poids: 5 110 kg
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Par Une fleur de Paris le 29 Avril 2016 à 06:00
Fontaine du Palmier - (Paris 1er arrondissement)
La fontaine du Palmier, ou fontaine du Châtelet, ou encore fontaine de la Victoire, est un monument parisien situé place du Châtelet, entre le théâtre du Châtelet et le théâtre de la Ville.
Cette fontaine fut commandée en 1806 par Napoléon Ier à Emmanuel Crétet son ministre de l'intérieur, pour commémorer ses victoires (Lodi, Arcole, Rivoli, Pyramides, Mont Thabor, Marengo, Austerlitz, Ulm, Iena, Eylau, Dantzig, Friedland) et pour délivrer de l'eau potable gratuite aux Parisiens. Le projet fut dirigé par l'ingénieur François-Jean Bralle.
Photo de la fontaine du Palmier prise en 2012
Terminée en 1808, elle a la forme d'une colonne ornée au sommet de feuilles de palmiers, d'où son nom. Son fût porte une liste des victoires de Napoléon en Italie, en Égypte et dans d'autres pays. Sont ici gravés les noms des batailles de Lodi, desPyramides, de Marengo, d'Ulm et le siège de Dantzick en Pologne.
Elle est surmontée d'une Victoire en bronze doré brandissant les lauriers de la victoire, œuvre du sculpteur Louis-Simon Boizot ; la statue actuelle est une copie installée en 1898, l'original se trouvant dans la cour dite de la Victoire du musée Carnavalet depuis 1950.
La base de la colonne porte quatre statues, allégories de la Vigilance, de la Justice, de la Force et de la Prudence, également œuvres de Boizot.
Sous le Second Empire, la place du Châtelet fut transformée et agrandie, et en 1858 le monument entier fut déplacé de 12 mètres vers l'Ouest, pour être placé au centre de la nouvelle place. À cette occasion, un bassin inférieur, dessiné par Gabriel Davioud, a été ajouté à la fontaine.
Il est entouré de quatre sphinx sculptés par Henri-Alfred Jacquemart qui crachent des jets d'eau.
La fontaine du Palmier est inscrite monument historique depuis le 5 février 1925.
Ce site est desservi par la station de métro Châtelet.
* Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fontaine_du_Palmier
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Par Une fleur de Paris le 19 Septembre 2014 à 09:48
Le kiosque des Noctambules de Jean-Michel Othoniel
Métro Palais Royal - Musée du Louvre
Bouche de métro insolite, réalisation à rebours de l’espace architectural, le Kiosque des Noctambules s’appelait à l’origine l’Impertinente. D’impertinence, cette œuvre contemporaine du plasticien Jean-Michel Othoniel n’en manque pas. Objet fantastique, cristallin, elle détonne dans le cadre urbain géométrique qui lui est imparti et donne un air de fête à l’entrée de la station de métro Palais Royal - Musée du Louvre juste en face de la Comédie Française, depuis son inauguration le 30 octobre 2000.
Le Kiosque des Noctambules est une folie colorée destinée à accueillir le flux des passagers comme une pause enchantée dans l’hystérie de la ville. Cette création apporte une touche baroque au décor du Paris historique, touche insolite mise en exergue par l’architecture classique de la place Colette.
En 1996, la RATP prépare les célébrations du centenaire du métro parisien inauguré en juillet 1900, et demande à Jean-Michel Othoniel de réaliser un dessin, le croquis d’une œuvre imaginaire pour illustrer un livre en faisant référence au travail d’Hector Guimard architecte de l’Art Nouveau qui dessina les premiers édicules du métropolitain. Othoniel qui réside alors à la Villa Médicis à Rome est fasciné par le travail des maîtres verriers vénitiens. Il s’inspire des verres de Murano et crée une maquette en trois dimensions de son projet. Les responsables de la RATP sont séduits et décident de lancer la réalisation de cette œuvre offrant aux usagers du XXIème siècle cette bouche de métro féerique pour la modique somme de 3 millions de francs (un peu plus de 450 000 euro.)
Le Kiosque des Noctambules, composé de deux gloriettes, déploie vers le ciel son treillage aérien façonné en fonte d’aluminium, colonnades élancées et graciles. En sortant de la bouche de métro, les dômes effilés de perles dessinent une voûte céleste ruisselante de pierreries. Deux statuettes de verre trônent au sommet des couronnes agrémentées de bulles colorées en verre soufflé de Murano réalisées par la verrerie Salviati, maîtres verriers vénitiens de légende.
Les deux coupoles sont complémentaires, l’une dans des tons chauds représentants le jour, l’autre dans des tons froids la nuit reprenant le jeu sur la dualité, très présent dans l’œuvre de l’artiste.
Lorsque le temps s’y prête, qu’une éclaircie vient frapper de lumière la tonnelle ou que les éclairages publics s’allument, toute la place Colette s’illumine d’un chatoiement coloré comme lorsqu’on ouvre un coffret à bijoux. Il y a un effet colifichet de pacotille joyeusement régressif dans cet édifice légèrement de guingois à la fragilité apparente, garantie anti-vandalisme.
La balustrade qui enchâsse la bouche de métro reprend le motif tout en bulles et alvéoles représentatif de l’œuvre d’Othoniel, dentelle de métal bosselé complétée à l’arrière du kiosque d’un banc public follement gai. Sous cet angle, l'installation prend des allures de carrosse royal lancé à vive allure, tanguant et cahotant sur les pavés parisiens d'une époque révolue et l'on se surprend à chercher la Cendrillon moderne qui s'échapperait du bal à bord de cet attelage enchanté.
L’installation se poursuit à l’intérieur de la bouche de métro avec les carreaux de faïence mordorés qui retrouvent leur blanc laqué originel un peu loin et deux vitrines encastrées dans le mur, semblables à des hublots dans lesquelles sont exposées les mêmes perles de verre qui ornent l’édicule.
Le Kiosque des Noctambules procède d’une poésie de l’étrange comme une invitation à regarder le monde avec des yeux d’enfants. Jean-Michel Othoniel nous convie au cœur même du conte de fée dont il trace les contours, abstraction incarnée, d’arabesques métalliques et de clarté de verre. Cette œuvre singulière distille une touche de magie subtile dans un quotidien qu’elle anime d’un souffle de joie profond.
* Sources : See more at: http://www.parisianshoegals.com/2013/03/paris-le-kiosque-des-noctambules-de.html#sthash.ZCPScWpy.dpuf
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Par Une fleur de Paris le 18 Septembre 2014 à 09:35
Les colonnes de Buren
C’est sous la présidence de François Mitterrand que Jack Lang, ministre de la Culture, confie en 1985 la réalisation d’une œuvre artistique à Daniel Buren en lieu et place de la cour d’honneur du Palais Royal qui servait de parking aux fonctionnaires du Conseil d’État. Le défi était à la hauteur de la réputation de l’artiste, plus de 3000 m² à investir. Ce fut le début de l’histoire et de la polémique des "Colonnes de Buren" dont le titre exact est "Les Deux Plateaux".
Avec l’aide de l’architecte Patrick Bouchain, Buren a conçu son œuvre comme un espace urbain à l’intérieur duquel le public circulerait. Sa création se caractérise par un alignement de 260 colonnes inégales en hauteur, réalisées en marbre blanc avec des rayures noires.
La construction s’établit sur deux plans, un supérieur sur caillebotis qui reprend la cour et organise la circulation des piétons, et l’autre en souterrain avec un plan d’eau et une fontaine, en effet miroir. L’insertion de l’œuvre se fait dans l’environnement plus classique du Palais Royal et offre ainsi une rupture avec la modernité de l’œuvre de Buren.
La radicalité du projet provoque un tollé général dans les milieux politiques et artistiques, rejoignant en cela une tradition française : la Tour Eiffel en 1889, le Centre Pompidou en 1977 et la pyramide de Pei dans la cour du Louvre.
Tous ont en commun l’irruption de l’art moderne dans un environnement architectural classique. Les quatre tours de Jean Nouvel pour la réalisation de la nouvelle Bibliothèque nationale de France ont aussi été la source d’une importante polémique.
Les colonnes de Buren ont suscité pas moins de 225 articles dans 45 journaux, de nombreuses pétitions, de questions au gouvernement au Parlement, de recours en justice. Jacques Chirac, assuré de cette opposition, prend en tant que maire de Paris un arrêt municipal suspendant les travaux.
Il s’en suit un long contentieux dans lequel Buren va faire falloir le droit moral de l’artiste sur son œuvre. Il gagnera (1992) et la justice va contraindre le successeur de jack Lang rue de Valois, François Léotard à terminer les travaux.
L’œuvre (elle sera classée monument historique), très fréquentée, va mal vieillir. L’alimentation du plateau souterrain va cesser en 2000, l’espace va être rapidement pollué et dégradé, alors qu’il est une composante majeure de l’œuvre.
L’artiste manifeste publiquement son indignation face au laisser-aller de l’État en décembre 2007 et va jusqu’à menacer d’en demander la destruction. Il finira par avoir gain de cause, un vaste chantier est engagé par le Ministère qui inclut la rénovation des colonnes de Buren pour un montant de 5,8 millions d’euros.
* Sources : http://www.over-blog.com/Les_colonnes_de_Buren_ce_quil_faut_savoir-1095204432-art410960.html
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Par Une fleur de Paris le 17 Septembre 2014 à 09:26
Le canon méridien du Palais-Royal
Dans le jardin du Palais-Royal, chaque mercredi à 12 heures, un petit canon de bronze fait sursauter tous les promeneurs. Actionné par un préposé le canon, aujourd’hui télécommandé, ne fait que perpétuer une tradition qui remonte à 1786.
A la veille de la révolution française l’ingénieur Rousseau, horloger de son état, tient boutique dans la galerie du Beaujolais sous les arcades du Palais-Royal.
Spécialiste à Paris des canons méridiens, c’est par ordre du Duc d’Orléans qu’il installe le premier canon de bronze dans le jardin.
Le dispositif est composé d’un petit canon et d’une lentille convergente
fixée au milieu d’un portique en cuivre. L’instrument est orienté
de telle façon que la lentille concentre les rayons du Soleil de midi,
échauffe la culasse, qui met le feu à la poudre et le coup part.En fonctionnement jusqu’en 1914, puis restauré en 1975 il va reprendre sa vocation d’indiquer le midi solaire jusqu’en 1981.
Remis en service à partir de juillet 1990, il disparaît une nuit de 1998.
Une réplique est installée, qui a recommencé à fonctionner durant l’été 2011.
Le petit canon acoustique du jardin du Palais-Royal est le plus célèbre des canons méridiens.
L’ abbé Delille pressé par le duc d’Orléans de lui dire ce qu’il pensait du jardin du Palais-Royal, le poète prit un crayon et écrivit ce quatrain :
« En ce jardin, tout se rencontre, hormis de l’ombrage et des fleurs. Si l’on y dérègle ses moeurs, au moins on y règle sa montre ».
A la veille de la Révolution française, le palais appartenait à Philippe IV d’Orléans (futur Philippe-Égalité) qui le fit reconstruire suite à un incendie survenu en 1773. Il en fit alors un haut lieu parisien, et y installa des boutiques, des théâtres, des cafés, un jardin…
Le Palais-Royal devint un lieu d’agitation et un lieu de débauche ce qui explique la réponse sarcastique que ce permit de faire l’abbé Delille au duc d’Orléans.
Une devise latine était gravée sur le socle du canon : Horas non numero nibi serenassignifiant « Je ne compte que les heures heureuses ».* Sources : http://www.paris-a-nu.fr/le-canon-meridien-du-port-royal/
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Par Une fleur de Paris le 16 Septembre 2014 à 10:00
Jardin du Palais-Royal : son histoire
Les jardins et le Palais-Royal virent le jour sur le souhait du cardinal de Richelieu, le " Palais-Cardinal " abritant deux grands bassins avec jets d'eau, des statues, des parterres de broderies, deux allées d'ormes et un petit bois, un bel ensemble dessiné par le jardinier du roi Desgots qui fut tout de suite ouvert au public. Légué à Louis XIII après sa mort, et métamorphosé en " Palais-Royal ", le palais accueillit la famille royale et fut le théâtre de nombreux événements historiques. En 1651, il fut envahi par les Parisiens alertés par des rumeurs dénonçant la fuite du roi Louis XIV. Ils pénétrèrent jusque dans la chambre du jeune roi âgé de 12 ans, pour vérifier qu'il dormait paisiblement !
Dans les jardins du Palais Royal, Mazarin organisa pour le roi des chasses miniatures, qui y apprit également à monter à cheval et à faire la guerre sur un petit fort, des années heureuses pour le petit roi. Plus tard Louis XIV attaché au lieu y installa l'Académie Royale de Peinture et de Sculpture (1661-1692).
Vers 1730, les jardins du Palais Royal subirent leurs premières transformations, les vieux ormes et les marronniers centenaires étant pour la plupart abattus, laissant un grand bassin esseulé, des parterres de gazon bordés d'ormes taillés en boule et de nombreux bancs entourés de tilleuls. Les Parisiens s'y pressaient, nouvellistes, oisifs et flâneurs conversant sous " l'arbre de Cracovie ". Diderot aimait s'y asseoir pour rêver, vers les cinq heures du soir.
La construction des rues de Montpensier, de Valois et de Beaujolais réduisirent notablement la surface du jardin qui passa de 333 m de long et 143 de large à 275 m de long et 100 m de large ! Philippe d'Orléans, duc de Chartres, alors endetté, transforma les édifices et fit construire de nouveaux pavillons destinés à être loués pour renflouer ses dettes. La grande animation qui y régnait déjà s'amplifia d'autant, favorisée par l'ouverture tardive des jardins du Palais Royal : 23 h 00 en hiver et 1 h 00 du matin en été.
L'interdiction faite à la police de pénétrer dans l'enceinte des jardins du Palais Royal permit toutes les extravagances et les débordements : des filles galantes s'y promenaient légèrement vêtues...certains disent même avoir aperçu Joséphine de Beauharnais, futur impératrice, en galante compagnie...un mannequin du pape y fut brûlé en 1791, les opposants aux régimes en place y appelaient à prendre les armes, comme Camille Desmoulins en 1789, qui arracha les feuilles des arbres pour s'en servir de cocarde...
Le Pâtre et la Chèvre, par Paul Lemoyne -1830
Le tracé des jardins du Palais-Royal fut de nouveau modifié sous le règne de Charles X (1824-1830), leur donnant leur physionomie actuelle, en faisant disparaître les enseignes trop voyantes, les tripots mal famés et les femmes de petite vertu, sonnant le glas des belles années du Palais-Royal. De nos jours, on peut encore voir, avec un peu d'imagination, tous ces personnages illustres hanter les galeries du Palais Royal, grâce aux quelques boutiques et aux cafés qui tentent de perpétuer la tradition. Les ailes de Montpensier et de Valois abritent aujourd'hui le Conseil Constitutionnel et le Ministère de la Culture.
* Sources : Paris.fr
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Par Une fleur de Paris le 15 Septembre 2014 à 08:37
Les roses du Jardin du Palais-Royal
D’une année à l’autre, le jardin du Palais-Royal se pare de couleurs et de fleurs différentes.
Labellisé « Jardin remarquable », le jardin du Palais-Royal s’étend sur 20 850 m² dans le 1er arrondissement de Paris.
Le jardin fut décidé par le cardinal de Richelieu pour ornementer le Palais-Royal et fut réalisé par Pierre Desgotz, le jardinier du roi. La palais et le jardin ont été légués à Louis XIII à la mort du cardinal et la famille royale s’y est installée. Le jardin a été modifié sous Charles X pour lui donner son aspect actuel avec les galeries et les tracés des allées.
Quatre doubles rangées de tilleuls taillés en marquise plantés dans les années 1970 et des marronniers rouges plantés en 1910 (au Nord du jardin) ombragent les allées du jardin du Palais-Royal, aux côtés de 466 autres arbres.
Statue en marbre le Charmeur de Serpent, par Adolphe Thabard -1875.
* Sources : Paris côté jardin
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Par Une fleur de Paris le 5 Août 2014 à 03:25
Le Palais de Justice, façade arrière, rue de Harley
Le Palais de Justice dont l'entrée principale est boulevard du Palais, se trouve le même bloc immobilier que la Sainte Chapelle et la Conciergerie non loin de Notre Dame de Paris. Il possède une autre entrée sur la façade ouest, rue Harley, qui donne sur la place Dauphine.
La création de la place Dauphine a entraîné en 1607 celle de la rue de Harley, du nom de Achille de Harley (1536-1619), premier président du parlement.
La composition permet ainsi de dégager de hautes verrières qui éclairent efficacement le grand hall des pas perdus. En revanche, les chapiteaux des colonnes n'ont rien d'égyptien. Les deux lions qui encadrent le grand escalier au centre de la façade rappellent l'utilisation faite à cette même époque aux Etats-Unis de l'architecture égyptienne comme symbole d'une justice éclairée.
Cette grille en fer forgé et en partie dorée est l’œuvre du maître serrurier Bigonnet. Elle a été installées sous la surveillance du premier architecte Desrnaisons, lors des travaux exécutés au Palais après l'incendie de 1776. Elle est un des derniers exemples de ferronnerie avec ornements de cuivre. Le dessin en est très classique avec les deux pilastres soutenant l'entablement, lui-même surmonté du fronton. Longue de 40 m, elle est percée de trois grandes portes à double battant, dont celle du milieu était surmontée d'un globe orné de fleurs de lys que dominait une couronne. Les ornements furent détruits sous la Révolution, la Restauration a confié à l'architecte Peyre le soin de rétablir la grille dans son état primitif.
* Sources : Wikipédia
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Par Une fleur de Paris le 4 Août 2014 à 05:00
Place Dauphine
La place Dauphine est une place du 1er arrondissement de Paris. Située à l'ouest de l'île de la Cité, la place Dauphine constitue la seconde place royale parisienne du XVIIe siècle, après la place des Vosges.
La place Dauphine occupe un espace triangulaire, dans l'ouest de l'île de la Cité. Elle constitue, avec le Palais, la partie de l'île appartenant au 1er arrondissement de Paris. La pointe du triangle débouche au milieu du pont Neuf, sur la place du Pont-Neuf, via la courte rue Henri-Robert (considéré autrefois comme faisant partie de la place). L'est de la place est séparé du palais de justice par la rue de Harlay. Sur chacun des deux autres côtés de la place, une rangée d'immeubles la sépare du quai de l'Horloge au nord et du quai des Orfèvres au sud.
La place Dauphine est située à proximité de la station Pont Neuf, rive droite, desservie par la ligne 7.
Lors de sa création, la place est nommée en l'honneur du dauphin, le futur roi Louis XIII. Entre 1792 et 1814, elle porte le nom de place de Thionville.
La place est aménagée sur l'emplacement de trois îlots alluvionnaires à fleur d'eau, l'îlot du Passeur-aux-Vaches (ou « île aux Bœufs »), l'île du Patriarche (appelée aussi « îlot de la Gourdaine ») et l'île aux Juifs. C'est sur cette dernière qu'a été brûlé le 11 mars 1314 Jacques de Morlay, grand maître des Templiers. La construction du pont Neuf de 1578 à 1607 entraîne la réunification des îlots et leur rattachement à l'île de la Cité. Elle donne l'idée au roi Henri IV de faire aménager une place résidentielle, à l'emplacement des îlots et du verger du roi, devenu alors jardin du bailliage du palais.
Place Dauphine : passage ouest, le seul qui subsiste
En l'an 1607, après le début des travaux de la place Royale (actuelle place des Vosges) et l’inauguration du Pont Neuf (le plus vieux pont de Paris), le roi Henri IV décida de faire aménager la pointe ouest de l’île de la Cité entre le Palais et le Pont Neuf.Par un bail à cens et à rentes du 10 mars 1607, le roi fit don à son fidèle et vieux serviteur Achille Ier de Harlay, premier président à mortier du parlement de Paris, des terrains formant l'extrémité occidentale de l'île, en récompense de ses loyaux services pendant la Ligue. Il reçoit l'autorisation de créer une place triangulaire, la seconde place royale de Paris aménagée au XVIIe siècle. À charge pour lui de construire ces nouveaux bâtiments dans l'esprit de la Place Royale et conformes au plan imposé par le roi et le Grand Voyer Sully : un « promenoir » entouré de maisons « d’un même ordre », comprenant deux étages, dont les trumeaux seraient décorés de tables de pierre se détachant sur la brique, et dont les arcades du rez-de-chaussée abriteraient les boutiques.
Des trente-deux maisons uniformes d'origine, il ne reste intacts que les deux pavillons d'angle sur le Pont Neuf qui relie les deux rives de seine en traversant l'île de la Cité. Les autres bâtiments furent, soit modifiés, démolis, reconstruits, ou rehaussés, à partir du XVIIIe siècle. En face de ces deux pavillons originels, se trouve une statue de bronze du roi Henri IV (inaugurée le 25 août 1818, la première ayant été fondue pendant la révolution) et le square du Vert Galant. En 1874, à l'initiative de Viollet-le-Duc, soit 267 ans après sa construction, on fit démolir le côté pair de la rue De Harlay (La base du triangle de la place) pour dégager la façade arrière du palais de Justice construite à partir de 1854. Des arbres sont aujourd'hui plantés à l'espace qu'ils occupaient jadis. La place Dauphine fut donc dénaturée davantage, car amputée de l'un des côtés de son triangle.
Aujourd'hui, même si cette place de l'île de la Cité n'a pas retrouvé son unité architecturale d'origine, le réaménagement sur un parc de stationnement souterrain de son terre-plein central a permis de corriger la déclivité du terrain, et son côté est a été d'une certaine façon refermé à l'aide de grands arbres, afin de reconstituer partiellement de façon harmonieuse son aspect clos. Le calme de cette place reste, lui, inchangé, les murs épais inclinés de façon triangulaire étant des remparts très efficaces contre les nuisances sonores proches. La place Dauphine accueille de nos jours de nombreuses galeries d'art et petits restaurants-cafés, ce qui lui assure une relative fréquentation, mais sans la foule.
Un petit "plus" :
La « roulotte » : le domicile d’Yves Montand et de Simone Signoret.
Le couple cherche un domicile. Grâce au guitariste de Montand, Henri Crolla, qui habite non loin, ils investissent en 1952 une librairie à louer de trois pièces, au 15 de la place Dauphine. Ils la transforment en duplex avec salon au rez-de-chaussée et chambres à l’étage. Au lieu de supprimer la vitrine, ils en font une large fenêtre qui amène de la lumière dans la pièce principale. Ils se contentent de fermer le bas de l’ancienne vitrine. Quelques barreaux aux fenêtres constituent le tribut que le couple doit payer à la célébrité.
Surnommé “la roulotte”, ce logement est de petite taille. L’espace en est d’autant plus réduit qu’à chacun de leurs voyages Montand et Signoret ramènent des objets qui, additionnés aux nombreux cadeaux de leurs amis, se retrouvent sur d’innombrables étagères ou posés un peu partout. Les murs sont couverts de photographies souvenirs.
Cette “roulotte” est fortement marquée par la personnalité de ses propriétaires qui y vivent, y travaillent et y reçoivent leurs amis. Il ne s’agit pas d’un “dortoir” où manger et dormir avant de repartir, mais d’un véritable foyer. La place Dauphine constitue, à leurs yeux, un petit quartier chaleureux, presque un village oublié dans l’appétit de béton de Paris.* Sources : Wikipédia et Sources personnelles
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Par Une fleur de Paris le 2 Octobre 2013 à 04:21
« Lord of Wind » (« Le Seigneur du Vent ») et « Pure Land » (« Terre pure ») de l'artiste taïwanais Li Chen, Place Vendôme, Paris 1er
« Lord of Wind » (« Le Seigneur du Vent »)
Le personnage plane dans les airs au dessus des dunes. Les lignes ciselées de son corps rappellent les empreintes laissées par l'érosion éolienne.
Le sable évoque le passage du vent au milieu du calme. Dans la philosophie chinoise, le vent fait partie de la doctrine des cinq éléments qui explique les interactions entre les phénomènes naturels.
Elle comprend deux phases, celle de la création et celle de la destruction : le bois engendre le feu, le feu crée la terre, la terre engendre le métal, le métal porte l'eau (par un seau) et l'eau nourrit le bois.
Cette sculpture fait partie de la série « Soul Guardians ».
« Lord of Wind », 2008, bronze laqué, 2,09 x 3 x 3,19 m ©courtesy Asia Art Centre
« Pure Land » (« Terre pure »)
Cette statue représente un personnage aux traits enfantins, flottant au sommet d'une montagne, comme perdu dans une aure dimension. Elle exprime le ressenti de l'artiste sur la manière de vivre sa spiritualité. Le Bouddha entre dans un vide, libre de tout souci, libéré, désentravé et décontracté.
Son visage est retourné et son corps semble voler. Ses bras sont tendus et libres tandis que ses jambes sont croisées de manière naturelle et nonchalante, exprimant une naïveté pure et limpide. Il est immergé dans une quiétude enfantine. Cependant, les formes pleines et les lignes de cette oeuvre expriment également une tension puissante et une énergie intense.
Défiant les lois physiques, elle apparaît instable, de prime abord. Pourtant, Li Chen a créé une structure délicatement équilibrée, visuellement étonnante, tout en dégageant une impression d'harmonie et d'équilibre.
Cette sculpture fait partie de la série « Energy of Emptiness ».
« Pure Land »,1998, bronze laqué, 4,51 x 1,33 x 2,43 m ©courtesy Asia Art Center
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Par Une fleur de Paris le 1 Octobre 2013 à 04:46
« Flickering Moonlight » (« Reflet de lune scintillant ») de l'artiste taïwanais Li Chen, Place Vendôme, Paris 1er
Li Chen s'est inspiré d'un proverbe chinois : "Si l'eau de mille rivières reflètent une seule lune, aucun nuage du ciel ne peut vous présenter une vue claire".
Sur la base de la pièce, les ombres de la lune sur l'eau se mèlent à d'innombrables vagues oscillantes, transformant la sculpture statique en objet animé.
La lune, sa lueur, son ombre, les vagues, tous ces éléments intéractifs se combinent.
L'état libre et sans entrave du personnage symbolise l'esprit Zen, mis en exergue par la lenteur du mouvement et la présence de l'eau.
Cette sculpture fait partie de la série "Spiritual Journey through the Great Ether".
« Flickering Moonlight », 2009, bronze laqué, 1,56 x 3,04 x 3,14 m ©courtesy Asia Art Center
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