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Par Une fleur de Paris le 23 Avril 2015 à 05:00
Parc Montsouris : L'accident de carrière d'Henri Bouchard
La sculpture d'Henri Bouchard placée dans le parc Montsouris depuis 1910 met en scène trois ouvriers d'une mine ou d'une carrière, deux d'entre eux portant sur leurs épaules le corps de leur camarade mort au travail.
Cette sculpture en marbre date de 1906, également appelée " la carrière ", s'inscrit dans la ligne des sujets de prédilection de Bouchard, les hommes au travail (Bouchard a également signé le Vendangeur, le Forgeron, le Moissonneur, le Faucheur).
* sources : https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=75114_8
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Par Une fleur de Paris le 22 Avril 2015 à 07:30
Les statues du parc Montsouris : Thomas Paine, Citoyen du Monde
L’intellectuel, pamphlétaire et révolutionnaire Thomas Paine, Citoyen du Monde (1737 – 1809). Anglais de naissance, Français par décret et Américain par adoption.
Réalisée par le sculpteur Borglum en 1938, cette belle statue dorée resta cachée durant toute la Seconde Guerre Mondiale. Elle ne fut érigée que le 29 janvier 1948 sur le trottoir du boulevard Jourdan, côté parc Montsouris, face au pavillon américain de la Cité Universitaire.
Après avoir été enlevée de son emplacement d’origine suite aux travaux de rénovation des grilles de Montsouris à la fin des années 90, elle fut réinstallée à l’intérieur du jardin au début de l’année 2009.
Thomas Paine, né le 29 janvier 1737 à Thetford en Grande-Bretagne et mort le 8 juin 1809 à New York aux États-Unis, est un intellectuel, pamphlétaire, révolutionnaire britannique, américain et français. Il est connu pour son engagement durant la Révolution américaine en faveur de l'indépendance des treize colonies britanniques en Amérique du Nord. Il a exposé ses positions dans un célèbre pamphlet intitulé Le Sens commun, publié quelques mois avant la signature de la Déclaration d'indépendance des États-Unis en 1776.
Ses écrits, parmi lesquels figure Rights of Man (1791), ont également exercé une grande influence sur les acteurs de la Révolution française : il est élu député à l’assemblée nationale en 1792. Considéré par les Montagnards comme un allié des Girondins, il est progressivement mis à l’écart, notamment par Robespierre, puis emprisonné en décembre 1793.
Après la Terreur, il est relâché et connaît un certain succès grâce à son livre Le Siècle de la raison (The Age of Reason, 1793-1794) qui analyse le christianisme et milite en faveur du déisme. Dans Agrarian Justice (1795), il analyse les origines du droit de propriété et introduit le concept de Revenu de base, proche du revenu minimum.
Thomas Paine resta en France jusqu’en 1802, période pendant laquelle il critique l’ascension de Napoléon Bonaparte, qualifiant le Premier Consul de « charlatan le plus parfait qui eût jamais existé ». Sur l’invitation du président Thomas Jefferson, il revient aux États-Unis où il meurt en 1809 à 72 ans.
* sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Paine
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Par Une fleur de Paris le 21 Avril 2015 à 06:00
Parc Montsouris : " Pureté " par Costa Valsenis (1955)
La pureté (1955) Costas Valsensis. Une sculpture offerte par la communauté grecque de France à la ville de Paris.
Une sculpture qui ressemble un peu aux sculptures de Maillol vous ne trouvez-pas ?
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Par Une fleur de Paris le 20 Avril 2015 à 06:00
Parc Montsouris : la Bernache nonnette et L’oie à tête barrée
Il y a beaucoup d'oies dans le Parc Montsouris.
Bernache nonnette (Bechstein, 1803) – Branta leucopsis
Semblable à une petite oie, la bernache nonnette se distingue aisément de ses cousines à son cou et à sa poitrine noire, ainsi qu’à sa calotte noire qui enserre sa petite tête blanche comme le voile d’une religieuse dont elle tire son nom. Elle ressemble un peu à la bernache du Canada (que je ne vous présente plus), mais cette dernière a le cou plus allongé.
La partie dorsale et alaire supérieure sont grises et rayées de blanc. La partie ventrale et le dessous de la queue sont blancs. Le bec petit et noir se prolonge en masque des deux côtés de la tête jusqu’aux yeux. Les pattes palmées sont sombres également.
La bernache nonnette est grégaire et se déplace en groupes compacts. Les oisons n’étant pas nourris par les parents, ils sont obligés de se débrouiller par eux-mêmes. Lorsqu’ils quittent le nid installé sur un espace pentu, les jeunes se laissent tomber en contrebas en espérant atteindre l’eau ou un espace herbeux (mais de nombreux poussins se fracassent sur les rochers).
La bernache nonnette est végétarienne et consomme principalement de l’herbe. Elle se nourrit également d’algues en hiver, d’insectes aquatiques, de mollusques et de crustacés. Elle a une préférence pour les végétaux de la zone côtière régulièrement submergée par la mer. Il lui arrive de se rabattre sur les pousses des prairies plus éloignées du littoral.
* sources : http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-bernache-nonnette-13257/
Oie à tête barrée (Latham 1790) – Anser indicus
L’oie à tête barrée se distingue par son plumage généralement d’un gris plus clair que les autres espèces d’oies, sa tête blanche et la barre blanche qui marque le cou sur toute sa longueur. Sa tête est rayée de deux bandes noires : celle située sur la partie supérieure est plus large que celle qui barre la nuque, et rejoint chaque oeil. La partie arrière du cou est sombre. Son bec est jaune ponctué d’un point noir à son extrémité, et ses pattes palmées sont jaunes.
L’oie à tête barrée se nourrit de plantes aquatiques qu’elle trouve dans les lacs qu’elle fréquente, d’herbes telles que la laîche, des carex, des tubercules, des graines, voire des algues.
L’oie à tête barrée est une grande migratrice. C’est l’espèce qui vole le plus haut : elle a été aperçue à 10.000 m d’altitude. Cette puissance est nécessaire pour franchir les hauts sommets de la chaîne himalayenne. À 8.500 m d’altitude, l’air est rare et la température atteint -40 °C. Son métabolisme est capable de compenser les déperditions thermiques, et son hémoglobine possède la capacité de stocker davantage d’oxygène que les autres espèces. Cet apport supplémentaire d’oxygène lui permet de supporter le froid glacial de la troposphère et le manque d’air. L’oie à tête barrée est grégaire même pendant la période de nidification. Elle se mêle à d’autres espèces sur ses lieux d’hivernage.
* sources : http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-oie-tete-barree-13236/
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Par Une fleur de Paris le 17 Avril 2015 à 00:30
Un couple de Cygnes noirs au parc Montsouris
Je vous présente "JULIA" et "JULIEN" un couple de cygnes noirs d'Australie. Ils sont très unis et également très bavards. Alors d'après les habitués du parc Montsouris, "Julia" a une bague orange à la patte et "Julien" une bague noire.
Les deux grands oiseaux se déplacent avec grâce sur le lac, ils sortent également de l'eau à la recherche de nourriture sur la pelouse.
Le bec est rouge brillant avec une bande blanche. L'oeil est rouge-orangé, les pattes et les pieds sont noirs.
Le cygne noir se caractérise aussi par de longues plumes (rémiges) froissées sur le bord du corps.Julien reconnaissable à sa bague noire
Les cygnes noirs vivent en groupe. Ainsi des "rassemblements atteignant plusieurs dizaines de milliers d'oiseaux sur certains lacs d'Australie" ont pu être observés.
La population est abondante."Julien"
"La dernière estimation de la population australienne se situe entre 300 000 et 500 000 individus".
"Julien"
Cette espèce est "protégée par la loi et l'opinion publique en Australie".
"Julia"
L'année dernière, le 21 avril 2014, deux cygneaux sont nés, cette année, aucune naissance en vue, c'est bien dommage.
* sources : http://www.lesoiseauxdeparis.com/cygne-noir.php et informations sur place
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Par Une fleur de Paris le 16 Avril 2015 à 00:30
Des tortues de Floride au Parc Montsouris
Sur la petite île au milieu du lac du Parc Montsouris, on peut voir d'étranges animaux ; étranges par le fait qu'on a pas l'habitude de les rencontrer en temps ordinaire dans les parcs parisiens.
Ces tortues de Floride vivent tranquillement au milieu des canards, des cygnes, des poules d'eau du parc.
Les tortues de Floride sont carnassières, elles ont été apportées il y a quelques années par la SPA, après avoir été abandonnées par des acheteurs peu scrupuleux !
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Par Une fleur de Paris le 15 Avril 2015 à 00:30
Parc Montsouris : Drame au désert de Georges Gardet
Avec cette statue Georges Gardet remporte son premier succès en 1887 . Georges Gardet est considéré comme l'un des plus grands artistes de l'école française des sculpteurs animaliers.
Georges Gardet, né le 11 octobre 1863 à Paris 6ème, et mort dans la même ville en 1939.
Il est remarqué au Salon de Paris en 1891 avec son oeuvre "Drame au désert". Il participe à l'Exposition Universelle de 1900, année au cours de laquelle il reçoit la légion d'honneur. Il participe à l'Académie des Beaux-Arts et à la Société des artistes français.
Cette lionne sait que son combat est perdu d'avance ; son petit est mort et sa motivation est de l'ordre de la colère et de la vengeance et sûrement de chagrin aussi.
Aucun animal ne domine l’autre, ils se menacent comme dans ces luttes où l’on redoute le premier coup.
Cette lionne sait qu'il y aura qu'un seul "gagnant", le serpent ou elle, elle combattra jusqu'à la fin !
* sources sur Georges Gardet wikipédia
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Par Une fleur de Paris le 14 Avril 2015 à 00:30
Les statues du parc Montsouris : Colonne de la Paix Armée de Jules Coutant
Je passe devant souvent, et je ne sais pourquoi, je n'avais jamais pensé à la prendre en photo, voilà c'est chose faîte ; je vous présente la Colonne de la Paix Armée.
Haute de huit mètres cinquante, la colonne de la Paix Armée fut réalisée d’après un dessin de l’architecte Paul Sédille.
Elle est coiffée par un bronze de Jules Coutant, mesurant trois mètres cinquante, pesant 28 tonnes, réalisée en 1888.
Elle s’élevait jadis, square d’Anvers dans le IXe arrondissement, mais suite à la construction d’un parking souterrain, elle fut transférée dans la perspective de l’avenue René Coty en 1984.
* sources : le site du parc Montsouris
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Par Une fleur de Paris le 13 Avril 2015 à 00:30
Parc Montsouris
2 rue Gazan 75014 Paris Boulevard Jourdan, avenue Reille, rue Gazan, rue de la Cité-Universitaire, rue Nansouty, rue Emile-Deutsch-de-la-Meurthe
Le nom de Montsouris, serait issu de " Moque Souris ". Il évoque des temps anciens, où les moulins de la Bièvre périclitaient et où les lieux n'étaient plus habités que par des rongeurs.
Avant d'être un parc, la plaine Montsouris était occupée par les carrières de Montrouge. Une partie de celles-ci a été utilisée pour recevoir les ossements des nombreux cimetières réformés par les grands travaux parisiens. Une nécropole, les « catacombes » rassemble de ce fait près de 6 millions d'âmes. Ce passé avait laissé des traces, et les concepteurs durent faire face à un sous-sol labyrinthique et à la présence de deux voies ferrées.
La guerre de 1870 avec la Prusse compliqua la situation. Le parc fut achevé malgré tout en 1878.
Créé sous l'impulsion de Napoléon III, le projet fut confié au baron Haussmann. L'empereur voulait alors doter d'un espace vert chacun des points cardinaux de Paris, ce qu'il réalisa, mais après la chute du second Empire.
C'est à l'ingénieur Alphand que fut confié ce vaste projet qui donna naissance à un jardin à l'anglaise de 15 hectares et de 1,5 km de circonférence. Le parc garde encore aujourd'hui les marques de son passé par ses forts dénivelés.
En créant le parc Montsouris, Napoléon III voulait s'inspirer des parcs londoniens. Les espaces verts y jouaient un rôle d'importance; ils étaient considérés comme des lieux de rencontre où se mêlaient toutes les classes sociales, une vision très moderne qui prévaut encore et plus que jamais aujourd'hui.
Le second Empire connut ainsi une vague de création de grands parcs, dont le parc Montsouris, mais aussi le parc des Buttes-Chaumont et le Jardin des Serres d'Auteuil, qui en sont les exemples les plus réussis.
Monument de la mission Flatters
Massacre de la mission Flatters
Avec 39 personnes, Paul Flatters part de Ouargla, le 5 mars 1880. Il descend alors vers le Sud, mais un manque de vivres et les menaces des populations le contraignent à rebrousser chemin. Il rentre à Ouargla le 17 mai sans avoir totalement rempli sa mission, mais rapportant des informations précieuses. Malgré les menaces proférées par l'amenokal touareg Ahitarel ag Mohamed Biska qui refuse catégoriquement le passage d'une troupe armée sur son domaine, Flatters décide de repartir.
Le 4 décembre, il reprend la route du Sahara pour une seconde expédition de 93 hommes dont sept membres scientifiques et militaires : MM. Béringer, Roche, Santin, le médecin aide-major Guiard, le capitaine Masson, le lieutenant de Dianous de la Perrotine, deux sous-officiers MM. Dennery et Pobéguin, deux ordonnances Brame et Marjolet, quarante-sept tirailleurs indigènes et trente-et-un arabes des tribus, sept guides Chaamba et Iforas, le mokadem de l'ordre des Tidjani. Ils partent avec près de 280 animaux (chameaux, chevaux, ânes) et une importante somme d'or. Pendant deux mois, la colonne progresse sans difficulté majeure vers le Hoggar. Leur chemin s'arrête à Bir el-Garama, où la mission subit l'attaque des Touaregs Hoggar et Ajjers. Tous les français trouvent la mort. Seuls une vingtaine d'indigènes arrivent à regagner Ouargla.
Un monument rappelant cet événement a été érigé dans le parc Montsouris.
* sources : http://equipement.paris.fr/parc-montsouris-1810
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