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Par Une fleur de Paris le 31 Décembre 2016 à 06:00
Vitrines Printemps Haussmann : Bon Réveillon et Bonne Année 2017
Je vous souhaite un très bon Réveillon et une très Bonne Année 2017 ! Portez-vous bien ...
Désolée pour les reflets ... Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
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Par Une fleur de Paris le 30 Décembre 2016 à 06:00
Vitrines de Noël 2016 au Printemps Haussmann
Le magasin Printemps Haussmann inaugure ses célèbres vitrines de Noël en novembre 2016. Elle resteront ainsi décorées aux couleurs les plus festives jusqu’au début janvier 2017.
C’est le grand rendez-vous des petits et de ceux qui ont su garder une âme d’enfant. Les mises en scènes ingénieuses et les personnages féeriques de ces vitrines n’ont rien à envier à celles des Galeries Lafayette !
Pour célébrer Noël 2016, les vitrines du boulevard Haussmann s’illuminent et s’animent. Le grand magasin met en scène d’adorables personnages, imaginés et réalisés avec la complicité de trois grandes maisons partenaires : Jimmy Choo, David Yurman et Bonpoint.
Suivez dans les vitrines Jules et Violette, malicieux, curieux et intrépides, et vivez avec intensité leurs aventures au cœur de leur rêve. L’émerveillement est au rendez-vous.
Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
* Pour en savoir plus : http://www.evous.fr/Vitrines-de-Noel-au-Printemps-Haussmann-1141672.html
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Par Une fleur de Paris le 28 Décembre 2016 à 06:00
Vitrines de Noël 2016 aux Galeries Lafayette ... Suite
Fidèles à leur tradition, les Galeries Lafayette se parent de leurs plus belles décorations et invitent petits et grands à découvrir leurs merveilleuses vitrines créées et imaginées par des artisans et décorateurs au savoir-faire inestimable.
Les vitrines du grand magasin parisien donnent à voir une ribambelle d’automates animés, de scènes revisitées, de décors féeriques, de mondes fantastiques et oniriques pour le plus grand plaisir des petits et grands enfants fascinés par ces univers enchanteurs et magiques.
Quatre vitrines ont servi pour faire cet article, je ne me souviens pas de la quatrième vitrine (désolée) :
"Voyage en téléphérique"
"La pause des Ours"
Quatrième vitrine
Pour donner vie aux créations de papier signées Lorenzo Papace, les Galeries Lafayette ont fait appel au Papetier Arjowiggins et ses deux divisions Creative Papers et Graphic Papers. Arjowiggins, papetier franco-britannique depuis 1770, place l’environnement et la créativité au cœur de son innovation afin de répondre aux demandes de ses clients les plus exigeants.
* Sources : http://haussmann.galerieslafayette.com/des-vitrines-extra-polaires/
Cliquez sur les photos pour les voir en grand format - Prochain article vendredi
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Par Une fleur de Paris le 26 Décembre 2016 à 06:00
Vitrines de Noël 2016 aux Galeries Lafayette
Les vitrines des Galeries Lafayette ont été inaugurées le 8 novembre 2016. Petits et grands sont allés les admirer jusqu’à début janvier 2017. Le thème de cette année : "un Noël extra polaire" !
Venez découvrir un pays glacé, où une famille d’ours blancs part à la conquête d’une banquise merveilleuse. Une expérience féerique vous attend sur le boulevard Haussmann, un Noël Extra Polaire magique et engagé !
Les vitrines : Les vitrines du boulevard Haussmann racontent l’épopée extraordinaire d’une famille d’ours polaires qui, voyant leur banquise fondre, quitte le pôle nord pour les Galeries Lafayette et leur incroyable banquise. Les ours s’amusent, dansent, jouent, s’agitent à tous les étages du grand magasin avant leur retour au pôle Nord, le temps que chacun prenne conscience de l’importance de préserver la banquise.
Pour Noël, les ours se sont donné rendez-vous dans les vitrines des Galeries Lafayette Haussmann à Paris. Ils s’amusent, dansent, jouent, s’agitent à tous les étages du grand magasin avant leur retour au Pôle Nord, le temps que chacun prenne conscience de l’importance de préserver la banquise. Au milieu d’une nature blanche enchanteresse, de grandes roues et de petites maisonnettes, les ours polaires célèbrent Noël sous les neiges hivernales.
A suivre ... Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
* Sources : Les Galeries Lafayette - Prochain article mercredi ...
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Par Une fleur de Paris le 24 Décembre 2016 à 18:30
Un sapin en papier pour un Noël extra polaire !
Pour la première fois, les Galeries Lafayette dévoilent un sapin de Noël habillé exclusivement de papier, une création unique de l’artiste Lorenzo Papace.
Pour célébrer les fêtes de fin d’année à Paris, les Galeries Lafayette Haussmann ont vu les choses en grand.
Ce gigantesque sapin, animé par une grande roue et des téléphériques, se dresse au cœur de Coupole, accueillant des ours polaires venus vivre une expérience féerique dans un monde immaculé. Un travail d’une incroyable finesse pour la création de ce sapin de papier minutieusement ciselé par Lorenzo Papace.
Directeur artistique, réalisateur et compositeur français Lorenzo Papace est né à Lyon en 1986, diplômé en design d’espace, passionné de voyages et de sciences. Au fil des années, il s’est spécialisé dans un travail sensible autour du papier en volume pour créer des œuvres uniques et pleines de poésie : scénographie, stop-motion et photographie.
Sa création pour le Noël 2016 des Galeries Lafayette, restera certainement l’un des plus beaux sapins de Noël de Paris.
À découvrir dès à présent aux Galeries Lafayette Haussmann.
* Sources : http://haussmann.galerieslafayette.com/un-sapin-en-papier-pour-un-noel-extra-polaire/
Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
et
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Par Une fleur de Paris le 23 Décembre 2016 à 00:30
La Brasserie et la Coupole du Printemps Haussmann
La Brasserie Printemps est une grande brasserie traditionnelle revisitée par le designer Didier Gomez. On y retrouve toute la chaleur et la convivialité sublimée par un cadre magique et riche en émotion sous la coupole du luxueux magasin du Printemps, créé en 1923.
La carte propose une cuisine française de qualité revisitant des plats traditionnels avec une touche de modernité. La Brasserie Printemps a été conçue comme un lieu de vie dynamique et chaleureux pour rendre hommage à cette adresse mythique.
Une cuisine française moderne pour ce restaurant tendance
La carte met en scène une cuisine traditionnelle revisitée avec des notes inventives. Une belle prestation, bien présentée, des produits frais, une carte rythmée et dynamique qui colle bien aux saisons et à l'air du temps.
Déjeuner uniquement du lundi au samedi.
Salon de thé l'après-midi, une sélection Angélina vous est proposée avec le fameux chocolat dit l'Africain et le véritable Mont-Blanc !
Rendez-vous au 6ème étage du Printemps de la Mode.
RESERVEZ UNE TABLE AU 01 42 82 58 84
CONSULTEZ LA CARTE AUTOMNE-HIVER 2016
CONSULTEZ LE MENU DE NOËL* Pour en savoir plus : http://exclusive-restaurants.com/fr/restaurant-brasserie-printemps-traditionnel_125599.html
La Coupole du Printemps Haussmann
Depuis le restaurant principal Printemps peut encore apprécier le grand dôme de l'Art Nouveau, qui est devenu une icône sur la ville Paris qui a été construit au cours de la restauration de l'intérieur de l'édifice en 1923.
Oubliée dans un entrepôt, la coupole a retrouvé sa place et sa splendeur du temps passée ... A cause des risques de bombardements sur la capitale, en 1939, la coupole a été déposée de ses 3185 panneaux de verre, et mise à l'abri dans les sous-sol des entrepôts de Clichy la Garenne (Hauts de Seine). Le temps a passé, les pièces oubliées.
Ce n'est qu'en 1973 que les vitraux sortent de l'oubli. Ils sont remis en place et c'est le petit-fils de Brière lui même qui a restauré la Coupole selon les plans d'origine conservés dans l'atelier familial.
Comme nous pouvons le voir encore aujourd'hui dans la conception de la coupole bleu prédominent. Il comprend également des tons orange et vert. Ils font des dessins avec de l'air floral Art Nouveau. La structure en forme de dôme est pas parfaitement circulaire, mais les parties saillantes sont nervure acquérir un volume et créer un rythme dans la composition de cette décoration
Après cela, en 1975, à la fois le dôme et la façade de l'immeuble est inscrit au titre des monuments historiques.
En 2006, ils ont été effectués les travaux de restauration à l'intérieur du grand magasin Printemps où les mosaïques, sculptés travail de la pierre en or, de la verrerie, des marbres, etc., faisant un lieu magique à l'intérieur inclus.
* Sources : Sources personnelles déja citées sur mon blog "TititeParisienne" chez Overblog : http://titeparisienne.over-blog.net/article-la-coupole-du-printemps-haussmann-97433296.html
* Sources : https://fr.wikiarquitectura.com/index.php/Printemps
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Par Une fleur de Paris le 22 Décembre 2016 à 00:30
Histoire du magasin "Printemps Haussmann"
Après vous avoir présenté "Les Galeries Lafayette" dans mon article du 22 décembre 2015 : "Si les Galeries Lafayette m'étaient contées" à voir ou à revoir : ICI voici aujourd'hui l'Histoire du Magasin "Printemps Haussmann".
Situé dans le 9ème arrondissement de Paris, le Printemps Haussmann est un grand magasin où sont vendues les principales enseignes de la mode, de la beauté et du luxe. Elles sont réparties par thème dans les trois bâtiments du magasin et réparties sur 27 étages et 43 500 m².
En 1865, le self-made-man Jules Jaluzot décide de faire construire son premier magasin au croisement du boulevard Haussmann et de la rue du Havre. A l’époque, ce quartier est assez éloigné du cœur de Paris mais l’entrepreneur et son acolyte Duclos voient la proximité de la gare saint lazare et les passages couverts des Grands Boulevards comme un bon moyen d’amasser finalement suffisamment de clientèle. Ils achètent donc dans un premier temps les 3 étages d'un immeuble haussmannien cossu. Il s’appellera le «Printemps» . Après Le Bon marché (le premier grand magasin de Paris créé en 1852), le BHV et la Samaritaine, le Printemps s’impose comme le dernier grand magasin de la capitale dans lequel le Tout-Paris doit se ruer pour espérer être à la pointe de la mode. Cette toute première version du Printemps est pourvue de larges vitrines et ressemble fortement à une sorte de grand marché couvert dont la toiture est maintenue par des colonnes.
Une véritable innovation : Les soldes !
Seulement un an après son ouverture, le Printemps tape fort en sortant une véritable innovation devenue aujourd’hui tradition : les soldes ! Au lieu de perdre les vêtements ou produits passés de mode, pourquoi ne pas continuer à les vendre pendant une période définie à prix cassés ? Le principe séduit les clientes et, malgré la crise, le Printemps connaît des années très prospères.
En 1874, le Printemps Haussmann se développe : de nouveaux étages sont loués et deux maisons de la rue voisine de Provence sont annexées au magasin. Des ponts de fer sont construits pour relier les bâtiments entre eux et, clou du spectacle, deux ascenseurs intègrent les lieux. Aucun magasin de l’époque n’avait encore intégré de telles innovations. Suite à ces travaux, le magasin jouit d’une très belle réputation dans toute la capitale. Le développement se poursuit les années suivantes avec de nouveaux bâtiments voisins achetés et une quatrième façade acquise rue de Caumartin.
Mais en 1881, un immense incendie détruit entièrement les immeubles du Grand Magasin. Seuls les immeubles récemment acquis de la rue Caumartin échappent à la catastrophe. Jaluzot remonte rapidement la pente et reconstruit le bâtiment. L’architecture du nouveau Printemps devient alors l’archétype même du grand magasin moderne.
Le 30 septembre 1923 un nouvel incendie se déclare dans l'immeuble des célèbres magasins. Le feu se déclare à 7h15 du matin. Le magasin est intégralement détruit mais les réserves et les ateliers sont épargnés. Les employés du magasin réussissent à sauver de nombreuses marchandises.
Ce nouvel incendie saccage le magasin, et la deuxième reconstruction – basée sur les mêmes plans d’avant sinistre - se fait aussi rapidement que la première. Une nouvelle coupole en vitrail, symbole du magasin, est posée. Rapidement après le chantier, le Printemps Haussmann décide de créer l’évènement en organisant des expositions à l’intérieur même des bâtiments et transforme ses vitrines en véritables œuvres d’art. C’est d’ailleurs au début du 20ème siècle que sont créées les vitrines animées de Noël que nous pouvons encore admirer aujourd’hui à la période des fêtes de fin d’année.
Le Printemps d’aujourd’hui
Aujourd’hui, le Printemps Haussmann est composé de trois bâtiments : le Printemps de la Mode, haut de neuf étages, le Printemps de la Beauté et de la Maison (onze étages) et le Printemps de l'Homme qui s’étale sur sept étages.
En 2001, le Printemps consacre un étage entier au luxe : le Printemps du Luxe. Deux ans plus tard, le magasin ouvre les portes du plus grand «espace beauté» du monde.
En 2006, un étage entier de pas moins de 3 000 m² est totalement consacré aux chaussures pour femmes. Enfin, un «food hall» réservé à l'épicerie et la gastronomie de luxe, fait de nouvelles émules.
Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
* Sources : http://www.cometoparis.com/fre/decouvrir-paris/petites-histoires/printemps-haussmann
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Par Une fleur de Paris le 28 Décembre 2015 à 06:00
Les Galeries Lafayette fêtent Noël avec Star Wars
Après La Belle & La Bête en 2013, c'est au tour d'un autre film de venir fêter Noël aux Galeries Lafayette. Cette année le célèbre magasin passe dans une autre galaxie en rendant hommage à Star Wars.
Pas besoin de rentrer dans les Galeries Lafayette pour profiter de l’expérience, les vitrines du magasin sont remplies de costumes du film.
Yoda n'a jamais rencontré BB-8 ... bon pas grave ...
R2-D2 et BB-8
Avec d’’impressionnants Stormtroopers en passant par le Capitaine Phasma, Rey et l’incontournable BB-8, il n’est pas rare de voir des passants s’arrêter pour prendre une photo. Comme on les comprend, il y a même le tableau de bord du Faucon Millenium !
* sources : Les Galeries Lafayette
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Par Une fleur de Paris le 26 Décembre 2015 à 13:05
Les vitrines de Noël 2015 des Galeries Lafayette : Léon, le petit robot
les Galeries Lafayette Haussmann vous invite à découvrir le Noël d'une autre planète. On file découvrir tout un univers intergalactique plein d'humour. À 2 450 années-lumière, sur la planète Scopi, on retrouve Léon, le petit robot curieux, vif et aventurier, toujours accompagné de son compagnon Lumi et de sa famille : Truc le père, Sticky la maman et Eliote sa petite sœur.
En zoomant très loin, il aperçoit la lumière d’une boule de Noël accrochée à un grand sapin. Ni une ni deux, Léon accompagné de sa famille, filent à bord de leur vaisseau en direction de cette intrigante lumière.
- "Léon, le petit robot est bien sympathique c'est vrai, mais un peu déçue cette année par les vitrines des Galeries Lafayette. Celles des années précédentes étaient plus dans la magie de Noël avec ces poupées qui dansaient et ces ours qui faisaient du ski ; enfin c'est juste mon avis ..."
En savoir plus sur : http://www.sortiraparis.com/loisirs/shopping-mode/articles/46482-les-vitrines-de-noel-2015-des-galeries-lafayette#0WLrI8BlfRXLw3SE.99
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Par Une fleur de Paris le 24 Décembre 2015 à 17:20
Mythique et féerique :LE SAPIN DE NOËL DE LA COUPOLE
Après les vitrines de Noël, c’est la star de l’hiver : le majestueux sapin des Galeries Lafayette Haussmann, trône fièrement au centre du rez-de-chaussée du magasin. Cette année, tout comme les vitrines qui mettent en scène le voyage cosmique du petit robot Léon, le sapin est décoré sous le signe d’un « Noël d’une autre planète ».
Une véritable sculpture cosmique
Marc Laumond, responsable de création aux Galeries Lafayette a imaginé ce tout nouveau sapin cosmique. « L’idée de départ, c’était d’imaginer que le sapin venait d’atterrir d’un nuage pour se poser dans la Coupole. » confie-t-il.
« Ce sapin c’est une véritable sculpture cosmique, rempli d’étoiles lumineuses avec comme des planètes et des météorites qui gravitent autour de lui. Les couleurs utilisées évoquent le cosmos, avec le cuivre très orangé en référence à la planète Mars, et les teintes gold, argent et chrome qui donnent l’illusion d’une véritable pluie d’étoiles.
Quant aux petites touches de blancs, elles sont là pour rappeler les nuages et la neige. Enfin, tout a été fixé sur une structure en résine reprenant la forme traditionnelle d’un arbre de Noël. » Une création féerique à ne surtout pas manquer.
* sources : http://www.galerieslafayette.com/magazine/actualites-magasins/automne-hiver-2015/sapin-de-noel
je vous souhaite un bon réveillon et un joyeux NOËL ... je vous donne rendez-vous samedi 26 décembre ...
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Par Une fleur de Paris le 22 Décembre 2015 à 06:00
Si les Galeries Lafayette m’étaient contées…
La remarquable histoire des Galeries Lafayette commence au 19e siècle. Audace et modernité jalonnent le parcours du dernier né des grands magasins, dont voici le récit.
Des débuts prometteurs
En 1893, deux cousins alsaciens, Théophile Bader et Alphonse Kahn, décident d’établir un magasin de nouveautés dans une petite mercerie de 70 m2, à l’angle de la rue La Fayette et de la rue de la Chaussée d’Antin.
De l’emplacement et de la configuration du magasin, où la circulation s’effectue le long des rayons, naît le nom « Aux Galeries Lafayette ». Si le pari est audacieux, l’emplacement est idéal : le magasin bénéficie de la proximité de l’Opéra et des grands boulevards. De la gare Saint-Lazare voisine afflue chaque jour une foule de parisiens et de provinciaux, attirés par les commerces.
En 1896, la société achète la totalité de l’immeuble du 1, rue La Fayette puis, en 1903, les immeubles des 38, 40 et 42, boulevard Haussmann ainsi que le 15, rue de la Chaussée d’Antin. Les premières années de l’entreprise sont mobilisées par cette « stratégie de la pierre », qui aboutit à la constitution d’un important périmètre immobilier, unifié par une architecture adaptée aux besoins du commerce.
Théophile Bader confie les premiers aménagements d’envergure du boulevard Haussmann, achevés en 1907, à l’architecte Georges Chedanne. Mais, c’est véritablement en 1912, sous l’impulsion de son élève Ferdinand Chanut, que le magasin acquiert une nouvelle dimension.
« Un bazar de luxe »
Inauguré en octobre 1912, le navire amiral des Galeries Lafayette prend alors son aspect le plus spectaculaire. Théophile Bader rêve d’un « bazar de luxe » où l’abondance et le luxe des marchandises tourneraient la tête aux clientes. Une lumière dorée, diffusée par la coupole, inonderait le grand hall et ferait scintiller la marchandise. Le pari est gagné.
Ferdinand Chanut fait appel à des artistes majeurs de l’École de Nancy pour la décoration de ce monument inscrit dans le Paris Art Nouveau.
La rampe de l’escalier monumental, inspiré de l’Opéra de Paris, est signée Louis Majorelle, à qui l’on doit également les ferronneries des balcons. La coupole, culminant à 43 mètres de hauteur, devient le symbole des Galeries Lafayette. Le maître-verrier Jacques Gruber conçoit les vitraux dans un style néo-byzantin.
La surface de vente est doublée, mais l’innovation ne s’arrête pas là ! Aux 96 rayons existants, s’ajoutent des espaces non marchands : un salon de thé, une salle de lecture et un fumoir.
Le shopping devient, sous l’impulsion des grands magasins, une activité de loisir. Au sommet du bâtiment, la terrasse offre une vue panoramique sur Paris.
Des événements d’exception y sont organisés pour divertir une clientèle avide d’exploits, dont le désormais célèbre atterrissage de Jules Védrines en 1919. L’aviateur doit payer une amende pour avoir survolé Paris à basse altitude, mais gagne pour la postérité le titre de premier délinquant de l’histoire de l’air.
Les vitrines jouent un grand rôle dans la théâtralisation de l’espace de vente : elles éveillent toutes les envies et tous les désirs. Une vocation qui ne s’est pas démentie depuis…
Le grand magasin Haussmann est le deuxième monument le plus visité, après la Tour Eiffel. C’est une escale privilégiée des « grands » de ce monde.
Sapin de Noël en 1966
On y a vu défiler la Duchesse de Windsor, l’épouse de l’Aga Khan, la Bégum, et en mars 1960, en pleine guerre froide, Madame Khrouchtchev. En voyant les escalators, elle se serait écriée : « C’est comme le métro de Moscou ! » Plus récemment, le magasin a reçu Bill Clinton ou le Prince Charles, venu inaugurer l’exposition Londres.
« Le meilleur marché de tout Paris »
Dès l’origine, les Galeries Lafayette affirment leur vocation : la mode et la nouveauté. Afin de se démarquer de ses concurrents, Théophile Bader décide de mettre à portée de toutes les bourses les toilettes les plus en vue du moment.
C’est ainsi qu’il crée ou acquiert des unités de production fabriquant en exclusivité pour les Galeries Lafayette des vêtements vendus sous marque propre.
Croissance et diversification
Constamment, le magasin diversifie son offre : aux rayons traditionnels sont adjoints la confection pour homme, l’ameublement, les jouets et les arts de la table.
Fidèles à leur mission d’accessibilité de la création, les Galeries Lafayette étendent aux arts appliqués et au design l’engagement qui est déjà le leur dans la mode. En 1922, le grand magasin ouvre les ateliers d’arts appliqués « La Maîtrise » confiés au décorateur Maurice Dufrêne qui en devient le directeur artistique. La vocation de ces ateliers est de produire des « œuvres » (meubles, tissus, tapis, papiers peints, céramiques etc.) « à la portée des Petits aussi bien que des Grands ».
Les décorateurs et frères jumeaux Jean et Jacques Adnet, sont parmi les premiers collaborateurs.
Malgré la crise économique et financière de 1929, les Galeries Lafayette se lancent dans de nouveaux agrandissements sur le boulevard Haussmann. En 1932, revu par l’architecte des transatlantiques, Pierre Patout, le navire amiral se met à la mode Art Déco, avec des bow-windows de René Lalique.
De 1941 à 1944, les Galeries Lafayette sont aryanisées : la famille fondatrice est écartée pendant l’Occupation, la société placée sous l’administration de Vichy jusqu’à la Libération. Après les années noires de la Seconde Guerre mondiale s’amorce la reprise économique de l’entreprise.
Nouveau business model
Pour relever les défis de l’après-guerre, les Galeries Lafayette font peau neuve. La modernisation du vaisseau amiral commence avec l’inauguration de l’escalator le plus haut d’Europe à Noël 1951. Peu après, les halls intérieurs sont supprimés et, de 1957 à 1959, le bâtiment est surélevé de deux étages.
De nouveaux rendez-vous sont instaurés avec la clientèle comme les indémodables « 3J ». Le samedi 4 octobre 1958 a lieu « Une Journée pas comme les autres ». C’est un succès et dès octobre 1959 l’opération deviendra les « 3J ».
Lafayette 1, 2, 3
Un nouveau magasin voit le jour de l’autre côté de la rue de Mogador en 1969, qui est d’abord réservé à la jeunesse, « le club 20 ans ». Cet espace rassemble pour la première fois plusieurs familles de produits (vêtements, drugstore, musique) adaptées à un style de vie. Le Lafayette 2 est ensuite occupé par la mode masculine, à laquelle on adjoint le Lafayette Gourmet en 1990.
Les Galeries Lafayette deviennent ainsi le premier « centre urbain de facilités », qui réunit boutiques, services, parking et accès direct au métro.
En 1974, une page se tourne avec le démontage de l’escalier d’honneur et, dix ans plus tard, le rez-de-chaussée central est réaménagé afin d’ouvrir des boutiques de prestige.
En 1980, les Galeries Lafayette créent le « Festival de la Mode ». Jusqu’en 1999, les « Oscars du Festival » sélectionnent les meilleurs modèles de créateurs réalisés pour les Galeries Lafayette qui invitent de prestigieux directeurs artistiques pour mettre en scène leurs manifestations. Les personnalités se succèdent : Karl Lagarfeld, Robert Wilson, Jérôme Savary, Marie-Claude Pietragalla, David La Chapelle, etc.
En 1984, l’exposition« La France a du talent » célèbre l’ouverture de l’étage des créateurs accueillant notamment Azzedine Alaïa, Jean-Paul Gaultier, Thierry Mugler ou Jean-Charles de Castelbajac.
En 2001, l’enseigne monte en gamme et s’alloue les services de Jean-Paul Goude pour sa communication. Sa première campagne publicitaire, « Les aventures de Laetitia Casta au pays des Galeries Lafayette », marque le début d’une longue et fructueuse collaboration.
Le photographe va insuffler un nouvel esprit avec des campagnes iconoclastes incarnant les valeurs des Galeries Lafayette.
En 2004, le magasin Marks and Spencer du boulevard Haussmann devient le Lafayette Maison après que la marque a acquis tous les magasins français de l’enseigne en 2001. Désormais, les Galeries Lafayette affichent leurs trois facettes sur le boulevard Haussmann.
Au service de la création
Les Galeries Lafayette entretiennent historiquement un lien fort avec l’univers de la mode et de la création contemporaine. Le grand magasin Haussmann accueille des manifestations de prestige présentant des créateurs majeurs de leur époque ou révélant au public des artistes devenus par la suite des références de leur temps.
En 2001, le groupe Galeries Lafayette a décidé de pérenniser son lien avec la création contemporaine, en créant la Galerie des Galeries, un espace d’accès libre au premier étage du magasin qui met en valeur la transversalité entre l’art, la mode et le design.
Mémoire de l’entreprise et recherche
Depuis cinq générations, les Galeries Lafayette sont une entreprise familiale. Elles ont traversé les époques, les guerres et les crises financières, prouvant leur capacité d’innovation.
La direction du Groupe a pris l’initiative de créer un département Patrimoine en 2008, pour maintenir ses racines vivantes, alimenter la réflexion sur l’identité du groupe et approfondir le lien entre son organisation, présente et future, et son histoire.
Le département a pour mission principale de préserver, conserver et valoriser le patrimoine architectural du Groupe et ses archives historiques, ouvertes à la consultation, sur rendez-vous. Elles retracent l’histoire du Groupe, dans sa complexité et sa singularité.
Visites guidées, informations pratiques
Découvrez plus de cent ans d’histoire grâce à nos visites guidées au cœur des Galeries Lafayette Haussmann. Gratuites et d’une durée de 45 minutes, elles sont organisées à la demande, pour des groupes de 10 à 20 personnes.
Les Galeries Lafayette de nos jours ...
Pour toute réservation, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse suivante : patrimoine@galerieslafayette.com en précisant vos nom, prénom, coordonnées et le nombre de personnes intéressées par la visite.
L’équipe Patrimoine ne manquera pas de vous proposer une date en fonction des disponibilités et du nombre d’inscrits.
* Pour en savoir plus : http://haussmann.galerieslafayette.com/culture-et-patrimoine/
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Par Une fleur de Paris le 23 Décembre 2014 à 08:53
Vitrines du Printemps Haussmann et petit poème (Blog au ralenti)
Petit poème de Noël
Un petit poème de noël,
pour tous ceux et celles,
qui ont des enfants,
qu'ils aiment passionnément ...Noël ou le cadeau d'un enfant,
qu'on a envie de rendre heureux tout le temps,
mais en ce moment,
on à envie d'arrêter le temps ...Pour eux noël est un signe magnifique,
un signe d'amour magique,
et des cadeaux d'amour,
comme on aimerait leur en offrir chaque jour ...Noël pour les enfants,
c'est un peu comme le printemps,
pour les parents,
l'un des moments ou l'amour est le plus beau,
et où il est au plus haut ...Un noël d'amour,
comme on aime chaque jour,
un noël pour combler les enfants,
comme à chaque moment ...(Trouvé sur internet)
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Par Une fleur de Paris le 22 Décembre 2014 à 09:34
Printemps Haussmann : En avant la musique !
Comme chacun sait, en France, tout se termine par des chansons !
Notre petit héros anglais est accueillit par une joyeuse bande de musiciens.
On a pu apprécier les chansons de Paul MacCartney !
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Par Une fleur de Paris le 20 Décembre 2014 à 11:51
Printemps Haussmann : Sur les toits de Paris
Et nous voici déjà à Paris ! Sur les toits, plus précisément… et au Printemps !
Petit zoom sur les jolies robes, et notamment le fameux trench Burberry, ici en rouge et gris.
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Par Une fleur de Paris le 19 Décembre 2014 à 08:58
Les vitrines du Printemps Haussmann : Un monde féerique !
La chance de découvrir la balade d'un enfant et de son petit ours en peluche (de 4 m de haut)
J'ai beaucoup aimé les décorations typiquement anglaises : petit soldat rouge, Big Ben... Les produits de Luxe se mêlent au décor naturellement.L’histoire de Noël se poursuit dans l’Atrium du Printemps Haussmann, où l’on retrouve l’atmosphère et tous les éléments du voyage magique du petit héros.Plongé dans un monde merveilleux entre Londres et Paris, sur fond de jeux d’échelles surréalistes, le garçon évolue entre les différents éléments architecturaux des deux capitales qui se confrontent.See more at: http://www.printemps.com/actualites/vitrines-noel-2014#sthash.RQvgsaTH.dpuf
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