-
Par Une fleur de Paris le 19 Février 2020 à 14:30
Jardin des Tuileries : Jules César de Ambrogio Parisi et de Nicolas Coustou
Aujourd'hui je vous présente deux statues de Jules César. L'une est de Ambrogio Parisi (1688-1694) et l'autre de Nicolas Coustou
Jardin des Tuileries : Jules César de Ambrogio Parisi - 1693 -
Jardin des Tuileries, Allée de Diane - Le Grand Carré - Matériaux : moulage - Acquisition : Musée du Louvre (1722) - Sculpture dans la ville.
Sources : ICI
Jardin des Tuileries : Jules César de Nicolas Coustou - 1722 -
La statue, commandée en 1696 pour le Parc de Versailles, sera payée en 1713. Elle sera transférée de la Salle des Antiques du Louvre au jardin des Tuileries en 1722, date qui est portée sur l'oeuvre. L'esquisse en terre cuite est aujourd'hui exposée dans la crypte Girardon et l'original dans la cour Puget, deux salles du musée du Louvre.
Jardin des Tuileries, Grand Bassin octogonal. Du Bassin à la Concorde, sculpture française.
Artiste original : François Girardon - Artiste : Nicolas Coustou. Modèle : Caius Julius Caesar (Jules César). Date : 1713. Matériaux : moulage - Acquisition : Commande Sculptures dans la ville.
* Sources : ICI
57 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 17 Février 2020 à 14:30
Jardin des Tuileries : Eve, oeuvre d'Auguste Rodin
Cette oeuvre mesure 1m74. Mouvement esquissé de pudeur, bras croisés sur la poitrine, tête baissée, Rodin a choisi de représenter, sujet éminemment religieux, une Eve honteuse après le pécher originel, craintive face au châtiment à venir. La statue a trouvé refuge sur la terrasse de l’Orangerie en 1998.
Inspirée par le célèbre modèle, Carmen Visconti qui a posé également pour Le Baiser, Eve est l’une des premières silhouettes féminines à taille humaine réalisée par le sculpteur.
Eve récemment abandonnée par les deux autres bronzes qui l’accompagnaient, L’Ombre et Méditation avec bras, demeure seule sur la pelouse devant le musée de l’Orangerie où sont exposés Les Nymphéas.
Eve en 2012, accompagnée par les deux autres bronzes : L'Ombre et Méditation avec bras.
Ces trois sculptures, sont un peu oubliées. A l’occasion des nouvelles intégrations modernes et contemporaines aux Tuileries, Alain Kirili et Pierre Encrevé souhaitent que les sculptures présentées de Rodin illustrent les différentes facettes de son oeuvre. Ils font rapatrier La Méditation et La Grande Ombre mais renoncent aux Bourgeois de Calais leur préférant Le Baiser placé à l’entrée de l’Orangerie et Eve qui orne la pelouse latérale.
* Sources guide sur place - Cliquez sur les photos ...
52 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 8 Novembre 2017 à 06:00
Jardin des Tuileries : FIAC 2017 : "Les statues meurent aussi" Stefan Rinck (2017)
Pierre calcaire
250 x 145 x 140 cm
260 x 145 x 140 cm
265 x 145 x 140 cm
Co-Production Le Quadrilatère, Beauvais
Semiose, Paris; Sorry We’Re Closed, BrusselsStefan Rinck est né en 1973 à Hambourg. Il vit et travaille à Berlin.
Ces figures de pierre composent une population bigarrée, d'animaux, chimères ou monstres.
Costumés, masqués, nommés d'après des héros de la mythologie, ils composent une assemblée de non-humains discordante venant d'un autre monde, d'un imaginaire archaïque, tissé de mythes et de légendes. À travers cette faune, l'artiste explore une verve comique, réaliste et fantastique, et revivifie l'iconographie avec une pratique du Moyen-Âge : la sculpture par taille directe.
Ces rocs taillés se dressent avec fierté : îlots verticaux, fidèles au bloc natif dont ils sont extraits, ils s'imposent par une présence immédiate.
Avec ses sculptures frôlant les trois mètres, Stefan Rinck relève ici le défi de la monumentalité du Jardin des Tuileries.
* Sources : ICI - Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
37 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 6 Novembre 2017 à 06:00
Jardin des Tuileries : FIAC 2017 : "Serre Cyprès Florence" Patrick Saytour (1987)
Cyprès, serre
200 x 370 x 1200 cm
Ceysson & Bénétière, Paris, Luxembourg, Saint-Étienne, New YorkPatrick Saytour est né en 1935 à Nice. Il vit et travaille à Aubais en France.
Il s’est inspiré pour cette œuvre de la célèbre Vue imaginaire de la Grande Galerie du Louvre en ruines, 1796, peinte par Hubert Robert.
L’artiste l’a alors accommodée selon les processus élaborés lors du moment Supports/Surfaces. La présence « poétique » des cyprès jaillissant d’une serre à demi détruite se mue en une citation burlesque et théâtrale de l’art ancien esquivant toute allusion aux significations de la ruine classique.
Cette installation déconcertante « fonctionne » comme un signal, dans le chaos désenchanté du temps présent, des traces prémonitoires du désastre à venir.
* Sources : ICI - Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
68 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 4 Novembre 2017 à 06:00
Des chèvres parisiennes au Jardin des Tuileries
Elles sont deux chèvres à brouter l’herbe des fossés du Jardin des Tuileries. Leur mission : tondre la pelouse !
Les gazons le long des jardins réservés de part et d’autre du grand bassin rond, ont une pente tellement forte que les jardiniers devaient couper la sécurité de la tondeuse, ce qui représentait un danger. Ces chèvres, de la race dite « des fossés », qui a bien failli disparaître (elle ne compte plus que 700 spécimens dans le monde), participent donc sans le savoir à l’amélioration des conditions de travail !
Elles sont mises à disposition par une entreprise, chargée de l’entretien des jardins voisins du Louvre, tant qu’il restera de l’herbe à paître, certainement jusqu’à l’automne si la météo se maintient.
La chèvre des Fossés, c’est la chèvre commune du Grand Ouest de la France. Elle provient des régions Bretagne, Haute et Basse-Normandie, Pays de la Loire.
Comme son nom l’indique, elle était utilisée à l’entretien des talus et fossés, souvent attachée à un piquet (élevée à la pique) ou gardée par les enfants.
Elle valorisait donc un espace inculte tout en le maintenant propre. Elle était traditionnellement élevée pour son lait, parfois transformé en fromage. Docile et rustique, elle est aujourd’hui relancée pour sa production laitière et le débroussaillage.
* Sources : ICI - Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
59 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 3 Novembre 2017 à 06:00
Jardin des Tuileries : FIAC 2017 : "Cartographie des Processus" de Jean Denant (2017)
Aluminium peint
Paravent : 3x 150 x 300 x 1,5 cm
Méridienne : 198 x 101 x 61 cm
Avec le soutien de Technilum®
Anne de Villepoix, ParisJean Denant est né en 1979 à Sète, où il vit et travaille.
À partir des fragments retirés aux trois grandes plaques du paravent, l’artiste recompose un réel. De cette étape, demeurent les trous vides, comme une invitation à l'introspection et à investir le vide laissé par la disparition de la matière. Pourtant, bien qu'invisible, cette matière est présente : elle permet de construire un mobilier emprunté au design du Bauhaus, à l’esthétique de Mies Van der Rohe.
Ici l’extrêmement sobre lit de repos Barcelona tel Le divan de psychanalyse, il devient alors la métaphore des différentes couches du mental, des superpositions de réalités qui participent de la construction d'un réel affirmé. Ce lieu, au milieu du jardin, invite alors à la contemplation, à la suspension du temps.
* Sources : ICI - Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
46 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 2 Novembre 2017 à 06:00
Jardin des Tuileries : FIAC 2017 : "Onde" de Pugnaire et Raffini (2017)
Tôle
200 x 2000 x 50 cm
Ceysson & Bénétière, Paris, Luxembourg, Saint-Étienne, New YorkFlorian Pugnaire, né en 1980, et David Raffini, né en 1982, vivent et travaillent à Nice.
Onde s’inspire d’une œuvre de 2011, présentée au Centre d’Art Concret de Mouans-Sartoux. Le duo poursuit leur entreprise en en proposant une version monumentale et complète.
Sont développés ici les liens forts que Pugnaire & Raffini sont en train d’investir entre les champs de la sculpture et de la vidéo.
En prolongeant l’œuvre, les artistes se rapprochent de la séquence chronophotographique propre à la vidéo.
Les 24 tôles correspondent aux 24 images composant une seconde de film animé. Elles sont ainsi figées sculpturalement sans pouvoir se répéter inlassablement, en suspens, comme une décortication parfaite du temps.
* Sources : ICI - Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
43 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 31 Octobre 2017 à 06:00
Jardin des Tuileries : FIAC 2017 : "The Misthrown Dice" de Gilles Barbier (2017)
Aluminium thermo laqué, métal, rocher
200 x 200 x 200 cm
Georges-Philippe & Nathalie Vallois, ParisGilles Barbier est né en 1965 à Vanuatu. Il vit et travaille à Marseille.
Lors du Congrès Solvay de 1927, un échange célèbre oppose deux physiciens : Albert Einstein : Dieu ne joue pas au dé ! Niels Bohr : Einstein, cessez de dire à Dieu ce qu’il doit faire ! Derrière ce différent se cachent deux conceptions irréconciliables. Einstein est déterministe et rejette le hasard tandis que Bohr, représentant de la jeune physique quantique, développe une vision probabiliste du monde.
Gilles Barbier, dès ses débuts, se nourrit de cet « esprit quantique » : la multiplicité des scenarios, l’aléatoire et la suspension du choix, sont autant d’éléments clés de son langage.
Le Misthrown Dice élabore en une scène simple une synthèse entre recours au hasard et possibilité d’en arrêter l’issue aveugle par un vice de forme.
Le dé étant « cassé », les six choix potentiels qu’il offre restent indéfiniment en suspension.
* Sources : ICI - Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
45 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 30 Octobre 2017 à 06:00
Jardin des Tuileries : FIAC 2017 : "Sans titre" de Erik Dietman (2002)
Erik Dietman, "Sans titre", 2002, bronze, Ceysson & Bénétière, Paris, Luxembourg, Saint-Étienne, New York ; galerie Papillon, Paris.
Erik Dietman est né en 1937 à Jönköping en Suède. Il est décédé en 2002 à Paris.
Venu du Grand Nord de l’Europe, l’artiste suédois aime l’animal biscornu par exemple : le renne aux grands bois, mi-animal, mi-végétal, qui fixe de surcroît par ses cornes la gauloiserie carnavalesque du cocuage. Le primitivisme de l’animalité induit non seulement une critique de soi mais aussi une critique de la sculpture moderne dont Erik Dietman ne cesse de déplacer les enjeux. En 1979, il intitule une exposition « En sortant de chez Duchamp, j’ai trouvé les clefs de chez Picasso. »Un ensemble d’œuvres constitue un discours loufoque sur l’art moderne et plus particulièrement sur la sculpture.
Cet ensemble fait écho à l’Ami de personne, œuvre permanente du jardin.
* Sources : ICI - Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
47 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 26 Octobre 2017 à 06:00
Jardin des Tuileries : FIAC 2017 : "Famille Ursini" de Erik Dietman (1999)
Erik Dietman aime particulièrement les Ursini, des animaux biscornus par exemple : le renne aux grands bois, mi-animal, mi-végétal, qui fixe de surcroît par ses cornes la gauloiserie carnavalesque du cocuage.
Ici, cette famille fait écho à l’Ami de personne, œuvre permanente du jardin.
* Sources : ICI - Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
91 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 25 Octobre 2017 à 06:00
Jardin des Tuileries : FIAC 2017 : "Le dernier cri" de Erik Dietman (1994)
Bronze
300 x 212 x 212 cm
Ceysson & Bénétière, Paris, Luxembourg, Saint-Étienne, New YorkErik Dietman est né en 1937 à Jönköping en Suède. Il est décédé en 2002 à Paris.
Venu du Grand Nord de l’Europe, l’artiste suédois aime l’animal biscornu par exemple : le renne aux grands bois, mi-animal, mi-végétal, qui fixe de surcroît par ses cornes la gauloiserie carnavalesque du cocuage. Le primitivisme de l’animalité induit non seulement une critique de soi mais aussi une critique de la sculpture moderne dont Erik Dietman ne cesse de déplacer les enjeux. En 1979, il intitule une exposition « En sortant de chez Duchamp, j’ai trouvé les clefs de chez Picasso. » Un ensemble d’œuvres constitue un discours loufoque sur l’art moderne et plus particulièrement sur la sculpture.
Cet ensemble fait écho à l’Ami de personne, œuvre permanente du jardin.
* Sources : ICI - Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
51 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 23 Octobre 2017 à 06:00
Jardin des Tuileries : FIAC 2017 : THRU THE STARDUST, THE HEAT ON THE LAWN (CLAUDE), 2017 - Jim DINE
Grès, émaux de Sèvres et bronze, socles en béton
140 x 100 x 100 cm
Templon, Paris, Brussels; Manufacture de SèvresJim Dine est né en 1935 à Cincinnati. Il vit et travaille à Paris et à Walla Walla. En 2016, il a été invité par la Manufacture de Sèvres / Cité de la Céramique à élaborer une nouvelle série d'œuvres.
Dans un atelier prêté par le musée, Jim Dine a créé un ensemble spectaculaire de dix vases / sculptures d'argile. Cuites et vernies sur place, avec l'expertise et la technique traditionnelle de l'équipe de Sèvres, ces sculptures intègrent ses poèmes manuscrits ainsi que des couvercles sculptés faits d'outils fondus en bronze.
Elles offrent une réflexion sur le pouvoir des mots - les poèmes comme réceptacles - en créant des liens entre les outils et le langage, entre la sensualité de l'argile et la dureté du bronze tordu.
* Sources : ICI - Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
67 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 16 Novembre 2016 à 00:30
Jardin des Tuileries : Rhinocéros attaqué par un tigre de A. N. CAÏN
(Moi j'y vois deux tigres ...)
Cain Auguste Nicolas
Paris, 1821 - Paris, 1894
Rhinocéros attaqué par un tigre
Bronze, 1882-1884
Placé au Jardin des Tuileries en 1884
FNACLa sculpture en bronze « Le rhinocéros attaqué par un tigre » par Auguste-Nicolas CAÏN (1821-1894), date de 1882/1884.
Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
61 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 15 Novembre 2016 à 00:30
Jardin des Tuileries : Lion et lionne se disputant un sanglier de A. N. CAIN
Paris, 1821 - Paris, 1894
Lion et lionne se disputant un sanglier
Bronze, 1875-1882
Placé au Jardin des Tuileries en 1884
R.F. 600La sculpture « Le lion et la lionne se disputant un sanglier » par Auguste-Nicolas CaÏn (1821-1894), date de 1875/1882.
Elle se trouve sur le côté du Jardin des Tuileries, à proximité de la rue de Rivoli à l’entrée proche de la station de métro Tuileries. Elle a été placée là en 1884.
Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
56 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 14 Novembre 2016 à 00:30
Jardin des Tuileries : "Le Bel costumé" de Jean Dubuffet
Le Bel costumé est une œuvre de l'artiste français Jean Dubuffet située à Paris, en France. Installée en 2000 dans les jardins des Tuileries, il s'agit d'une sculpture en époxy d'un personnage humanoïde.
L'œuvre prend la forme d'une sculpture de 4 m de haut, en époxy peint au polyuréthane.
La sculpture représente un personnage de forme humaine debout, le bras gauche légèrement levé. Elle est peinte de couleur bleue, rouge et blanche, en aplats ou en hachures, et divisées en sections par des traits noirs.
L'œuvre est installée près de la galerie du Jeu de Paume, musée qui avait consacré à Dubuffet sa première exposition.
Le Bel costumé n'a pas été réalisé du vivant de l'artiste : elle a été exécutée en 1998 d'après une maquette conçue en 1973 ; l'œuvre devait à l'origine faire partie d'un ensemble monumental destiné à l'entrée d'une aile de la National Gallery of Art de Washington, aux États-Unis.
Pour Jean Dubuffet, l’œuvre doit demeurer une question et ne pas donner de réponse, elle ne doit pas être élucidable. Elle offre une ouverture du champ des possibles, invite au voyage et à la réflexion.
Le Bel Costumé semble animé d’un mouvement, de danse peut-être, joyeuse figure humanoïde qui nous salue de la main pleine de mystère et sujet à toutes les interprétations.
L'œuvre est installée dans les jardins des Tuileries en 2000, en même temps qu'une douzaine d'autres œuvres d'art contemporain.
* Sources : ICI - Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
58 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 12 Novembre 2016 à 00:30
La photo du weekend : "Couleur d'automne"
"L'automne est une saison où les couleurs de l'été laissent la place à une symphonie d'odeurs et de lumières qui éclatent pour laisser place à l'hiver, sombre et plus monotone" Philippe DEUSCHER
"Soleil si doux au déclin de l'automne, arbres jaunis, je viens vous voir encore" Pierre Jean DE BERANGER
Cliquez sur la photo pour la voir en grand format.
65 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique