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Par Une fleur de Paris le 15 Août 2019 à 05:00
Notre-Dame de Paris : Dernières nouvelles ...
Le ministère de la Culture s'inquiète d'un risque d'effondrement de la cathédrale.
Alors que les travaux ont été interrompus le 25 juillet à cause des risques de contamination au plomb, le ministère de la Culture appelle à une reprise rapide du chantier.
Notre-Dame ne serait pas encore totalement hors de danger. La cathédrale a enregistré des chutes de pierres après la canicule et court encore un risque potentiel d'effondrement, a indiqué le ministère de la Culture, mercredi 14 août.
Le ministère souligne la nécessité de reprendre les travaux au plus vite."Aujourd'hui, l'édifice fait toujours l'objet d'un arrêté de péril du préfet de police, en date du 17 avril, et de nouvelles chutes de pierre des voûtes de la nef se sont très récemment produites, à la suite de l'épisode de canicule".
Le gigantesque chantier a été interrompu le 25 juillet sur prescriptions de l'Inspection du travail en raison des risques de contamination au plomb. Il doit reprendre lundi, dès lors que la garantie sera apportée que "le dispositif répond intégralement" à ces prescriptions, avait précisé la semaine dernière la préfecture d'Île-de-France.
Pour rappel, l’incendie qui a en partie détruit la cathédrale a fait fondre et s’écouler d’une part, et libéré sous formes de particules d’autre part, les centaines de tonnes de plomb contenues dans la charpente de la flèche et la toiture. Suspendu fin juillet, le chantier de Notre-Dame devrait reprendre progressivement le 19 août après la mise en oeuvre de nouvelles mesures de protection drastiques, à destination notamment des employés des entreprises intervenant sur le chantier.
* La préfecture de Police a commencé ce lundi (12 août) à installer des barrières délimitant la zone autour de Notre-Dame où un nettoyage à ultra-pression a commencé ce mardi 13 août, afin de décontaminer le sol du plomb qui y a pénétré. Cette opération a commencé par la rue de la Cité qui est donc fermée aux passants et aux automobilistes.
A la fin des opérations, un contrôle de leur efficacité sera opéré. Selon la préfecture de police, les travaux, en plusieurs phases, dureront jusqu’au 23 août. La station du RER rue de la Cité et coté Parvis Notre-Dame sera fermée et des lignes de bus détournées.
* Pour en savoir plus : ICI et ICI
Aujourd'hui 15 août 2019 : L'Assomption
Procession de l’Assomption 2019
9h30 – Départ de la procession sur le pont Saint-Louis, au chevet de la cathédrale, avec la statue de la Vierge de Charles X portée par les chevaliers du Saint-Sépulcre. Procession présidée par Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris.
Cheminement vers Saint-Sulpice par la rive gauche.
11h – Arrivée à Saint-Sulpice, entrée dans l’église, renouvellement du vœu de Louis XIII et messe de la solennité de l’Assomption présidée par Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris.
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Par Une fleur de Paris le 3 Mai 2019 à 04:00
Notre-Dame de Paris : Quelques clichés ...
Voici 5 clichés de Notre-dame pris par mon fils, avec son téléphone portable.
Ce ne sont pas des photos de bonnes qualités, mais nous voyons bien ici l'importance des dégâts.
Cliquez sur les photos ...
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Par Une fleur de Paris le 1 Mai 2019 à 04:00
Notre-Dame de Paris : Une bâche pour la protéger de la pluie
- "Lundi après-midi, je suis allée voir notre cathédrale. Pas facile de la prendre en photos, beaucoup de monde et les rues qui vont vers Notre-dame sont "fermées", les CRS, armés veillent ... impressionnant quand même" !
"Les travaux de bâchage ont commencé".
Comme c'est le cas dans ce type de chantiers, une sorte d'immense "parapluie" doit être installé afin de protéger le bâtiment de façon permanente des intempéries, le temps pour les ouvriers d'effectuer les travaux de reconstruction. Cette installation pourrait prendre des semaines.
Lundi on pouvait déjà apercevoir la bâche ...
Les travaux seront bien longs pour certains experts interrogés. Plus de 5 ans en tout cas.
Il faut tout d'abord déblayer, mettre hors d'eau, assainir, enquêter sur les causes du sinistre, consolider les parties fragiles, faire des évaluations sur les travaux souhaitables, puis lancer des appels d'offres, et, pour les entreprises retenues, préparer le chantier.
L'origine accidentelle (court-circuit notamment) est privilégiée. Mais la cause pour l'instant n'est pas éclaircie, et les débris calcinés vont être passés au peigne fin à la recherche du moindre indice.
* Sources : ICI - Cliquez sur les photos ...
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Par Une fleur de Paris le 23 Avril 2019 à 06:00
Notre-Dame de Paris ravagé par un incendie !
Comme vous le savez tous, un incendie s'est déclaré dans la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Cet important incendie s'est déclenché ce lundi 15 avril, vers 18h50.
Photo internet
Photo internet
Selon les médias qui se réfèrent aux pompiers, le feu serait «potentiellement lié» aux travaux de rénovation de ce monument historique, le plus visite d'Europe. La rénovation de la flèche de Notre-Dame, en vue notamment d'en refaire l'étanchéité, était en cours.
Photo internet
Le feu semble être parti au niveau d'échafaudages installés sur le toit de la cathédrale.
La flèche s’est effondrée, la structure est sauvée.
Le « trésor » de Notre-Dame – la sainte Couronne, la tunique de saint Louis, un morceau de la Croix et un clou de la Passion – a pu être évacué et placé en lieu sûr. Le coq positionné en haut de la flèche a été retrouvé dans les décombres.
Le coq a été retrouvé dans les décombres …
Photo © Jacques Chanut montrant Philippe Villeneuve, l'architecte en charge des travaux de Notre-Dame, avec la girouette.
Le coq contenait, à l'instar d'un « paratonnerre spirituel », un fragment de la Couronne d’Épines, une relique de Saint-Denis et une relique de Sainte-Geneviève, la sainte patronne et protectrice de Paris.
Les ouvriers du chantier ont été «entendus par les enquêteurs», d'après le parquet de Paris.
Les enquêteurs ont commencé à recueillir les témoignages des personnes qui travaillaient sur le chantier de Notre-Dame, ont annoncé les médias se référant au parquet de Paris.
L'enquête a été ouverte du chef de «destruction involontaire par incendie». Elle a été confiée à la Direction régionale de la police judiciaire (DPRJ).
Le feu semble être parti au niveau d'échafaudages installés sur le toit de la cathédrale.
La Fondation du Patrimoine a lancé un appel international. Tous les dons reçus seront intégralement versés au chantier de restauration : ICI
* Pour en savoir plus : ICI
Notre-Dame de Paris comme on ne la verra plus (Photos prises entre 2009 et 2016).
Patinoire de l'Hôtel de Ville.Cliquez sur les photos ...
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Par Une fleur de Paris le 30 Avril 2016 à 06:00
Gérard De Nerval (1808-1855) Square Saint-Jacques (Paris 4ème)
Le square Saint-Jacques où domine la tour Saint-Jacques à Paris abrite un portrait de Gérard de Nerval et les deux premières strophes de son poème El Desdichado.
Gérard de Nerval
Né à Paris le 22 mai 1808 - Mort à Paris le 25 janvier 1855
Gérard de Nerval naît sous le nom de Labrunie. Il doit grandir en l'absence d'une mère, morte peu de temps après sa naissance. C'est dans le Valois, lieu qui inspirera particulièrement ses oeuvres, qu'il passe son enfance. Après ses études parisiennes, il s'adonne à l'écriture et, attiré par l'Allemagne, réalise une traduction réussie du Faust de Goethe.
Les premières oeuvres
Durant sa jeunesse, de Nerval s'inspire des grands romantiques qu'il côtoie (Hugo, Nodier) et se lie d'amitié avec Théophile Gautier. Il participe même à la célèbre bataille d'Hernani. Dès 1836, il s'éprend passionnément de Jenny Colon, qui en épousera un autre. Nerval en fera alors l'une de ses égéries. Mais l'esprit de l'écrivain commence à défaillir.
Victime de la folie
Dès 1841, il est sujet à des hallucinations et à des crises de folie dont il s'inspire dans ses écrits. Paraissent ainsi Voyage en Orient (1851), puis les Filles du feu (1854). Dans ce recueil de nouvelles, dont chacune d'entre elles porte un nom féminin, l'auteur cherche à atteindre la figure de la femme inaccessible. Le recueil porte également une dizaine de sonnets regroupés sous le titre les Chimères.
De Nerval est retrouvé pendu en 1855. Après sa mort, une dernière oeuvre paraît : Aurélia, qui marque sa volonté de fuir le réel par le rêve.
Voici les deux premières strophes de son poème El Desdichado :
JE SUIS LE TÉNÉBREUX, - LE VEUF, - L'INCONSOLÉ,
LE PRINCE D'AQUITAINE À LA TOUR ABOLIE :
MA SEULE ETOILE EST MORTE, - ET MON LUTH CONSTELLÉ
PORTE LE SOLEIL NOIR DE LA MÉLANCOLIE.------
DANS LA NUIT DU TOMBEAU, TOI QUI M'AS CONSOLÉ,
RENDS-MOI LE PAUSILIPPE ET LA MER D'ITALIE,
LA FLEUR QUI PLAISAIT TANT À MON COEUR DÉSOLÉ,
ET LA TREILLE OÙ LE PAMPRE À LA ROSE S'ALLIE.
* Sources : http://www.linternaute.com/biographie/gerard-de-nerval/
Petit supplément sur la mort de Gérard de Nerval :
Le 26 janvier 1855, on le retrouva pendu aux barreaux d'une grille qui fermait un égout de la rue de la Vieille-Lanterne (voie aujourd'hui disparue, qui était parallèle au quai de Gesvres et aboutissait place du Châtelet, le lieu de son suicide se trouverait probablement à l'emplacement du théâtre de la Ville), pour « délier son âme dans la rue la plus noire qu’il pût trouver », selon la formule de Baudelaire.
Ses amis émirent l'hypothèse d'un assassinat perpétré par des rôdeurs, au cours d'une de ses promenades habituelles dans des lieux mal famés, mais le suicide est la thèse généralement reconnue.
Toutefois le doute subsiste, car il fut retrouvé avec son chapeau sur la tête alors qu'il aurait normalement dû tomber du fait de l'agitation provoquée par la strangulation.
On retrouva une lettre dans laquelle il demandait 300 francs, somme qui, selon lui, aurait suffi pour survivre durant l'hiver. La cérémonie funéraire eut lieu à la cathédrale Notre-Dame de Paris, cérémonie religieuse qui lui fut accordée malgré son suicide présumé du fait de son état mental. Théophile Gautier et Arsène Houssaye payèrent pour lui une concession au cimetière du Père-Lachaise.
* Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_de_Nerval
De jolies petites fleurs blanches du Square Saint-Jacques :
Bon dimanche 1er mai à tous ...
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Par Une fleur de Paris le 19 Septembre 2015 à 06:00
Les photos du weekend : L'île de la Cité comme je l'aime ...
Les immeubles appelés "Haussmann" contribuent, pour une large part, à l'image de Paris.
Certes, Paris possède des bâtiments ou des sites emblématiques plus célèbres que les immeubles "Haussmann".
Mais, par leur nombre et par leur "air de famille" ces immeubles sont inséparables de l'image que chacun se fait de Paris, en France comme à l'étranger.
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Par Une fleur de Paris le 18 Septembre 2015 à 06:00
36, quai des Orfèvres
Le 36, quai des Orfèvres est le bâtiment où se trouvent le siège, l'état-major et les services communs de la Direction régionale de la police judiciaire de la Préfecture de police de Paris. Attenant au Palais de justice de la capitale, il est situé au numéro 36 du quai des Orfèvres, sur l'île de la Cité, face à la rive gauche, dans le 1er arrondissement.
Le bâtiment a été construit entre 1875 et 1880, sur les plans des architectes Émile Jacques Gilbert et son gendre Arthur-Stanislas Diet, à l'emplacement de l'ancien hôtel du premier président de la cour d'appel de Paris, qui fut détruit par l'incendie volontaire survenu lors de la Commune le 24 mai 1871, et qui détruisit également une bonne part du Palais de justice mitoyen. La préfecture de police de Paris a donc dû quitter son ancien emplacement, et fut installée dans de nouveaux locaux, par Jules Ferry, dans une partie des bâtiments du palais de Justice qui venait d'être reconstruit au 36, quai des Orfèvres.
La police s'y installe le 1er août 1913, sur un décret suivi d'un arrêt préfectoral émis par le préfet Célestin Hennion. À l'époque, les policiers se déplaçaient à cheval ou à vélo, et se faisaient narguer par la bande à Bonnot qui conduisait de puissante berlines ; ce qui motiva les forces de l'ordre à se doter de nouveaux moyens. La police judiciaire du Quai des Orfèvres, menée à ses débuts par le magistrat Henri Mouton, se donne alors pour mission la répression des crimes et des délits.
Cependant, dans les prochaines années, la police judiciaire, tout comme le tribunal de grande instance de Paris et les tribunaux d'instance répartis dans chacun des 20 arrondissements de la capitale, devraient tous déménager au quartier des Batignolles dans une cité judiciaire dont l'achèvement est prévu en 20173. Cette nouvelle construction qui doit offrir 5 000 m2 supplémentaires par rapport aux anciens locaux du 36, quai des Orfèvres, sera haute de neuf étages (10 étages imposant le respect des normes sur les IGH, et disposera d'au moins deux niveaux en sous-sol pour accueillir entre 200 et 300 places de parkings pour les voitures sérigraphiées ou banalisées. L'édifice sera ultramoderne et très sécurisé, la façade du rez-de-chaussée serait bétonnée pour prévenir une attaque kamikaze et le vitrage, renforcé à l'épreuve des balles. Un maillage de caméras de vidéo protection et des hommes en faction protégeront les abords. Ce bâtiment sera doté d'un stand de tir mais aucune salle de sport ne semble pour le moment prévue.
L'avenir du 36 après le déménagement n'a pas été précisé. Cependant, il est envisagé de transformer une partie du site pour accueillir les collections de l'actuel musée de la Préfecture de Police, qui se trouve à l'étroit au dernier étage du commissariat du Ve arrondissement situé au no 4, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève. Une étude de faisabilité associant le ministère de l'Intérieur va être lancée.
Sur le quai de cet hôtel se tenait un marché aux volailles et des rôtisseries, d'où le sobriquet de « poulet » donné aux policiers. Une autre version mentionne que Jules Ferry affecte à titre provisoire au préfet de police la caserne de la Cité (qui en est toujours le siège) à la suite de cet incendie, cette caserne ayant été bâtie sur l'emplacement de l'ancien marché aux volailles de Paris, d'où l'expression de « maison Poulaga » pour désigner le 36, quai des Orfèvres.
On fait parfois également référence aux bâtiments sous le surnom de « la tour pointue » (en argot parisien) en raison de son clocheton. On surnomme aussi ce lieu « le 36 ».
* sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/36,_quai_des_Orf%C3%A8vres
Cadran sur le coté sud du palais de justice. Le palais de justice abritait les rois au 14e siecle. Une horloge coté est fut d'abord installé en 1370 pour éviter l'inexactitude des cadrans solaires. Il fut ensuite décidé en 1900 de mettre un cadran solaire sur la nouvelle aile du palais de justice qui donne sur le quai des orfèvres. Cadran orienté légèrement vers l'ouest.
Dans un bandeau sous le cadran, la devise est inscrite avec des lettres en relief:
HORA FVGIT STAT JVS : Les heures fuient, la Justice reste.
* sources : http://www.parisinconnu.com/cadrans-solaires/1er-arr-richelieu-rousseau-a1-p0.html
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Par Une fleur de Paris le 17 Septembre 2015 à 06:00
La maison d’Héloïse et d’Abélard, l’île de la Cité
Maintes fois contée, l’histoire d’Héloïse et d’Abélard a élevé ses acteurs au rang de personnages mythiques. Ces Roméo et Juliette parisiens se connurent dans l’île de la Cité.
Nantais d’origine, Abélard gagna Paris en 1100 pour y suivre l’enseignement de Guillaume de Champeaux. Devenu lui-même professeur de renom, il accéda bien volontiers à la requête d’un chanoine de Notre-Dame, Fulbert, lui demandant de donner quelques leçons à sa nièce, Héloïse. La jeune fille était alors âgée de 18 ans alors qu’Abélard en avait 39, mais cela n’empêcha pas l’élève et son professeur de tomber éperdument amoureux l’un de l’autre. Redoutant la fureur du chanoine, les amants s’enfuirent en Bretagne, où Héloïse donna naissance à un fils, puis ils revinrent à Paris. Fulbert préparait sa vengeance. Des hommes de mains envoyés par lui s’emparèrent d’Abélard et le chatrèrent. Décormais Abélard se consacra à des activités purement spirituelles. Il devint moine et fonda l’oratoire du Paraclet. Héloïse prit le voile à Argenteuil. Lorsque Abélard s’éteignit en avril 1142, à Châlon-sur-Saône, au couvent de Saint-Marcel, Héloïse fit transporter secrètement sa dépouille au Paraclet. Elle-même disparaîtra vingt-deux ans plus tard et rejoindra Abélard dans son cercueil. Le scandale traversa les siècles puisqu’en 1630, une abbesse s’avisa de trier soigneusement puis de séparer les ossements des amants. Ils sont aujourd’hui ensemble au cimetière du Père-Lachaise.
Quai aux Fleurs
Cette maison, rebâtie en 1849 voudrait être celle qui a remplacé l'ancienne maison que la tradition disait être celle d'Héloïse et d"Abélard.
Une magnifique porte dont les grilles sont en fonte.
Sculptures de la grande porte
Grilles et sculptures de le double porte
Abélard et Héloïse, sculptures
Il s'agit (peut-être) d'une légende, Héloïse et Abélard n'ont peut-être jamais habité cette demeure ... Nous ignorons quel est l'auteur de ces sculptures.
* sources : http://www.paristoric.com/index.php/paris-d-hier/lieux-historiques/946-la-maison-d-heloise-et-abelard
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Par Une fleur de Paris le 16 Septembre 2015 à 06:00
Cadran Solaire, 80 rue de l'Hôtel de Ville - Paris (Pas très accessible) !
Ce cadran solaire surmonté d'un fronton, n'a pas d'histoire précise. Ignoré par Hillaret dans son "Connaissance du vieux Paris" dans les années 1950, ainsi que par le guide du Routard de 2011, il est cité dans le web comme ce qui reste de l'ancien Hôtel de Noirat, qui se trouvait anciennement au 4 rue du Marché-des-Blancs-Manteaux, avant d'etre detruit en 1917 pour laisser la place au Marché des Blancs-Manteaux (aujourd'hui Espace d'animation des Blancs Manteaux). L'emplacement du cadran est au 80, rue de l'Hôtel-de-ville, à Paris.
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Par Une fleur de Paris le 25 Juillet 2015 à 06:00
L'Île de la Cité : Restaurations de la Tour de l'Horloge
La tour de l'Horloge a subi d'importantes restaurations. Une première campagne a été conduite de 1840 à 1843 pour en consolider la partie inférieure et établir un corps de garde à son pied.
Une photo de la Tour de l'Horloge prise en 2009 avant la restauration
D'autres interventions ont eu lieu entre 1843 et 1848, puis entre 1860 et 1861, et lui ont restitué un aspect médiéval, notamment dans ses parties hautes. La salle voûtée du quatrième étage, dite de la Reine Blanche, confortée à l'extérieur par dix contreforts, portait alors encore des traces de son décor polychrome intérieur : il fut entièrement restauré, tout comme le niveau supérieur de la tour, où ont été évoqués des créneaux qui n'existaient pas auparavant, comme le montrent des dessins de la fin du XVIIIe et du tout début du XIXe siècle.
Paris Plages 2011, on aperçoit la Tour de l'Horloge sous une bâche.
À partir de 2011, la tour subit une grande campagne de restauration : celle-ci prend complètement fin en novembre 2012.
L'horloge est restituée dans un état conforme aux plus anciens documents disponibles aux archives de la Bibliothèque nationale. Les dorures et peintures sont refaites.
Le changement le plus notable est la restitution du fond bleu semé de fleurs de lys d'un dessin différent de celles qui dataient de la restauration de 1686.
* sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_de_l%27Horloge_du_palais_de_la_Cit%C3%A9
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Par Une fleur de Paris le 24 Juillet 2015 à 06:00
L'Île de la Cité : La Tour de l'Horloge
Ce monument qui fait partie du palais de Justice est la résidence et le siège du pouvoir des rois de France depuis Hugues Capet jusqu’au quatorzième siècle. Jean II le Bon fait alors édifier un beffroi qui sert de guet pour la sécurité du palais. Une partie de celui-ci est transformée en prison d’État en 1370, la Conciergerie, l’antichambre de la guillotine sous la Terreur.
Ladite tour accueille, en 1370, la première horloge publique à Paris, œuvre de l’horloger lorrain Henri de Vic. En 1418, la municipalité réclame que l’horloge comporte un cadran extérieur « pour que les habitants de la ville puissent régler leurs affaires de jour comme de nuit ».
En 1585, Henri III fait mettre en place un nouveau cadran, dont l’encadrement est réalisé par le sculpteur Germain Pilon.
L’horloge est encadrée de deux grandes figures allégoriques représentant la Loi et la Justice :
Elle porte aussi deux inscriptions latines :
« Celui qui lui a déjà donné deux couronnes lui en donnera une troisième », allusion aux couronnes de Pologne et de France portées par son contemporain le roi Henri III
Et « Cette machine qui fait aux heures douze parts si justes enseigne à protéger la Justice et à défendre les lois. »
* sources : wikipedia
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Par Une fleur de Paris le 23 Juillet 2015 à 06:00
L'île de la Cité : Square René-Viviani - Montebello
Le square René Viviani-Montebello est un square du 5e arrondissement de Paris d'une superficie de 4 265m². Il est situé entre la Seine au nord et l'église Saint-Julien-le-Pauvre au sud à l'emplacement d'une ancienne annexe de l'Hôtel Dieu et de maisons.
Créé en 1928 le square René-Viviani - Montebello est situé au nord et autour de l' église Saint-Julien-le-Pauvre, face à Notre-Dame.
Il doit son nom à l'avocat et homme politique français René Viviani, un temps député du 5e arrondissement de Paris à la fin du XIXe siècle, premier ministre du Travail et inventeur de l'impôt sur le revenu, mort en 1925, ainsi que du quai de Montebello qui le longe.
Le square a la particularité d'abriter un très vieil arbre : il s'agit d'un robinier faux-acacia, planté en 1601 par le botaniste Jean Robin. Cet arbre, haut de 15 m, passe pour être le plus ancien de Paris.
Dans le square se trouvent également une fontaine de bronze moderne du sculpteur Geoges Jeanclos, une stèle à la mémoire des enfants juifs en bas âge du 5e arrondissement morts en déportation, un puits du XIIe siècle, ainsi que des vestiges de balustrades, pinacles et chapiteaux.
* sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Square_Ren%C3%A9-Viviani
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Par Une fleur de Paris le 22 Juillet 2015 à 06:00
L'arbre le plus vieux de Paris (Square René Viviani-Montebello)
Paris, le plus vieil arbre connu, identifié et toujours vivant est un robinier planté en 1601 par le botaniste Jean Robin au sein du square Saint Julien le Pauvre (aujourd'hui square René-Viviani - Montebello). Il a aujourd'hui 413 ans !
Le plus vieil arbre de Paris
La curiosité du square René-Viviani - Montebello est sans conteste le plus vieil arbre de Paris, un robinier planté en 1601. Les plants ont été rapportés d'Amérique par Jean Robin (1550-1629), jardinier du roi et directeur du jardin des Apothicaires (aujourd'hui jardin des Plantes). La silhouette de ce très vieil arbre est fatiguée. Son tronc est tellement large que son poids et celui des branches et des feuilles l'ont penché. Habilement dissimulée sous une masse luxuriante de lierre une structure de ciment supporte et étaye le tronc incliné. Ceci lui permet de tenir encore debout. Il mesure 15 m de haut et 3,50m de circonférence. La taille maximum habituelle d'un robinier est de 10 m.
Les fleurs délicatement parfumées du robinier apparaissent en avril-mai. Elles se transforment ensuite en grosses gousses remplies de graines. Le Robinier ressemble beaucoup à l'acacia et il faut être botaniste pour les différencier. Les fleurs sont couramment utilisées dans la cuisine Provençale.
Certains s’étonneront peut-être de voir deux pieds de lierre envahir le tronc de l'arbre, car le lierre est un parasite qui émet des racines suçoirs capables de pénétrer dans les vaisseaux des plantes sur lesquelles il pousse. Mais il ne peut pas, en réalité, traverser son écorce épaisse, à moins qu’il ne se développe sur les rameaux jeunes. Le robinier est un arbre robuste a croissance rapide et qui se propage spontanément.
La santé de cet aieul est surveillée de près.
Rassurez-vous même si l'arbre paraît un peu bancal il est en parfaite santé. Tous les arbres parisiens subissent un check up annuel. Mais les jardiniers municipaux surveillent plus particulièrement ce vénérable ancêtre. Son évolution est observée avec attention et chaque année, au printemps, les jeunes pousses du lierre sont supprimées. Cette opération s’accompagne du nettoyage de l’arbre et de la suppression du bois mort par les bûcherons de la Ville.
En 2010 une margelle protectrice a été construite en cercle autour de l'arbre. Elle sert à la fois de protection (en délimitant un périmètre protégé et recouvert de broyat pour permettre au sol de respirer autour de l'arbre) et de lieu de repos puisqu'elle comporte un banc circulaire. La margelle est composée d'un tressage en chataignier selon une méthode qui date du au moyen âge et qui est à nouveau appliquée dans certains jardins. La partie banc est en chêne.
Le 1er Robinier a été planté Place Dauphine en 1601 mais a disparu depuis longtemps… Issus de celui-ci, 2 autres Robiniers ont été plantés dans Paris : un dans le Square Viviani et un dans le Jardin des Plantes en 1636.
En 2010, un banc circulaire a été construit autour de l’arbre pour le protéger et lui permettre une bonne respiration (Mes filles).
* sources : http://www.unjourdeplusaparis.com/paris-insolite/le-plus-vieil-arbre-de-paris et wikipédia
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Par Une fleur de Paris le 21 Juillet 2015 à 06:00
L'ïle de la Cité : Fontaine Saint Julien le Pauvre
Georges Jenclos, de son vrai nom Georges Jeankelowitch, né en 1933 à Paris, a été formé à l'école des Beaux Arts.
Un premier Grand Prix de Rome en 1959, l'amène pour quatre ans à l'Académie de France, la Villa Médicis.
Georges Jeanclos est fortement imprégné du traumatisme du génocide juif, et plus particulièrement de tout le poids des souffrances et détresses humaines, de la spiritualité chrétienne ( bien que Jeanclos soit issu d'une famille juive).
Pourtant, son oeuvre dégage pourtant une étrange sérénité. "Dans son aspect, son art est fortement influencé par des antiques statues de terre étrusques.
"Une fois que l'on a rencontrée, l'oeuvre de Georges Jeanclos ne peut plus s'oublier ... Les mots qui viennent à l'esprit sont douceur-tendresse-silence-pitié"
* sources : les fontaines de Paris
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Par Une fleur de Paris le 16 Juillet 2015 à 06:00
Point zéro des routes de France
Le point zéro des routes de France est le point zéro de Paris, c'est-à-dire le point kilométrique 0 des routes quittant la capitale, dont on se sert comme référence pour le calcul des distances avec les autres villes de France. Il est situé devant la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Autre temps, autres moeurs ….. de nos jours les touristes, après avoir déposés de la monnaie sur la plaque, y pose le pied dessus avec l’espoir de revenir au moins une fois à Paris !!!
Le point zéro est situé à une cinquantaine de mètres devant l'entrée de Notre-Dame, sur l'Île de la Cité, dans le 4e arrondissement. La borne routière qui matérialise ce point dans les pavés du parvis de la cathédrale prend la forme d'une rose des vents gravée au centre d'un médaillon octogonal en bronze ; celui-ci est entouré d'une dalle circulaire en pierre divisée en quatre quartiers, chacun d'eux portant l'une des inscriptions en lettres capitales : « POINT », « ZÉRO », « DES ROUTES » et « DE FRANCE ».
Il ne doit pas être considéré comme une borne géodésique qui matérialiserait un point géodésique ; à titre d'exemple, le point géodésique le plus proche dans le RGF est la flèche de la cathédrale.
À l'origine se dressait au Moyen Âge devant le portail des évêques puis des archevêques un poteau nommé « Échelle de Justice » au pied duquel les condamnés s'agenouillaient pour faire amende honorable. Tête et pieds nus, tenant en mains un gros cierge de cire jaune, ils portaient sur la poitrine et le dos une double pancarte indiquant la nature de leur crime ou une corde au cou s'ils étaient condamnés à mort. Les criminels étaient ensuite exposés sur cette potence faisant office de pilori. L'échelle fut remplacée en 1767 ou 1768 par un carcan qui fut adopté comme point zéro par lettres patentes de Louis XV du 22 avril 1769. Ce point fut matérialisé pour la première fois par une borne par lettre royale du 22 avril 1786.
La matérialisation de ce point dans sa forme actuelle a été discutée pendant douze ans par le Conseil municipal de Paris et par la Commission du Vieux Paris, entre 1912 et 1924. La plaque a finalement été posée solennellement en 1924, le 10 octobre ou le 22 janvier selon les sources. Elle fut retirée en 1966 et remise en place en 1972, afin de pouvoir mener des travaux visant initialement à la construction d'un parc de stationnement souterrain sous le parvis, mais que des découvertes archéologiques sur l'histoire de Paris ont finalement conduit à aménager en crypte pour les protéger (la crypte archéologique du parvis Notre-Dame).
Selon certaines analyses, il serait symbolique de la centralisation de la France autour de sa capitale.
* sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Point_z%C3%A9ro_des_routes_de_France
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Par Une fleur de Paris le 15 Juillet 2015 à 06:00
Notre-Dame de Paris : Du coq à l'âme !
Les vieux parisiens savent à peu près tout de l'histoire de Notre-Dame ; alors voici un tout petit secret qui devrait faire lever le nez aux plus avertis d'entre eux. Non, il ne s'agit pas de repérer la statue du Saint-Thomas auquel Viollet-le-Duc fit donner ses propres traits ! Levez les yeux un peu plus haut encore ! Là, perché à 96 mètres du sol, se trouve le coq girouette de la cathédrale.
Personne ne prête jamais attention à lui alors qu'il contient un vrai trésor ! Lors des travaux réalisés sur la flèche en 1925, le gallinacé de métal fut en effet déposé pour être restauré : l'ont découvrit à cette occasion qu'il contenait de la poussière d'os. Cette poussière de reliques non identifiées fut remplacée par un tube en étain contenant des reliques des saints patrons de Paris, Saint Denis et Sainte Geneviève, et l'une des soixante-dix épines de la couronne du Christ.
* Sources : Les secrets de PARIS - Archives et livres personnels
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