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Par Une fleur de Paris le 1 Novembre 2014 à 17:09
La mouette rieuse du Jardin des Tuileries
La Mouette rieuse est de couleur blanche avec les ailes gris perle sauf l'extrémité noire. La tête est brun sombre sauf en hiver où elle est blanche avec une tache noirâtre derrière l'œil. Les pattes sont orange ou rouge-orangé. Le bec est rouge-jaune.
Dans tous les plumages post-juvéniles, la Mouette rieuse présente un large triangle blanc brillant s'étendant du poignet à l'extrémité de l'aile et une ligne noire marquant la bordure externe des rémiges primaires.
La Mouette rieuse peut atteindre l'âge de 30 ans.
Elle hiverne dans des habitats côtiers variés, depuis les eaux côtières jusqu'aux ports, les marais salants et les estuaires. On peut la trouver en ville, dans les parcs urbains avec de l'eau.
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Par Une fleur de Paris le 17 Juin 2014 à 10:00
Les oiseaux parisiens : Le Merle noir, familier des hommes
Voici une nouvelle rubrique dans mon blog : Les oiseaux parisiens. Une fois par mois environ, je vous parlerais d'un oiseau qu'on trouve à Paris, et croyez moi, ils sont nombreux et certains vont vous surprendre ! Aujourd'hui je vous présente : le merle.
Tout le monde connaît le merle noir tant il est abondant dans nos jardins et parcs. Son chant puissant, flûté et mélodieux précède et domine le concert printanier des oiseaux. Il n'y a guère de lieux où il ne soit audible de l'aube au coucher du soleil. Avant la fin de l'hiver, il nous annonce déjà en musique, le printemps.
Il n'a pas été toujours aussi proche des hommes. Au début du XIX e siècle, le merle noir était une espèce typiquement forestière, farouche et solitaire. Il n'a été noté dans les villages, puis les villes qu'à partir de 1830, à Paris à partir de 1870 seulement. Ce changement de comportement a entraîné une augmentation considérable des effectifs au point que le merle noir est devenu l'une des cinq espèces les plus nombreuses de France.
Les merles noirs sont présents dans tout l'hexagone avec une densité plus faible dans le midi. Ils aiment la fraîcheur et l'humidité. En effet, les lombrics constituent leur nourriture préférée. Ils s'alimentent d'ailleurs principalement à terre où ils détectent les larves souterraines et les vers à la vue et à l'ouï. Leurs sautillements nerveux attirent ces derniers à la surface. Egalement frugivores, ils consomment de nombreuses espèces de baies sauvages, mais aussi des fruits dans nos jardins et vergers. En compensation de ces chapardages, ils débarrassent les arbres de bien d'insectes, chenilles et larves indésirables. En hiver, ils apprécient les déchets de cuisine, les graines et les fruits pourris.
Nos merles de jardins sont sédentaires, hormis quelques femelles. Un tiers environ des autres sont migrateurs et se rendent en septembre et octobre dans le Sud et l'Ouest de la France, voire en Espagne.
Ils reviennent en février- mars et dès lors tiennent à nouveau les rôles de premiers flûtistes dans les concerts de plein-air offerts par la Nature.
* Sources : http://www.oiseaux.net/dossiers/gilbert.blaising/le.merle.noir.html
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