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Le Musée de la Poupée : Collection permanente : Salle 1
"Collectionner les poupées et les jouets comporte, fort heureusement, des moments de bonheurs aussi simples que celui de réunir, dans une même mise en scène, des objets divers sur un thème établi. Je ne peux qu’inciter chacun de vous à redécouvrir ce plaisir, enfantin certes, mais si réconfortant et esthétiquement stimulant ! Parfois, des objets que nous avons un peu oubliés dans nos collections reprennent vie, l’espace d’un instant, en se montrant sous un jour nouveau.
Prenez le temps de sortir vos objets de vos vitrines ou de vos tiroirs, associez-les entre eux afin de les regarder autrement et racontez des histoires… C’est ce que nous faisons, au Musée de la Poupée-Paris, depuis maintenant 18 ans !" par Samy Odin le 4 avril 2012. (site du Musée de la Poupée).
Offrir une poupée était à l'époque un geste non anodin. La petite fille jouait à imiter sa maman, une tante et on la préparait ainsi à son futur rôle de femme et de maman.
Le choix de présentation des poupées en scènes de vie, recréées avec mobilier et accessoires anciens, offre de multiple clefs de lecture : l'histoire de la poupée-jouet de fabrication industrielle, l'évolution de la mode vestimentaire, les modes de vie depuis le XIXe siècle.
Plus de 300 superbes poupées, présentées en 36 vitrines, racontent la passionnante histoire de la poupée en France de 1850 à nos jours.
Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
* Sources : http://museedelapoupeeparis.com/
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Introduction :
Je vous avais déjà parlé du "Musée de la poupée" il y a quelques années. Hélas quand j'ai transféré mon blog "TititeParisienne"(hébergé chez Overblog) à celui que vous connaissez aujourd'hui "Une fleur de Paris" chez Eklablog, certaines photos ont disparu ... J'ai donc décidé pour mes nouveaux visiteurs, et les anciens bien sûr, et à l'approche des fêtes de fin d'année de rééditer mes articles sur le "Musée de la Poupée". (Dans cette réédition mes photos sont plus grandes).
Le Musée de la Poupée : Collection permanente : Salle 1
L’univers enchanteur du Musée de la Poupée
Le Musée de la Poupée a ouvert ses portes en juin 1994, en plein coeur de Paris, au fond d'une charmante impasse fleurie.
Il présente, dans ses salles permanentes, la collection des poupées anciennes GUIDO et Samy ODIN, père et fils, ainsi qu'une partie des dons offerts au Musée de la Poupée depuis son ouverture.
Le Musée de la Poupée présente dans ses collections permanentes des poupées de 1800 à 1959.
Cette présentation offre une approche plus pédagogique. Elle permet de découvrir d’une façon ludique les différents aspects de l’histoire de la poupée occidentale. Les fonctions des poupées sont évoquées au début du parcours : la poupée en tant que jouet d’enfant mais aussi d’objet éducatif, décoratif, support de mode, symbole religieux ou folklorique, objet de sorcellerie…
Les matériaux ensuite, montrent qu’au fil des révolutions technologiques, les poupées se sont adaptées aux attentes des enfants : du bois à la cire, au biscuit, au papier mâché, à la composition, aux tissus, au celluloïd et enfin aux matières plastiques. Les morpholgies des poupées sont ensuite abordées, tour à tour représentation de la silhouette adulte, enfantine ou poupine, chacune de ces morphologies impliquant d’ailleurs un jeu différent.
Les types ethniques appliqués aux poupées sont, eux, le reflet des politiques colonialistes des pays et des courants esthétiques. Ils sont présentés dans la deuxième salle avant de décliner les poupées à mécanismes et les principaux fabricants qui ont marqué l’histoire de ce jouet intemporal : Jumeau, Bru, Gaultier, Steiner, SFBJ, Raynal, Nobel, Petitcollin…. et bien d’autres encore.
La troisième salle du musée est dédiée aux poupées et baigneurs de la période du baby-boom. Chaque vitrine est consacrée à un fabriquant majeur de cette période en France : Nobel, Gégé, Bella, Raynal, SFBJ, Convert, Petitcollin, Clodrey.
Salle 1
Les fonctions des poupées
A quoi servent les poupées ? Depuis la nuit des temps, l’homme ressent un besoin d’autoreprésentation qu’il assouvit, notamment, en créant des poupées.
Ces objets recouvrent des fonctions différentes : la poupée en tant que jouet d’enfant mais aussi objet éducatif, objet décoratif, support de mode, symbole religieux ou folklorique, objet de sorcellerie…
La représentation de l'adulte
Sous le Second Empire, la poupée a d’abord représenté la figure féminine adulte. Ces poupées-femmes, jouets cossus et raffinés, sont particulièrement remarquables par leurs trousseaux et accessoires qui reflètent la mode de leur époque.
D’abord réalisées en bois et composition, elles auront ensuite généralement la tête en biscuit (porcelaine mate cuite 2 fois) et le corps en peau ou en bois. Objets d’éducation, ces poupées de mode servaient de support de couture pour les petites filles ainsi que de modèle auquel s’identifier dans leur futur rôle de femme.
La représentation de l'enfant
En 1878, lors de l’Exposition universelle de Paris, un nouveau type de poupée a fait son apparition sur le marché : "le bébé" à tête en biscuit, qui représente désormais l’enfant de 3 à 12 ans. L’apparition du "bébé" correspond au formidable essor international de l’industrie française de la poupée et du jouet. L’âge d’or des bébés classiques a duré de 1878 à 1910 avec près de trois générations de poupées enfantines à la beauté idéalisée.
La représentation du poupon
A partir du tournant du siècle et jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale, les bébés de caractère dominent le marché occidental avec leurs expressions réalistes ou caricaturales. Le poupon classique ou de caractère a connu son apogée de 1910 à 1940 alors que l’âge d’or des baigneurs en celluloïd a couvert les années 1930 à 1950. Ces poupons permettaient aux enfants de développer de précoces instincts maternels et d’imiter dans le jeu les gestes de leur mère.
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* Sources : http://museedelapoupeeparis.com/
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Jardin des Tuileries : Rhinocéros attaqué par un tigre de A. N. CAÏN
(Moi j'y vois deux tigres ...)
Cain Auguste Nicolas
Paris, 1821 - Paris, 1894
Rhinocéros attaqué par un tigre
Bronze, 1882-1884
Placé au Jardin des Tuileries en 1884
FNACLa sculpture en bronze « Le rhinocéros attaqué par un tigre » par Auguste-Nicolas CAÏN (1821-1894), date de 1882/1884.
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Jardin des Tuileries : Lion et lionne se disputant un sanglier de A. N. CAIN
Paris, 1821 - Paris, 1894
Lion et lionne se disputant un sanglier
Bronze, 1875-1882
Placé au Jardin des Tuileries en 1884
R.F. 600La sculpture « Le lion et la lionne se disputant un sanglier » par Auguste-Nicolas CaÏn (1821-1894), date de 1875/1882.
Elle se trouve sur le côté du Jardin des Tuileries, à proximité de la rue de Rivoli à l’entrée proche de la station de métro Tuileries. Elle a été placée là en 1884.
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Jardin des Tuileries : "Le Bel costumé" de Jean Dubuffet
Le Bel costumé est une œuvre de l'artiste français Jean Dubuffet située à Paris, en France. Installée en 2000 dans les jardins des Tuileries, il s'agit d'une sculpture en époxy d'un personnage humanoïde.
L'œuvre prend la forme d'une sculpture de 4 m de haut, en époxy peint au polyuréthane.
La sculpture représente un personnage de forme humaine debout, le bras gauche légèrement levé. Elle est peinte de couleur bleue, rouge et blanche, en aplats ou en hachures, et divisées en sections par des traits noirs.
L'œuvre est installée près de la galerie du Jeu de Paume, musée qui avait consacré à Dubuffet sa première exposition.
Le Bel costumé n'a pas été réalisé du vivant de l'artiste : elle a été exécutée en 1998 d'après une maquette conçue en 1973 ; l'œuvre devait à l'origine faire partie d'un ensemble monumental destiné à l'entrée d'une aile de la National Gallery of Art de Washington, aux États-Unis.
Pour Jean Dubuffet, l’œuvre doit demeurer une question et ne pas donner de réponse, elle ne doit pas être élucidable. Elle offre une ouverture du champ des possibles, invite au voyage et à la réflexion.
Le Bel Costumé semble animé d’un mouvement, de danse peut-être, joyeuse figure humanoïde qui nous salue de la main pleine de mystère et sujet à toutes les interprétations.
L'œuvre est installée dans les jardins des Tuileries en 2000, en même temps qu'une douzaine d'autres œuvres d'art contemporain.
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La photo du weekend : "Couleur d'automne"
"L'automne est une saison où les couleurs de l'été laissent la place à une symphonie d'odeurs et de lumières qui éclatent pour laisser place à l'hiver, sombre et plus monotone" Philippe DEUSCHER
"Soleil si doux au déclin de l'automne, arbres jaunis, je viens vous voir encore" Pierre Jean DE BERANGER
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Jardin des Tuileries : Sculpture : "L'Ami de personne" de Erik Dietman
L'Ami de personne est une œuvre du sculpteur suédois Erik Dietman située à Paris, en France. Créée en 1992 et installée en 1999 dans les jardins des Tuileries, il s'agit d'une sculpture de bronze.
L'œuvre prend la forme d'une sculpture de bronze représentant une forme vaguement humanoïde. Elle semble fixer une chaise vide (ressemblant aux chaises en libre accès dans le jardin des Tuileries), disposée face à la sculpture ; cette chaise est elle-même en bronze et fixée au sol.
L'œuvre est installée dans un bosquet du jardin des Tuileries.
Erik Dietman (1937-2002) est un peintre et sculpteur suédois.
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* Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Ami_de_personne
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Jardin des Tuileries : FIAC 2016 : "Y40 - autorépliquant" de Berdaguer & Péjus
Y40 - autorépliquant, 2016
220 x 150 cm
Résine, frittage de poudre, structure métallique polystyrène.
Présentée par la Galerie Claudine Papillon, ParisNés respectivement en 1968 et 1969, Christophe Berdaguer et Marie Péjus vivent et travaillent entre Marseille et Paris.
Cette oeuvre fait suite à l’installation E.17 Y.40 A.18 C.28 X.40 O.13,5 montrée dans l’exposition Inside au Palais de Tokyo en 2014.
Deux arbres identiques sont disposés en miroir. Comme une figure fractale, l’arbre mais aussi ses branches et ses feuilles, sont reproduits et greffés plusieurs fois à différentes échelles à l’extrémité de ses propres branches.
Ces « arbres » sont des constructions mentales, des architectures psychiques créées à partir de dessins réalisés dans le cadre d’un test psychologique, le test de l’arbre. Chaque dessin fait appel à des déterminations inconscientes de l’auteur dont l’état psychique génère un ensemble de formes et de constructions.
Peut-être parce que l’arbre est une construction parfaite pour cacher nos démons familiers, l’ensemble des dessins issus de ce test fait ressortir des récurrences, des transcriptions similaires générées par les mêmes troubles, dévoilant une sorte de code commun entre troubles psychiques et formes graphiques.
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* Sources : ICI
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Jardin des Tuileries : FIAC 2016 : "Deci" de Pezo Von Ellrichshausen
* Sources : ICI
Solo Galerie présente des oeuvres d'architectes qui dépassent la limite du fonctionnalisme en suivant une démarche personnelle expérimentale et conceptuelle.
Le duo a conçu cet objet qui est à la fois une petite construction et une grande colonne. Interprétation moderne et artistique de la Tour de Babel, Deci est une colonne creuse et octogonale qui décroit au fil de son ascension. Malgré son échelle ambiguë, cette tour de bois prend une dimension monumentale et pourtant familière : c’est un monolithe qui s’inscrit dans le paysage et fait écho au contexte urbain.
Deci, 2016
Pin teinté
730 x 120 x 120 cm
Présentée par Solo Galerie, ParisPezo Von Ellrichshausen est une agence d’art et d’architecture, créée en 2002 au Chili par Mauricio Pezo et Sofia von Ellrichshausen.
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Jardin des Tuileries : FIAC 2016 : "Les injonctions Paradoxales" de Vincent Mauger
Les injonctions paradoxales, 2016
Inox et bois
700 x 750 x 750 m
Œuvre réalisée grâce au soutien de la fondation François Pinault
#collectionpinault
Présentation lors de la manifestation « l’Art au fil de la Rance » Plouër sur Rance.
Présentée par la Galerie Bertrand Grimont, ParisVincent Mauger est né en 1976 à Rennes. Il vit et travaille près de Nantes.
Son travail s'articule autour de la recherche de matérialisation, de concrétisation de ce que serait un espace mental. Pour cela, il associe des outils numériques de nouvelles logiques de conception des objets à des techniques de constructions artisanales.
Des matériaux ordinaires se transforment ici en une œuvre monumentale, dont la surface se déploie dans tout l’espace jusqu’à composer des paysages aux topographies chahutées.
En jouant avec les rapports d’échelle, il invite chaque spectateur au déplacement aussi bien physique que mental. A travers un parallèle évident entre sculpture et architecture, Vincent Mauger conçoit cette nouvelle installation autour de la notion d’éclosion.
L’aspect diffracté de l’œuvre varie en fonction du point de vue. Des unités reconnaissables ne suffisent pas à effacer l’impression d’étrangeté que dégage cette forme aléatoire.
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Jardin des Tuileries : FIAC 2016 : "Kopf und Körper Paris" de Michael Sailstorfer
Michael Sailstorfer est né en 1979 en Allemagne. Il vit et travaille à Berlin.
Sa nouvelle œuvre, Kopf und Körper Paris, est un ensemble de quatre sculptures en deux parties – un masque monté sur un piédestal de béton. Cette œuvre fait suite à la précédente série de masques et de Kopf und Körper de l'artiste (2015 - 2016).
Ces œuvres antérieures se caractérisent par des traits stylistiques épurés. Déjà vues dans l'histoire de l'art, elles rappellent les arts océanien et africain – le symbolisme des masques premiers, l'exorcisme des esprits, la protection contre les démons – ainsi que le primitivisme de l'art moderne classique – dans le cas de cette proposition, les sculptures de Max Ernst.
En outre, elles en appellent à une esthétique post-apocalyptique – les masques ressemblent à des robots qui auraient pu être fabriqués en métal recyclé, ce qui leur donne un côté "science-fiction". Une dimension de physicalité synthétique et de symbolisme en apparence archaïque est ainsi créée.
* Sources : ICI - Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
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Jolies couleurs d'automne au Jardin des Tuileries.
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* A partir de lundi (7 novembre), je vous présenterais la FIAC 2016
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Palais de la Porte Dorée et l'Aquarium Tropical : Herichthys Pearsei
Ce magnifique poisson fait partie de la famille des Cichildés.
Les cichlidés pondent fréquemment dans des nids ou sur des supports choisis et nettoyés ; ils montent la garde près des œufs, éloignant les prédateurs éventuels et aèrent la ponte par des mouvements de nageoires. Certaines espèces regroupent et protègent les alevins pendant plusieurs semaines après l'éclosion. C'est le cas notamment des poissons appelés "incubateurs buccaux" qui, après avoir gardé la ponte dans la bouche jusqu'à l'éclosion, peuvent y abriter à nouveau les alevins en cas de danger et les transporter dans un lieu propice à leur survie où ils les recrachent.
Un cas étonnant est celui des Discus (présentés dans la section Amérique du Sud) : la peau des parents sécrète un abondant mucus dont se nourrissent les alevins , ce qui rappelle l'allaitement chez les mammifères.
Chez les poissons, il est généralement impossible de différencier les mâles des femelles qui sont d'apparence identique. Certains cichlidés échappent à cette règle : c'est le cas de quelques espèces dont le mâle adulte porte une bosse frontale adipeuse. Les différents comportements très intéressants à observer, les brillantes couleurs des cichlidés et les bons succès de reproduction en font des poissons très appréciés des aquariophiles.
* Sources : http://www.aquarium-portedoree.fr/
REQUIN ZÈBRE
Distribution : océan Indien et océan Pacifique sud-ouest.
Lieu de vie : il vit jusqu’à 63 m de profondeur mais plus généralement entre 5 et 30 mètres. Il passe presque toute la journée posé sur un récif, en milieu corallien.
Alimentation : mollusques, petits poissons, crustacés.
Reproduction : le requin-zèbre atteint sa maturité sexuelle lorsqu’il mesure entre 150 et 180 cm. Ovipare, il pond 2 à 4 œufs dans des enveloppes mesurant entre 15 et 20 cm de long.
Taille : jusqu’à 2,40 m.
Menaces et mesures de protection : sa population décline et il est inscrit sur la liste UICN des espèces menacées et considéré comme vulnérable. Néanmoins, il ne bénéficie pas de mesures de protection à ce jour.
Lorsqu’il est bébé puis juvénile, la robe du requin est réellement rayée comme celle d’un zèbre; mais lorsqu’il devient adulte, sa robe devient tachetée comme celle d’un léopard, d’où son autre nom "requin léopard".
Particularités et capacités à occuper une place dans l’écosystème : ses dents plates et ses mâchoires puissantes lui permettent de briser les coquilles des mollusques et les carapaces des crustacés qu'il chasse la nuit.
Le requin-zèbre et l’homme : la rencontre avec le requin zèbre est le rêve de tout plongeur. Animal paisible s’il se sent en confiance, ce requin se laisse doucement approcher. Sa peau est utilisée occasionnellement en maroquinerie
* Sources : http://www.nausicaa.fr/requin-zebre.html
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Palais de la Porte Dorée et l'Aquarium Tropical : Le Poisson-Chat Léopard
Les siluriformes forment un ordre regroupant les poissons-chats et les silures, il compte environ le quart des espèces de poissons d'eau douce.
Ils sont nommés poissons-chats en référence à leurs barbillons, qui ressemblent aux moustaches d'un chat. Malgré leur nom commun, tous les poissons-chats ne sont pas pourvus de barbillons, les caractéristiques qui classent un poisson dans l'ordre des siluriformes sont, en fait, certaines caractéristiques du crâne et de la vessie natatoire.
Dépourvu d'écailles, il doit son nom à sa peau tachetée. Omnivore, ses 6 barbillons, qui ressemblent à des moustaches, lui servent à chercher sa nourriture.
Le poisson-chat léopard peut mesurer plus de 60 cm. On le trouve principalement en Amérique du Sud, dans le Bassin du Maracaibo.
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* Sources : http://www.aquarium-portedoree.fr/l-aquarium/quelques-especes
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Palais de la Porte Dorée et l'Aquarium Tropical : Rascasse Volante
Dans son habit zébré et épineux, la rascasse volante (Pterois volitans) est un véritable seigneur des récifs coralliens de l’Indo-Pacifique.
Cette rascasse ne craint personne car ses épines venimeuses la protègent des prédateurs. En dépit de son nom, elle ne vole pas. Ce qualificatif lui vient de ses nageoires allongées qui ressemblent à des ailes.
Egalement appelée, poisson scorpion, la rascasse volante est très dangereuse.
Solitaire, la rascasse volante est une habitante permanente des récifs coralliens des mers chaudes. Dans cette eau bien oxygénée dont la température varie entre 25 et 30°C, ce prédateur chasse à l’affût entre 25 m et 35 m de profondeur. Elle peut cependant descendre jusqu’à 200 m.
Ce poisson possède une physionomie plutôt patibulaire : une large bouche armée de fines dents et une tête bardée d'épines et de lambeaux cutanés.
Des épines venimeuses
La rascasse n'est pas craintive car c'est sans doute l'un des poissons marins les plus dangereux.
Les grandes épines de sa nageoire dorsale sont venimeuses. Leur piqûre produit, y compris chez l’homme, de graves troubles : maux de tête, fièvre, nausée, difficultés respiratoires ou problèmes cardiaques.
Ces troubles peuvent entraîner la mort
Bien que toutes les rascasses soient venimeuses, cette espèce est de toutes la plus dangereuse. Certains rayons de ses nageoires sont de solides épines. Les épines sont pourvues de muscles spéciaux qui leur permettent de se hérisser instantanément. Quand un prédateur avale une rascasse, il doit l'avaler la tête la première. De cette manière, les épines sont couchées en arrière et donc inoffensives. Dans le cas inverse, il sera obligé de recracher sa proie.
L’art du camouflage
Comme toutes les rascasses, le poisson scorpion est carnivore. Il passe le plus clair de la journée dans une grotte ou à l'ombre d'un corail. Le soir, il part en chasse.
La rascasse volante est toujours parfaitement immobile. A l’affût, ses couleurs la rendent invisible sur les fonds coralliens. Une rascasse ne poursuit jamais une proie. De même, elle ne se sert pas de ses épines venimeuses pour chasser ou mettre à mort la victime.
Les épines sont des armes purement défensives.
La rascasse menace les récifs coralliens
La rascasse fait des ravages dans les récifs coralliens des Caraïbes. Lorsque cette espèce, originaire de l'Océan Indien, s'installe dans une barrière de corail, elle élimine 80 % des jeunes poissons herbivores en quelques semaines.
En l'absence de prédateurs, les algues prennent le pas sur les coraux, déjà fragilisés par l'activité humaine.
La reproduction de la rascasse volante
La femelle est ovipare. Par milliers, les oeufs sont expulsés directement dans l'eau. Ils sont alors fécondés par le mâle qui les arrose de sa laitance.
Les oeufs dérivent puis grossissent peu à peu. Quelques jours après, les larves éclosent. Elles ne mesurent que quelques millimètres.
Il ne leur faudra que trois semaines pour devenir des alevins.
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* Sources : http://www.dinosoria.com/rascasse_volante.htm
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Palais de la Porte Dorée et l'Aquarium Tropical : Les Discus
En liberté, leur couleur varie avec l’âge et devient de plus en plus bariolée. Les discus fréquentent les eaux calmes, riches en plantes aquatiques. Ils se nourrissent surtout d’insectes, de larves et de vers.
La femelle, ovipare, pond ses œufs en rangées régulières sur une large feuille ou sur une pierre plate, soigneusement nettoyée au préalable par le couple.
Ensuite le mâle les féconde, puis les parents « couvent » en se relayant pour brasser l’eau de leurs nageoires afin d’assurer autour des œufs un renouvellement constant d’oxygène.
La taille des discus varie de 15 à 20 cm.
Comme tous les Cichlidés du genre Pterophyllum, toutes les espèces de Symphysodon ont une forme plate, comprimée latéralement. Contrairement aux Pterophyllum, le Symphysodon ne présente pas ces prolongements des nageoires en pointe qui donne aux scalaires sa forme caractéristique en chevron, et son apparence générale est plus arrondie.
C'est cette forme en disque qui lui a valu son nom commun de discus.
* Sources : http://www.aquarium-portedoree.fr/l-aquarium/quelques-especes
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