• L'île de la Cité : Pont au Double

    Le pont au Double est un pont franchissant la Seine à Paris, en France.

    L'île de la Cité : Pont au Double

    Premier pont

    En 1515, il est demandé à François Ier de construire un pont sur le petit bras de la Seine, afin d'installer des malades près de l'Hôtel-Dieu.

    Le 5 août 1626, l'Hôtel-Dieu reçoit l'autorisation de jeter un pont en pierre sur le petit bras de la Seine, en amont du Petit-Pont aux dépens de l'hôpital. Les dessins et le devis sont dressés par l'entrepreneur Christophe Gamard et Louis Noblet. Adjudicataires, Christophe Gamart se charge de la construction du bâtiment et Louis Noblet de l'exécution du pont à trois arches (11,78 m - 15,70 m - 11,78 m). La construction du pont dure de septembre 1626 à septembre 1632. La réception du pont est faite le 11 août 1632. Le bâtiment permettant de relier les bâtiments de l'Hôtel-Dieu sur les deux rives de la Seine est construit en 1634.

    L'île de la Cité : Pont au Double

    Un arrêt du Conseil d'État du 24 avril 1634 organise le péage d'un double denier pour chaque homme à pied. Ce péage a donné son nom au pont, le pont au Double. Ce péage qui va subsister jusqu'en 1789 et faire de nombreux mécontents, être l'objet de discussions sur le règlement pour définir qui en était exempté. Les salles de l'hôpital situées au-dessus du pont ont été une source importante de la pollution du petit bras de la Seine.

    L'île de la Cité : Pont au Double

    La construction de l'aile Saint-Charles de l'Hôtel-Dieu, en 1651, va supprimer une travée. Le pont Saint-Charles est construit entre le Petit-Pont et le pont au Double pour relier les nouvelles salles aux anciennes.

    L'île de la Cité : Pont au Double

    Deuxième pont

    Le pont s'effondre le 31 décembre 1709 et est aussitôt reconstruit avec les salles situées au-dessus. Les salles ont été abattues entre le 27 octobre 1824 et le 7 juin 1825.

    Le pont Saint-Charles a disparu en 1836 pendant une phase de réaménagement de l'Hôtel-Dieu entre le pont au Double et le Petit-Pont. Il est substitué par une passerelle couverte en bois.

    L'île de la Cité : Pont au Double

    Troisième pont

    La gêne pour la navigation occasionnée par la faible portée de ses travées a conduit à démolir le pont en 1847. Il est reconstruit en maçonnerie d'une seule travée de 31 m d'ouverture par les entrepreneurs Gariel et Garnier. La travée est décintrée début 1848. Le pont supporte alors une voie publique.

    L'île de la Cité : Pont au Double

    L'Hôtel-Dieu est déplacé sur l'île de la Cité après 1865. Les derniers bâtiments subsistants, dont l'aile Saint-Charles et la passerelle Saint-Charles, sont détruits en 1878. Le prolongement de la rue Monge va entraîner l'étude d'un nouveau pont légèrement décalé par rapport à son emplacement originel pour le mettre dans l'axe de la rue d'Arcole et du pont d'Arcole. Un premier projet d'une arche en maçonnerie est proposé par l'ingénieur en chef des ponts et chaussées Bernard en 1877. Le conseil général des ponts et chaussées demanda de présenter un nouveau projet avec une arche métallique. Un nouveau projet est présenté au Conseil municipal en 1879 qui l'approuve.

    L'île de la Cité : Pont au Double

    Quatrième pont

    Le pont au Double relie le 4e arrondissement, au niveau du parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris, au 5e arrondissement (à droite).
    L'île de la Cité : Pont au Double

    Le projet d'un nouveau pont d'une arche en fonte est dressé par l'ingénieur Jules Lax (ingénieur des ponts et chaussées en 1867), visé le 29 février 1880. Le projet a été approuvé le 23 mars 1883. Le pont est construit dans l'année, en même temps que les quais. L'arche est formée de 11 arcs en fonte de 31 mètres d'ouverture, constitués de voussoirs assemblés entre eux par boulonnage, avec des entretoises en acier. Les arcs des faces amont et aval ainsi que les corniches ont été revêtus de cuivre. Le procédé de cuivrage galvanique du garde-corps avait été mis au point par M. Oudry.

    Des dégradations de la structure en fonte et du revêtement en cuivre ont été constatées. L'ouvrage a été restauré en novembre 2002.

    * sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_au_Double

     

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  • L'île de la Cité : Le Petit-Pont (renommé Petit-Pont-Cardinal-Lustiger.)

    Le Petit-Pont (renommé Petit-Pont-Cardinal-Lustiger en 2013) est un pont franchissant la Seine à Paris, dont l'édifice actuel fut construit en 1853. Il relie la rue de la Cité et le quai du Marché-Neuf, sur l'île de la Cité, à la place du Petit-Pont sur la rive gauche, entre le quai de Montebello et le quai Saint-Michel, prolongée par la rue du Petit-Pont, puis la rue Saint-Jacques.

    L'île de la Cité : Le Petit-Pont (renommé Petit-Pont-Cardinal-Lustiger)

    Le premier pont situé à cet endroit date de la période romaine de Lutèce où fut déjà construit un pont sous ce nom, qui provient du fait qu'il permettait de franchir le petit bras du fleuve, par opposition au « Grand-Pont », qui existait depuis l'Antiquité et qui traversait le grand bras de la Seine (ce dernier est devenu le pont Notre-Dame), cette appellation encore aujourd'hui justifiée par sa plus petite longueur de tous les ponts de Paris.

    L'île de la Cité : Le Petit-Pont (renommé Petit-Pont-Cardinal-Lustiger)

    Le Petit-Pont était à l'époque gallo-romaine le seul point de passage pour relier l'île de la Cité et, dans le prolongement du cardo maximus, la rive droite. Fait de bois, il était particulièrement exposé aux crues de la Seine et aux incendies. Charles le Chauve, pour protéger l'île des attaques normandes, fit édifier un ouvrage de protection à la tête du pont, en même temps qu'il renforçait les fortifications de la Cité. Les deux ponts de la Cité furent une fois encore détruits en 1111, par le comte Robert de Meulan. Le Grand-Pont fut rebâti plus à l'ouest alors que le Petit-Pont fut reconstruit au même emplacement, qu'il a conservé jusqu'à nos jours.

    L'île de la Cité : Le Petit-Pont (renommé Petit-Pont-Cardinal-Lustiger)

    Le pont de 1185 et ses nombreuses reconstructions

    C'est au Moyen Âge, en 1185, qu'une nouvelle réplique fut construite par décision de l'évêque Maurice de Sully. Ce pont rejoignait sur moins d'une centaine de mètres la rue du Marché-Palu à la rue Saint-Jacques. Le Petit Châtelet, fort défensif de Charles le Chauve, fut réédifié afin de compléter l'enceinte de Philippe Auguste qui protégeait les deux rives. Le Petit-Pont fut à nouveau détruit en 1196, par une crue, ce qui sera le sort des cinq ouvrages édifiés entre 1200 et 1375. Jusqu'à l'année 1378, date de construction du pont Saint-Michel, il est le seul pont permettant d'accéder à la Cité depuis le sud.

    Le pont de 1406

    Entre 1394 et 1406, le roi Charles VI fit construire par l'architecte Raymond du Temple un nouvel ouvrage, avec les fonds d'une forte amende à laquelle avait été condamnés sept Juifs .

    L'île de la Cité : Le Petit-Pont (renommé Petit-Pont-Cardinal-Lustiger)

    Le pont de 1409

    Ce pont, ayant été emporté par la débâcle des glaces du fleuve le 31 janvier 1408, fut rétabli en 1409, en pierre cette fois. Cette dernière réplique subsista jusqu'au XVIIe siècle. Sa proximité avec l'Hôtel-Dieu favorisa l'implantation de boutiques d'apothicaires sur le pont, aux abords de la rue du Marché-Palu, dès 1552. Les maisons y furent édifiées une seconde fois en 1603 et restaurées en 1659.

    L'île de la Cité : Le Petit-Pont (renommé Petit-Pont-Cardinal-Lustiger)

    Après plusieurs effondrements, le Petit-Pont et toutes les maisons qui y étaient construites furent totalement détruits par un incendie en 1718, provoqué par la présence de deux bateaux de foin en flammes qui avaient dérivé.

    Le pont de 1719

    Il fut remplacé un an plus tard par une autre réplique de pierre à trois arches cintrées, avec les fruits d'une quête générale dans toutes les paroisses de la ville. Sa largeur était augmentée de 6 m et il se présentait avec un dos-d'âne. Cette fois, la construction d'habitations fut interdite.

    L'île de la Cité : Le Petit-Pont (renommé Petit-Pont-Cardinal-Lustiger)

    Le pont de 1853

    De 1850 à 1853, un pont à une seule arche en ciment et meulière fut construit à son emplacement, sur les plans de Lagalisserie et Darcel exécutés par Alexandre Michal, ingénieur en chef. D'une longueur de 38 met d'une largeur de 20 m, il fut réalisé sur une voûte en arc de cercle de 31 à 32,5 m de corde et doté de deux trottoirs. Mis en service en décembre 1853, il existe encore de nos jours. Il a été renommé Petit-Pont-Cardinal-Lustiger par le Conseil de Paris le 11 juin 2013 du nom de de celui qui fut archevêque de Paris de 1981 à 2005, Jean-Marie Lustiger.

    * sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Petit-Pont-Cardinal-Lustiger

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  • L'île de la Cité : Pont Saint-Michel

    Le pont Saint-Michel relie la place Saint-Michel (sur la rive gauche) au boulevard du Palais sur l'île de la Cité, à Paris. Il doit son nom au voisinage d'une chapelle consacrée à Saint-Michel qui existait dans le Palais royal (au niveau du no 8 de l'actuel palais de justice, au sud-est de la Sainte-Chapelle).

    L'île de la Cité : Pont Saint-Michel

    L'autre pont situé dans son prolongement vers le nord, reliant le boulevard du Palais au Châtelet sur la rive droite est le pont au Change.

    Construit en 1378, reconstruit plusieurs fois et en dernier lieu en 1857, le pont actuel est constitué de trois arches de 17,20 mètres chacune, et a une largeur de 30 mètres.

    L'île de la Cité : Pont Saint-Michel

    La construction du pont en pierre fut décidée en 1353 par le Parlement de Paris après accord avec le chapitre de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le prévôt de Paris, ainsi que les bourgeois de la ville. Son emplacement fut fixé en aval du Petit-Pont, dans l'axe de la rue Saint-Denis, du Grand-Pont sur la rive droite et de la rue de la Harpe sur la rive gauche, ceci permettant une traversée directe de l'île de la Cité.

    L'île de la Cité : Pont Saint-Michel

    Le prévôt de Paris d'alors, Hugues Aubriot, fut chargé de la maîtrise d'ouvrage financée par le roi. La construction s'étala de 1379 à 1387. Une fois terminé, l'ouvrage fut nommé par les Parisiens Pont-Neuf (à ne pas confondre avec l'actuel Pont-Neuf), Petit-Pont-Neuf ou Pont Saint-Michel dit le Pont-Neuf.

    L'île de la Cité : Pont Saint-Michel

    Chose habituelle au Moyen Âge, le pont fut rapidement loti de maisons qui furent emportées, ainsi que le pont, par la Seine en 1408.

    L'île de la Cité : Pont Saint-Michel

    En raison des difficultés connues par le royaume de France pendant la guerre de Cent Ans, le pont fut reconstruit immédiatement en bois. Ce matériau étant bien moins résistant que la pierre du pont précédent, le Parlement de Paris décida d'allouer en 1444 les recettes d'amendes à la réfection du pont.

    L'île de la Cité : Pont Saint-Michel

    Pont Saint-Michel - Vue vers l'est - Notre Dame de Paris - Toile peinte de Jean-Baptiste Marot pour le film "l'Anglaise et le duc" d'Eric Rohmer (2001) (Musée Carnavalet)  

    L'aspect de ce second pont est connu au travers d'une miniature présente dans les Heures d'Étienne Chevalier de Jean Fouquet. Elle révèle un pont reposant sur de hautes piles de bois ainsi que des maisons de bois, torchis ou plâtre, ayant la particularité de toutes posséder un seul et unique toit courant sur toute la longueur du pont.

    * sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Saint-Michel

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  • L'île de la Cité : Promenade René Capitant

    La promenade René Capitant est une voie située sur les berges de la Seine dans le quartier de la Sorbonne du 5e arrondissement de Paris.

    L'île de la Cité : Promenade René-Capitant

    Cette promenade en voie sur berge le long de la Seine face à l’île de la Cité correspond à l’ancien port Saint-Michel qui a été rebaptisé en 2000 du nom de l’homme politique René Capitant (1901-1970).

    L'île de la Cité : Promenade René-Capitant

    René Marie Alphonse Charles Capitant, né le 19 août 1901 à La Tronche (Isère) et décédé le 23 mai 1970 à Suresnes (Hauts-de-Seine), fils d'Henri Capitant, est un juriste et un homme politique français.

    L'île de la Cité : Promenade René-Capitant

    En période de hautes eaux, l'accès aux berges peut être rendu difficile, voire impossible, interdit ou dangereux.

    L'île de la Cité : Promenade René-Capitant

     * sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Promenade_Ren%C3%A9-Capitant

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  • L'Île de la Cité : Le square du Vert-Galant

    L'actuelle Île de la Cité était l'objet de toutes les convoitises du temps des Parisii, qui y fondèrent la ville de Lutèce en 52 avant J.C. La ville était alors construite au niveau du square du Vert-Galant, c'est à dire 7 mètres plus bas que nos habitations actuelles. 

    L'Île de la Cité : Le square du Vert-Galant

     L'Île de la Cité était à l'origine constituée de trois petite îles : l'île des Passeurs de Vaches, l'Ile de la Gourdaine et l'Île aux Juifs, où se trouve le jardin. C'est en 1607 qu'elles furent rattachées les unes aux autres pour créer l'Île de la Cité, dans le but d'y construire le Pont Neuf et la Place Dauphine. 

    L'Île de la Cité : Le square du Vert-Galant

     Au XVIIIème siècle, la pointe Ouest de l'Île de la Cité, qui était restée déserte jusqu'alors, vit s'établir un établissement de bains qui rencontra un franc succès. Ce concept était très en vogue à l'époque, à tel point que son propriétaire pouvait s'enorgueillir de posséder 6 établissements sur les bords de Seine. Les deux cent baignoires ne désemplissaient pas. Le jardin du Vert-Galant date de 1836, date à laquelle cette activité cessa, mais le lieu était tout aussi animé grâce au café-concert du Vert-Galant, dont le règne fut court : en 1879, une inondation le raya de la carte. 

    L'Île de la Cité : Le square du Vert-Galant

      Le niveau du square du Vert-Galant, est à 7 mètres plus bas que nos habitations actuelles. 

    Cédé à la Ville par l'Etat pour un franc symbolique, en 1884, le square du Vert-Galant porte le surnom du roi Henri IV, célèbre pour sa vie sentimentale très mouvementée, et dont une statue équestre domine le jardin, du haut de la place du Pont-Neuf. 

    L'Île de la Cité : Le square du Vert-Galant

    L'ombre d'Henri IV veille toujours ... 

    Aujourd'hui, ses allées sont foulées par les nombreux touristes en mal de promenades romantiques : c'est de là que part un service de bateaux touristiques, une tradition respectée depuis le 17ème siècle à Paris ! La Seine était alors bien plus animée qu'aujourd'hui, entre les passeurs officiels et officieux, et les riches particuliers qui disposaient d'une barque. Sur le Pont Neuf (le plus vieux pont de Paris malgré son nom et le premier à ne pas avoir abrité de maisons), on pouvait assister à des spectacles permanents de jongleurs et d'acrobates, de chanteurs de rue et de marchands ambulants. Ce fut un lieu de passage particulièrement fréquenté dès sa création, en 1607, car tout au bout se trouvait la pompe de la Samaritaine qui permettait aux Parisiens de s'alimenter en eau. 

    L'Île de la Cité : Le square du Vert-Galant

     Les essences variées d'arbres n'ôtent rien au charme unique de ce lieu historique. Vous y verrez marronniers, ifs, prunus ' pissardii', noyers noirs, qui donnent des noix comestibles, mais à la coque très dure, érables négundo, pommiers à fleurs, saules pleureurs, olivier de Bohème, dont les fruits jaune argenté ont une saveur douce utilisée par certains pour confectionner des sorbets, sophora panaché, catalpa, robiniers, ginkgo biloba, buisson ardent et arbres à perruque. Ce dernier, appelé aussi Sumac, est le plus amusant de tous : il développent des panaches plumeux blanc rougeâtre. 

    L'Île de la Cité : Le square du Vert-Galant

    Le square du Vert-Galant possède une grande variété d'arbres.

    L'Île de la Cité : Le square du Vert-Galant

     

    L'Île de la Cité : Le square du Vert-Galant

     Dès qu'il fait un petit rayon de soleil, les parisiens aiment s'asseoir et regarder la Seine et faire des signes aux passagers des bateaux mouches. 

    L'Île de la Cité : Le square du Vert-Galant

    Installés sur la Pointe du square du Vert-Galant, c'est là que la vue est la plus belle.

    L'Île de la Cité : Le square du Vert-Galant

     Le Pont des Arts croulait encore sous ses cadenas ... 

    Superficie : 1 642m² - Jardin labellisé "espace vert écologique" - Date de création : 1884 

    L'Île de la Cité : Le square du Vert-Galant

     * Sources : http://www.mairie1.paris.fr/mairie01/jsp/site/Portal.jsp?page_id=259 

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  • L'Île de la Cité : Le Pont Neuf ... Pont le plus vieux de Paris !

    Le pont Neuf est, malgré son nom, le plus ancien pont  existant de Paris. Il traverse la Seine à la pointe ouest de l'Île de la Cité.

    L'Île de la Cité : Le Pont Neuf ... et Pont le plus vieux de Paris !

    Construit à la fin du XVIe siècle et terminé au début du XVIIe, il doit son nom à la nouveauté que constituait à l'époque un pont dénué d'habitations et pourvu de trottoirs protégeant les piétons de la boue et des chevaux.

    L'Île de la Cité : Le Pont Neuf ... et Pont le plus vieux de Paris !

    Il est aussi le tout premier pont de pierre de Paris à traverser entièrement la Seine. On trouve écrit « le pont Neuf » mais aussi « le Pont-Neuf ».

    L'Île de la Cité : Le Pont Neuf

     Ce monument fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1889. En 1991, il a été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, avec l'ensemble des quais de la Seine à Paris.

    L'Île de la Cité : Le Pont Neuf ... et Pont le plus vieux de Paris !

     Le pont Neuf est actuellement le plus ancien pont de Paris. C'est, après le pont aval et le pont amont du périphérique, le troisième plus long pont de Paris (238 m).

    L'Île de la Cité : Le Pont Neuf

    Il a gardé le nom qu'on lui a attribué spontanément à l'époque de sa construction. Celle-ci est décidée en 1577, et le 2 novembre de cette année-là, Henri III désigne une commission chargée d'assurer la bonne construction du pont et le suivi des travaux.

    L'Île de la Cité : Le Pont Neuf ... et Pont le plus vieux de Paris !

    Il charge Claude Marcel, contrôleur général des Finances, d'assurer la liaison entre lui et la commission.

    L'Île de la Cité : Le Pont Neuf ... et Pont le plus vieux de Paris !

    Le 16 mars 1578, la construction est autorisée par lettres patentes du roi, lequel pose la première pierre de l'ouvrage le 31 mai suivant en présence de la reine mère Catherine de Médicis et de la reine Louise de Lorraine.

    L'Île de la Cité : Le Pont Neuf ... et Pont le plus vieux de Paris !

    Sa construction se poursuivra jusqu'en 1607, sous le règne d'Henri IV. Du fait du soulèvement de la ville contre le roi, le chantier prend du retard et les travaux doivent être suspendus pendant dix ans, de 1588 à 1598. En 1599, Henri IV ordonne la reprise des travaux et confie leur conduite à Guillaume Marchant et François Petit.

    C'est aussi le premier pont de Paris à ne plus être couvert.

    L'Île de la Cité : Le Pont Neuf

    On trouve de part et d'autre du pont des repères témoins de la crue de la Seine de 1910. Son niveau moyen est au-dessus du niveau moyen du quartier du Marais.

    Au premier trimestre 2007, la Ville de Paris en a achevé la restauration intégrale, avec la dernière arche et ses mascarons, côté rive droite et voie sur berge.

    L'Île de la Cité : Le Pont Neuf

     Le célèbre pont de Paris est décoré de 381 mascarons représentant des têtes de divinités forestières ou champêtres de la mythologie antique, telles que les satyres et les sylvains.  

    L'Île de la Cité : Le Pont Neuf

     C'est par ces deux "portes" qu'on accède au Square du Vert-Galant. C'est de cet endroit qu'on admire le mieux ces splendides mascarons. On aperçoit en haut la statue équestre d'Henri IV.

    D’importants travaux de restauration au cours de l’année 1993-1994, notamment de la première arche rattachée à la rive gauche (quais de Conti et des Grands-Augustins), ont amené la dépose de plusieurs de ces mascarons.

    De 1851 à 1854, on démolissait, sur le pont, les boutiques qui avaient été conçues, un siècle auparavant, par l’architecte Germain Soufflot. Plusieurs sculpteurs furent alors engagés pour réaliser de nouveaux mascarons à l’imitation des anciens : Maindron, Lavigne, Barye, Fontenelle. On sait que ce dernier exécuta 61 mascarons sur la face amont du petit bras.

    L'Île de la Cité : Le Pont Neuf

     * Sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Neuf

      http://www.carnavalet.paris.fr/fr/collections/mascaron-du-pont-neuf

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  • Débarrassé de ses cadenas, le pont des Arts se met au street art.

    Au diable les cadenas d’amour et… vive le street art exposé sur les parapets du pont des Arts ! Prestement retirés depuis lundi 1er juin par les services de la Ville, les grillages surchargés de 700 000 à un million de verrous (soit un poids de 45 t !) ont cédé la place à une grande exposition d’arts de la rue sur le thème de l’amour, inaugurée ce vendredi 5 juin 2015.

    Débarrassé de ses cadenas, le pont des Arts se met au street art

     

    Débarrassé de ses cadenas, le pont des Arts se met au street art

    Du mauve des « calligraffitis » du Tunisien El Seed qui courent, telles des arabesques, sur cette passerelle reliant l’Institut (VIe) et le Louvre (Ier) au bleu sombre des cordons enchevêtrés du Portugais Pantonio, jamais le pont des Arts n’a arboré des couleurs aussi vives !

    Débarrassé de ses cadenas, le pont des Arts se met au street art

    «C’est un honneur et un privilège de voir mon œuvre exposée dans cet endroit de renommée mondiale!» s’enthousiasme Brusk, artiste lyonnais qui a représenté des cadenas dégoulinants, «comme s’ils coulaient».

    Débarrassé de ses cadenas, le pont des Arts se met au street art

     Au fond le pont du Carrousel, voir mon article sur ce pont : http://www.laparisienneetsesphotos.com/le-quartier-palais-royal-louvre-le-pont-du-carrousel-a108985794

    Débarrassé de ses cadenas, le pont des Arts se met au street art

    Quant à Jace le Réunionnais, il a peint une cinquantaine de panneaux mettant en scène des personnages aux silhouettes très stylisées. Comme une signature, il a écrit ce cri du cœur sur l’un des parapets : « Je suis Paris ».

    Débarrassé de ses cadenas, le pont des Arts se met au street art

     

    Débarrassé de ses cadenas, le pont des Arts se met au street art

    Coordonné par le galeriste Mehdi Ben Cheikh (Itinerrance), cet événement artistique n’est pas sans rappeler l’emballage du Pont Neuf pas Christo en 1985.

    Débarrassé de ses cadenas, le pont des Arts se met au street art

    En attendant les parapets de verre

    A un an, jour pour jour, après l’effondrement d’une partie du grillage, tombée à la Seine le 8 juin 2014 en raison du poids des cadenas, Bruno Julliard, premier adjoint à la maire de Paris, chargé de la culture, a déclaré ce vendredi : «Il faut changer la mode sur ce pont qui offre l’une des plus belles perspectives sur Paris».

    Débarrassé de ses cadenas, le pont des Arts se met au street art

    Ephémères, les œuvres céderont la place cet automne à des parapets en verre dûment approuvés par les architectes des bâtiments de France et sur lesquels il ne sera évidemment pas possible d’accrocher des verrous.

    Débarrassé de ses cadenas, le pont des Arts se met au street art

    Pour l’heure, le pont des Arts version street art ne laisse pas indifférents les promeneurs. «C’est très bien!» s’exclame Michèle, pas mécontente de voir que la municipalité a trouvé un remède à « l’overdose de cadenas ».

    Débarrassé de ses cadenas, le pont des Arts se met au street art

    Retraité de Wall Street, Arthur le New Yorkais se montre plus réservé : «Je ne suis pas sûr que le street art ait sa place sur le plus beau pont de Paris mais si c’est en attendant les panneaux de verre…»

    Débarrassé de ses cadenas, le pont des Arts se met au street art

     

    Débarrassé de ses cadenas, le pont des Arts se met au street art

    * sources : le Parisien du 5 juin 2015

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  • "Les photos sont là, et il ne te reste plus qu'à les prendre." Robert Capa

    La photo du weekend : La Seine

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  • Le quartier Palais Royal - Louvre : le pont du Carrousel

    En novembre 1930, on décide de construire un nouvel ouvrage, situé plus en aval de manière à déboucher dans l'axe des guichets du Louvre construits sous le second Empire, plus en aval par rapport à la rue des Saints-Pères. Il faut préciser qu'à l'époque, dans la continuité des travaux d'Haussmann, on imagine pouvoir prolonger la rue de Rennes jusqu'à la Seine. Des projets en compétition celui de Lang et Malet - un dessin épuré à trois arches - l'emporte en 1932. Il faut attendre le 24 août 1933 pour que le décret d'autorisation des travaux soit publié. L'ouverture du chantier animé par Lang, Gaspard et Morane a lieu en juillet 1935. Un tableau de Jean Texcier, conservé au musée Carnavalet, évoque et l'ambiance et l'importance des travaux entrepris qui s'achèvent 4 ans plus tard, une première partie ayant été livrée en 1937.

    Le quartier Palais Royal - Louvre : le pont du Carrousel

     l'ancien pont dans les années 1900, appelé "Pont des Saints-Pères"

    En béton armé - le deuxième à utiliser ce matériau après le pont de la Tournelle - le pont du Carrousel est paré de pierres pour ne point dénoter avec les bâtiments du Louvre. Exit donc l’ancien pont. Et si l’on désire retrouver sa ligne et ses formes rendez- vous est donné à Séville sur le pont de Triana (Isabelle II) construit alors à son image.

    Le quartier Palais Royal - Louvre : le pont du Carrousel

     Le pont fut ouvert à la circulation en 1835 et remplacé par un autre ouvrage plus en aval terminé en 1937.

    De profonds réaménagements
    Long de 168 m, large de 33, le profil en dos d'âne, il repose sur 3 arches surbaissées, la centrale offrant 42,60 m d'ouverture, les latérales 35, 91. Circulaires, les becs de pile sont chaperonnés. Deux trottoirs de 6 m chacun bordent une chaussée large de 21 m. Les culées, larges, sont bordées de pans coupés et les statues réinstallées.

    Le quartier Palais Royal - Louvre : le pont du Carrousel

    Tous ces travaux nécessitent un réaménagement des berges conduisant à la disparition des ports du Louvre et des Saints-Pères. Les murs de soutènement des voies publiques se trouvent rapprochés de la Seine ce qui permet d'élargir les quais et autorise l'établissement de passages souterrains pour piétons sur les deux rives. On déplace un peuplier et on plante de nouveaux arbres. Bref, on remodèle les lieux dans l'esprit de l'environnement architectural.
    Reste à régler le problème de l'éclairage qui doit répondre à deux exigences contradictoires. D'une part, interdiction est faite aux lampadaires de dépasser 13 m sous peine de mettre à mal l'harmonie générale du site ; d'autre part, les sources de lumière doivent atteindre 20 m pour ne pas éblouir les automobilistes.

    Le quartier Palais Royal - Louvre : le pont du Carrousel

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Candélabre télescopique

    Candélabres télescopiques...et clandestins
    Plusieurs projets entrent en compétition. Le ferronnier et créateur Raymond Subes propose un système ingénieux pouvant répondre le mieux à un problème à priori insoluble. Le dispositif, formé de quatre pylônes de métal vert, - des obélisques télescopiques - sert de support à des appareils d'éclairage avec une lanterne terminale à 3 projecteurs rehaussés à la tombée du jour de 13 m à 20 m.

    Le quartier Palais Royal - Louvre : le pont du Carrousel

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour l'éclairage, le ferronnier et créateur Raymond Subes inventa un dispositif à 3 projecteurs rehaussés à la tombée du jour de 13 m à 20 m.

    Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale vient contrarier les travaux qui, malgré l'occupation allemande gourmande en métaux, se poursuivent dans une quasi clandestinité. A la Libération, l'appareillage, caché dans un évidement des culées, est remis en état, achevé et mis en place en 1946 sur les plans de l'architecte Gustave Umdenstock.

    Des statues allégoriques du siècle dernier, créées par le sculpteur Louis Petitot (1846), seront remis an place à chaque angle du pont, elles représentent: l'Abondance, l'Industrie, la Seine et la Ville de Paris.

    Le quartier Palais Royal - Louvre : le pont du Carrousel  

    L'Industrie

    Le quartier Palais Royal - Louvre : le pont du Carrousel

    La ville de Paris

    Le quartier Palais Royal - Louvre : le pont du Carrousel

    La Seine

    Le quartier Palais Royal - Louvre : le pont du Carrousel

    L'Abondance

    Adresse : Quai des Tuileries Quai Voltaire 75007 Paris

    A proximité : Le Louvre - 99, rue de Rivoli, 75001 Paris.www.louvre.fr
    Le Jardin du Carrousel
    Le Musée des Arts décoratifs, 107-111, rue de Rivoli
    75001 Paris http://www.lesartsdecoratifs.fr/
    Les antiquaires du Carré Rive Gauche

    * Sources : http://blogpontsdeparis.blogspot.fr/2011/03/le-tres-litteraire-pont-du-carrousel.html

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  • L'Île de la Cité : Les réverbères de l'amour - Complément d'article du 9 juin 2014

    Le pont des Arts croule sous les cadenas de l'amour, c'est effrayant. Alors les amoureux, pour sceller leur amour, ont trouvé la solution. 

    Les réverbères de l'amour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voici les réverbères de l'amour ! c'est joli hein ? 

    Les réverbères de l'amour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il paraît qu'il faut être dans le coup et à part quelques "grincheux" dont je fais partie, c'est joli, ce n'est pas dangereux et que le pont des Arts ne risque pas de s'écrouler. Alors allons-y gaiement ! A quand des cadenas de l'amour sur les grilles de Notre-Dame, sur les grilles des églises et monuments parisiens ? ben oui quoi, faut pas s'arrêter à quelques ponts ! 

    0-O-0

    Complément d'article du lundi 9 juin 2014

    Le grillage du pont des Arts s’écroule à cause des «cadenas d’amour»

    Une partie du grillage de la passerelle des Arts à Paris, où prolifèrent les «cadenas d’amour» que les touristes accrochent par milliers, s’est effondrée dimanche après-midi. L’incident a entraîné l’évacuation et la fermeture du pont, a-t-on appris auprès de la préfecture de police.

    L'Île de la Cité : Les réverbères de l'amour - Complément d'article du 9 juin 2014

    «Cela s’est produit vers 17h50. 2,40 mètres de grillage se sont effondrés sur la passerelle, sans faire de victime», a précisé un responsable à la préfecture de police. 

    L'Île de la Cité : Les réverbères de l'amour - Complément d'article du 9 juin 2014

     Photo internet - Dimanche 8 juin vers 17 h 50, une partie du grillage s'écroule sous le poids des cadenas de l'amour

    Le pont des Arts ou passerelle des Arts, qui enjambe la Seine au niveau du Louvre et offre une des plus jolies vues de Paris, est connu du monde entier pour ses milliers de «cadenas d’amour» que les couples viennent fixer le long du parapet pour sceller leur union, avant de jeter la clé dans la Seine.

    Ce phénomène suscitant la polémique fait aujourd’hui partie des attractions touristiques de la «ville lumière». Il inquiète la mairie qui cherche «des alternatives à la fois artistiques, solidaires et écologiques» à cet engouement qui pose des «problèmes de sécurité et d’esthétique».

    Présente sur tous les continents, en Allemagne, en Russie et jusqu’en Chine, bien visible par exemple à Singapour, la tendance – ou l’épidémie – des «cadenas d’amour», apportés par les couples voulant sceller leur union est arrivée sur le pont des Arts en 2008. Limitée jusqu’en 2010, elle a fini par recouvrir la totalité des 150 mètres de parapet et s’est ensuite propagée aux autres ponts parisiens. (AFP/LT)

    * Sources : http://app.letemps.ch/Page/Uuid/16588704-efa9-11e3-a2d8-dc7d3196b5d7/Le_grillage_du_pont_des_Arts_s%C3%A9croule_%C3%A0_cause_des_cadenas_damour

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  • Pont Alexandre III : Vol de deux plaques de bronze

    Pont Alexandre III Mai 2013 1

    Des trafiquants de métaux ont dérobé deux plaques de bronze sculpté sur le pont Alexandre III à Paris. Le vol aurait eu lieu au mois de mars.

    Le réseau SNCF n'est pas la seule cible des trafiquants de métaux. Cette fois, c'est un des monuments les plus célèbres de la capitale française qui a été visé. Des malfaiteurs ont en effet volé deux plaques de bronze sculpté qui ornaient le pont Alexandre III. Les pièces se trouvaient sur le piédestal des statues trônant au-dessus de la Seine, de chaque côté du pont. Elles auraient été volées mi-mars.

    Pont Alexandre III article 1

    Depuis presque deux mois, les passants se promenant sur le pont Alexandre III découvrent donc avec stupéfaction deux trous en lieu et place des précieux objets arrachés au patrimoine français et sculptés en forme de coquille St-Jacques.

    Pont Alexandre III Mai 2013 4

    Les trafiquants pourraient en retirer 10 euros par kilos. Un maigre butin pour une opération aussi risquée et spectaculaire. La mairie de Paris a déposé une plainte mais n'envisage pas de renforcer la sécurité autour des 600 oeuvres d'art qui se trouvent à Paris dans l'espace public.

     "On fait déjà énormément pour les oeuvres d'art. Par exemple, on scelle tout ce qui est petites oeuvres d'art car elles sont plus faciles à enlever. Après, on ne peut pas prévoir toutes les formes d'agressions qu'il peut y avoir" explique Danièle Pourtaud, adjointe au maire de Paris chargée du patrimoine.  Si les deux plaques de bronze ne sont pas retrouvées, des copies identiques seront fabriquées.

    De sources policières, l'enquête est en cours et aucune piste (voleurs de métaux ou collectionneurs) n'est pour l'instant privilégiée. Ce pont sur la Seine entre les Invalides et le Grand Palais a été inauguré lors de l'exposition universelle de 1900. La première pierre avait été solennellement posée par le tsar Nicolas II, l'impératrice de Russie et le président Félix Faure, quatre ans auparavant. Il est classé depuis avril 1975.

    Pont Alexandre III Mai 2013 3

    La ville de Paris a rebouché les trous ... et des copies identiques remplaceront les plaques volées. C'est bien triste ... ( Source : TF1 )

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  • La Flamme de la Liberté

    La Flamme de la Liberté est un monument du 8ème arrondissement de Paris, surplombant l'entrée ouest du tunnel du Pont de l'Alma, qui consiste en une reproduction en vraie grandeur de la torche que la Statue de la Liberté à l'entrée du Port de New York.

    Le monument mesure 3,5 mètres, se compose d'une sculpture de flamme en cuivre doré, reposant sur un socle en marbre gris et noir.

    13 août 2011 Flamme du Pont de L'Alma 1

    La Flamme de la Liberté a été offerte à la France par les Etats-Unis en 1989, en remerciement de la restauration accomplie trois ans plus tôt sur la Statue de la Liberté, à l'occasion de son centenaire. 

    Quatre sites ont alors été proposés par la mairie de Paris pour accueillir la flamme : l'Avenue de New York (devant le musée d'Art Moderne), Avenue du président Kennedy (parvis de la Maison de la Radio), Avenue du président Wilson et la place de l'Alma. C'est ce dernier emplacement qui fut choisi, avec la bénédiction du maire de l'époque Jacques Chirac.

    13 août 2011 Flamme du Pont de l'Alma 2

    La flamme de la Liberté est aussi, plus généralement, un symbole unissant les deux pays, comme l'était déjà la Statue de la Liberté elle-même, offerte par la France aux Etats-Unis. 

    Le monument a été inauguré le 10 mai 1989 par Jacques Chirac, alors maire de Paris.

    Sur le socle, une plaque commémorative rappelle cette histoire :

    " Flamme de la Liberté. Réplique exacte de la flamme de la Statue de la Liberté offerte au peuple français par des donateurs du monde entier en symbole de l'amitié franco-américaine. A l'occasion du centenaire de l'International Herald Tribune. Paris 1887-1987 "

    13 août 2011 Flamme du Pont de l'Alma 3

    Quelque peu oublié la Flamme de la Liberté a bénéficié d'un regain d'interêt en 1997 lorsque Lady Diana, princesse de Galles, a trouvé la mort suite à un accident de la route dans le tunnel du pont de l'Alma, situé en dessous du monument. Le matin de l'annonce de la mort de Lady Di, le 31 août 1997, le monument à été recouvert de fleurs par des anonymes, et depuis lors, des admirateurs et touristes viennent s'y recueillir, déposer des gerbes, y afficher des messages, des photographies de Diana ou des pages de magazines traitant de l'accident, écrire des graffitis sur le garde-corps tout proche, ou encore prendre des photos souvenirs, détournant la flamme de sa fonction initiale et la transformant en un autel à la mémoire de Diana.

    Le monument commémorant officiellement le décès de la princesse, est en fait, le clos des Blancs-Manteaux : un jardin du quartier du Marais, situé au 21 de la rue des Blancs-Manteaux.

    Une initiative isolée vise également à faire ériger sur la place de l'Alma un monument en bronze spécialement dédié à Diana, grâce à une souscription privée.

    * Source : Wikipédia.

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