• Domaine de Sceaux : Fontaines en coquillages

    Dans un petit jardin clos et attenant, des haies de charmille forment un labyrinthe.

    Domaine de Sceaux : Fontaines en coquillages

    Je ne suis pas près d’oublier la surprise que j’ai eue lorsque je me suis trouvée nez à nez,  face à ces 2 fontaines-cascades constituées de coquillages.

    Domaine de Sceaux : Fontaines en coquillages

    du Arcimboldo pur jus !

            

    Si le nom d’Arcimboldo est resté dans la postérité, ce n’est pas le cas de l’auteur de cette prouesse technique et artistique.

    Domaine de Sceaux : Fontaines en coquillages

    Il est anonyme...

    Domaine de Sceaux : Fontaines en coquillages 

    * Sources : Le Domaine de Sceaux 

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  • Domaine de Sceaux : L'Olympe de Claude Lalanne

    Cette sculpture contemporaine évoque les automates du XVIIIè siècle mais également les enfants de la Duchesse du Maine.

    Domaine de Sceaux : L'Olympe de Claude Lalanne

    Un automate animé par l'eau se trouvait au centre de ce bassin à l'époque de la Duchesse du Maine.

    Domaine de Sceaux : L'Olympe de Claude Lalanne

    Le Petit Château, construit en 1661 et peu modifié depuis cette date, était à l'origine utilisé pour l'hébergement des hôtes de Colbert.

    Domaine de Sceaux : L'Olympe de Claude Lalanne

    Au XVIIIè siècle, il était réservé aux enfants de la Duchesse du Maine et à leurs gouvernantes. Devant cet édifice se trouvait un petit jardin orné de fontaines.

    Domaine de Sceaux : L'Olympe de Claude Lalanne

    * Sources : Le site du Domaine de Sceaux

    Domaine de Sceaux : L'Olympe de Claude Lalanne

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  • Domaine de Sceaux : René Letourneur, sculptures néo-classiques au château de Sceaux

    Letourneur sculpte deux femmes assises, au corps ramassé, replié sur lui même. Le bras s'appuie sur la jambe pour former des statues compactes, sans vide. Ici, le sculpteur ne recherche pas l'élan mais le repos et crée des formes massives et puissantes.

    Domaine de Sceaux : René Letourneur, sculptures néo-classiques au château de Sceaux

    La première "l'Aurore", ou "l'aube", date de 1949-1950.

    Domaine de Sceaux : René Letourneur, sculptures néo-classiques au château de Sceaux 

    La deuxième "le crépuscule" date de 1951-1953.

    Les deux sculptures sont réalisées en taille directe en pierre d'Euville pour le parc de Sceaux.

    Domaine de Sceaux : René Letourneur, sculptures néo-classiques au château de Sceaux

    "L'Aurore"

    Letourneur travaille la pierre, le marbre de Naxos ou de Paros, le ciment-pierre et le bronze. 

    Domaine de Sceaux : René Letourneur, sculptures néo-classiques au château de Sceaux

       "Le Crépuscule"

    "La sculpture de René Letourneur transcende les références néoclassiques pour atteindre à une humanité profonde dont la sensualité est soulignée par une exceptionnel maîtrise du traitement du marbre, son matériau de prédilection.

    Domaine de Sceaux : René Letourneur, sculptures néo-classiques au château de Sceaux

    "L'Aurore"

    Charnelle et solennelle, la femme incarne chez Letourneur les virtualités d'une iconographie sacrée réinterprétée dans le langage de notre "spiritualité laïque" contemporaine."

    Domaine de Sceaux : René Letourneur, sculptures néo-classiques au château de Sceaux

    "L'Aurore"

    "Dès lors, le sculpteur se consacrera, dans le silence de l'atelier de Fontenay-aux-Roses, à l'approfondissement de sa réflexion sur son système esthétique, basé sur l'exaltation d'une typologie formelle spécifique du corps de la femme."

    Domaine de Sceaux : René Letourneur, sculptures néo-classiques au château de Sceaux 

    "Le Crépuscule"

    Domaine de Sceaux : René Letourneur, sculptures néo-classiques au château de Sceaux

    "L'Aurore"

    * Sources : ICI

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  • Domaine de Sceaux : La pêche du héron cendré

    Domaine de Sceaux : La pêche du héron cendré

    Le héron pêche à l'affût. Il peut rester immobile pendant de très longs moments, debout, à guetter une opportunité.

    Domaine de Sceaux : La pêche du héron cendré

    Lorsqu'une proie passe à sa portée, d'un coup de bec fulgurant, il est capable de se saisir de poissons allant jusqu'à plus de 500 grammes.

    Domaine de Sceaux : La pêche du héron cendré

    En savoir plus sur :  ICI

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  • Domaine de Sceaux : Le héron cendré

    Introduction sur la Faune du Parc de Sceaux

    Le recensement des oiseaux présents au sein du parc départemental de Sceaux, dans les Hauts-de-Seine, fait état de 117 espèces différentes, dont plusieurs sont en danger.

    Le parc de Sceaux, géré par le Conseil Général des Hauts-de-Seine, comporte 180 hectares de plaines, espaces boisés, et plans d'eaux. Considéré principalement comme une zone de loisirs, il est pourtant au cœur d'une politique de protection de la biodiversité de grande envergure. Afin de favoriser l'installation de nouvelles espèces d'oiseaux, plus de 200 nichoirs ont été montés.

    Un inventaire ornithologique récent a permis de déterminer que si quelques espèces comme le serin cini ou le moineau friquet semblent avoir disparu des lieux, c'est au total une quarantaine d'espèces d'oiseaux qui y nichent désormais. Mésange, sitelle torchepot, et chouette hulotte ont rejoint des animaux tels que le gobe-mouche gris ou le bouvreuil pivoine.

    La métamorphose de la gestion du parc, passant par la suppression des engrais et produits chimiques, la tonte tardive et le développement de la végétation saisonnière sont partiellement à l'origine de ce retour en force de la faune aviaire. Avec, également, l'espoir que des oiseaux de passage comme la fauvette grisette finissent par s'y réfugier durablement.

    http://www.linternaute.com/nature-animaux/oiseaux/117-especes-d-oiseaux-repertoriees-au-parc-de-sceaux-0311.shtml

    Domaine de Sceaux : Le héron cendré

    Parmi tous les oiseaux qui logent au Domaine de Sceaux, il y en a un qui attire un bon nombre d'amoureux de la nature : le héron cendré.

    Domaine de Sceaux : Le héron cendré

    C'est un héron juvénile. 

    Domaine de Sceaux : Le héron cendré

    C'est le plus grand de nos hérons et certainement celui qui nous est le plus familier. Pourtant il nous est inconnu sur bien des points.

    Domaine de Sceaux : Le héron cendré

    De la même famille que les cigognes, les hérons cendrés ont un cou allongé, un bec puissant et pointu de couleur jaune et de longues pattes, elles aussi de couleur jaune.
    Le héron cendré possède une excellente vue panoramique latérale et une très bonne vision binoculaire frontale.

    Domaine de Sceaux : Le héron cendré

    Son ouïe, également très développée, le fait réagir aux moindres bruits suspects.
    Les mâles et les femelles sont identiques.

    Domaine de Sceaux : Le héron cendré

    Le héron cendré présente un plumage à dominante grise. Les jeunes ont une livrée plus terne : le dos est gris-brunâtre, le cou est gris et le ventre est blanc rayé noir. Ils n'ont pas de huppe et acquièrent leur plumage d'adulte à l'âge de deux ans.

    Domaine de Sceaux : Le héron cendré

    Leur taille varie entre 90 et 98 cm. Leur envergure se situe entre 175 et 195 cm, et leur poids entre 600 et 1 200 g.

    Domaine de Sceaux : Le héron cendré

    Le cri du héron est un fort croassement : "fraaank". Le plus souvent émit pour marquer leur territoire à l'adresse de leur congénère.

    Domaine de Sceaux : Le héron cendré

    Le héron cendré est facile à observer. Il laisse ses traces sur des terrains humides (sable, vase...). À l'occasion du vidage des étangs, on constate des traces de blessures plus ou moins cicatrisées sur de nombreux poissons.

    Domaine de Sceaux : Le héron cendré

    Le héron cendré se perche communément dans de grands arbres le long des étangs. Il fréquente tous les milieux humides et peu profonds. C'est un migrateur partiel qui ne se déplace généralement pas au-delà de 500 kilomètres ; le héron a un territoire peu étendu. Certains sujets demeurent même sédentaires.

    Domaine de Sceaux : Le héron cendré

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  • Domaine de Sceaux : le pavillon de l'Aurore

    Le Pavillon de l’Aurore abrite l'une des compositions parmi les plus remarquables réalisées par Charles Le Brun, après Vaux-le-Vicomte et avant les grands décors de Versailles.

    Domaine de Sceaux : Le pavillon de l'Aurore

    Jean-Baptiste Colbert, baron de Sceaux, surintendant des Bâtiments, Arts et Manufactures, en 1664, fit construire dans les premières années 1670, cet élégant pavillon de jardin, expression de son goût pour une architecture appelée classique.

    Domaine de Sceaux : Le pavillon de l'Aurore

    Il constitua l’écrin pour une remarquable composition picturale sur le thème de l’Aurore, précédant le lever du soleil, œuvre de Charles Le Brun, premier peintre du roi Louis XIV. En rapport avec la situation du pavillon, à l’est du domaine, le thème iconographique de l’Aurore symbolise le renouveau : le lever du Soleil chasse la Nuit et ses cauchemars. Cette célèbre coupole, élaborée avant les grands décors de Versailles, domine un salon en rotonde encadré de deux cabinets quadrangulaires.

    Domaine de Sceaux : Le pavillon de l'Aurore

    La façade Ouest du Pavillon de l’Aurore présente un jeu équilibré de lignes et un élégant accord de courbes formées par le bassin et la fontaine, sorte de buffet d’eau, les deux degrés d’accès au perron, l’avant-corps, le dôme et les balustrades.

    Domaine de Sceaux : Le pavillon de l'Aurore

    Inspiré de modèles italiens, il est l’un des rares exemples subsistant en France pour le XVIIe siècle.

    Domaine de Sceaux : Le pavillon de l'Aurore

     

    Domaine de Sceaux : Le pavillon de l'Aurore

    Une restauration de l’architecture et du décor intérieur fut réalisée dans les deux dernières décennies du XXème siècle.

    Situé sur l'ancien jardin potager du domaine, ce petit édifice reste indéniablement le plus célèbre de Sceaux. Il est dédié à Aurore pour annoncer la disparition de la Nuit. Il se compose d'une salle circulaire, coiffée d'une coupole, et de deux petites pièces occupant les ailes. Au-dessous, trois salles identiques sont couvertes d'une belle voûte appareillée. La coupole reste une des plus belles œuvres de Charles Lebrun (1619-1690), premier peintre du roi.

    Domaine de Sceaux : Le pavillon de l'Aurore

    Colbert se sert de ce pavillon pour y recevoir son conseil et y installe un cabinet de travail. Plus tard, son fils Jean-Baptiste, marquis de Seignelay, y donne de nombreuses fêtes et réceptions. Néanmoins, le Pavillon va connaître son heure de gloire lorsque le domaine est vendu au duc et à la duchesse du Maine. Cette dernière, petite-fille du grand Condé, désire se constituer une cour, tant littéraire que politique. « La cour de Sceaux » attire ainsi quotidiennement une cinquantaine d'illustres personnages, dont Malézieu, l'abbé Genest, le duc de Richelieu, le poète Jean-Baptiste Rousseau ou encore Voltaire, qui y écrit Zadig et Micromégas. Les fêtes se succèdent et notamment en 1714 et 1715 les « Nuits de Sceaux ».

    Domaine de Sceaux : Le pavillon de l'Aurore

    Ces fêtes doivent néanmoins prendre fin, lorsqu'est découverte la conspiration dite de « Cellamare » contre le régent, Philippe d'Orléans, à laquelle ont pris part le duc et la duchesse du Maine. Endommagé lors de la guerre de 1870, l'édifice retrouve sa splendeur d'antan, grâce à la restauration entreprise par le département des Hauts-de-Seine, devenu propriétaire du domaine.

    * Sources : ICI

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  • Les statues du Parc de Sceaux

    Comme les jardins italiens dont ils s'inspirent, les parcs dits "à la française" s'ornent de statues. Tel est le cas à Sceaux. Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, les Colbert en concertation avec André Le Nôtre et Charles Le Brun firent installer des antiques et des copies de chefs-d'œuvre appréciés à l'époque et passèrent commande aux plus grands sculpteurs contemporains. Aujourd'hui, douze statues sont classées monuments historiques.

    Voici quatre statues que je trouve assez jolies, elles se trouvent autour du bassin de l'Octogone.

    Castor et Pollux

    Les statues du Parc de Sceaux 

    Castor et Pollux de Jean-Baptiste Tuby (1670-1680) - Moulage d'après l'original

    Apollon et Daphné 

    Les statues du Parc de Sceaux 

    Apollon et Daphné d'après le Bernin (1670-1680) - Moulage d'après l'original

    Oreste et Electre

    Les statues du Parc de Sceaux

     Oreste et Electre d'après l'antique (1670-1680) - Moulage d'après l'original

    Le Galate qui se suicide

    Les statues du Parc de Sceaux 

    Le Galate qui se suicide d'après l'antique (1670-1680) - Moulage d'après l'original 

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  • Domaine de Sceaux : Les cascades de Léon Azéma

    Les cascades du Parc de Sceaux étaient à l'origine somptueuses. Créés par Le Nôtre pour Colbert entre 1670 et 1691, elles tirent parti du relief accidenté du parc par un jeu de 17 terrasses et cascades sur une déclivité de 23 mètres.

    Domaine de Sceaux : Les cascades de Léon Azéma

    L'eau ruisselait de cascade en cascade jusque dans un grand bassin, l'Octogone, entouré de statues à l'antique. En 1685, Louis XIV admira le travail de Le Nôtre lors d'une fête somptueuse donnée dans le domaine de Colbert. Le Roi apprécia la beauté des jardins mais Colbert ne connut pas le funeste sort de Fouquet qui avait trop ébloui Louis XIV avec la magnificence de Vaux-le-Vicomte.

    Domaine de Sceaux : Les cascades de Léon Azéma

    A la Révolution, les cascades et terrasses furent entièrement détruites. Il ne resta que de l'herbe et le domaine fut laissé à l'abandon. Un reportage photographique d'Eugène Atget de 1925 montre le parc et les statues dans un triste état ce qui poussa peut-être le Département de la Seine, nouveau propriétaire, à réagir. En 1930, l'architecte Léon Azéma fut chargé de reconstituer les cascades. Il créa un nouveau projet plus brutal dans le style moderne de l'époque.

    Domaine de Sceaux : Les cascades de Léon Azéma

    La cascade est actuellement en rénovation.

    Les sept mascarons en fonte qui ornent le premier bassin des cascades du parc de Sceaux ont été réalisés par Rodin pour les fontaines de l’ancien palais du Trocadéro, sur la colline de Chaillot, à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1878.

    Domaine de Sceaux : Les cascades de Léon Azéma

    Léon Azéma plaça les mascarons de Rodin sur la nouvelle fontaine, cinq au centre et deux dans des niches sur le côté. Ils représentent des faunes, personnages hisurtes grimaçants et grotesques. Un vieillard coiffé de coquillages au centre et deux plus jeunes de chaque côté avec des poissons dans la chevelure. Il n'y a que quatre modèles différents qui pourraient représenter le beau temps et le mauvais temps ou des divinités aquatiques.

    Domaine de Sceaux : Les cascades de Léon Azéma

    Il existe des mascarons de même style dans le jardin des serres d’Auteuil à Paris, aussi attribués à Rodin.

    Domaine de Sceaux : Les cascades de Léon Azéma

    Les mascarons sont des ornements architecturaux qui existent depuis l'antiquité. Comme les gargouilles, ils avaient une fonction apotropaïque (conjurant le mauvais sort).

    Domaine de Sceaux : Les cascades de Léon Azéma

    Leurs visages grotesques servaient à éloigner le mal du bâtiment sur lequel ils étaient apposés. Ils sont devenus purement décoratifs et, comme les cariatides, ils appartiennent à l'architecture noble. On trouve des mascarons sur toutes les demeures aristocratiques et bourgeoises du moyen-âge au vingtième siècle.

    Domaine de Sceaux : Les cascades de Léon Azéma

    Les mascarons de pierre ou de bronze représentent souvent des monstres, des personnages mythologiques comme les faunes ou la Gorgone, des dieux comme Bacchus, Neptune ou Céres, des héros comme Hercule.

    * Sources : ICI - Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.

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  • Domaine de Sceaux : Groupes de cervidés par Georges Gardet 

    Surplombant le bassin de l’Octogone dans le Parc de Sceaux, ces cervidés semblent tellement réels, que l’on s’attend à les voir bouger et poursuivre leur course…

    Domaine de Sceaux : Groupes de cervidés par Georges Gardet

    Parmi les œuvres classiques, les statues d’hommes, de femmes, ou moins classiques, comme les mascarons de Rodin, se trouvent des œuvres animalières, et c’est le cas avec deux groupes de cervidés réalisés par Georges Gardet.

    Domaine de Sceaux : Groupes de cervidés par Georges Gardet

    Chaque groupe de cervidés comprend un cerf, une biche et un faon. Les deux groupes encadrent un escalier descendant vers le bassin de l’Octogone. Situés au sud, les cervidés ont tous le regard portant vers le nord, et donc le bassin, tournant ainsi le dos au reste du parc.

    Domaine de Sceaux : Groupes de cervidés par Georges Gardet

    Pour le promeneur qui arrive par le nord et contourne le bassin, l’approche vers ces cervidés est impressionnante : leur taille est imposante, mais en plus ils sont surélevés par rapport au niveau de l’allée qui fait le tour du bassin. Ils dominent tout le monde.

    Domaine de Sceaux : Groupes de cervidés par Georges Gardet

    Le groupe situé sur la droite de l’escalier fait sensation : cerf, biche et faon semblent comme figés dans leur élan, alors que le groupe opposé est calme, posé.

    Domaine de Sceaux : Groupes de cervidés par Georges Gardet

    Amusez-vous a en faire le tour, n’ayez pas peur, vous pouvez même les toucher ! 

    Domaine de Sceaux : Groupes de cervidés par Georges Gardet  

    * Sources : ICI - Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.

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  • Domaine de Sceaux : Le bassin de l'Octogone

    Le bassin de l’Octogone, établi sur l’une des principales perspectives du parc, est une vaste pièce d’eau qui fut créée, entre 1670 et 1675, à l’emplacement d’un étang, appelé la Mer morte.

    Domaine de Sceaux : Le bassin de l'Octogone

    Les terrains qui entouraient l’étang avaient été réunis au parc, en 1647, par René Potier de Gesvres, propriétaire de Sceaux avant Colbert.

    Domaine de Sceaux : Le bassin de l'Octogone

    D’une superficie de près de 2 hectares, le bassin occupe le fond d’une cuvette qui se relève fortement sur trois côtés et s’ouvre à l’ouest en direction du Grand Canal.

    Domaine de Sceaux : Le bassin de l'Octogone

    Sur le versant nord, la forte déclivité (23 mètres) permit à André Le Nôtre et Charles Le Brun de créer de spectaculaires cascades.

    Domaine de Sceaux : Le bassin de l'Octogone

    Détruites peu après la Révolution, elles ont été remplacées dans les années 1930 par des cascades modernes ornées de mascarons attribués à Auguste Rodin.

    Domaine de Sceaux : Le bassin de l'Octogone

    Au centre du bassin, le Grand Jet, actionné de nos jours par une pompe électrique, s’élève à près de 25 mètres.

    Domaine de Sceaux : Le bassin de l'Octogone

    * Sources : ICI

    Domaine de Sceaux : Le bassin de l'OctogoneCliquez sur les photos pour les voir en grand format. 

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  • Domaine de Sceaux : Le Grand Canal

    Créé à la demande du marquis de Seignelay

    Le Grand Canal fut créé à la fin du XVIIe siècle, à la demande du marquis de Seignelay. En 1687, l’acquisition de la seigneurie de Châtenay qui appartenait au chapitre de Notre-Dame de Paris permit d’agrandir considérablement le parc à l’ouest et au sud du jardin primitif de Jean-baptiste Colbert.

    Domaine de Sceaux : Le Grand Canal

    La superficie du domaine fut portée à 662 arpents 72 perches soit environ 227 hectares. Le drainage de terrains marécageux et la capture de deux petits cours d’eau, le ru d’Aulnay et le ru de Châtenay, permirent à André Le Nôtre de créer une longue pièce d’eau d’un kilomètre de long.

    Domaine de Sceaux : Le Grand Canal

    Les travaux de percement durèrent près de deux ans (1687-1688).

    Domaine de Sceaux : Le Grand Canal

    Plusieurs rangées d’ormes furent plantées autour de la pièce d’eau qui fut empoissonnée de carpes, tandis qu’une flottille de chaloupes en bois de Chypre était construite. Cette nouvelle perspective qui doublait l’axe initial Nord-Sud formé par les cascades et le bassin de l'Octogone devint l’élément le plus spectaculaire de la composition du parc.

    Domaine de Sceaux : Le Grand Canal

    Au fond, avec le grand jet d'eau, le Bassin de l'Octogone et le canal de Seignelay

    Le 3 novembre 1690, le marquis de Seignelay mourut brutalement à 39 ans, mais les travaux ne s’arrêtent pas pour autant. Le grand canal fut relié au bassin de l’Octogone par le canal de Seignelay. Pour offrir un point de vue sur toute la pièce d’eau, une vaste terrasse fut édifiée en surplomb de la tête nord (appelée aujourd’hui terrasse des pintades).

    Domaine de Sceaux : Le Grand Canal

    Le Grand Canal vu de la "Terrasse des Pintades"

    Depuis le XIXème siècle, des peupliers d’Italie ont remplacés les ormes sur les rives du canal. La tempête de décembre 1999 fut particulièrement dévastatrice pour ces arbres qui furent tous déracinés et précipités dans les eaux.

    Domaine de Sceaux : Le Grand Canal

    De nouveaux sujets ont dû être plantés.

    * Sources : ICI - Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.

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  • Domaine de Sceaux : Le Parc

    Le décor ancien du parc a été détruit à la Révolution et sa surface a été réduite de vingt pour cent à la fin des années 1920 mais les vastes perspectives dessinées par Le Nôtre ont été préservées et il reste aujourd’hui l’un des plus beaux lieux de promenade de la couronne parisienne.

    Domaine de Sceaux : Le Parc

    André Le Nôtre fut chargé par Jean-Baptiste Colbert de redessiner un nouveau parc autour de sa « maison des champs » que le ministre venait d’acquérir et faisait agrandir, au début des années 1670. Le célèbre jardinier, outre ses réalisations à Vaux-le-Vicomte, Saint-Germain-en-Laye, Fontainebleau, Versailles, Marly, Saint-Cloud, Chantilly et Meudon, créa à Sceaux, sur un côteau présentant une remarquable exposition, une œuvre fort admirée par ses contemporains.

    Domaine de Sceaux : Le Parc

    Les dessins, gravures et chroniques permettent de connaître l’aspect du parc dans la seconde moitié du XVIIe siècle.

    Domaine de Sceaux : Le Parc

    La composition s’articulait sur deux axes se croisant à angle droit au niveau du château. Le premier partait, au nord, du bassin de Diane pour filer vers les cascades et le bassin de l’Octogone. Le second, à l’est, prenait naissance à l’allée d’honneur, traversait le centre du château, puis s’épanouissait sur les terrasses et les parterres situés à l’ouest du château, en direction de Châtenay.

    Domaine de Sceaux : Le Parc

    La grande cascade, ornée d’un somptueux décor, constituait une des attractions majeures de ce jardin, complétée par de nombreuses « salles vertes » agrémentées de fontaines, jeux d’eau, treillages et sculptures. A la fin des années 1680, Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay, fils aîné du célèbre ministre, fit aménager un grand canal, constituant un nouvel axe, plus au sud-ouest.

    Domaine de Sceaux : Le Parc

    Le département des Hauts-de-Seine, aujourd'hui propriétaire du Domaine de Sceaux, s’attache à conserver les grandes lignes historiques de ce site.

    Domaine de Sceaux : Le Parc 

    * Sources : ICI - Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.

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  • Domaine de Sceaux : 1670 - Jean-Baptiste Colbert, Seigneur de Sceaux

    Introduction :

    Lorsque, en 1670, Jean-Baptiste Colbert acquiert le domaine de Sceaux des héritiers de René Potier de Gesvres, il est au sommet de sa puissance. Sa position de surintendant des bâtiments du roi, et de protecteur des académies lui permet de faire appel aux meilleurs artistes du moment pour aménager sa nouvelle demeure.

    Domaine de Sceaux : 1670 - Jean-Baptiste Colbert, Seigneur de Sceaux

    Colbert ne resta que treize ans à Sceaux de 1670 à 1683, mais l’œuvre d’aménagement entreprise fut immense.

    Domaine de Sceaux : 1670 - Jean-Baptiste Colbert, Seigneur de Sceaux

    Le parc, agrandi, est totalement redessiné par André Le Nôtre qui établit sa composition sur deux grands axes qui se croisent à angle droit au niveau du château.

    Domaine de Sceaux : 1670 - Jean-Baptiste Colbert, Seigneur de Sceaux

    Grâce à la collaboration du fontainier Nicolas Le Jongleur, un vaste réseau hydraulique est créé pour alimenter bassins, fontaines et cascades tandis que l’étang de la Mer morte est transformé en un vaste bassin octogonal.

    Domaine de Sceaux : 1670 - Jean-Baptiste Colbert, Seigneur de Sceaux

    C’est au sud-est du château (à l’emplacement de l’actuelle plaine de l’Orangerie) que Le Nôtre dessine les plus beaux bosquets, succession de salles de verdure décorées de nombreuses statues en pierre, en marbre ou en bronze, comme l’Hercule gaulois de Pierre Puget ou Mercure et Psyché d’Adriaen de Vries, exposés aujourd’hui au musée du Louvre.

    Charles Le Brun (1619-1690), premier peintre du roi, est chargé de coordonner la décoration tant du château que des jardins.

    Domaine de Sceaux : 1670 - Jean-Baptiste Colbert, Seigneur de Sceaux

    Le château des Potier de Gesvres qui était en très mauvais état n’est pas détruit, mais il est englobé dans de nouvelles constructions. Du côté de l’entrée la façade est doublée par des galeries et deux longues ailes viennent encadrer la cour d’honneur, au sud la chapelle et une orangerie, au nord les cuisines et la conciergerie.

    Domaine de Sceaux : 1670 - Jean-Baptiste Colbert, Seigneur de Sceaux

    De cette époque subsistent, l’entrée d’Honneur, le pavillon de l’Aurore, les écuries et l’abreuvoir aux chevaux ainsi que les bâtiments de l’hôtellerie du marché aux bestiaux sur la route d’Orléans.

    Un potager est planté au nord est du domaine par Jean de La Quintinie (1626-1688).

    Le parc de Sceaux n’était pas uniquement, en effet, un parc d’agrément mais avait aussi une fonction économique.

    Domaine de Sceaux : 1670 - Jean-Baptiste Colbert, Seigneur de Sceaux 

    En 1682, un an avant sa mort, Colbert fait l’acquisition de « la Maison rouge », une propriété attenante au domaine, au sud de l’église. La bâtisse devient la résidence des hôtes du grand château et par opposition prend le nom de « Petit Château ».

    Domaine de Sceaux : 1670 - Jean-Baptiste Colbert, Seigneur de Sceaux 

    Aujourd'hui le Château renferme le "Musée d'Île de France"

    *Sources : ICI - Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.

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  • "Comme une mère, une ville natale ne se remplace pas." Albert Memmi

    La photo du weekend : La ville 

    A droite de la photo, la ligne 1 du métro parisien.

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  • Quartier de la Défense : La fontaine Grenouille

    Artiste Claude Torricini - Date 1987 - Type Bronze, granite - Localisation La Défense, Puteaux

    Quartier de la Défense : La fontaine Grenouille

    L'œuvre, située dans le quartier de l'ouest parisien de La Défense 10 sur la commune de Puteaux, représente une grenouille monumentale de bronze posée sur un socle de granit. Sa gueule ouverte contient une petite grenouille qui sert de « fontaine à boire ».

    Quartier de la Défense : La fontaine Grenouille

    Le moins que l'on puisse dire est que cette fontaine ne laisse pas indifférent les enfants et les passants. Il s'agit d'une fontaine à eau potable qui s'inscrit dans la lignée des fontaines Wallace.

    Quartier de la Défense : La fontaine Grenouille

    Elle est en effet entourée d'un petit parapet afin de s'y asseoir, de l'observer. L'eau jaillit par l'intermédiaire de la petite grenouille qui se trouve dans la bouche de ce grand batracien. Elle a su se fondre dans l'espace et est très appréciée. 

    Quartier de la Défense : La fontaine Grenouille

    De la statue monumentale en bronze ou en granit à la petite figurine en bois ou en argile, Claude Torricini crée des œuvres dans un style épuré d'une grande poésie. Elle utilise aussi bien la technique du bas-relief que du modelage. Ses créations animalières ont souvent une destination environnementale et sont exposées dans les espaces verts et les places publiques.

    Quartier de la Défense : La fontaine Grenouille

    Claude Torricini est une femme sculpteur française née à Fort-de-France en 1930.

    Quartier de la Défense : La fontaine Grenouille 

    * Sources : http://mon-blog-de-voyage.over-blog.com/pages/La_Defense_un_musee_a_ciel_ouvert_22-8777151.html

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  • Quartier de la Défense : "La Danse" de Shelomo Selinger

    "La Danse"  de Shelomo Selinger est un ensemble de 35 jardinières sculptées, étendu sur les 3 600 m2 de la place Basse de l'Esplanade Charles-de-Gaulle.

    Quartier de la Défense : "La Danse" de Shelomo Selinger

     Place Basse de l'Esplanade Charles-de-Gaulle 

    Quartier de la Défense : "La Danse" de Shelomo Selinger

    Originaire de Pologne, Shelomo Selinger fut déporté à l'âge de 13 ans et demi dans plusieurs camps de concentration avant d'être libéré par les russes en 1945.

    Quartier de la Défense : "La Danse" de Shelomo Selinger

    Artiste reconnu internationalement, il a notamment réalisé le Mémorial des Déportés de France à Drancy, le Monument aux Justes parmi les Nations à Jérusalem et ici « La Danse » à la Défense.

    Quartier de la Défense : "La Danse" de Shelomo Selinger

    Shelomo Selinger est Officier de la Légion d'Honneur.

    Quartier de la Défense : "La Danse" de Shelomo Selinger

    * Sources : Documentations personnelles

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