-
Par Une fleur de Paris le 18 Février 2016 à 05:00
La Grande Roue de la place de la Concorde : Paris vu d'en haut !
Voici quelques photos prises de la Grande Roue. Beaucoup de reflets hélas, je vous montre les moins moches !
L'Avenue des Champs-Elysées avec son Arc de Triomphe et au fond les tours de la Défense
Le Grand Palais
Les Tuileries, au fond le Louvre, plus au fond, Notre Dame de Paris
La Tour Eiffel et le Pont Alexandre III
Ça balance pas mal !! Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
140 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 17 Février 2016 à 05:00
Grande roue de la Concorde à Paris
La Grande roue de la Concorde, c’est l’une des attractions incontournables des fêtes de fin d’année à Paris. Rendez-vous place de la Concorde, pour admirer la capitale à une hauteur de 70 mètres.
Comme tous les ans, la Grande roue de la Concorde à repris du service pendant les fêtes de fin d’année, dans le cadre du marché de Noël des Champs-Élysées.
Rendez-vous du 13 novembre 2015 au 15 septembre 2016. (Suite aux attentats terroristes, la roue a été fermée du 14 au 18 novembre.)
Avec ses désormais 70 mètres de haut, la grande roue domine l’élégante Place de la Concorde. Brillante dès que la nuit tombe, elle impressionne par sa taille et sa situation. Elle est en effet on ne peut mieux entourée, puisqu’elle trône entre la Madeleine, l’Assemblée Nationale, le Jardin des Tuileries et les Champs Élysées.La Grande Roue revient donc à la concorde en 2015, pour le plus grand plaisir des 300 000 passagers qui, chaque année, montent à bord de ses 42 nacelles (dont 1 aménagée pour les personnes handicapées). Au fil des ans, elle s’est imposée comme une attraction incontournable des fêtes de fin d’année et plaît aux Parisiens et aux touristes.
D’ici 2016, une nouvelle roue sera installée sur la place de la Concorde. Nettement plus haute que la précédente, elle permettra d’observer Paris à 70 mètres d’altitude. Elle sera fabriquée sur-mesure par la société néerlandaise Mondial.
Plein tarif : 12€ (6€ pour les - de 10 ans / 10€ pour les séniors)
A noter que Marcel Campion souhaiterait que sa roue puisse ensuite trôner à l’entrée du jardin des Tuileries pendant toute la duré de l’Euro 2016. Les cabines seraient alors redécorées aux couleurs des 24 nations participantes. Un écran de 60 m2 serait aussi placé au centre de la roue pour fêter la manifestation sportive... à suivre donc !
En savoir plus sur http://www.evous.fr/La-grande-roue-de-la-Concorde-reprend-du-service,1141739.html#Cz229e1H8PiQxqyw.99
64 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 16 Février 2016 à 05:00
Le Jardin des Tuileries : Standing Woman
Voici la nouvelle (enfin une des plus récentes) sculpture installée au jardin des Tuileries, le grand nu féminin en bronze appelé « Standing Woman » (1932) du sculpteur franco-américain Gaston Lachaise (1882 - 1935).
Fils d’un ébéniste, il commence sa carrière artistique en tant que concepteur d’objets décoratifs de style « Art Nouveau » pour le joaillier René Lalique. En 1902 il rencontre Isabelle Dutaud Nagel de dix ans son aînée dont il tombe follement amoureux. Il émigre aux Etats-Unis en 1906 et abandonne sa formation de joaillier pour rejoindre Isabelle à Boston. Lachaise se tourne alors vers la sculpture, en 1912 il devient l’assistant du sculpteur Paul Manship.
Toute sa vie il ne cessera de s’inspirer du corps de sa femme pour ses œuvres qui sont des nus monumentaux aux formes plantureuses exprimant fécondité et sensualité. « Tu es la déesse que je cherche à exprimer en toutes choses » lui écrit-il en 1915. Paradoxalement Isabelle ne posa jamais comme modèle vivant pour Gaston Lachaise qui préférait travailler de mémoire.
Artiste atypique influencé par Rodin et Maillol sa sculpture a marqué de manière significative l’art du XXe siècle. Ses œuvres sont exposées dans les grands musées américains mais il est peu connu en France.
65 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 15 Février 2016 à 05:00
Jardin des Tuileries : Reclining Figure de Henry Moore
Reclining Figure est une œuvre du sculpteur britannique Henry Moore située à Paris. Créée en 1951 et installée en 2000 dans le Jardin des Tuileries, il s'agit d'une sculpture en bronze.
L'œuvre prend la forme d'un sculpture de bronze doré représentant un nu féminin couché.
L'œuvre mesure 1,10 m de haut pour une longueur de 2,25 m et une largeur de 0,65 m.
L'œuvre est installée dans le Jardin des Tuileries, au pied de l'escalier de l'Orangerie.
L'œuvre est installée dans les jardins des Tuileries en 2000, en même temps qu'une douzaine d'autres œuvres d'art contemporain ; elle remplace une œuvre d' Aristide Maillol, l'Hommage à Cézanne, déplacée dans une autre partie du jardin.
Henry Spencer Moore, né le 30 juillet 1898 à Castleford (Comté de Yorksire) et mort le 31 août 1986 à Much Hadlham ( Comté de Hertfordshire), est un sculpteur britannique.
Issu d'une famille de mineurs, il devient connu grâce à ses grandes sculptures abstraites en bronze et en marbre taillé. Solidement appuyé par la communauté artistique britannique, Moore contribue à introduire une forme particulière de modernisme au Royaume-Uni, mais en s'inspirant souvent de la mythologie grecque.
Sa capacité à satisfaire des commissions de grande échelle le rendit financièrement exceptionnellement riche vers la fin de sa vie. Cependant, il vivait parcimonieusement et la plupart de sa fortune fut versée à la Fondation Henry Moore, qui continue à soutenir l'éducation et la promotion artistiques.
La forme récurrente dans son œuvre est une silhouette étendue et percée, d'abord inspirée par l'art toltèque - notamment par une sculpture maya connue sous le nom de « Chac Mool », dont il vit une reproduction en plâtre à Paris en 1925. Des versions plus récentes sont conventionnellement percées : ainsi, un bras courbé rejoint le corps par exemple. Plus tard, les versions plus abstraites sont percées directement à travers le corps afin d'explorer les formes concaves et convexes. Ces perçages plus extrêmes sont développés en parallèle aux sculptures de Barbara Hepworth. Hepworth commence par percer un torse sculpté après une lecture mal comprise d'une critique de l'une des expositions de Henry Moore.
* Sources Wikipédia : link
68 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 13 Février 2016 à 06:00
Paris, la ville la plus peinte au monde ...
Artistes peintres place de la Concorde
"C'est le propre des grands peintres que de voir au-delà des apparences. Ils veulent capter cette chose mystérieuse ..." Akira Kurosawa.
Cliquez sur ma photo pour la voir en grand format.
81 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 12 Février 2016 à 05:00
Jardin des Tuileries : Le lion au serpent de Antoine-Louis Barye
Le modèle en plâtre, daté de 1832, sera présenté au Salon de 1833. L'oeuvre sera commandée pour les jardins des Tuileries où elle sera placée de 1836 à 1911. Le modèle original est actuellement exposé au niveau supérieur de la Cour Puget du Musée du Louvre.
Fils d'un ciseleur d'origine lyonnaise, Antoine Louis Barye entre en apprentissage chez un graveur pour orfèvres, Fourier.
Entré à l’École des Beaux-arts de Paris en 1818, il est l'élève de François Joseph Bosio (1768-1845) et apprend le dessin dans l'atelier du peintre Antoine-Jean Gros (1771-1835).Chez l'orfèvre Fauconnier avec qui il collabore de 1823 à 1831, Antoine Louis Barye entreprend la réalisation de petits animaux d'après modèle.
Il perfectionne son étude de l'anatomie animale grâce à une observation minutieuse. Il se fait connaître du public en exposant au Salon de 1831 le "Tigre dévorant un gavial", sculpture tourmentée et expressive, qui fait aussitôt de lui le premier sculpteur romantique, à l'égal de Delacroix en peinture..Barye rejoint en 1841 les peintres de Barbizon.
Il recrée en sculpture, comme en peinture, l'animal sauvage et donne à celui-ci une approche romantique et orientaliste qui tendra plus tard vers une simplification et un apaisement des schémas et des surfaces.
Sous le règne Napoléon III, Barye réalise des œuvres monumentales pour la décoration du nouveau Louvre (La Paix, La Force, La Guerre et L’Ordre), le Napoléon 1er d’Ajaccio, etc.
* sources : http://www.nella-buscot.com/sculpteurs.php?idsculpteur=scu0000&lng=0
58 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 11 Février 2016 à 05:00
Balade au Jardin des Tuileries
Le Jardin des Tuileries tient son nom des fabriques de tuiles qui se tenaient à l’endroit où la reine Catherine de Médicis a fait édifier le palais des Tuileries en 1564, aujourd’hui disparu. Le célèbre jardinier du roi, André Le Nôtre, lui donne à partir de 1664 son aspect actuel de jardin à la française. Le jardin, qui sépare le musée du Louvre de la place de la Concorde, est un lieu de promenade et de culture pour parisiens et touristes où les statues de Maillol côtoient celles de Rodin ou de Giacometti. Les deux bassins sont propices à la détente. Le musée de l’Orangerie dans lequel les visiteurs admirent des œuvres de Monet est installé au sud-ouest des Tuileries. De mars à décembre, des visites gratuites uniquement en français sont organisées. Et pour les amateurs de barbes à papa, de manèges et de sensations fortes, rendez-vous à la Fête des Tuileries, de juin à août.
La grande roue de la Concorde sera installée du 6 novembre 2015 au 23 septembre 2016.
73 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 10 Février 2016 à 05:00
Tigre terrassant un crocodile (1869) - Sculpteur Auguste Caïn (1821-1894) Bronze
Auguste Caïn est un sculpteur animalier, il est surnommé en 1879 « le statuaire des lions et des tigres »
Fils d’un boucher, il servit plusieurs années d’apprenti à son père avant de s’orienter vers la sculpture.Il étudia alors avec RUDE tout en fréquentant assiduement le Jardin des Plantes où il dessinait sur le vif les attitudes des fauves qui plus tard lui servirent de modèle.
Il reçut de nombreuses commandes de l’Etat :
4 lionnes de bronze qui flanquent aujourd'hui les entrées du Louvre (Flore)
4 groupes de lions et tigres pour les Tuileries
Il créa surtout de pièces monumentales, représentant généralement des animaux sauvages & comprenant peu de figures humaines.
Tigre terrassant un crocodile
61 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 9 Février 2016 à 06:00
Le Héron cendré du Jardin des Tuileries ...suite
J'ai voulu en savoir un peu plus sur cet héron cendré. Je n'ai rien trouvé sur internet donc je suis allée questionner quelques gardiens du jardin des Tuileries. Ils n'en savent pas plus que moi !
Un pourtant m'a dit, qu'il était là depuis 2008. Je ne sais pas si cette information est exacte, mais fréquentant ce lieu très souvent, je ne l'ai, pour ma part, aperçu qu'en 2015 !
Je suis preneuse pour toutes informations, merci.
Cliquez sur mes photos pour les voir en grand format.
66 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 8 Février 2016 à 05:00
Le Héron cendré du Jardin des Tuileries
Le héron s’est parfaitement adapté au milieu urbain et il n’est pas rare d’en rencontrer dans les jardins parisiens (parc Montsouris, parc de Bercy, parc Martin Luther King..) et dans les bois de Vincennes et de Boulogne.
Celui ci je l'ai photographié au Jardin des Tuileries.
Le Héron cendré se caractérise par un long cou, un long bec pointu et de longues pattes. Il possède une excellente vue panoramique latérale et une très bonne vision binoculaire frontale. Son ouïe, également très développée, le fait réagir au moindre bruit suspect. Il atteint en général 95 cm de hauteur et une envergure de 1,85 m pour une masse de 1,5 à 2 kg.
Chez le Héron cendré, il est très difficile de distinguer les sexes : la femelle a simplement un plumet un peu plus court.
Le Héron cendré se nourrit le plus souvent de poissons, mais il n'est pas exclusivement ichtyophage. En effet, son régime alimentaire est également composé de batraciens, de reptiles, de crustacés, de petits mammifères (musaraignes d'eau, campagnols, mulots et rats), d'oiseaux et même de végétaux (bourgeons). Le Héron cendré ne néglige pas non plus les insectes et les mollusques terrestres et aquatiques. Il peut digérer les arêtes mais il n'en est pas de même pour les poils de rongeurs qu'il rejette sous forme de pelotes. Ce régime alimentaire varié permet à l'espèce d'exploiter différents milieux : cours d'eau et plans d'eau, marais, zones humides, prés et même espaces verts urbains et bordures routières.
Quand il chasse, le Héron cendré peut demeurer longtemps immobile, le cou dressé, en attendant le passage d'une proie. Lorsqu'elle passe à portée de son bec, il s'en saisit rapidement en projetant vers l'avant la partie supérieure de son cou.
Le héron n'a guère d'ennemis, d'autant qu'il est protégé depuis 1974. Il est même capable de vivre près de l'homme et peut ainsi être vu en pleine ville à proximité des plans d'eau et cours d'eau urbains. En milieu urbain, sa distance de fuite est considérablement raccourcie et il peut parfois se laisser approcher à quelques mètres. Souvent solitaire ou en petits groupes lâches, il forme néanmoins des colonies lors de la reproduction.
Cliquez sur mes photos pour les voir en grand format.
* sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9ron_cendr%C3%A9
73 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 2 Novembre 2015 à 06:00
Jardin Des Tuileries : FIAC 2015 : Circle of Animals/ Zodiac Heads de Ai Weiwei
Bronze, Dimensions variables. Présentée par Lisson Gallery, New York, Londres, Milan
Ai Weiwei est né en 1957 à Beijing où il vit et travaille.
Il a recréé douze têtes d’animaux en bronze conçues au 18ème siècle par deux Jésuites européens qui servaient à la cour de l’empereur Qianlong.
Ces têtes d’animaux du zodiac chinois ornaient la célèbre fontaine horlogère du Yuanming Yuan, le palais d’Eté de Pékin, mis à sac en 1860 pendant la seconde guerre de l’opium.
En réinterprétant ces objets à plus grande échelle, Ai Weiwei s’intéresse aux questions du pillage et du rapatriement, tout en poursuivant son exploration du faux et de la copie par rapport à l’original.
Cette oeuvre témoigne également de la conviction de l’artiste que l’art doit s’adresser au plus grand nombre.
Ces têtes d’animaux du zodiac chinois sont installés dans le Grand Bassin du Jardin Des Tuileries.
* sources : http://www.fiac.com/paris/hors-les-murs/jardin-des-tuileries/edition-2015/ai-weiwei
55 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 31 Octobre 2015 à 06:00
“Il reste toujours quelque chose de l'enfance, toujours...” Marguerite Duras
“Mystérieux jardin de ma lointaine enfance, Royaume ensorcelé perdu dans la distance.” Fernanda de Castro
"Rien n'est plus doux aussi que de s'en revenir - Comme après de longs ans d'absence, - Que de s'en revenir - Par le chemin du souvenir - Fleuri de lys d'innocence - Au jardin de l'Enfance." Emile Nelligan
81 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 30 Octobre 2015 à 06:00
Jardin Des Tuileries : FIAC 2015 : Rayons (Les Tuileries) de Xavier Veilhan
Acier inoxydable, polyester, vernis polyuréthane 370 cm x 1110 cm
Présentée par la Galerie Perrotin, Paris, Hong-KongXavier Veilhan est né en 1963. Il vit et travaille à Paris.
Entre Le Nôtre et Naum Gabo, "les Rayons" pour le Jardin des Tuileries : - "Mon travail avec les rayons est une tentative de traiter des espaces en conservant leur transparence." (Xavier Veilhan)
- "Je cherche à connecter les lignes géométriques de l’architecture dans laquelle l’oeuvre est installée, ou encore à confronter la géométrie des fils tendus à la nature environnante. Ici, l’objet installé est monolithique mais multiple comme une hélice, alors que sa forme sans fonction est dictée par les forces (ou contre forces) des fils tendus qui le constituent. Leur trame insaisissable se superpose au dessin rigoureux des jardins à la française comme une gravure qui épouserait son motif. Comme une fenêtre de Dürer ou une camera obscura, les rayons divisent, sans le représenter, l’espace derrière eux et deviennent outil d’optique autant qu’oeuvre d’art." (Xavier Veilhan)
* sources : http://www.fiac.com/paris/hors-les-murs/jardin-des-tuileries/edition-2015/xavier-veilhan
63 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 29 Octobre 2015 à 06:00
Jardin Des Tuileries : FIAC 2015 : "BIG SPIN" et "BIG LOOK" de Antony Gormley
"BIG SPIN", (2014) 323 x 58 x 61,5 cm et "BIG LOOK", (2014) 307 x 64,5 x 47 cm
Sculptures en fonte traité à l’acide tannique
Présentées par la Galerie Thaddaeus Ropac, Salzburg, ParisAntony Gormley est né à Londres en 1950.
Les oeuvres de sa série BIG prolongent une réflexion sur le corps et l’espace, par laquelle l’artiste interroge le corps comme lieu ; l’espace et l’échelle comme principaux facteurs conditionnant notre appréhension de son environnement.
Ces sculptures ont pour effet de désorienter le spectateur et de l’entraîner dans un parcours d’autoobservation.
La présentation des oeuvres s’inscrit dans la continuité de la démarche de l’artiste, qui envisage les expositions comme autant de lieux d’expérimentation physique et psychologique.
* sources : http://www.fiac.com/paris/hors-les-murs/jardin-des-tuileries/edition-2015/antony-gormley
56 commentaires -
Par Une fleur de Paris le 28 Octobre 2015 à 06:00
Jardin Des Tuileries : FIAC 2015
Depuis 2006, la FIAC s’associe avec le Domaine national du Louvre et des Tuileries pour présenter un programme d’oeuvres en extérieur. L’implication des galeries et des artistes, dans le cadre exceptionnel du jardin des Tuileries, permet de rassembler chaque année une vingtaine de projets conjuguant installations, sculptures, performances ou oeuvres sonores qui, en interaction avec les visiteurs, prennent corps sur les allées, les pelouses et les bassins. Un public croissant montre un vif intérêt pour le parcours des Tuileries : au coeur de Paris et aux portes du Louvre, le jardin favorise sa rencontre avec la création contemporaine.
Pendant la semaine de la FIAC, un service de médiation est assuré par les élèves de l'Ecole du Louvre : ils présentent les oeuvres, en répondant aux questions des visiteurs. Les agents d’accueil et de surveillance du jardin des Tuileries sont également sensibilisés au parcours proposé.** http://www.fiac.com/paris/hors-les-murs/jardin-des-tuileries
Jardin Des Tuileries : FIAC 2015 : Untitled de Heimo Zonbernig
Bronze 227 x 100 x 74 cm
Présentée par la Galerie Chantal Crousel, ParisHeimo Zonbernig est né en 1958 à Mauthen, il vit et travaille à Vienne.
Le modèle de cette sculpture en bronze est constitué de morceaux de trois différentes sculptures, scannés en 3D: le moule de la tête et du visage est celui de Heimo Zobernig, issu d’une sculpture datant de 2008; le modèle d’entrejambe androgyne provient d’une sculpture murale de 2009; enfin, les jambes et le buste aux bras relevés sont issus d’une pièce de 2012.
Ces morceaux sont assemblés de façon numérique en sections inégales afin de produire une position classique de contrapposto.
La sculpture n’a subi aucun traitement post-fonte. Tous les canaux de coulée et de ventilation ont été volontairement laissés telles quelles.
Zobernig a toujours flirté avec la figuration. Dès ses débuts, il développe alors un langage figuratif qui lui est propre par le biais du mannequin. Entre conscience et inconscience, ce travail semble poser autant de questions que de réponses, et met ainsi en exergue les enjeux de la sculpture figurative actuelle.
* sources : http://www.fiac.com/paris/hors-les-murs/jardin-des-tuileries/edition-2015/heimo-zobernig
61 commentaires