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Jardin des Plantes de Paris : Jardin des iris et des plantes vivaces
Compartiments sertis de briques et allées engazonnées, ce jardin de style hollandais, situé entre les galeries de Paléontologie et de Botanique, a été créé en 1964.
Il était alors constitué par une ancienne collection d’iris, présentée sur un espace de 2 500 m2. Modifié en 1984, il s’est vu adjoindre de larges plates-bandes de plantes vivaces, venant s’appuyer sur un fond d’arbustes.
Ce jardin calme, situé à l’écart des lieux de passage, procure au visiteur un agréable sentiment d’isolement et d’intimité. Un état propice à la contemplation des 450 espèces de plantes vivaces qui se dévoilent au fil de nos déambulations nonchalantes dans les allées couvertes de gazon.
Une visite renouvelable à l’envi, puisque les floraisons des plantes vivaces s’échelonnent à travers les saisons.
Sauf, bien entendu, en hiver. À la mauvaise saison, les vivaces disparaissent, sans toutefois mourir : enfouies dans le sol, leurs bourgeons bien à l’abri, elles restent en vie, prêtes à réapparaitre dans une explosion de formes, de couleurs et de senteurs à la saison suivante. Ou plus tard, puisqu’elles sont capables de vivre plusieurs années ainsi enterrées.
Plus de 150 variétés d’iris y sont installées dans des carrés bordés de briques. Le genre Iris compte 120 espèces, mais toutes les variétés du jardin sont issues de la sélection et de l’hybridation d’iris européens ou nord-africains.
Leur floraison, qui a lieu en mai, est exceptionnelle : des couleurs qui vont du bleu au jaune en passant par des nuances fauves, des roses ou des carmins. Des teintes sublimes, qui attirent et inspirent nombre de peintres… ou d’amateurs de jardins à court d’imagination pour agrémenter leurs propres plates-bandes !
Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
* Sources : http://www.jardindesplantes.net/fr/visitez/jardins/jardin-iris-plantes-vivaces
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Jardin des Plantes de Paris : Jolis coquelicots (Jardin écologique)
Le coquelicot est une plante classique des prairies en jachère ou des bords de routes. Il y pousse spontanément et égaye nos campagnes de ses fleurs froissées rouge vif marquées à la base des pétales d'une tâche noire.
Cette plante originaire d'Afrique du Nord et d'Eurasie s'est largement naturalisée partout ailleurs, elle possède un cycle végétatif annuel, c'est à dire qu'elle se développe et meurt sur une même année.
Le charme du coquelicot réside dans sa fleur solitaire de 5 à 8 cm de diamètre rouge brillant marquée à la base d'un « œil noir » pour l'espèce la plus commune. Certains cultivars proposent des fleurs semi double à double blanches, roses, oranges, bleues lilas ou même marrons.
La culture du coquelicot est très aisée : c'est une plante qui une fois semée pousse sans souci dans toutes les terre bien drainées. Il supporte bien le calcaire et se contente de peu pour croître et se multiplier abondamment d'une année sur l’autre grâce au semis spontané. Une exposition ensoleillée lui est nécessaire ainsi qu'une ambiance pas trop humide pour ne pas voir l'oïdium se développer sur son feuillage.
On sème le coquelicot en début de printemps directement en place car il supporte très mal la transplantation.
Le saviez vous ?
Comme tous les pavots le coquelicot contient des alcaloïdes, il peut être utilisé en tisanes contre les insomnies. Ses propriétés émollientes, sédatives en font un excellent calmant contre la toux et des irritations de la gorge. Il est alors utilisé sous forme de pastilles ou de sirop.
Le Jardin écologique
Le jardin écologique est une zone expérimentale enclose, où l'intervention humaine se fait la plus discrète possible. La nature y est livrée à elle-même et n'est librement accessible qu'à quelques jardiniers ou chercheurs autorisés à en étudier la biodiversité. Cette parcelle contient différents secteurs naturels d'Île-de-France reconstitués : sept milieux ouverts (vigne, prairie, mare, tourbière, rocaille...), ainsi que quatre milieux forestiers dont la composition du sol est différente, et où poussent presque librement des espèces végétales spontanées. (Coquelicots de mon article et bleuets).
Elle conserve en outre des essences d'arbres et arbustes plus ou moins exotiques, datant des campagnes de plantations des siècles précédents, qui n'ont pas pu être transférés à l'arboretum de Chèvreloup. Cet espace est aussi un refuge ou une étape pour la faune sauvage parisienne. Créé en 1932, il a été fermé au public en 1960. Totalement interdit d'accès aux humains jusqu'en 1982, il fait alors l'objet de plusieurs d'inventaires et de quelques aménagements.
Cette partie du jardin des Plantes n'est rouverte au public qu'en 2004, pour des conférences ponctuelles.
Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
* En savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jardin_des_plantes_(Paris)
En savoir plus sur : http://www.aujardin.info/plantes/coquelicot.php#tA7tYrkziJ8JtSYQ.99
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Jardin du Musée Rodin : Eve
Fonte commandée par l’État pour le musée du Luxembourg en 1911, affectée au musée Rodin en 1918.
Dans son projet de 1881 pour La Porte de l’Enfer, Rodin désirait placer latéralement Adam et Ève, en pendants.
Il raconta plus tard qu’il avait commencé à modeler une grande figure féminine quand il dut s’arrêter parce que son modèle, qui était enceinte, ne pouvait plus poser. Il ne présenta au public cette Ève inachevée qu’en 1899, à une époque où il commençait à oser montrer ses œuvres dans un état fragmentaire ou non fini.
L’épiderme, l’absence de détails ou encore la trace de la pièce métallique de l’armature sur le pied droit sont autant de témoins du travail en cours que Rodin décida de conserver.
Il avait entre-temps achevé une petite version d'Ève qui fut exposée dès 1882 et connut un grand succès. La sensualité de son corps, opposée au mouvement de pudeur qu’elle esquisse en baissant la tête et en croisant les bras, lui valut une large diffusion sous forme de bronzes, de marbres ou de terres cuites.
* Sources : http://www.musee-rodin.fr/fr/collections/sculptures/eve
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Jardin du Musée Rodin : Claude Gélée dit Le Lorrain
Il naît en Lorraine, duché faisait partie de l'Empire, dans le bourg de Chamagne rattaché au diocèse de Toul, l'un des "Trois Évêchés" liés au royaume de France. Il part à Rome, vers l'âge de 13 ans, où il passera l'essentiel de son existence. Il effectue un séjour à Naples, vers 1620, et à Nancy, environ 6 ans plus tard.
Le prix de ses oeuvres atteignent rapidement des prix qui les réservent aux amateurs les plus fortunés d'Europe. Quelques Français, parmi lesquels Philippe de Béthune ou Liancourt, parviendront à obtenir quelques paysages qui rejoindront les collections royales à la fin du siècle et le maigre fonds du Louvre. Les Anglais accapareront la plus grande partie de ses toiles dès la fin du XVIIème et au XVIIIème siècle. On retrouvera ainsi l'influence du peintre français dans la peinture de Richard Wilson, de Turner ...
Claude Gellée s'inspire souvent de sites précis de Rome, notamment le Forum, le palais du Capitole, la villa Médicis, et emprunte ses sujets à la légende antique. Les rives de la Méditerranée, entre Ostie et Naples, lui inspire ses plus belles marines.
* Pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Gell%C3%A9e
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Jardin du Musée Rodin : Ugolin et ses enfants
Rodin fut certainement impressionné par l’Ugolin de Jean-Baptiste Carpeaux (1861, musée d’Orsay), célèbre groupe dramatique dont le sujet est tiré de La Divine Comédie de Dante.
Vingt ans plus tard, après avoir reçu la commande de La Porte de l’Enfer, il dessina plusieurs fois ce thème dantesque cher à ses aînés romantiques : fait prisonnier, rendu fou par la faim, Ugolin dévore ses enfants morts, ce qui lui vaut la damnation.
Dans son groupe pour La Porte de l'Enfer, Rodin représente le drame juste avant qu’il n’atteigne son paroxysme : Ugolin rampe sur le corps de ses enfants mourants mais il n’a pas encore totalement cédé à ses pulsions bestiales.
Nu, grimaçant, à genoux, cet homme désespéré touche le fond de la dignité humaine ; une pose aussi humiliante est profondément originale dans l’art de cette époque.
Rodin plaça ce groupe en bonne place dans La Porte, puis choisit d’en faire également une œuvre autonome.
* Sources : http://www.musee-rodin.fr/fr/collections/sculptures/ugolin-et-ses-enfants
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Jardin du Musée Rodin : Les Bourgeois de Calais
En 1347, durant la guerre de Cent ans, à la suite d'un siège particulièrement long, la ville de Calais fut contrainte de se rendre au roi d'Angleterre Edouard III. Six notables, Eustache de Saint-Pierre, Jean d'Aire, Jacques et Pierre de Wissant, Jean de Fiennes, Andrieu d'Andres acceptèrent de porter au roi les clefs de la ville.
En septembre 1346, Edouard met le siège devant la ville de Calais dont la garnison commandée par le chevalier Jean de Vienne résiste héroïquement à l'armée du roi d’Angleterre. Après onze mois de siège, la cité affamée négocie sa reddition. Edouard III, fatigué et énervé par la longue résistance calaisienne, accepte que six bourgeois lui soient livrés afin d'être exécutés. C'est à ce prix qu'il laissera la vie aux habitants toutefois contraints de déserter leur ville une fois les Anglais arrivés. Son épouse Philippa de Hainaut parvient cependant à le persuader d'épargner la vie de ces six malheureux, désespérés, venus devant le souverain en chemise, la corde au cou, les clefs de la ville et du château en mains. Par ce geste d’amour chrétien, Edouard épargne la vie d’Eustache de Saint Pierre et de ses cinq compagnons d'infortune devant une reine en pleurs.
Calais devient anglaise le 3 août 1347 et le demeure jusqu’au 6 janvier 1558 lorsque Henri II de France reprend la ville à Marie Tudor.
C’est sur les fondements de ce texte que Rodin trouve l’inspiration pour composer son œuvre une fois que la commande lui a été faite.
- "Gentil Sire et gentil roi, voyez-nous les six, qui avons été d'anciens bourgeois et grands marchands de Calais ; nous vous apportons les clefs de la Ville et du Château ; nous nous mettons en votre pure volonté pour sauver le "demeurant" du peuple de Calais qui a beaucoup souffert de privations. Veuillez avoir de nous pitié et merci par votre très haute noblesse".
Les seigneurs et chevaliers présents ne peuvent s'empêcher de les prendre en pitié et ont grand peine à parler.
Le roi les regarde très en colère car il avait le coeur si dur et si épris d'un grand courroux qu'il ne peut parler. Quand il le peut enfin, c'est pour dire qu'on leur coupe la tête. Tous les barons et chevaliers présents ainsi que Messire Gautier de Mauny prient le roi de les prendre en pitié mais en vain. C'est alors la reine d'Angleterre qui ne pouvant se retenir de pleurer, se jeta aux pieds du roi et dit:
"Ah, gentil sire, depuis que je repassai la Mer en grand péril comme vous le savez, je ne vous ai rien demandé ; or, je vous prie humblement et requiers à mains jointes que pour l'amour du fils de Sainte-Marie et pour l'amour de moi, vous veuillez avoir de ces hommes mercy"
Le roi attend un moment, regarde la reine qui pleure, s'émeut et ne veut pas lui faire peine et dit :
"Ah, Madame, j'aimerai mieux que vous fussiez autre part qu'ici ! Vous me priez si tendrement que je n'ose vous éconduire malgré que j'en ai envie. Tenez ! je vous les donne ! faites-en votre plaisir!"
Alors la reine joyeuse se lève, fait lever les 6 bourgeois, leur enlève les cordes qu'ils avaient au cou et les emmène avec elle dans sa chambre, les fait vêtir, leur fait servir à diner, leur fait remettre à chacun 6 nobles d'or et les fait conduire hors du camp en sûreté. Ils s'en vont demeurer dans plusieurs villes de Picardie. Le lendemain, 4 Août 1347, Calais est occupé et Gautier de Mauny prend possession de la Ville et du Château..
Son premier soin est d'ordonner de mettre Jean de Vienne et ses chevaliers en prison courtoise, en attendant leur transfert en Angleterre jusqu'à ce qu'ils aient payé leurs rançons. Les simples hommes de troupe sont rassemblés dans la halle pour y déposer leurs armes, puis renvoyés. Il fait amener dans la Ville des charettes entières de victuailles qui sont distribuées aux habitants. Cette distribution a des effets désastreux car plus de 300 personnes succombent pour avoir absorbé trop de nourriture trop vite. Ceux qui survivent sont expulsés, car Edward 3 a résolu de peupler la Ville de sujets anglais. Seul un prêtre et quelques personnes âgées restent à Calais pour fournir des renseignements relatifs aux coutumes anciennes de Calais.
Telle est, d'après les "Chroniques" de Froissart, la version la plus généralement admise de la reddition et du dévouement des 6 bourgeois. En 1895, l'illustre Rodin a figé dans l'immortalité du bronze, la sublime nudité de nos héros.
Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Bourgeois_de_Calais et : http://www.cote-dopale.com/tourisme/a-voir/les-6-bourgeois-de-calais-d-auguste-rodin
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Faut il se fier au Zouave du pont de L'Alma ?
On le photographie, le compare, et on s'inquiète. Le zouave du pont de l'Alma à Paris est un point de référence pour mesurer l'ampleur de la crue. Mais est-il toujours pertinent ?
Il a même aujourd'hui son propre compte Twitter. Depuis le début des inondations à Paris, le zouave du pont de l'Alma est devenu une véritable attraction... et un point de repère pour scruter l'évolution de la crue de la Seine, notamment par rapport à celle de 1910.
A cette époque, la statue - la seule à avoir conservé son emplacement, les trois autres ayant été déplacées - avait presque bu la tasse.
Au XXe siècle, le fleuve avait en effet atteint les 8,62 mètres.
Moins d'un demi-siècle plus tard, en 1955, la sculpture avait échappé de peu à une nouvelle noyade, la Seine étant montée à 7,14 mètres.
Conséquence, le zouave du Pont de l'Alma est devenu un point de comparaison.
Des travaux de surélévation
Sauf que beaucoup d'eau a depuis coulé sous les ponts. "Des travaux de rénovation ont eu lieu dans les années 1970", explique Simon Carrage, chargé d'étude à l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région Île-de-France. "A ce moment-là, le zouave du pont de l'Alma a été surélevé de plusieurs dizaines de centimètres par rapport à l'endroit où il se trouvait en 1910 ou 1955".
Et de conclure: "La crue commence à gêner les Parisiens dès lors que le zouave a les pieds dans l'eau, mais c'est un symbole, pas un point de comparaison fidèle".
- " Pour moi se fût une première, c'est la première fois que je voyais le Zouave avec de l'eau jusqu'aux hanches " ! Une fleur de Paris.
* Pour en savoir plus : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/inondations-pourquoi-il-ne-faut-pas-se-fier-au-zouave-du-pont-de-l-alma-a-paris_1798386.html
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Paris : la Seine poursuit sa lente décrue
Après avoir atteint un pic de 6,10 m dans la nuit de vendredi à samedi, le fleuve baisse d'un à deux centimètres par heure environ.
Le pont au Change
La Seine poursuivait sa lente décrue dimanche matin à Paris, revenant à 5,77 m vers 8 heures, après avoir atteint un pic de 6,10 m dans la nuit de vendredi à samedi, selon le service de prévention Vigicrues. Depuis son pic, la Seine est régulièrement redescendue, d'un à deux centimètres par heure environ. Il s'agit de la plus forte crue à Paris depuis 1982 (6,18 m), très loin cependant de la crue de 1910 (8,62 m).
Le secteur aval de la Seine, dans les départements de l'Eure et de la Seine-Maritime, qui avait été placé en alerte rouge samedi soir, est repassé en vigilance orange. Au total, 17 départements étaient en vigilance orange inondations dimanche matin, selon Vigicrues : le Cher, l'Eure, l'Indre, l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, la Moselle, Paris, la Seine-Maritime, la Seine-et-Marne, les Yvelines, l'Essonne, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et le Val-d'Oise.
« Des averses, parfois orageuses, sont attendues ce dimanche principalement sur la façade est du pays. Sur les cours d'eau du bassin de la Seine et du Cher maintenus en vigilance orange, les crues se propagent vers l'aval », indique le service de prévention.
« Les pluies des prochains jours ne sont pas de nature à impacter significativement ces propagations », précise Vigicrues.
Le Pont Neuf
Le pont des Arts, fermé au public ce vendredi 3 juin.
Exposition en ce moment sur le pont des Arts des sculptures de Daniel Hourdé.
Les Sapeurs Pompiers de Paris veillent ...
... La Préfecture de Police et les journalistes filment l'événement.
Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
* Pour en savoir plus : http://www.lepoint.fr/societe/paris-la-seine-poursuit-sa-decrue-05-06-2016-2044447_23.php#
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Crue de la Seine, 3 juin 2016 : Le Square du Vert Galant
Pour les non parisiens, je vous (re) montre 3 photos du Square du Vert Galant
Pour en savoir plus sur le Square du Vert Galant, voir mon article : ICI
Le Square du Vert Galant, ce vendredi 3 juin 2016 :
Comparez ces deux photos avec celles de mon article d'hier, jeudi 2 juin 2016 ... Impressionnant !
Voie Georges Pompidou.
Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
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Crue de la Seine, 2 juin 2016
Laissons pour un moment le Jardin du Musée Rodin.
Actualités obligent ...
Le niveau de la Seine a dépassé les cinq mètres et pourrait atteindre entre 5,30 et 5,90 m - le pic de la montée des eaux est attendu vendredi en milieu de journée. Musée du Louvre, musée d'Orsay, musée du Quai Branly... Les musées parisiens ont activé la première phase du plan de prévention pour mettre les oeuvres d'art à l'abri.
On est heureusement loin des 8,62 mètres de la grande crue de 1910 qui a marqué l’histoire de la capitale.
Photos prises jeudi 2 juin 2016 dans la matinée ...
La voie Georges Pompidou sous l'eau.
Voie Georges Pompidou sous l'eau.
Pont Louis-Philippe.
Le Pont au Change.
Le Pont Neuf et la Tour Eiffel ... la "tête" dans les nuages.
Sans commentaire ...
Ce jeudi 2 juin 2016, la Seine continuait de monter ...
Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
... à suivre.
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Jardin du Musée Rodin : Le Penseur
Comme bon nombre d'œuvres d'art, le Penseur n'est pas devenu ce qu'il était censé devenir à sa réalisation : la partie centrale du Linteau de la Porte de l'Enfer, œuvre inachevée et inspirée de l'Enfer de Dante qui devait être une porte monumentale d'un musée d'art décoratif.
Une œuvre qui aurait dû rassembler un riche ensemble de statues qui n'existeront jamais ensemble mais séparément (Fugit Amor, Le Baiser ou encore Francesca).
Le Penseur, débuté autour de 1880-1882 et qui était nommé par Rodin "Dante" ou le "Poète", devait donc être placé au dessus d'une série de condamnés sculptés en bas relief, en méditation sur leur sort, d'où la position de la statue. Un bref regard suffit à comprendre l'importance de cette méditation où le personnage semble être imperturbable et perdu dans les profondeurs de son âme.
Ce rapport à l'âme est ici l'essentiel du travail de Rodin. Pourtant pleine d'une force et d'une puissance retenue, mise en valeur par le travail de la musculature, la statue ne donne à la force physique que l'image de l'apparence extérieure. La véritable force existe davantage à travers l'évocation d'une puissance intérieure, comme l'expression des tourments de l'âme, des angoisses humaines.
La première exposition de l'œuvre en France en 1904 provoque le mépris ou l'amusement d'un partie du public et de la presse. En réaction est lancée une souscription pour couler la statue et une version définitive, plus grande, est offerte à la mairie de Paris en 1906: il s'agit de celle qui est aujourd'hui dans les jardins de l'hôtel Biron à Paris, à savoir le musée Rodin depuis 1919.
* Sources : http://www.clioetcalliope.com/oeuvres/sculpture/rodin/rodin.htm
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Jardin du Musée Rodin : La Porte de l'Enfer
La Porte de l'Enfer (Les Portes de l'Enfer) par Auguste Rodin représente une scène de L'Enfer , la première partie de La Divine Comédie de Dante Alighieri.
L'ensemble des sculptures monumentales, debout à 6m de haut sur 4 m de large et 1m de profondeur (19,69 'x13.12 "x3.29"), contient plus de 180 chiffres, allant de 15cm à haute plus d'un mètre - dont beaucoup ont par la suite jeté indépendamment.
La Porte de l'Enfer a été commandée en 1880 par la Direction des Beaux-Arts pour une entrée à leur futur musée des Arts Décoratifs. Bien que destinée à une prestation de 1885, le musée n'a jamais été construit et Rodin continuerait à travailler sur le projet sous et hors tension pendant 37 ans, jusqu'à sa mort en 1917. Son premier visionnement public est venu à une auto-organisé une exposition personnelle à la Place de l'Alma en 1900.
Juste avant l'ouverture, Roding dépouillé les portes de ses chiffres, en laissant un espace irréel, modulé par la lumière et l'ombre. Vers la fin de sa vie, Rodin a rétabli les chiffres, mais n'a jamais vu fondre en bronze. En 1917, le plâtre original a été restauré et est actuellement exposé au musée d'Orsay . Ce modèle a été utilisé pour faire les trois bronzes originaux, y compris celui-ci au musée Rodin. Les deux autres sont dans le musée Rodin de Philadelphie et le Musée national d'art occidental dans le parc Ueno, Tokyo.
Le Penseur (Le Penseur) est situé au-dessus des panneaux de porte . Une interprétation suggère que cela pourrait représenter Dante regardant vers le bas pour les personnages de l'Enfer. Une autre interprétation est que le Penseur de Rodin est lui-même en méditant sur sa composition. Les trois Ombres (Les Trois Ombres) se tenir en haut de la porte . Le groupe a d'abord été conçue comme une figure indepedent vers 1880 et coulé comme une composition de trois figures identiques juxtaposées à des angles légèrement différents en 1904. Pairs Rodin cru Les Trois Ombres signifié avertissement de Dante, «Abandonnez toute espérance, vous qui entre ici," qui est tirée de l'inscription au-dessus de la Porte de l'Enfer en Enfer.
Ugolino ET SES Enfants (Ugolin et ses enfants), présenté comme un bronze séparé en 1882, est situésur la porte de droite . Il représente Ugolino della Gherardesca, qui, selon l'histoire, mangé les cadavres de ses enfants après leur mort par inanition. Fugit Amor (Amour fugitif), également à la bonne porte , est l'un de plusieurs figures représentant des amateurs de Paolo et Francesca da Ramini , représenté plus célèbre dans Le Baiser.
Le Baiser (The Kiss) était à l'origine dans The Gate, mais Rodin enlevé le chiffre parce que la représentation de la joie initiale Paolo et Francesca da Rimini semblait contraste avec les chiffres d'autres souffrances.
* Source : Site des Jardins du Musée Rodin et pour en savoir plus :
http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2015/04/la-porte-de-l-enfer-jardin-du-musee-rodin.html
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Jardin du Musée Rodin : Victor Hugo et les Muses
Commandé pour le Panthéon, puis refusé en 1909, le premier projet de monument à Victor Hugo sera ensuite placé dans les jardins du Palais-Royal. Le poète est représenté dans sa version définitive : nu, assis sur les rochers de Guernesey, le bras gauche tendu comme pour apaiser les flots. Les premières versions intégrait des néréides, puis des muses.
Un bronze, tiré de l'une des dernières versions, sera placée à l'angle de l'avenue Victor-Hugo et de l'avenue Henri-Martin, à Paris, en 1964. Il remplacera l'oeuvre de Barrias, détruite sous l'Occupation.
Victor Hugo habitera l'emplacement du 124 de l'avenue qui portera déjà son nom de son vivant, de 1881 à sa mort en 1885. La maison sera démolie en 1907.
En savoir plus :
Auguste Rodin et son admiration pour Victor Hugo :
Le 22 mai 1885 Victor Hugo meurt et ses funérailles rassemblent plus de deux millions de personnes.
Le 12 février 1889, Rodin reçoit la commande d'un monument au grand homme destiné au nord du transept de l'église Sainte-Geneviève devenu le Panthéon, une grande satisfaction pour le sculpteur qui vouait un véritable culte à Victor Hugo.
Cette commande était fortement encadrée par une Commission des travaux d'art, composée de concurrents comme Jules Dalou, Rodin ne disposait donc d'une marge de manoeuvre limitée et ne pas trop se démarquer par son originalité pour conserver le bénéfice de cette commande fort convoitée. Auguste Rodin avait rencontré Victor Hugo en 1883, mais avait refusé des séances de poses de plus d'une vingtaine de minutes.
Sur sa première maquette, Rodin, plaça Victor Hugo sur son rocher de Guernesey avec un groupe de trois femmes, muses inspiratrices appelées Les Voix.
La commission réuni le 10 juillet 1890 ne fut pas enthousiasmée par l'emplacement des Voix et Rodin revu sa copie et travailla de décembre 1890 à juin 1891 sur sa deuxième version.représentant Victor Hugo debout appuyé sur son rocher et couronné par l'allégorie de l'Inspiration ou Génie du XIXème siècle..
Dans sa troisième version, Victor Hugo est représenté assis, nu comme un dieu avec le groupe des Voix modelées en ronde-bosse. La Méditation ou la Voix intérieure, la muse tragique et Isis, soit trois personnages, sont placées derrière le poète.
Dans sa quatrième version, la Méditation et la Voix intérieure sont seules représentées, réduisant le nombre de personnages à deux placés près de Victor Hugo.
* Sources : Le site du Musée Rodin à Paris et : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2015/04/le-monument-a-victor-hugo-jardin-du-musee-rodin.html
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Jardin du Musée Rodin
A l'angle du boulevard des Invalides et de la rue de Varennes se cache un havre de verdure parsemé de bronzes et de marbres : le jardin du musée Rodin. Balade dans ce lieu envoûtant, témoin des vicissitudes de l'histoire et des hommes, entre esthétisme et poésie.
On y rencontre des amoureux se tenant la main sous la pénombre des tilleuls aux feuilles en forme de coeur, la petite famille subjuguée par le malheureux 'Ugolin dévorant ses enfants', des touristes à l'appareil photo en alerte, un vieil homme entre douceur et amertume, un étudiant en art fasciné par le volume des 'Trois Ombres'…
On profite également de la ronde discrète des gardiens, de l'attention minutieuse des jardiniers, de la multitude des arbres et plantes, des fontaines, des mythes objectivés dans la matière… L'ensemble de ce spectacle se jouant sous le regard amusé des sculptures de marbres et de bronzes, de Balzac à Victor Hugo en passant par l'incontournable 'Penseur' condamné à s'interroger indéfiniment dans sa sublime prison de ifs. Tel est le cadre du jardin du musée Rodin où règne cette atmosphère apaisée loin des vacarmes parisiens. Petite balade verdoyante.
Le musée Rodin est composé de l'hôtel Biron et de l'ensemble du jardin qui l'entoure. Ensemble, ils ont vécu au rythme des guerres, des rachats, des abandons et des modes. Et ce pauvre morceau de verdure a subi dans sa chair, faite de terre fertile, d'eau et de cailloux, l'ensemble de ces bouleversements. Dorénavant, plus rien ne peut l'étonner. Ni les visiteurs qui s'y promènent ni le dessein des éventuels propriétaires.
Aujourd'hui chouchouté comme un patrimoine fragile et précieux, il n'en a pas toujours été ainsi. Entre sa création par le riche financier Peyrenc de Moras et son sauvetage par Auguste Rodin, le jardin a vu passer des amants, des princesses comme la belle-fille de Louis XIV (la duchesse du Maine), des révolutionnaires en 1789, des religieuses de la congrégation du Sacré-Coeur jusqu'à sa fréquentation par une myriade d'artistes.
Altéré par le délaissement, les nécessités froides de la nature et l'absence d'une main aimante, il s'est transformé en un terrain où règne l'anarchie moribonde d'un trop plein de végétation composé d'herbes capricieuses et de lierres étouffants. Jusqu'au recours d'un bataillon d'artistes opiniâtres, Rodin en tête, grâce à qui le musée ouvrira ses portes en 1919.
Le jardin est de forme rectangulaire. De la terrasse on perçoit un tapis de pelouse aux lignes parfaites qui commence au bas de l'escalier de l'hôtel et se termine par une fontaine. Deux sous-bois à chaque extrémité abritent les bronzes de Rodin, dont les énigmatiques 'Trois Ombres' et les malheureux 'Bourgeois de Calais'. L'entrée du jardin au nord accueil 'Le Penseur' et 'Balzac' probablement intrigués par la colossale 'Porte de l'Enfer'. Semblable à cette oeuvre, on appréciera le jardin pour son architecture épurée et la subtilité de ses détails. La tête levée, on aperçoit le dôme des Invalides scintillant de feuilles d'or sous la lumière du soleil et une partie de la tour Eiffel inapte à investir le lieu.
On ne comptera pas les variétés infinies de plantes aux noms si évocateurs – oeillet, capucine, tulipe, genêt, anémone, bambou, iris, etc. - d'arbres veillant comme de vieux gardiens sur leur bien – érable, houx, bouleau, noisetier, merisier, etc. - qui suggèrent à tous les saisons cette esthétique si évidente, si intense.
Le jardin se fait aussi musée. Un musée atypique à ciel ouvert. Il est toujours délicieux de découvrir, 'Eve' et 'Adam' cachés derrière un épais buisson, 'Orphée implorant les dieux' comme jaillissant de la fontaine, un 'Victor Hugo' songeur protégé par l'ombre d'un grand arbre ou la galerie des marbres esseulée à l'est des sous-bois. Un ensemble de sculptures complètement intégré à l'espace et à la matière qui retrouve une certaine authenticité loin de l'artifice muséographique. Et ces corps dénudés ne perdent en rien leur forme. Bien au contraire, confrontés à cette nature accommodée aux volontés humaines, ils se dévoilent langoureusement sous le charme de la sacralité artistique et d'une sémantique équivoque
Source : Evène et lire aussi : http://www.musee-rodin.fr/fr/le-musee/le-musee-rodin-paris/le-jardin-de-sculptures
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Saint-Rémy-lès-Chevreuse : Sous le vent ...
Photo prise par grand vent ...
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Jardins Albert Kahn : La Roseraie
Une autre scène complète cet espace : un verger-roseraie, qui allie jardin d'utilité et jardin d'agrément.
Il s’ordonne autour d’une allée centrale gravillonnée, dont le tracé rectiligne est ponctué de ronds-points. De part et d’autre de ces escales à la promenade, la symétrie des végétaux est parfaite. Au plus proche du jardin français, les pommiers et les poiriers du jardin fruitier sont taillés selon des techniques diverses et présentent un dessin aux contours très géométriques.
Tout un échantillonnage de formes fruitières y est ainsi représenté : les chandeliers, les sphères et les pyramides laissent apprécier leurs volumes; tandis que les espaliers - ou « palmettes » - figurent des formes plates, tantôt obliques, tantôt horizontales.
Dans la partie la plus éloignée du jardin français, le dessin plus libre des arbres fruitiers imite un verger de plein vent.
Chaque détail compte : alors que le gazon est tondu très ras sur le tapis du jardin français, l’herbe est maintenue assez haute dans le verger et laisse apparaître au printemps une prairie de boutons d’or et de pâquerettes.
En été, ce jardin d’utilité se fait roseraie. Essentiellement composée de rosiers sarmenteux (espèce la plus favorable à l’ornementation des arceaux et des treillages), la roseraie d’Albert-Kahn compose une tonnelle ombragée, propice à la promenade et à la méditation.
Dès le mois de juin, la métamorphose y est saisissante et féerique : les troncs et les branches des arbres sont recouverts de ces espèces grimpantes et se transforment en véritables buissons de roses.
Les dégradés de couleurs, la diversité des senteurs et l’abondance des fleurs renforcent la magie de cette scène. Une promenade sous la galerie de roses « Dorothy Perkins », « Excelsa » ou « American Pillar » promet un adoucissement des pensées ainsi que des échanges harmonieux entre les invités d’Albert Kahn…
Dans cette composition, on note l’influence anglo-saxonne de mêler rosiers sarmenteux et branches de fruitier, une mode née en Angleterre à la fin du XIXe siècle.
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* Sources : http://albert-kahn.hauts-de-seine.fr/jardins/les-differents-jardins/jardin-francais/
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