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Jardins Albert Kahn : Le Jardin Japonais
« Je suis allé à deux reprises au Japon ; j’aime tout particulièrement ce pays et c’est pour cela que j’ai voulu poser ici près de ma demeure, un coin de la terre japonaise. Ma nature a de grandes affinités avec la sensibilité des Japonais et j’apprécie tellement le calme et la douceur de leur façon de vivre. C’est peut-être aussi pour retrouver cette atmosphère qui m’est si familière que j’ai voulu vivre parmi les fleurs et les arbres du Japon »
Albert Kahn interviewé pour la revue France-Japon, 15 Août 1938.
Du jardin crée au début du XIXème siècle, ne subsiste que le grand cèdre de l’Himalaya et le hêtre pleureur sur le petit îlot, des deux ponts, ainsi que du Torii donnant sur le verger.
Il fut totalement réinventé en 1989 grâce au co-financement d'un mécène japonais, Monsieur Murata, et du Conseil général des Hauts-de-Seine.
Les éléments de composition de ce jardin Japonais, conçu par le paysagiste Fumiaki Takano, sont ce qu'il y a de plus traditionnel dans sa transposition du paysage de l'archipel nippon avec les symboliques de ses montagnes, de ses cours d’eau, de ses cascades et de ses rizières en terrasses. Son créateur a souhaité rendre hommage à la vie et à l’œuvre d’Albert Kahn par la création d’une œuvre paysagère contemporaine.
Le voyage débute à gauche à la sortie du musée.
Le cours d’eau retrace les différentes périodes de sa vie, de sa naissance à sa mort.
Le Jizō, protège, les pèlerins et les enfants. On le trouve souvent le long des routes et des sentiers des jardins japonais avec un bavoir rouge autour du cou.
Carpes Koï décorant le Jardin japonais.
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* Sources : http://dozodomo.com/bento/2011/12/16/albert-kahn-le-jardin-japonais/
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Jardins Albert Kahn : La Forêt Vosgienne
Invitation au voyage dans la région des Vosges
Le caractère remarquable de ce jardin réside dans l’évocation de vastes paysages sur une petite surface.
La « forêt vosgienne » en est une parfaite illustration : en effet, sur 3 000 m², elle reproduit un espace qui, dans la région des Vosges, occupe près de 800 000 hectares.
Au coeur de l’Île-de-France, cette scène sylvestre est une invitation au voyage.
La forêt vosgienne, créée sur une parcelle acquise en 1902, est directement liée à la vie d’Albert Kahn, originaire de la ville de Marmoutier dans le Bas-Rhin.
Il a souhaité reconstituer, là, un décor montagneux, chargé de souvenirs d’enfance volés par la guerre de 1870. Les deux versants, lorrain et alsacien, du massif des Vosges y sont aujourd’hui représentés.
Selon les témoignages, de gros blocs de granit et des arbres déjà de grande taille ont été transportés des Vosges par wagons spéciaux et ont obligé à démonter momentanément les fils électriques du quartier durant leur installation.
Afin de restaurer la forêt vosgienne créée par Albert Kahn au début du XXe siècle, les arbres ont progressivement été remplacés depuis les années 1990.
Gérer un patrimoine vivant tel que la forêt vosgienne reste pourtant délicat et aléatoire. Malgré les soins attentifs que les jardiniers lui apportent, ce paysage a inévitablement évolué depuis sa création.
La nature est imprévisible et ses éléments incontrôlables : la tempête de 1999 et les dégâts considérables qu’elle a causés dans la forêt vosgienne en sont une illustration concrète.
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* Pour en savoir plus : http://albert-kahn.hauts-de-seine.fr/jardins/les-differents-jardins/foret-vosgienne/
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Jardins Albert Kahn : Le Jardin Anglais
Ce qu’il faut savoir
Jouxtant le jardin français, le « parc » anglais – comme le nomment les opérateurs d’Albert Kahn – est dessiné sur une parcelle acquise en 1895, la même année que celles qui ont servi à constituer le jardin français, la roseraie et le verger.
Le jardin anglais déploie une vaste pelouse légèrement vallonnée. Afin d’en accentuer les formes bombées, sa tonte est menée selon une méthode différenciant son pourtour de son centre. Au printemps, le vert du gazon est mis en valeur par des plages de plantes à bulbes (jonquilles et primevères ; narcisses et crocus ; scilles ou fritillaires), qui forment de vastes nappes fleuries.
En bordure de la pelouse, des arbustes tels que l’oranger du Mexique ou le lilas complètent le dégradé des couleurs.
Le port libre des végétaux plantés le long du chemin permet un jeu d’ombre et de lumière, et marque le caractère naturel de ce « parc paysager miniature ».
Dès la conception du jardin anglais par Albert Kahn, les essences ont été sélectionnées pour les qualités de leur feuillage. En automne, le jardin se teinte d’or et de brun avec la coloration des deux ginkgo biloba, des tilleuls, des bouleaux et des érables. Derrière, des platanes centenaires dissimulent le paysage urbain tout proche.
Un « cottage » (de l’ancien français cot, « chaumière »), décoré de colombages, évoque l’architecture normande traditionnelle. Il est orné d’une fontaine à l’effigie d’un renard qui, autrefois, était accompagné de grappes de raisin moulées en plâtre et disposées le long du mur.
Cette sculpture figurait alors la fable de Jean de La Fontaine, Le Renard et les Raisins :
I
Certain renard gascon, d’autres disent normand,
Mourant presque de faim, vit au haut d’une treille,
Des raisins mûrs apparemment,
Et couverts d’une peau vermeille.
II
Le galant en eût fait volontiers un repas ;
Mais comme il n’y pouvait atteindre :
« Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats. »
Fit-il pas mieux que de se plaindre ?
Jean de La Fontaine
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* Pour en savoir plus : http://albert-kahn.hauts-de-seine.fr/jardins/les-differents-jardins/jardin-anglais/
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Réserve naturelle régionale du Val et coteau de Saint-Rémy
La réserve se situe au sein de la vallée de l'Yvette, sur la commune de Saint-Rémy-lès-Chevreuse. Elle se compose de 5 entités réparties sur les différents niveaux géologiques de la vallée de l'Yvette et héberge ainsi l'ensemble des milieux naturels caractéristiques du secteur. Dans un contexte périurbain, cet ensemble d'espaces naturels de 80 hectares constitue un site à enjeu majeur pour la biodiversité régionale et locale.
La diversité des milieux présents (zones humides, prairies, friches, boisements) s'accompagne d'un cortège riche de :
- 330 espèces de végétaux, dont le Polystic à aiguillons (fougère)
- 500 espèces d'animaux (la Bergeronnette des ruisseaux, la Bécassine des Marais),
- 5 espèce d'insectes sont protégées dont l'Ecaille rouge, la Mante religieuse, le Cordulégastre annelé.-
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* Sources : http://www.parc-naturel-chevreuse.fr/destination-parc/reserve-naturelle-regionale-val-et-coteau-de-st-remy
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Saint-Rémy-lès-Chevreuse : Le merle noir
A Saint-Rémy-lès-Chevreuse il est le roi. Que vous vous promeniez dans le centre ville, au bord de l'Yvette où dans les sous-bois il vous accompagne de son chant mélodieux.
Le merle noir est appelé aussi: "noir", "bec jaune" ou encore "capelan" (mâle) et "roucassière" (femelle) en Provence.
Le merle noir est l'oiseau le plus familier des turdidés. On le retrouve volontiers dans les parcs et jardins de nos villes ainsi que dans les haies, bois et forêts.
On reconnaît facilement le merle noir par sa couleur: noir vif, bec et cercle orbital jaune vif (bec orange pendant la saison des amours) chez le mâle et avec bec et plumage brun foncé uniforme pour la femelle.
Le chant automnal du merle noir (tchoc-tchoc ou tziiiii et son pim-pim-pim le soir venu), mais aussi son ramage printanier qui est des plus agréable: (doux, harmonieux, flûté, mélodieux, et varié), en font l'un des meilleurs chanteurs de nos bois.
La taille du merle noir est d'environ 25 cm avec une envergure qui oscille entre 34 et 38.5 cm pour un poids variant de 80 à 110 gr selon les saisons. L'espérance de vie du merle noir est de 16 ans en moyenne.
Le merle noir est un oiseau très peu chassé en France hormis dans les départements du Sud Est, et tout particulièrement la Corse qui lui voue une grande admiration.
* Pour en savoir plus sur le merle noir : http://www.grives.net/merle_noir.html
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L'Eglise de Saint-Rémy-lès-Chevreuse
L'église, vraisemblablement construite dans la première moitié du XIe siècle, était dédiée à Saint Rémy (ou Rémi), Evêque de Reims à l'époque mérovingienne, qui baptisa Clovis en 496.
En 1244, grâce à l’aspect agréable du site, un prieuré, édifié dans l'actuel parc de la Mairie, fut appelé Beaulieu.
La paroisse prit alors le nom de "Saint-Rémy-de-Beaulieu-lez-Chevreuse". Par la suite, "lez", signifiant “près de”, fut transformé en "lès".
Chevreuse, commune voisine dont l'histoire est très liée à celle de Saint-Rémy, tient son nom du latin "caper" ou "capra" qui signifie "chèvre", sans doute en raison des troupeaux qui paissaient sur ses coteaux.
L’église de saint Rémy a une histoire assez singulière; écoutons l’abbé Lebeuf, historien du XVIIIème siècle :
- “l’église de ce lieu qui reconnoit saint Rémi de Reims pour patron est située dans le plus bas de la prairie, ce qui est cause qu’elle est quelquefois inondée et que son pavé en est tout verd...”
LE CLOCHER : il est éclairé à l’est et à l’ouest par deux fenêtres en ogive geminées dont la colonnette de séparation repose sur un chapiteau renversé ; au nord et au sud par une fenêtre ogivale surmontée de deux oculus et terminé par un toit à quatre pans.. Son toit à quatre pentes se termine par un coyau adoucissant sa pente. Il est dominé par un coq faisant office de paratonnerre.
Le clocher contient trois cloches :
- La 1ère s’appelle "Helène" et a un diamètre de 90 cm. Elle a été fondue par M. Hildebrand, fondeur à Paris en 1845 et a été baptisée le 19 juillet 1846 par M. Lécuyer, curé de Chevreuse, assisté de M. Godart désservant de St Rémy. Elle a pour parrain M. Hellot, maire de St Rémy et pour marraine Mme Baguenault, comtesse de Tellusson.
- La 2ème s’appelle "Georgine Marcelle Eulalie Marie Henriette". Elle a pour parrain M. Marcel Tissot et pour marraine Mme veuve Henri Simon.
- La 3ème s’appelle "Juliette Françoise Odette Jeanne Jacqueline". Elle a pour parrain M. Jean Majorelle et pour marraine Mlle Jacqueline Minet.
* Pour en savoir plus sur l'Eglise de Saint-Rémy-lès-Chevreuse : http://epvc.fr/clochers/saint_remy_les_chevreuse
et :
http://www.ville-st-remy-chevreuse.fr/la-ville/presentation/historique.html
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Saint-Rémy-lès-Chevreuse : Le lavoir
Saint-Rémy-lès-Chevreuse compte de nombreux lavoirs, sur le Rhodon et sur l’Yvette.
En 1870, le lavoir du Pont de l’Yvette était l’abreuvoir pour les chevaux.
Beaucoup d'hirondelles en cette saison. Elles volent en rase-motte au-dessus de l'eau ...
En 1893, le Conseil Municipal décide de faire construire un lavoir public sur cette rivière où l’eau est abondante.
Un autre petit lavoir, aussi fermé au public.
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* Sources : http://www.otsaintremy.fr/histoire/autres/
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Saint Rémy-lès-Chevreuse : Ferme de Coubertin : Une retraite bien méritée
Je ne vais pas à Saint Rémy-lès-Chevreuse sans dire bonjour à mon amie. Fidèle au poste.
Elle est bien vieille et coule des jours heureux dans deux prés rien que pour elle.
Voir mes deux autres articles sur la jument de la ferme de Coubertin : ICI et ICICliquez sur les photos pour les voir en grand format.
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Saint Rémy-lès-Chevreuse : La ferme de Coubertin : Les vaches laitières
La Ferme de Coubertin est une exploitation familiale agricole composée d’un troupeau de 70 vaches laitières, veaux, 32 chèvres, chevreaux ainsi que des lapins et des cochons.
La ferme fait partie des entreprises du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse.
On aperçoit tout au fond le château de la Madeleine, voir mon article à son sujet : ICI
Elle détient depuis 2007 la marque Parc, car elle participe à la préservation et à la valorisation de l’environnement à une dimension humaine et est associée à un territoire.
Depuis 2012, ils ont obtenu l'Eco Défis de Platine : l'établissement s'engage pour l'environnement.
* Sources : http://www.ferme-de-coubertin.fr/
Ferme de Coubertin - 78470 Saint-Rémy-lès-Chevreuse - Tél. 01 30 52 00 19
75 ha de prairies nourrissent les vaches (et chèvres) en herbe au printemps et en été, et en foin et ensilage d'herbe en hiver.
Vous pouvez visiter librement l’exploitation et assister à :
- la traite des vaches tous les jours de 16 h 15 à 17 h 15
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Parc Monceau : La Rotonde
Le Parc Monceau se trouve à quelques centaines de mètres de l’Arc de Triomphe, au cœur d’un quartier chic de Paris. Créé sous forme de parc d’attraction au XVIIIe siècle, c’est aujourd’hui un parc accueillant les promeneurs parisiens et les enfants.
Le Parc Monceau est très prisé des joggeurs, faisant plusieurs fois le tour du parc de 8,2 hectares.
Bien que le parc d’attraction fût un succès, les costumes et animaux exotiques y contribuant largement, la mode des jardins changea et en 1783, le jardinier Ecossais Thomas Blaikie transforma le Parc Monceau en un jardin à l’anglaise.
Un an plus tard, le mur des Fermiers Généraux est construit, délimitant la partie nord du parc et permettant de contrôler l’entrée des marchandises dans Paris et leur taxation.
La rotonde qui fait figure d’entrée principale du Parc Monceau était un ancien pavillon du mur et servait de péage.
La partie supérieure de la rotonde servait cependant de petit appartement privé au Duc.
* Sources : https://www.parisianist.com/fr/a-visiter/parc-et-jardin/parc-monceau
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Parc Monceau : Monument à Ambroise Thomas, la Grotte et la Cascade
Le Monument à Ambroise Thomas (1811-1896) érigé au parc Monceau à Paris, a été sculpté par Alexandre Falguière à l'initiative des directeurs de l'Opéra de Paris, Bertrand et Gailhard.
La statue représente l'image symbolique du créateur en méditation, isolé du monde, assis en haut d'un rocher et contemplant à ses pieds, Ophélie, l'héroïne de son opéra "Hamlet".
L'ensemble architectural fut inauguré en 1900, année de la mort du sculpteur.
* Sources : http://www.association-ambroise-thomas.org/
Ce monument à Ambroise Thomas se trouve près de la grotte et la cascade.
Le mouvement de l’eau évoque la modernité, le progrès et la santé. Dans la grotte les premières stalactites en ciment artificiel sont une invention de l’entrepreneur Combaz.
Ponctuant les pelouses vallonnées, les massifs abondamment fleuris composés par le jardinier en chef de la ville Jean-Pierre Barillet-Deschamps, sont objet de curiosité pour les promeneurs et d’étonnement pour les botanistes. Cet espace public est le lieu de promenade de la grande bourgeoisie du quartier, qui s’y donne rendez vous.
Les famille Pereire, Rothschild, Cernuschi, Ménier, Camondo font élever des hôtels particuliers dont les jardins privés ouvrent sur le parc.
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* Sources : http://www.parcmonceau.org/historique.php
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Parc Monceau : Ruine de la porte Saint-Jean
L’Hôtel de Ville que l’on peut voir aujourd’hui n’est plus celui commandé par le Roi François 1er et achevé au 17e siècle par l’architecte et ingénieur italien Boccador. Le bâtiment sera en effet entièrement brûlé pendant le Semaine Sanglante de la Commune de Paris, et reconstruit en 1882.
Voici de nos jours, la porte de l’ancien hôtel de ville, brûlé en 1871 pendant la Commune.
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Parc Monceau : La Pyramide
Le parc Monceau doit son origine à Philippe d'Orléans. Il était le cousin du roi et portait le titre de Duc de Chartres. En 1785, il devint Duc d'Orléans à la mort de son père. En 1769, il acheta une parcelle dans le village de "Mousseau" au nord-ouest de Paris. Il y fit construire un pavillon octogonal par l'architecte Colignon.
A partir de 1773, l'ingénieur Louis Carrogis dit Carmontelle fut chargé de créer sur cette parcelle un jardin réunissant tous les temps et tous les lieux. Ainsi furent construit un bois des tombeaux (dont fait partie la pyramide), un moulin à eau en ruines, un moulin à vent hollandais, un temple en marbre blanc, un obélisque, un minaret, une pyramide égyptienne, une naumachie, etc.… Le site fut rapidement appelé "la folie de Chartres".
Photo prise en 2009
A la révolution, le parc fut confisqué et devint bien national. Il retourna à la famille d'Orléans à la restauration. Philippe d'Orléans malgré son engagement dans la révolution fut guillotiné le 6 novembre 1793.
A partir de cette date, le parc fut plus ou moins à l'abandon. La ville de Paris l'expropria en 1860 et en vendit la moitié à des promoteurs immobiliers. Le préfet Haussmann, lors du réaménagement de Paris, l'incorpora dans son ensemble de parc et de bois. Haussmann créa les bois de Boulogne et de Vincennes, le parc de Montsouris et le parc des Buttes Chaumont.
Le parc Monceau fut remodelé sur 8,4 hectares. De cette période datent les entrées monumentales avec les grilles en fer forgées et dorées.
La pyramide du parc Monceau fut donc construite entre 1769 et 1773 et n'a rien d'antique. Elle est le résultat du rêve d'un grand maître d'une loge maçonnique.
La salle aménagée à sa base contenait à l'époque une statue de la déesse Isis.
D'autres constructions d'inspiration maçonnique ont vu le jour au cours du XVIIIe siècle. Comme la pyramide de Tourves dans le Var ou la pyramide du "Désert de Retz" près de Chambourcy élevée par François Racine de Monville, ami du Duc d'Orléans. Une autre pyramide se trouve dans un jardin du village de Mauperthuis en Seine et Marne et une autre dans le parc de Wespelaer en Belgique.
... "La pyramide et ses mille ans, Nous avait cachée des passants ..." (Yves Duteil)
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* Sources : http://www.lieux-insolites.fr/paris/monceau/monceau.htm
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Parc Monceau : Monument à Chopin
Monument à Chopin, par Jacques Froment-Meurice, avec les figures quelque peu éplorées de la Musique et de l'Harmonie (1906).
Frédéric Chopin - Musicien (1810-1849)
Le monument à Frédéric Chopin resta longtemps à l’état de projet. Les deux souscriptions de 1895 et 1899 réussirent avec difficulté à rassembler les fonds nécessaires pour son exécution.
C’est dans ce contexte que le sculpteur Georges Dubois proposa un projet concurrent, moins dispendieux et dont une partie subsiste au jardin du Luxembourg.
Ce second projet divisa les membres du comité de souscription et retarda encore l’exécution du monument de Froment-Meurice.
Faute d’argent, l’inauguration eut lieu dans le jardin du sculpteur et le monument ne fut installé dans le parc qu’en 1906.
La sculpture de Jacques Froment- Meurice représente Chopin au piano, composant la marche funèbre.
Aux pieds du musicien pleure la figure de la douleur, tandis que dans le fond, un ange répand des fleurs en s’élevant.
Jacques Froment-Meurice (1864-1948) était issu d’une famille d’orfèvres renommés. Sculpteur et graveur en médaille, il collabora avec son père à la réalisation de pièces d’orfèvrerie. Le plâtre original du monument du Parc Monceau est conservé à Paris, dans le jardin d’hiver du musée de la Vie romantique.
Sources : Association du Parc Monceau
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Parc Monceau : Petit pont à l'italienne
A cheval entre les 8e et 17e arrondissements parisiens, le Parc Monceau fait partie des plus jolis jardins de Paris. Un lieu d’agrément et de nature où se côtoient sculptures originales, architecture d’exception et végétation abondante.
Véritable espace vert, Le Parc Monceau est l’un des plus fleuris de la capitale.
Un paysage verdoyant entouré de somptueux hôtels particuliers à l’architecture typiquement parisienne. Entité créée de toutes pièces par les Frères Pereire, La Plaine Monceau fut pensée à la fin du 19e siècle pour accueillir la haute bourgeoisie du seconde Empire. Un quartier flamboyant qui fut rebaptisé à cette époque la Petite Venise de Paris…
Bien que le parc Monceau ne soit pas bien étendu (8 hectares), il est très agréable de s’y promener. Inauguré en 1775, et construit pour le cousin du Roi de France le Duc de Chartres, il fut pensé à l’origine comme un grand jardin d’agrément et d’attraction.
Le pont à l'italienne a été construit par Davioud, sous le second Empire.
* Sources : http://www.unjourdeplusaparis.com/paris-vert/parc-monceau
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Parc Monceau : La Naumachie et la colonnade
Le parc Monceau d'une superficie de 8,25 ha dont l'entrée principale près de la Rotonde se trouve boulevard de Courcelles, son aspect actuel a été voulue par le préfet Haussmann et à son ingénieur Alphand qui transformèrent un jardin exotique en un parc à l'anglaise, inauguré 13 Août 1861 par Napoléon III.
En 1768, le duc de Chartres achète un terrain d'un hectare au niveau de la rue de Courcelles.
En 1778 le futur duc d'Orléans fait aménager par Carmontelle l'espace connue comme la " folie de Chartres ".
En 1783, le paysagiste Thomas Blaikie agrandit ce jardin anglais où se dressaient une pyramide, une pagode et diverses autres folies dans le goût de l'époque.
Une des plus jolies parties du parc est la Naumachie, bassin ovale bordé d'une colonnade corinthienne provenant de Notre-Dame de la Rotonde à Saint-Denis, église qui était destinée à la sépulture des Valois et qui fut démolie en 1719. La grande arcade Renaissance à côté de la Naumachie provient de l'Hôtel de Ville incendié en 1871.
* Sources : http://paris1900.lartnouveau.com/paris08/parc_monceau.htm
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