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Par Une fleur de Paris le 9 Mars 2015 à 06:32
Salon International de l'Agriculture : Les pigeons
Le nombre de races de pigeons est assez considérable. Les éleveurs disent "races", mais il s'agirait plutôt des variétés. En voici quelques uns.
Le pigeon None Anglaise Noir
Le pigeon None Anglaise Rouge
Le pigeon King Blanc
Pigeon Beauté Allemand Bleu Barré
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Par Une fleur de Paris le 6 Mars 2015 à 04:00
Salon International de l'Agriculture 2015 : Le Camarguais
Carrière équine du hall 7-1
Ce petit cheval blanc possède des origines très anciennes. Certains prétendent qu’il serait le descendant du cheval de Solutré, d’autres avancent qu’il serait descendant de lignées asiatiques anciennes. Au cours, du XIX ième siècle, le Camarguais reçut de nombreux apports de sang de races Anglo-arabe, Pur Sang Arabe, Pur Sang Anglais et Postier Breton.
Son stud-book a été fixé en 1968. Il est encore élevé en liberté dans les grands espaces marécageux de la Camargue dans le delta du Rhône. Ce cheval à demi sauvage vit en manades. Son style de vie fait de lui un animal rustique. Il est utilisé par les gardians pour mener les troupeaux de taureaux.
Rustique et docile, le petit Camarguais possède de nombreuses qualités. Campagnon de travail des gardians, il sait se montrer indispensable lors des épreuves de tri de bétail. Courageux, vif et volontaire, il est outre particulièrement endurant. Cette monture au pied au sûr convient parfaitement à la randonnée et au Trec.
Sa tête est grande et expressive avec des ganaches assez prononcées. Celle-ci peut présenter un profil convexe ou rectiligne. Ses yeux sont grands et vifs, son front est large et ses oreilles sont petites et très mobiles. Le Camarguais possède une encolure courte tout en étant large à la base et musclée. Ses crins sont très abondants.
Il a une poitrine profonde et large, un thorax ample et des flancs assez développés. Ses épaules sont courtes et droites, son garrot est assez prononcé. Sa croupe oblique se termine par une queue largement fournie en crins et attachée bas. Le Camarguais possède des membres résistants et des articulations sèches. Ses membres sont longs et ses sabots sont solides et évasés.
* Pour en savoir plus : http://www.lesaboteur.com/cheval-camargue/
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Par Une fleur de Paris le 5 Mars 2015 à 00:00
Salon International de l'Agriculture : Un mulet qui se fait remarquer !
Un mulet poitevin s'est fait remarquer à Paris : pour la première fois, l'espèce participait à une épreuve sportive réservée aux chevaux de trait.
Victorieux de Fenioux et Fanny Combet
Il s'appelle Victorieux de Fenioux et ce n'est pas pour rien. On parle ici d'un mulet poitevin qui a participé au Concours général agricole équin du Salon de l'Agriculture. Alors d'accord, il n'a pas gagné mais il s'est fait remarquer.
Victorieux est le premier mulet poitevin à avoir participer au Trophée Trait d'avenir, une épreuve sportive réservée aux chevaux de trait. Les animaux se sont affrontés sur une épreuve de traction et une épreuve de maniabilité.
Fanny Combet, prestataire en traction animale en Charente-Maritime, souhaitait participer à cette épreuve sportive pour valoriser toutes les aptitudes de la mule poitevine. Elle a donc demandé l'autorisation d'engager Victorieux de Fenioux, son mulet poitevin, sur le trophée. Demande acceptée par les organisateurs.
Inédite, la prestation de Victorieux était très attendue. A l'issue des deux épreuves, le trio a terminé 5e (sur 10) au classement général. Il vient ainsi d'écrire une page à l'histoire du Concours général agricole équin. Et ont prouvé que le mulet poitevin avait des compétences et un avenir dans la traction animale.
* Sources : http://www.sudouest.fr/2015/02/23/charente-maritime-les-mules-comptent-pas-pour-des-prunes-au-salon-de-l-agriculture-1838766-1391.php
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Par Une fleur de Paris le 4 Mars 2015 à 00:00
Salon International de l'Agriculture : Le mouton Boulonnais
L'origine du mouton Boulonnais est à rechercher dans la race Artésienne (émanant du mouton Flamand), qui fut croisée aux XVIII ème et XIX ème siècles avec des béliers britanniques.
Après un siècle de sélection, la race fut fixée vers 1880.
Estimée à 170 000 têtes en 1923, la race a très fortement régressé durant la seconde moitié du XX ème siècle.Cependant, quelques éleveurs opiniâtres ont continué à la sélectionner en race pure jusqu'à la création de l'Association des éleveurs de moutons Boulonnais en 1984, en partenariat avec le Centre régional de ressources génétiques Nord-Pas de Calais.
La race est à nouveau reconnue officiellement depuis 1991 par le Ministère de l'Agriculture et adhère à l'Association des Livres Généalogiques Ovins (ALGO).
Race ovine rustique du Nord de la France, la Boulonnaise reprend le dessus après un passage à vide de 30 ans ayant quasiment entraîné sa disparition.
La relance de la race a été appuyée depuis une vingtaine d’années par le Centre régional de ressources génétiques Nord-Pas de Calais.Le mouton Boulonnais se reconnaît grâce à ses oreilles bien « dressées », qui sont une caractéristique de la race. Il est doté d’un corps long, charpenté et cylindrique, sa tête est fine et de couleur bleutée.
Le poids des béliers varie entre 120 et 130 kg et pour les brebis de 75 kg à 90 kg.
La race est reconnue principalement pour sa production d’agneau de boucherie. La création de la filière Agneau Boulonnais permet en effet, de commercialiser ce produit de qualité auprès de 6 artisans bouchers régionaux.
Pour en savoir plus : http://www.enrx.fr/epld/Media/Images/catalogue-2012-20133/LE-MOUTON-BOULONNAIS
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Par Une fleur de Paris le 3 Mars 2015 à 00:00
Salon International de l'Agriculture : Le mouton Hampshire
Le Hampshire appelé aussi Hampshire Down est une race ovine originaire d'Angleterre. Elle est issue de croisements entre des moutons Southdowns et diverses autres races de moutons blancs cornus anglais.
Le Hampshire est importé en France depuis la fin du XIXe siècle. Aujourd'hui, on le trouve principalement dans le Nord et l'Est, ainsi qu'en Auvergne, dans des proportions qui restent modestes.
C'est une race à la laine blanche couvrant, en partie, une tête à la peau noire. Elle peut être élevée indifféremment à l'herbe et en bergerie. Elle est très précoce et les agneaux ont une bonne conformation. Les béliers sont souvent utilisés en croisement avec des brebis d'autres races pour améliorer la conformation de leurs agneaux.
Le Hampshire a un cou court bien musclé soudé aux épaules. Son corps est long, soutenu par des membres puissants de couleur noire, se terminant par des onglons courts et noirs. Ses côtes sont arrondies. Il a un dos et un bassin larges et une poitrine profonde. Son squelette est fort et épais. Les gigots sont larges et longs. La tête est noire et sans cornes. Elle est recouverte de laine, excepté au niveau des oreilles, des yeux et du mufle. Les oreilles sont plutôt longues et légèrement fléchies, tenues à l'horizontale. Le Hampshire est recouvert par une toison de couleur blanche, à la laine serrée et fine, pouvant peser 4 kg chez le bélier et 3,5 kg chez la brebis.
Le bélier pèse entre 90 et 120 kg, et la femelle entre 65 et 75 kg.
Pour en savoir plus : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hampshire_(race_ovine)
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Par Une fleur de Paris le 2 Mars 2015 à 00:30
Salon International de l'Agriculture 2015 : Le Porc de race Basque
Déclarée en voie de disparition en 1981 par le Ministère de l’Agriculture, cette race doit sa survie à une poignée d’éleveurs accrochés à leurs exploitations de montagne et engagés dans la sauvegarde de ce patrimoine commun.
Appuyés par l’Institut Technique du Porc qui se charge de recenser les derniers effectifs vivants, un groupe d’une dizaine d’éleveurs s’associe autour de Pierre Oteiza, un salaisonnier de la vallée des Aldudes. Ils se donnent pour objectif de travailler avec le porc basque et d’en faire un outil de développement. Cette association, c’est aujourd’hui la Filière Porc Basque. Des 10 éleveurs du début, ils sont aujourd’hui 70.
Les 25 dernières femelles recensées en 1982 ont été particulièrement choyées et ont aujourd’hui laissé place à quelques 350 truies. Les 2000 porcelets qui naissent chaque année sont élevés pendant plus d’une année en plein air sur les terrains montagneux et boisés des Pyrénées.
La baisse des effectifs date du début du XIXe siècle : les hommes déboisent fortement les collines du Pays Basque afin de libérer des terres pour le pâturage des brebis. La diminution des surfaces en hêtres, chênes et châtaigniers entraîne une moindre disponibilité en parcours pour les porcs. Les élevages de porcs se déplacent alors des montagnes vers les plaines, de l'extérieur à l'intérieur des bâtiments situés à proximité des villes qui se développent fortement.
Les races anglaises nouvellement introduites (Large White, Landrace), aux performances de production largement supérieures accélèrent le déclin du Porc Basque.
* Pour en savoir plus : http://www.kintoa.fr/histoire/porcbasque
Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
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A ne pas confondre :
Le Porc de race Basque :
Le Porc Cul Noir du Limousin :
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Par Une fleur de Paris le 28 Février 2015 à 14:08
Salon International de l'Agriculture : La Limousine
Petit supplément d'article dédié à Noisette16000
La Limousine est une vache à viande rustique, habituée aux conditions difficiles en hiver. Sa renommée actuelle repose sur ses qualités maternelles, sa longévité et sa facilité d'élevage (même si son caractère est parfois un peu trop ... « rustique »).
Comme la plupart des vaches bouchères, elle est grande et costaud : jusqu'à 1,55 mètres au garrot, poitrine profonde et culotte épaisse, pour un poids variant de 700 à 950 kg. Sa robe est acajou uniforme (ou "froment vif" pour les puristes), son mufle et ses yeux sont cernés d'auréoles plus claires, tout comme le bout de sa queue. Son poil est très épais et compact, pareil à une grosse couverture. Son buste est long. Sa conformation générale n'est pas très éloignée de celle de la Blonde d'Aquitaine.
Ses cornes sont de taille moyenne, claires, tournées vers l'avant, plantées de chaque coté d'un chignon touffu. Ses muqueuses sont claires, et elle a des auréoles plus claires autour des yeux (elle fait donc partie des vaches "à lunettes").Jadis, c'est à elle que revenait de nombreux travaux de force de la ferme : sa puissance et sa rapidité étaient alors particulièrement appréciées pour le labourage et la traction en général.
Elle peut élever 6 à 7 veaux jusqu'à l'age de neuf ans.La Limousine ne sort pas d'une usine automobile, mais est originaire du Limousin (près de la ville de Limoges), une région française de l'Ouest du Massif Central, aux conditions naturelles difficiles : sols acides et déminéralisés, collines qui montent jusqu'à 1.000 mètres d'altitude, et températures basses.
Elle s'est développée dans toutes les autres régions au cours des dernières décennies. Avec 720.000 têtes, la Limousine a connu en France une progression de 50 % sur les quinze dernières années. Elle est la race à viande française la plus exportée : elle est aujourd'hui présente dans plus de soixante pays, sur les cinq continents.
* Sources : http://www.lavache.com/vamonde/france/limousin.htm
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Par Une fleur de Paris le 28 Février 2015 à 00:30
Salon International de l'Agriculture : La Tarentaise et la Bretonne Pie Noire
La Tarentaise
La Tarentaise, également appelée Tarine, se reconnaît d'abord à sa robe fauve uniforme, qui peut légèrement varier d'un jaune foncé à un rouge léger.
Ses lèvres, ses naseaux et son mufle sont noirs, et sa tête, surmontée par des cornes aux extrémités noires, comporte un front large. Ses jambes étant plutôt courtes, elle est de taille moyenne, soit 1,30 mètres au garrot (4 pieds 1/4), pour environ 550 à 600 kg (1.200 livres), ce qui en fait une vache plutôt plus petite que les autres vaches d'origine française, mais de taille équivalente aux vaches anglaises.
La Tarentaise est une vache calme qui acceptera facilement que vous vous approchiez près d'elle, et sa curiosité la conduira peut-être à vous flairer tranquillement.
La Tarentaise est élevée pour ses capacités laitières (4.500 kg de lait par an) et fromagère : son lait riche en matières grasses (le taux « butyreux ») et azoté ont donné aux Français des fromages tels que l'emmental et la tomme de Savoie, mais aussi le beaufort, fromage également à pâte cuite et à la saveur plus relevée que les autres fromages de la même famille.
La Tarentaise est souvent associée, de par ses qualités fromagères, à l'Abondance, qui a également quelques très jolies cartes de visite.
C'est une montagnarde, elle est bien adaptée aux variations de température et aux terrains accidentés. Sa corpulence plus faible que beaucoup d'autres laitières lui permettent également d'avoir de bonne capacités d'endurance, les grandes randonnées ne lui faisant pas peur. Ses qualités lui permettent d'être embauchées l'été comme travailleuses saisonnières dans les stations de ski françaises, où elles veillent à l'entretien des prairies pentues qui constitueront les pistes de ski. La Tarentaise est ce qu'un ministre de l'Agriculture français appela un jour très sérieusement une « vache tondeuse » !
* Sources : http://www.lavache.com/vamonde/france/tarentai.htm
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La Bretonne Pie Noire
La Bretonne Pie-Noire est la plus petite des races françaises : sa hauteur moyenne au garrot est de 1,17 mètre, et son poids est en moyenne de 450 kg (de 500 à 700 kg pour les taureaux).
Sa robe est "Pie Noire" (en référence à l'oiseau) : blanche et noire. Son poil est court et soyeux, sa peau très souple, et, le plus souvent, sa tête est noire avec une tache blanche au front. Elle a une tête très séduisante : ses yeux sont très mobiles, ses cornes sont plantées dans la ligne du chignon et se recourbent gracieusement vers l'avant pour se relever ensuite verticalement en une haute lyre ou un beau croissant dont la pointe s'incurve en arrière.
Son allure générale est également très élégante. Sa charpente est fine et élancée avec des masses musculaires peu développées. Les épaules sont maigres et la poitrine est peu large, mais ample et profonde. Ses membres sont fins et nerveux, sa mamelle est bien attachée.
La Bretonne Pie Noire a de nombreuses qualités :
- Elle est une très bonne laitière compte tenu de sa petitesse.
- Son lait est d'excellente qualité (avec 43 grammes de matière grasse par litres). Un yahourt traditionnel breton est d'ailleurs fait avec son lait, le Laez-Teo, ou "gros-lait".
- Sa longévité et sa fécondité sont étonnantes. Elle vêle sans aide.* Sources : http://www.lavache.com/vamonde/france/bretpie.htm
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Par Une fleur de Paris le 27 Février 2015 à 00:30
Salon International de l'Agriculture : La Blonde d'Aquitaine et la Normande
La Blonde d'Aquitaine
La Blonde d'Aquitaine figure dans la liste des grandes championnes des élevages de vaches bouchères. Sa grande docilité, sa rusticité, sa bonne longévité et ses excellentes aptitudes au vêlage (production de jeunes bovins) lui valent d'être très appréciée dans les grands élevages.
Sa robe est unie, aux poils courts, couleur froment (plus clair autour des yeux), et ses cornes sont la plupart du temps en forme de lyre, blanches aux extrémités blondes. Naseau, mufle et lèvres sont roses. Ce qui la distingue facilement des races laitières est sa grande taille (1,50 mètres au garrot et environ 1.000 kg) ainsi que sa robustesse : les hanches ne sont pas saillantes, ses épaules et ses cuisses sont musclées, son buste est long, sa poitrine est ample et sa mamelle est discrète.
Une dernière particularité de cette vache : elle chasse les mouches et les insectes en faisant « frémir » sa peau, comme le font les chevaux. Alors que toutes les autres vaches en sont réduites à agiter la queue !
La Blonde d'Aquitaine est originaire du sud-ouest de la France, où elle excellait jadis dans les travaux de force dans les champs. Depuis une trentaine d'année, elle s'est répandue dans tous les coins de France et d'Europe, et est aujourd'hui élevée sur les cinq continents.
Elle a atteint les côtes canadiennes en 1970, puis américaines en 1974. Les cheptels développés à l'étranger sont aujourd'hui important : par exemple, le troupeau de vaches inscrites en Grande-Bretagne compte plus de 10.000 têtes. Vous pourrez d'ailleurs la croiser dans plus de 25 pays du monde.
Les vaches blondes d'Aquitaine sont aujourd'hui environ 500.000 en France, où elles figurent à la troisième place des vaches bouchères.
* Sources : http://www.lavache.com/vamonde/france/blondaq.htm
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La Normande
La vache Normande est apparue au XVIIIème siècle. La Cauchoise, l'Augeronne et la Cotentine étaient alors élevées dans des régions très herbagères au climat tempéré : le marais du Cotentin et les collines du bocage normand, où le fourrage était régulier à l'année.
En France, on compte 2 millions de têtes localisé principalement dans son berceau de naissance : la Normandie. Elle est également très présente dans les régions frontalières. A travers le monde, il existe plusieurs zones d'implantation qui se situent principalement en Amérique du Sud. Elle s'implante aussi durablement dans le reste de l'Europe, en Afrique, au Moyen-Orient, en Australie et aux Etats-Unis.
La Normande est particulièrement connu pour sa double-aptitude. Sa capacité à produire un lait riche en protéines et une viande à un goût remarquable.
Elle me regardait d'un oeil, le clic de mon appareil l'intriguait !
* Sources : http://www.lanormande.com/web/la_vache_normande.html
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Par Une fleur de Paris le 26 Février 2015 à 00:30
Salon International de l'Agriculture : La Montbéliarde et la Prim'Holstein.
La Montbéliarde
Son histoire remonte au début du XVIIIe siècle lorsque les éleveurs de l’Oberland Bernois (Suisse) sont venus s’installer dans la région de Montbéliard en amenant avec eux leur cheptel. Celui-ci, grâce à un travail de sélection méthodique, obtient rapidement une certaine renommée. La reconnaissance officielle de la race Montbéliarde a lieu en 1889 lors de l’exposition universelle de Paris.
Aujourd’hui, la race Montbéliarde constitue 95% des effectifs laitiers de Franche-Comté. Issue d’une tradition fromagère, cette laitière à haut potentiel est aussi solidement implantée dans tout l'est, le sud-est et le centre de la France.
Elle a même constitué des noyaux importants dans le sud-ouest et l'ouest. Elle est exportée dans le monde entier et, à ce titre, elle représente un des fleurons de l'élevage français.
* Sources : http://www.montbeliarde.org/historique.html
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La Prim'Holstein
La Holstein est la super-championne mondiale des vaches à lait. En France, elle se fait appeler Prim'Holstein.
Cette véritable usine à lait domine le troupeau laitier français depuis le milieu des années 1950. Elles sont plus de 3.100.000 en France à mener la vie dure à la Normande et à la Montbéliarde ou à l'Abondance, anciennes prétendantes à la première place mais impitoyablement rétrogradées aux places suivantes dans le classement des vaches laitières françaises.
Cette vache, qui se fait encore de temps en temps appeler Hollandaise, ou Frisonne, est la « vache à lait » de nombreux pays à travers le monde.
Non seulement sa rusticité lui a permis de s'imposer, mais elle s'est très vite adaptée aux conditions d'élevage industriel, notamment grâce à sa mamelle adaptée à la traite mécanique. Elle a ainsi envahi les exploitations de tous les pays, rendant sa robe noire et blanche aussi célèbre que les traits verticaux du zèbre.
Ses mensurations sont bien connues : poitrail et mufle larges, membres robustes, tête courte, et – bien sûr – mamelle volumineuse.
Efflanquée, avec des hanches saillantes, elle pèse tout de même en moyenne 700 kg.
Il n'est pas rare que les meilleures vaches Prim'Holstein atteignent des productions annuelles allant jusqu'à 10.000 kg de lait. La production moyenne se situe autour de 8.470 kg.* Sources : http://www.lavache.com/vamonde/france/primhols.htm
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Par Une fleur de Paris le 25 Février 2015 à 00:30
Salon International de l'Agriculture : La Jersiaise
La Jersiaise est une race essentiellement laitière. Son lait est très riche, ce qui la met en tête de toutes les autres races de ce point de vue là. C'est une fromagère exceptionnelle, sa crème est onctueuse et son beurre savoureux.
La Jersiaise est de robe fauve plus ou moins diluée (de fauve soutenu à sable clair). Sa robe est plus ou moins charbonnée et il peut y avoir présence d'un masque noir sur la tête. Enfin, certaines Jersiaises présentent des taches blanches. Elle a les muqueuses et les extrémités noires.
La Jersiaise vient de l'île anglo-normande de Jersey. Avant 1860, cette race se regroupait avec d'autres sous le nom d'Alderney.
Les éleveurs de Jersey ont obtenu la race Jersaise par des moyens très stricts. Tout d'abord, ils ont conservé la pureté raciale en restreignant les importations de bétail. Enfin, une sélection très poussée et la création du Herd-Book ont finalisé la race.
C'est à partir du XVIème siècle que la Jersiaise a commencé à être exportée en masse à travers le monde. Mais elle était déjà arrivée en France depuis le milieu du XIVème siècle.
* Sources : http://princesse-lavache.com/39.html
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Par Une fleur de Paris le 24 Février 2015 à 00:30
Salon International de l'Agriculture 2015 : La Charolaise : GANDIN et E MAIL
La charolaise est une race bovine française originaire de la région de Charolles en Bourgogne.
Les individus sont de grand gabarit et de couleur blanche unie tirant parfois vers le crème.
Je vous présente GANDIN et E MAIL
GANDIN est né le 17 décembre 2010 et il pèse : 1 594 kg
E MAIL est né le 20 décembre 2008 et il pèse : 1 455 kg.
E MAIL couché et à côté GANDIN
Deux portraits de E MAIL, GANDIN quand à lui se faisait bichonner pour concourir pour le titre du plus beau taureau dans sa catégorie.
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Par Une fleur de Paris le 23 Février 2015 à 07:21
Filouse, égérie de l'édition 2015 du Salon International de l'Agriculture
Date de naissance : 18 octobre 2010 - Père : Chocolat - Mère : Cyrène
Son nom vient du patois Cht'i , Filouse ou Filousse étant le féminin inventé de Filou pour désigner une jeune fille maligne et rusée.
Filouse est une vache de race Rouge Flamande.
Principalement présente en Nord-Pas-de Calais et Picardie, la flamande possède des troupeaux en Normandie (Orne), en Bretagne (Morbihan, Loire-Atlantique), en Mayenne dans l’est. Il y a à ce jour 2073 vaches de race flamande grâce à 65 éleveurs sélectionneurs du Nord-Pas-de calais et de Picardie.
La race flamande compte parmi les races les plus anciennes.
A la fin du XIXe – début XX e siècle, c’est d’ailleurs une des races les plus répandues. A cette époque, elle compte plus d’un million de têtes, soit 8% de la population bovine française.
En 1857, un ingénieur du ministère de l’Agriculture de Napoléon III, lui consacre un volume complet de sa « description des espèces bovines, ovines et porcines de la France ». En juillet 1886, le Herd-book flamand est créé lors du comice agricole de Bergues.
Les guerres, les maladies, vont cependant peu à peu décimer la race. Aujourd’hui on compte 2073 vaches de race flamande.
C’est une race qui concilie une bonne productivité avec une richesse du lait élevée. Elle est à l’origine de tous les fromages existants de Paris à la frontière belge : même le Brie lui doit une partie de son histoire !
Les 3 fromages les plus emblématiques sont : le Maroilles, le fromage de Bergues et la Mimolette fermière.
Le fromage de Bergues, probablement le moins connu des trois est pourtant la plus belle création de la race ! Il séduit par sa pâte molle élaborée à partir de lait partiellement écrémé.
La Flamande est également une excellente beurrière. D’ailleurs une marque de qualité « Beurre de Flamande » est en cours de création.
Dominique Macke est l'éleveur de Filouse. Il s'en occupe avec passion en compagnie de sa femme, Edith.
* Sources : http://www.salon-agriculture.com/Tout-sur-le-salon/Decouvrez-Filouse/L-eleveur-de-Filouse
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