Rambouillet : Histoire et emplacement de la première église Saint-Lubin
Un peu d’histoire
De 1831 à 1901, la population rambolitaine double. La ville se dote des édifices nécessaires à son rang de sous-préfecture, mais elle n’offre pour tout lieu de culte qu’une petite église médiévale délabrée et insuffisante.
Le curé Pierre Jouy établit en 1847 un rapport alarmant au maire M. Valluet. Pierre Jouy entreprend de relancer l’idée d’une nouvelle construction, déjà prévue sous Louis XVI.
Il obtient par la suite une audience de Napoléon III auquel il fournit le rapport sur l’état de l’édifice.
Le 15 décembre 1860, le conseil municipal vote à l’unanimité la construction d’une nouvelle église.
Le nouveau maire, Mauquest de La Motte en confie la réalisation à Alexandre de Grigny (1815-1867), un architecte d’Arras.
Le dernier projet de Grigny est sévèrement critiqué par l’architecte diocésain Hippolyte Blondel.
Pour couper court à la polémique, le maire et le conseil municipal organisent un concours public qui sera finalement remporté par Anatole de Baudot (1834-1915), architecte parisien et élève de Viollet le Duc.
Sa réalisation coûtera 365 000 F ; Napoléon III donne 100 000 F de sa cassette personnelle. Le 14 avril 1868 est posée la première pierre. La guerre de 1870 retarde la construction.
Le 5 septembre 1871, l’église est consacrée par Mgr Mabile, évêque de Versailles.
Il ne reste de cette première église Saint-Lubin, l'orgue ... Acquis en 1850, il provient des ateliers du facteur John Abbey (1785-1859).
Qui est Saint Lubin ?
Né dans le Poitou au début du 6ème siècle, le berger Lubin s’instruisit par lui-même et séjourna dans plusieurs monastères.
Ami de saint Césaire d’Arles, il est nommé abbé de Brou (28) par l’évêque de Chartres Ethaire à qui il succède en 560, à la demande du roi Childebert et de la population de Chartres.
Jusqu’en 1802, Le diocèse de Chartres s’étendait jusqu’à la vallée de la Seine et incluait le territoire de Rambouillet.
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